Rached Ghannouchi appelle les Tunisiens à descendre dans la rue "pour défendre la révolution"
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Rached Ghannouchi appelle les Tunisiens à descendre dans la rue "pour défendre la révolution"
Le chef du parti islamiste Ennahda au pouvoir en Tunisie, Rached Ghannouchi, a appellé mercredi 13 juin, la population à descendre dans la rue et à protéger les bâtiments publics vendredi prochain, en réponse aux nouvelles manifestations annoncées le même jour par des salafistes.
"Dans chaque révolution, il y a une contre-révolution, a lancé M. Ghannouchi. Nous appelons toutes les forces de la révolution à l'union contre les ennemis, tous les partis, tous les syndicats, les médias pour un front commun pour protéger la révolution par tous les moyens non violents. La sécurité n'est pas seulement la responsabilité de la police et de l'armée. Nous appelons les jeunes à former des comités pour protéger les quartiers comme pendant la révolution".
Le président, qui a choisi de s'exprimer dans un quartier populaire de Tunis, réagissait ainsi aux émeutes qui ont éclaté depuis 48 heures en Tunisie et qui ont abouti à l'instauration d'un couvre-feu dans 8 régions dont la capitale.
Ces incidents sont survenus lors de la clôture dimanche 10 juin du Printemps des arts, une exposition de peinture dans la banlieue chic de Tunis, La Marsa, où des tableaux ont été jugés blasphèmatoires.
RECRUTEMENT DE SALAFISTES
Pour M. Ghannouchi, les violents affrontements qui ont suivi, accompagnés d'attaques contre des postes de police, des tribunaux, des sièges de partis politiques ou des locaux syndicaux, sont l'oeuvre de partisans de l'ancien régime de Zine El-Abidine Ben Ali qu'il a accusés d'exploiter le sentiment religieux et de "recruter" financièrement des salafistes "mais pas tous, pour semer le chaos". "Non à l'extrêmisme des deux côtés" a-t-il ajouté, en s'en prenant également aux artistes présentés comme des provocateurs.
Tout en assurant poursuivre un "dialogue" avec les salafistes, M. Ghannouchi a répondu ouvertement au chef d'Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, le successeur d'Oussama Ben Laden qui, dans un message diffusé lundi a appelé les Tunisiens à réclamer la Charia et critiqué Ennahda.
"Zawahiri est une catastrophe pour l'Islam et les musulmans, a-t-il tonné. L'Afghanistan, l'Irak et la Somalie ont été colonisés à cause de lui. Il n'a qu'un projet de guerre civile, il n'a jamais fait de bien pour l'Islam". Comparant le chef d'Al-Qaida à un "dictateur religieux", il a poursuivi : "il pense qu'il peut imposer un type de vie aux Tunisiens et leur dicter sa loi, c'est un exemple d'extrêmisme religieux".
Le leader du parti Ennahda a par ailleurs demandé la levée du couvre-feu en vigueur, soulignant le fait que la Tunisie est en pleine période touristique.
Source : Le Monde
"Dans chaque révolution, il y a une contre-révolution, a lancé M. Ghannouchi. Nous appelons toutes les forces de la révolution à l'union contre les ennemis, tous les partis, tous les syndicats, les médias pour un front commun pour protéger la révolution par tous les moyens non violents. La sécurité n'est pas seulement la responsabilité de la police et de l'armée. Nous appelons les jeunes à former des comités pour protéger les quartiers comme pendant la révolution".
Le président, qui a choisi de s'exprimer dans un quartier populaire de Tunis, réagissait ainsi aux émeutes qui ont éclaté depuis 48 heures en Tunisie et qui ont abouti à l'instauration d'un couvre-feu dans 8 régions dont la capitale.
Ces incidents sont survenus lors de la clôture dimanche 10 juin du Printemps des arts, une exposition de peinture dans la banlieue chic de Tunis, La Marsa, où des tableaux ont été jugés blasphèmatoires.
RECRUTEMENT DE SALAFISTES
Pour M. Ghannouchi, les violents affrontements qui ont suivi, accompagnés d'attaques contre des postes de police, des tribunaux, des sièges de partis politiques ou des locaux syndicaux, sont l'oeuvre de partisans de l'ancien régime de Zine El-Abidine Ben Ali qu'il a accusés d'exploiter le sentiment religieux et de "recruter" financièrement des salafistes "mais pas tous, pour semer le chaos". "Non à l'extrêmisme des deux côtés" a-t-il ajouté, en s'en prenant également aux artistes présentés comme des provocateurs.
Tout en assurant poursuivre un "dialogue" avec les salafistes, M. Ghannouchi a répondu ouvertement au chef d'Al-Qaida, Ayman Al-Zawahiri, le successeur d'Oussama Ben Laden qui, dans un message diffusé lundi a appelé les Tunisiens à réclamer la Charia et critiqué Ennahda.
"Zawahiri est une catastrophe pour l'Islam et les musulmans, a-t-il tonné. L'Afghanistan, l'Irak et la Somalie ont été colonisés à cause de lui. Il n'a qu'un projet de guerre civile, il n'a jamais fait de bien pour l'Islam". Comparant le chef d'Al-Qaida à un "dictateur religieux", il a poursuivi : "il pense qu'il peut imposer un type de vie aux Tunisiens et leur dicter sa loi, c'est un exemple d'extrêmisme religieux".
Le leader du parti Ennahda a par ailleurs demandé la levée du couvre-feu en vigueur, soulignant le fait que la Tunisie est en pleine période touristique.
Source : Le Monde
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