Chorale Inagan (les témoins) : il était une fois une époque
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Chorale Inagan (les témoins) : il était une fois une époque
C’était en 1995, une période où l’Algérie était à feu et à sang du fait d’un terrorisme islamiste qui était à son paroxysme. Bravant la peur et le danger, beaucoup de jeunes s’étaient regroupés dans des associations, en Kabylie, pour entretenir, dans l’anonymat le plus absolu, un semblant de vie culturelle en plein climat de guerre.
Une jeunesse insouciante, totalement désintéressée, qui avait la rage de vivre, d’exister et la fougue à fleur de peau. Elle activait dans une association culturelle [1] fondée en 1989 et que j’avais présidée, quatre ans durant (1993-1996). Ainsi donc, dans un environnement, politiquement et socialement, austère, dans un village perché au pied du Djurdjura, perdu dans nul part, dans une région livrée à elle-même et au risque permanent d’un assaut des terroristes islamistes, une bande de jeunes avait pu animer, bénévolement, la scène culturelle et artistique, encadrer des centaines d’enfants, d’adolescents et de jeunes sans la moindre infrastructure et sans le sou et ce, à longueur de temps et sur une période longue d’au moins quatre années qui furent très intenses en activités diverses (théâtre, chorales, cours de solfège, conférences, cours de langue kabyle (tamazight), excursions, concours périodiques de dessin, de poésie, de jeux d’échecs, de scrabble, de culture générale... etc.)
C’est dans ce contexte que la chorale INAGAN (Les Témoins) est née (1993) pour sillonner la Kabylie et rejoindre le studio en 1995 pour enregistrer un album édité par une maison d’édition se trouvant à Alger dont la distribution fut un fiasco. Ainsi, pas le moindre écho hormis quelques rares diffusions sur la chaine II de la radio algérienne et un petit article dans le quotidien « Le Matin » qui était en fait un résumé excessif d’un texte que j’en avais remis à leur bureau de la ville de Tizi-Ouzou.
Le montage vidéo, réalisé à la hâte, ne doit pas faire perdre de vue la musique et les textes, n’étant conçu que pour alléger, un tant soi peu, l’écoute. Ecoutez plutôt ces cinq (05) titres, pris au hasard, des 10 que contenait l’album :
Chorale INAGAN (Les Témoins) :
1)-Nekwni s-imejtuħen - (Nous les petits enfants)
2)-Nunembeŗ (Novembre)
3)-Tagnawt neγ Tagrest d iħulfan (climat ou Hiver et états d’âme)
4)-Iles n lejdud (langue des ancêtres)
5)-Ayγer (Pourquoi)
Bonne écoute !
Allas DI TLELLI
Une jeunesse insouciante, totalement désintéressée, qui avait la rage de vivre, d’exister et la fougue à fleur de peau. Elle activait dans une association culturelle [1] fondée en 1989 et que j’avais présidée, quatre ans durant (1993-1996). Ainsi donc, dans un environnement, politiquement et socialement, austère, dans un village perché au pied du Djurdjura, perdu dans nul part, dans une région livrée à elle-même et au risque permanent d’un assaut des terroristes islamistes, une bande de jeunes avait pu animer, bénévolement, la scène culturelle et artistique, encadrer des centaines d’enfants, d’adolescents et de jeunes sans la moindre infrastructure et sans le sou et ce, à longueur de temps et sur une période longue d’au moins quatre années qui furent très intenses en activités diverses (théâtre, chorales, cours de solfège, conférences, cours de langue kabyle (tamazight), excursions, concours périodiques de dessin, de poésie, de jeux d’échecs, de scrabble, de culture générale... etc.)
C’est dans ce contexte que la chorale INAGAN (Les Témoins) est née (1993) pour sillonner la Kabylie et rejoindre le studio en 1995 pour enregistrer un album édité par une maison d’édition se trouvant à Alger dont la distribution fut un fiasco. Ainsi, pas le moindre écho hormis quelques rares diffusions sur la chaine II de la radio algérienne et un petit article dans le quotidien « Le Matin » qui était en fait un résumé excessif d’un texte que j’en avais remis à leur bureau de la ville de Tizi-Ouzou.
Le montage vidéo, réalisé à la hâte, ne doit pas faire perdre de vue la musique et les textes, n’étant conçu que pour alléger, un tant soi peu, l’écoute. Ecoutez plutôt ces cinq (05) titres, pris au hasard, des 10 que contenait l’album :
Chorale INAGAN (Les Témoins) :
1)-Nekwni s-imejtuħen - (Nous les petits enfants)
2)-Nunembeŗ (Novembre)
3)-Tagnawt neγ Tagrest d iħulfan (climat ou Hiver et états d’âme)
4)-Iles n lejdud (langue des ancêtres)
5)-Ayγer (Pourquoi)
Bonne écoute !
Allas DI TLELLI
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
Re: Chorale Inagan (les témoins) : il était une fois une époque
http://www.kabyles.net/chorale-inagan-les-temoins-il,8582.html
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
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