A Ain-el-Turk, "nous n’avons plus le droit de circuler sur nos trottoirs" !

En Algérie, pays des droits et des devoirs (surtout des devoirs), on ne cesse d’entendre cette phrase en ces temps de compagne électorale législative comme pour rappeler au peuple algériens que le vote est un devoir absolu, que c’est manquer de citoyenneté si l’on refuse d’aller voter .




Cette introduction peut paraitre sans relation avec ce qui va suivre, mais non pas du tout, je suis un simple citoyen, qui a sont petit bout de chemin a faire dans ce beau pays que la plus part de nous aimons bien, titulaire d’un diplôme d’ingénieur informatique je me considère comme privilégié ça ne serai ce que de pouvoir vous écrire cette petite contribution avec mes propres mots pour vous exprimer mon (notre) ras le bol vis-à-vis d’une situation parmi tant d’autres.




Voila ; je ne vais pas être trop long au risque de me perdre dans mes propos ou bien de voir ma lettre jetée à la poubelle car elle serait trop longue, je vis dans une Daïra que l’en classe comme étant touristique, bien sur je parle du tourisme de la bouf et de la débauche, mais ce n’est pas là notre préoccupation première car y a trop d’enjeux ….




Mais ma préoccupation du moment ce sont les trottoirs après avoir constaté l’absence des autorités vis-à-vis de son devoir, c’est devenue une jungle, nous-piétons - nous n’avons plus le droit de circuler sur nos trottoirs, déjà qu’ils sont dans un état lamentable, il faut ajouter a ça les squatteurs, je ne suis pas handicapé et je ne vais pas attendre d’en devenir un pour réclamer ce droit, comment un état peut prétendre nous donner du travail et des logements s’il ne peut même pas gérer ce qui existe déjà !! Tout les moyens sont disponible, la mairie, la police, la justice… mais rien n’est fait, il ne faut pas attendre que l’on demande quelque chose pour le donner, y a des choses triviales qui font partie des devoirs de l’état, le trottoir doit servir à marcher pas comme présentoirs ou vitrines pour certains.




Je vous raconte une anecdote qui est arrivé à ma femme, car je suis marié et père d’une petite fille, elle a pour habitude de temps en temps de sortir marcher un peut avec ma fille dans sa poussette, déjà que c’est difficile vue l’état de nos trotoires, mais il faut ajouter à ça l’impolitesse de certains commerçants notamment à Hai AKKID ABBES qui ont fait comprendre à ma femme qu’elle devais traverser pour rejoindre le trottoir en face, chose quelle n’a pas fait bien sûr, car elle était dans son droit le plus absolu.




Alors que faut il faire maintenant, que je me bagarre à chaque foi que je prends la poussette de ma fille, ou je laisse les autorités s’en charger, dois-je attendre les législatives pour voir mes droits se réaliser ou c’est maintenant qu’il faut que sa bouge !!!



Monsieur, Madame ; j’exige de vous une solution très rapide à ce problème pour qu’on puisse passer à autres choses, car y a beaucoup à dire et a faire ; nous citoyens nous faisons notre part du travail en signalant ce genre de dépassements et c’est a vous (autorités) de faire votre travail (devoir). Je tien a vous préciser que je ne vais pas arrêter d’écrire a toutes les personnes susceptible de résoudre ce problème ; du bas, jusqu’au sommet de la pyramide.


Contributeur : Assam Youghortha

http://www.nessnews.com/nessdzair/a-ain-el-turk-nous-n-avons-plus-le-droit-de-circuler-sur-nos-trottoirs-1201