Pétrole : pourquoi un baril à moins de 80 dollars serait catastrophique pour l’Algérie

La chute des prix du pétrole qui se poursuit depuis quelques semaines fausse les calculs du gouvernement et inquiète fortement les milieux d'affaires. Un baril de brut à moins de 80 dollars va créer une situation difficile à gérer pour l'Algérie. Le pays a entrepris en 2005 un vaste programme de construction et de modernisation de ses infrastructures de base, en s’appuyant sur l'argent du pétrole. Le gouvernement, dans ses prévisions, s’est également montré trop optimiste. Un peu trop même : au début de l’été, le ministre de l’Energie Chakib Khelil voyait le pétrole à 200 dollars avant la fin de l’année. Moins de trois mois plus tard, hier, le baril clôturait légèrement au-dessus des 90 dollars.

Le gouvernement dépense en moyenne 15 milliards de dollars par an pour maintenir la paix sociale en subventionnant les produits alimentaires de base (blé, lait…) et en distribuant des aides aux plus démunis comme la prime de scolarité portée cette année à 3000 dinars. «Si le pétrole descend à moins de 80 dollars, l'Algérie aura de gros problèmes pour financer seule ses projets et continuer à subventionner massivement les produits alimentaires de grande consommation», avertit un économiste.

La raison ? Un simple calcul montre en effet que l'économie algérienne est dangereusement exposée à un pétrole faible. «L'Algérie exporte 1,4 millions de barils par jour. Autrement dit, elle gagne 140 millions de dollars par jour sur la base d’un baril à 100 dollars, soit 50 milliards de dollars par an. Or, nos importations vont atteindre 35 milliards de dollars en 2008», explique le même économiste. La chute des prix du pétrole de 20%, à 80 dollars le baril, va ramener nos recettes en devises constituées à 98% d'hydrocarbures à moins de 40 milliards de dollars. Soit un écart de seulement 5 milliards avec notre volume d’importations», explique t-il.

Plus inquiétant, le recul des prix du brut intervient au moment où les importations de l'Algérie augmentent d'une façon vertigineuse. Plus de 32% en 2008 (35 milliards de dollars prévues) par rapport à 2007 (28 milliards de dollars). Et ce n'est pas fini. Les importations algériennes constituées en partie de produits alimentaires et de médicaments devraient atteindre la somme colossale de 47 milliards de dollars en 2012, selon des prévisions du Fonds monétaire international (FMI), rendues publiques début 2008.

Selon le FMI, l'économie algérienne demeurera dépendante des hydrocarbures au moins jusqu'à 2012. L'Algérie va devoir trouver l'argent nécessaire pour financer ses importations et ses grands projets d'infrastructures. «La perspective d'un baril de pétrole à moins de 80 dollars fait froid dans le dos. C'est très inquiétant. Le gouvernement n'a pas su utiliser les recettes pétrolières pour réformer l'économie et réduire sa dépendance vis-à-vis des hydrocarbures», regrette autre chef d'entreprise.

Dans le cas d’une chute brutal des prix du baril, le scénario catastrophique vécu par le pays durant les années 1980 (crise alimentaire, pénuries, émeutes populaires) n'est pas à écarter. Du coup, la nouvelle donne pétrolière réduirait la marge de manœuvre du gouvernement sur les plans économique et social. L'Algérie risque de recourir à des crédits extérieurs pour financer son économie après avoir décidé de ne plus emprunter à l'étranger. Un retour à la case départ.

Par ali idir , le 16/09/2008 | réactions : 51 tout sur l'Algérie

c'est l'erreur de fondé toute un économie d'une nation sur un seul produit ou une seul activité
c'est le cas par exemple de la Tunisie ils ont fondés leur économie sur le tourisme donc c'est un risque si jamais un jour une série d'attentats terroriste en Tunisie ce qui fait son risqués aussi
P.S:bâtir une économie sur un seul produit ou activité est très risqué

certe les chocs pétroliers ont des conséquences sur chaque economie d'un pays .mais un pays qui n'est pas dutout clair dans sa politique finnanciére et bancaire comme le notre , il est vraiment difficille de dire que un baril à 150 ou 80 dollars peut changer quelque chose pour le pauvre citoyen.une loi fe finnance complémentaire à 37 dollars le baril est encore loins des prix mais aussi des réserves de changes de notre pays qui sont colossaux.

Maximus a écrit:certe les chocs pétroliers ont des conséquences sur chaque economie d'un pays .mais un pays qui n'est pas dutout clair dans sa politique finnanciére et bancaire comme le notre , il est vraiment difficille de dire que un baril à 150 ou 80 dollars peut changer quelque chose pour le pauvre citoyen.une loi fe finnance complémentaire à 37 dollars le baril est encore loins des prix mais aussi des réserves de changes de notre pays qui sont colossaux.

une nation qui n´est pas claire dans sa gestion financiere est appler á ce retrouver au fond du gouffre.
quand j´enttend parler des réserves de change moi je vous pose une question.
savez-vous que ce boutef a lancer des projets trops chers pour une nation qui n´a pas de recette fixe demain en pourra vendre le pétrole a 10 U$ et la peuple qui va se prostituer le lendemain pour manger.
des porjet comme auto route. EST-Ouest, Stations de desalement d´eau de mer. chemin de fer SUD-SUD, extension des ports. construction de usine nucleaire (usage énergitique) construction de barrage... et tout ces projets son payer a long terme donc les reserve de change en déja une distination mes chers
et moi je vous demande de vous reveille car les gens pense que ce Boutef va laisser un centime dans les caisses , ce derniers ce trompe.
y´aura des gens qui vont dire mais c´est des bon projet pour cette nation . moi je vous repond que ce sont de bon projet pour certainne région et surment pas une région comme la notre qui ne bénificie de rien.
dormer et profiter de l´aire pure de vos montagnes (votre raison d´être)

ok mon on a lançé des projets trés chers .pour de projets pareils tu sais trés bien que avec l'embilie finnancière que connait notre pays ce n'est pas l'argent qui manque mais la discipline dans le travail.quand je parle de déscipline je ne vise pas les pauvres travailleurs.mais une rigueure dans la gestion de ces projets .on entend parler d'un projet de trois ans avec des partenaires étrangers et paff.tout s'arréte d'un coup.et le probléme n'est pas toujours l'argent mais cette gestion ambigue et qui n'est pas dutout clair et surtout notre sysréme bancaire qui fait fuire les investisseurs étrangers.un pays qu n'a pas de systéme bancaire claire qui garantie ne peut espérer à des investissements avec des partennaires étrangers.reste biensùr aprés à faire appel à nos (grandes ) entreprieses pour prendre le relai et c'est là qui commence tout le bricolage et surtout la corruption à grande echelle .
un pays comme le notre qui a parvenu aprés de longues discussion avec le club de paris et autres pour payer d'une manière anticipée ses dettes et ce pays qui croule sous les dollars doit regarder loin et faire bcp de réformes pour parvenir à se détacher de la seule source en l'occurence le pétrole...sans ces changements le pays réstera toujours dépendant de cette source qui n'est pas dutout rassurante .il est temps que notre Algerie se réspecte.

et notre président , il sera encore là pour une durée indéterminée apparement, alors il ne faut pas songer à des grands changements qu'on espérait...on mérite mieux.

dans quelque mois on va plus dire notre président c'est bien notre ROI donc y a juste un changement de nom et l'article 74 de la constitution