Ṭaṭabaṭaṭa: recueil de nouvelles en Tamazight de Ait Kaci Mohamed Arab
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dalil2012- Nombre de messages : 6
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“Ṭaṭabataṭa” : Amud n tullisin n Mohamed Arab Ait Kaci
[“Ṭaṭabataṭa” : Amud n tullisin n Mohamed Arab Ait Kaci]
Yeffeɣ-d ussan-a ɣer teẓrigin Mehdi yellan di Tizi Wezzu yiwen wamud n tullisin i yura mass Mohamed Arab Ait Kaci, amud-a yewwi azwel "Ṭaṭabaṭaṭa" yellan daɣen d azwel n yiwet tullist ger sebεa-nniḍen i d-yeddan deg wamud. Tullisin-a i yura mass Mohand Arab Ait Kaci, akken ma llant yewwi-d deg-sent ɣef yiɣilifen d wuguren n tudert tatrart, yura-tent s teqbaylit timserreḥt i yezmer ad yefhem yal yiwen, ayen i as-yernan ccbaḥa i uḍṛis. "Tislit, Amakraḍ, Aqjun, Ṭaṭabaṭaṭa, Znezla, Tufga taneggarut, Asufri" d wi i d izwal i sent-yefka i tullisin i d-yeddan deg wamud, yal tullist s wazal-is imi yal yiwet seg-sent yewwi-d deg-s ɣef kra n uḥric n tudert tatrart ; d amedya deg tullist "Ṭaṭabaṭaṭa', yeḥka-d ɣef yiɣilifen i yettidir unelmad asdawan neɣ "litidyu n wass-a", yemmeslay-d deg-s ɣef tudert n unelmad menwala am wassaḍ n tullist i yefren ad yili d amalas(win i d-iḥekkun). Yeḥka-d amek i yemlal d Faḍma di tesdawit n Ḥesnawa, d teswiεt n wuṛeɣ i yesεedda yid-s uqbel ad tɣib fell-as ɣer taggara imi nettat lawan-nni ideg tt-yemlal tella tennuɣ akked uxḍib-is daymi i d-tusa ɣer tesdawit akken ad tekkes ɣef ul. Di tullist-a, qwant tegnatin ideg amyaru yeglem-d aṭas n yisuyas n tudert n yinelmaden n tesdawit am: udṛagi, ccumaj, taganit neɣ lacan,...atg I win (tid) yebɣan ad ɣṛen(t) amud-a, zemren(t) ad t-afen(t) deg akk tinedlisin n tmurt n Leqbayel, ma di Lezzayer tamanaɣt yella ɣer tnedlisin-a: El Qartassia Bd Amirouche, Bibliothèque Générale El-Biar, Librairie médicale ex rue Charasse Alger Centre, Librairie Les Mots Bd Victor Hugo Alger Centre.
Mokrane Chikhi
SOURCE:dépêche de kabylie
Yeffeɣ-d ussan-a ɣer teẓrigin Mehdi yellan di Tizi Wezzu yiwen wamud n tullisin i yura mass Mohamed Arab Ait Kaci, amud-a yewwi azwel "Ṭaṭabaṭaṭa" yellan daɣen d azwel n yiwet tullist ger sebεa-nniḍen i d-yeddan deg wamud. Tullisin-a i yura mass Mohand Arab Ait Kaci, akken ma llant yewwi-d deg-sent ɣef yiɣilifen d wuguren n tudert tatrart, yura-tent s teqbaylit timserreḥt i yezmer ad yefhem yal yiwen, ayen i as-yernan ccbaḥa i uḍṛis. "Tislit, Amakraḍ, Aqjun, Ṭaṭabaṭaṭa, Znezla, Tufga taneggarut, Asufri" d wi i d izwal i sent-yefka i tullisin i d-yeddan deg wamud, yal tullist s wazal-is imi yal yiwet seg-sent yewwi-d deg-s ɣef kra n uḥric n tudert tatrart ; d amedya deg tullist "Ṭaṭabaṭaṭa', yeḥka-d ɣef yiɣilifen i yettidir unelmad asdawan neɣ "litidyu n wass-a", yemmeslay-d deg-s ɣef tudert n unelmad menwala am wassaḍ n tullist i yefren ad yili d amalas(win i d-iḥekkun). Yeḥka-d amek i yemlal d Faḍma di tesdawit n Ḥesnawa, d teswiεt n wuṛeɣ i yesεedda yid-s uqbel ad tɣib fell-as ɣer taggara imi nettat lawan-nni ideg tt-yemlal tella tennuɣ akked uxḍib-is daymi i d-tusa ɣer tesdawit akken ad tekkes ɣef ul. Di tullist-a, qwant tegnatin ideg amyaru yeglem-d aṭas n yisuyas n tudert n yinelmaden n tesdawit am: udṛagi, ccumaj, taganit neɣ lacan,...atg I win (tid) yebɣan ad ɣṛen(t) amud-a, zemren(t) ad t-afen(t) deg akk tinedlisin n tmurt n Leqbayel, ma di Lezzayer tamanaɣt yella ɣer tnedlisin-a: El Qartassia Bd Amirouche, Bibliothèque Générale El-Biar, Librairie médicale ex rue Charasse Alger Centre, Librairie Les Mots Bd Victor Hugo Alger Centre.
Mokrane Chikhi
SOURCE:dépêche de kabylie
dalil2012- Nombre de messages : 6
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Entretien : L’écrivain Mohamed Arab Aït Kaci se confie «Ce siècle sera celui des écrivains en tamazight»
«Tatabatata», est le titre d’un recueil de nouvelles de Mohamed Arab Aït Kaci. Riche en couleurs, M. Aïit Kaci s’est adonné à un jeu littéraire des plus subtiles. Il évoque l’amour, les étudiants, la mort, la prostitution et plein d’autres sujets. Il évoque dans cet entretien le monde de la littérature amazighe, ses défis, ses obstacles et son avenir, qu’il décrit avec optimisme.
La Dépêche de Kabylie : Vous venez de publier un recueil de nouvelles intitulé «Tatabatata», chez les éditions Mehdi. Pouvez-vous donner à nos lecteurs un bref aperçu sur les sujets traités ?
Mohamed Arab Ait Kaci : C’est des nouvelles qui ont été écrites, il y a bien longtemps. Elles parlent en général de la vie et des gens qui la vivent. Un peu d’amour, un peu de haine, beaucoup d’incompréhension et des défis.
Vous avez apporté un nouveau style dans le monde littéraire amazigh, consistant à écrire simple, direct et parfois humoristique, est-ce une rupture avec les différents écrits publiés auparavant par d’autres écrivains ?
Aucun écrivain ne peut se targuer d’être la « rupture », car on est vraiment le produit de ce qui a été avant. La littérature est comme une baguette de barbe à papa, elle tourne en rond en se remplissant de plus en plus. On ne peut pas imaginer un Camus absurde sans un Dostoïevski nerveux et épileptique et un Nietzsche demi-fou, demi génie, ou un Kateb Yacine sans Faulkner et Joyce. Et même un Ait Menguellet ne peut exister sans les Baudelaire et autres Slimane Azem. Les influences sont multiples pour chaque auteur et la vie qu’il va mener lui donnera une sorte de nuance à ce qu’il va écrire, sinon c’est le même refrain poétique qui revient de Shakespeare à Nezzar Kebani. Chacun essaye de le traduire à sa manière et dans sa langue. Et c’est ce que j’essaye de faire en tamazight. Aussi, pour notre cas, ou notre langue n’a presque jamais été écrite avant le siècle dernier, on avait besoin d’un choc psychologique pour passer à l’écrit et ce choc était un Mouloud Mammeri besogneux et amoureux et un génial Muhya et des dizaines de rêveurs comme Aliche, Mezdad, Ben Mohamed, Ait Ighil …
Vous avez, dans plusieurs de vos nouvelles, évoqué la vie des étudiants, pourquoi revenir à cette étape dans un travail littéraire, pourtant les sujets traités, l’amour, en l’occurrence, peut être vécu même en dehors de la fac ?
Non, je ne crois pas que j’ai traité de la vie des étudiants plus que d’autres. Car il n’y a que la nouvelle Tatabatata qui traite de ce sujet, sinon les autres nouvelles parlent du mariage, du tremblement de terre de 2003, du vol et de la prostitution, de la torture, du terrorisme et même d’un chien qui a perdu l’amour de sa vie (rire).
Tamazight a besoin de plus d’efforts, comment se présente le monde de l’édition pour cette langue ?
Je suis la preuve vivante qu’il y a un vrai problème d’édition en Algérie, surtout dans le cas de tamazight. Presque 30 ans d’écriture et je n’ai réussi, tant bien que mal, qu’à placer 2 ou 3 paragraphes dans les revues en tamazight depuis les années 90. En plus, elles ne se sont même pas vendues. (Rire) C’est vrai qu’il y a quelques maisons d’éditions qui viennent de voir le jour et je leur souhaite de la réussite car on a vraiment besoin d’elles pour fixer tamazight une fois pour toute sur papier. Mais est-ce que ça va suffire et …durer ? Sans oublier l’effort fourni par les «chevaliers» de l’ombre qui sont au HCA, qui malgré un environnement très hostile, ont réussi à publier 150 livres en tamazight. Je sais que c’est peu par rapport à la floraison dantesque et phénoménale du nombre d’auteurs. On croit deviner que ce siècle sera dans la littérature algérienne celui des écrivains en tamazight. Je ne suis pas sûr de moi, mais je crois que le nombre d’écrivains en tamazight, en rapport au nombre de locuteurs, sont plus nombreux que ceux qui écrivent en arabe et en français. Et si vous me le permettez, je profite de l’occasion pour remercier mes deux sœurs (Baya et Lynda) qui ont donné beaucoup d’elles-mêmes pour la mise sur ordinateur de mes écrits et les nombreuses corrections qu’elles ont apportées et aussi un grand remerciement à mon ami et frère Hadj Saïd Abdennour.
Propos recueillis par M. Mouloudj
La Dépêche de Kabylie : Vous venez de publier un recueil de nouvelles intitulé «Tatabatata», chez les éditions Mehdi. Pouvez-vous donner à nos lecteurs un bref aperçu sur les sujets traités ?
Mohamed Arab Ait Kaci : C’est des nouvelles qui ont été écrites, il y a bien longtemps. Elles parlent en général de la vie et des gens qui la vivent. Un peu d’amour, un peu de haine, beaucoup d’incompréhension et des défis.
Vous avez apporté un nouveau style dans le monde littéraire amazigh, consistant à écrire simple, direct et parfois humoristique, est-ce une rupture avec les différents écrits publiés auparavant par d’autres écrivains ?
Aucun écrivain ne peut se targuer d’être la « rupture », car on est vraiment le produit de ce qui a été avant. La littérature est comme une baguette de barbe à papa, elle tourne en rond en se remplissant de plus en plus. On ne peut pas imaginer un Camus absurde sans un Dostoïevski nerveux et épileptique et un Nietzsche demi-fou, demi génie, ou un Kateb Yacine sans Faulkner et Joyce. Et même un Ait Menguellet ne peut exister sans les Baudelaire et autres Slimane Azem. Les influences sont multiples pour chaque auteur et la vie qu’il va mener lui donnera une sorte de nuance à ce qu’il va écrire, sinon c’est le même refrain poétique qui revient de Shakespeare à Nezzar Kebani. Chacun essaye de le traduire à sa manière et dans sa langue. Et c’est ce que j’essaye de faire en tamazight. Aussi, pour notre cas, ou notre langue n’a presque jamais été écrite avant le siècle dernier, on avait besoin d’un choc psychologique pour passer à l’écrit et ce choc était un Mouloud Mammeri besogneux et amoureux et un génial Muhya et des dizaines de rêveurs comme Aliche, Mezdad, Ben Mohamed, Ait Ighil …
Vous avez, dans plusieurs de vos nouvelles, évoqué la vie des étudiants, pourquoi revenir à cette étape dans un travail littéraire, pourtant les sujets traités, l’amour, en l’occurrence, peut être vécu même en dehors de la fac ?
Non, je ne crois pas que j’ai traité de la vie des étudiants plus que d’autres. Car il n’y a que la nouvelle Tatabatata qui traite de ce sujet, sinon les autres nouvelles parlent du mariage, du tremblement de terre de 2003, du vol et de la prostitution, de la torture, du terrorisme et même d’un chien qui a perdu l’amour de sa vie (rire).
Tamazight a besoin de plus d’efforts, comment se présente le monde de l’édition pour cette langue ?
Je suis la preuve vivante qu’il y a un vrai problème d’édition en Algérie, surtout dans le cas de tamazight. Presque 30 ans d’écriture et je n’ai réussi, tant bien que mal, qu’à placer 2 ou 3 paragraphes dans les revues en tamazight depuis les années 90. En plus, elles ne se sont même pas vendues. (Rire) C’est vrai qu’il y a quelques maisons d’éditions qui viennent de voir le jour et je leur souhaite de la réussite car on a vraiment besoin d’elles pour fixer tamazight une fois pour toute sur papier. Mais est-ce que ça va suffire et …durer ? Sans oublier l’effort fourni par les «chevaliers» de l’ombre qui sont au HCA, qui malgré un environnement très hostile, ont réussi à publier 150 livres en tamazight. Je sais que c’est peu par rapport à la floraison dantesque et phénoménale du nombre d’auteurs. On croit deviner que ce siècle sera dans la littérature algérienne celui des écrivains en tamazight. Je ne suis pas sûr de moi, mais je crois que le nombre d’écrivains en tamazight, en rapport au nombre de locuteurs, sont plus nombreux que ceux qui écrivent en arabe et en français. Et si vous me le permettez, je profite de l’occasion pour remercier mes deux sœurs (Baya et Lynda) qui ont donné beaucoup d’elles-mêmes pour la mise sur ordinateur de mes écrits et les nombreuses corrections qu’elles ont apportées et aussi un grand remerciement à mon ami et frère Hadj Saïd Abdennour.
Propos recueillis par M. Mouloudj
dalil2012- Nombre de messages : 6
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asteqsi n wemyaru
Sebɛa n tulisin ɛnant tayri. Tayri d aḥulfu ur nelli d ṭaṭabaṭaṭa. Rnu, slid “Znezla”, tullisin keffunt s leḥzen. Acimi ihi “Ṭaṭabaṭaṭa”?
ilaq ad tezreḍ a gma belli tugti n tullisin-agi ttwarant ger mraw(10) d mraw semmus(15) iseggasen. Llant kra uriɣ azgen seg-sent meqbel mraw (10) iseggasen, azgen nniḍen kemmeleɣ uriɣ-t iseggasen-agi ineggura. U ṭaṭabaṭaṭa d aḥulfu-nni iḥulfa usaḍ(héros) n tullist I lehduṛ imeddukal-is ɣef tayri, yeqqar-as kan d ashetref i shetrifen, ziɣ netta i t-yettraǧun d yiwet n tedyant n tayri i t-yessawḍen (ɣas mači aṭas n wakud) ɣer tilisa n tiselbi d timuhbelt. Ma d leḥzen…Nek ɣur-i ur ḥzinent ara tmucuha-nni ugar n wayen ttidiren medden maṛṛa imi ḥkant-ed ɣef tudert amek tella u yal yiwet deg-sent tekfa s usirem d laman deg uzekka i d-iteddun. Ula d asufri tekfa s usirem di llufan i d-ilulen.
Neḥulfa yella umaynut i d-tewwiḍ (di tira ). Amzun akken tefɣeḍ i wabriḍ d-wwin wiyaḍ ?
Ur zmireɣ acu ara ad d-iniɣ ɣef yiman-iw neɣ ɣef tira-w. D kenwi s ineɣmasen aaked d lɣaci I ilaq ad d-inin tura. Nek lemmer ttafeɣ ad ilin xerṣum 100 warrac i wumi ara sḥemleɣ s tira-w tutlayt n tmaziɣt, imi nesɛa zher nekni yesɛan tutlayt yettwanṭaqen asmi tettwanṭaq tseryanit, tegrigit, tṛumanit,d tmaṣrit… U tutlayin-agi mmutent i maṛṛa, mazal-ed ḥala tamaziɣt teckenteḍ s kra isefra d cwiṭ idurar di tmacint i d-yewwin amdan ɣer lqarn-agi n lanternet d tilifun ufus. Ma yella neḥrec u ncemmeṛ I yiɣallen-nneɣ akken ma nella yark nezmer ad tt-nessiweḍ ɣer tisutwin i d-iteddun. Mulac Llah ɣaleb, akken qqaren imezwura…
Tira inek tcuba tira n zimu (di tezlatin), cwiṭ n teḍsa…?
Zimu d yiwen umeddakel ameqran d wumi cerkeɣ ula d tirga. Aṭas n tɣawsiwin d tektiwin i nemyemmal. Neddukel ugar n 15 aya, ahat d aya i d-yefɣen di tira-nneɣ. Daɣen ilaq ad ẓren warrac-nneɣ belli nesɛa yiwen uleɣluɣ am mass Zimu i d-yesnulfan s waṭas deg aṭas n yeḥricen n tẓuri, a ma di tira n tsekla, wala deg isefra neɣ di lmuziga. Ula d ṛṛadyu iǧǧa-d later-is am yiwen udinuzuṛ. U mazal-it d yiwen ara d-yefken aṭas I tmetti akked tmaziɣt seg igerujen yeffer wul-is.
Amek i d ak-d-tban, tura, tira s teqbaylit ? Amek i tt-tettwaliḍ ar zdat ?
Yeččur usirem mara waliɣ nesɛa: amar mezdad, meziane kezzar (nek ɣur-I, tira-ines d ayen izaden), aumar Ulamara, linda Kuddac,habib-allah mansuri, remdan abdenbi,kamal buɛmara, muḥend ait iɣil, brahim tazaɣart, salem zenia, akli kebaili, buɛlam rabia, Abdellah Hamane, slimane zamouche, ḥamid ubaɣa, awmar mufeq, ǧamal benɛuf d waṭas nniḍen ttuɣ akka tura. Ahat Mulud Mameri s yiman-is ur yurga yara ad ilin wanect-a n yemyura ara yettarun s tmaziɣt 20 iseggasen kan umbeɛd tamettant-is, ad fell-as yaɛfu Ṛebbi. U si tama nniḍen tura iɣerbazen n tmurt n leqbayel la d-ssufuɣen aṭas n warrac d tullas i yettweniɛen tira n teqbaylit. Anect-agi ḥala asirem i yellan deg-s, ɣas ma neẓra tudert tatrart yettazalen mači d tin ara ɣ-iṛeḥmen. Mebla ma ttuɣ atmaten-nneɣ n lmeṛṛuk akked Libya ixeddmen yiwen cɣel ameqran deg usnarni d wesnefli n tutlayt-nneɣ.
Yesteqsa-t Mouloudj.M
source: dépêche de kabylie
ilaq ad tezreḍ a gma belli tugti n tullisin-agi ttwarant ger mraw(10) d mraw semmus(15) iseggasen. Llant kra uriɣ azgen seg-sent meqbel mraw (10) iseggasen, azgen nniḍen kemmeleɣ uriɣ-t iseggasen-agi ineggura. U ṭaṭabaṭaṭa d aḥulfu-nni iḥulfa usaḍ(héros) n tullist I lehduṛ imeddukal-is ɣef tayri, yeqqar-as kan d ashetref i shetrifen, ziɣ netta i t-yettraǧun d yiwet n tedyant n tayri i t-yessawḍen (ɣas mači aṭas n wakud) ɣer tilisa n tiselbi d timuhbelt. Ma d leḥzen…Nek ɣur-i ur ḥzinent ara tmucuha-nni ugar n wayen ttidiren medden maṛṛa imi ḥkant-ed ɣef tudert amek tella u yal yiwet deg-sent tekfa s usirem d laman deg uzekka i d-iteddun. Ula d asufri tekfa s usirem di llufan i d-ilulen.
Neḥulfa yella umaynut i d-tewwiḍ (di tira ). Amzun akken tefɣeḍ i wabriḍ d-wwin wiyaḍ ?
Ur zmireɣ acu ara ad d-iniɣ ɣef yiman-iw neɣ ɣef tira-w. D kenwi s ineɣmasen aaked d lɣaci I ilaq ad d-inin tura. Nek lemmer ttafeɣ ad ilin xerṣum 100 warrac i wumi ara sḥemleɣ s tira-w tutlayt n tmaziɣt, imi nesɛa zher nekni yesɛan tutlayt yettwanṭaqen asmi tettwanṭaq tseryanit, tegrigit, tṛumanit,d tmaṣrit… U tutlayin-agi mmutent i maṛṛa, mazal-ed ḥala tamaziɣt teckenteḍ s kra isefra d cwiṭ idurar di tmacint i d-yewwin amdan ɣer lqarn-agi n lanternet d tilifun ufus. Ma yella neḥrec u ncemmeṛ I yiɣallen-nneɣ akken ma nella yark nezmer ad tt-nessiweḍ ɣer tisutwin i d-iteddun. Mulac Llah ɣaleb, akken qqaren imezwura…
Tira inek tcuba tira n zimu (di tezlatin), cwiṭ n teḍsa…?
Zimu d yiwen umeddakel ameqran d wumi cerkeɣ ula d tirga. Aṭas n tɣawsiwin d tektiwin i nemyemmal. Neddukel ugar n 15 aya, ahat d aya i d-yefɣen di tira-nneɣ. Daɣen ilaq ad ẓren warrac-nneɣ belli nesɛa yiwen uleɣluɣ am mass Zimu i d-yesnulfan s waṭas deg aṭas n yeḥricen n tẓuri, a ma di tira n tsekla, wala deg isefra neɣ di lmuziga. Ula d ṛṛadyu iǧǧa-d later-is am yiwen udinuzuṛ. U mazal-it d yiwen ara d-yefken aṭas I tmetti akked tmaziɣt seg igerujen yeffer wul-is.
Amek i d ak-d-tban, tura, tira s teqbaylit ? Amek i tt-tettwaliḍ ar zdat ?
Yeččur usirem mara waliɣ nesɛa: amar mezdad, meziane kezzar (nek ɣur-I, tira-ines d ayen izaden), aumar Ulamara, linda Kuddac,habib-allah mansuri, remdan abdenbi,kamal buɛmara, muḥend ait iɣil, brahim tazaɣart, salem zenia, akli kebaili, buɛlam rabia, Abdellah Hamane, slimane zamouche, ḥamid ubaɣa, awmar mufeq, ǧamal benɛuf d waṭas nniḍen ttuɣ akka tura. Ahat Mulud Mameri s yiman-is ur yurga yara ad ilin wanect-a n yemyura ara yettarun s tmaziɣt 20 iseggasen kan umbeɛd tamettant-is, ad fell-as yaɛfu Ṛebbi. U si tama nniḍen tura iɣerbazen n tmurt n leqbayel la d-ssufuɣen aṭas n warrac d tullas i yettweniɛen tira n teqbaylit. Anect-agi ḥala asirem i yellan deg-s, ɣas ma neẓra tudert tatrart yettazalen mači d tin ara ɣ-iṛeḥmen. Mebla ma ttuɣ atmaten-nneɣ n lmeṛṛuk akked Libya ixeddmen yiwen cɣel ameqran deg usnarni d wesnefli n tutlayt-nneɣ.
Yesteqsa-t Mouloudj.M
source: dépêche de kabylie
dalil2012- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 31/05/2012
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Ṭaṭabaṭaṭa: recueil de nouvelles en Tamazight de Ait Kaci Mohamed Arab
Tanemmirt ansuf yes-k g xxam-ik a dalil2012.
Red@_Senoune- Nombre de messages : 1986
Localisation : earth
Date d'inscription : 13/12/2008
Abeṛṛani, L’Etranger de Camus en kabyle
[img][/img]
Abeṛṛani, L’Etranger de Camus en kabyle
samedi 10 septembre 2011, par Karim T
Mohamed Arab Aït Kaci a tradui le roman dans la langue de Si Mohand, mais faute d’avoir pu trouver un éditeur, il a mis son œuvre en libre circulation sur Internet.
L’Etranger d’Albert Camus fait désormais partie des chefs d’œuvre traduits en kabyle, mais il ne sortira pas en version papier, pour le moment l’ouvrage est disponible uniquement sous forme de fichier PDF. L’auteur, Mohamed Arab Aït Kaci n’a pas trouvé d’éditeur, il invite donc les lecteurs à diffuser son roman par le biais d’Internet. Le lien vers le texte a été largement relayé, notamment par le chanteur Zimu sur Facebook.
Le roman raconte l’histoire d’un colon français qui tue un « Arabe ». Lors de son procès, l’accusé est interrogé non pas pour le crime qu’il a commis mais parce qu’il n’a pas pleuré à la mort de sa mère. Le livre tient son titre du fait que le personnage, d’apparence froide et insensible est « étranger » à la morale de la société. Le livre, paru en 1942 s’inscrit dans une veine existentialiste, il illustre la philosophie d’Albert Camus, celle l’homme libre et révolté face à l’absurdité de l’existence.
Dans Abeṛṛani d’Aït Kaci utilise une langue kabyle populaire, accessible, avec notamment l’emploi de mots courants empruntés au français comme rridu (le rideau) tafremlit (l’infirmière) ou à l’arabe comme yenneḥcam (il a été humilié). L’auteur utilise quelques néologismes berbères tels que taɣdemt (la justice).
source: rezki.net
Abeṛṛani, L’Etranger de Camus en kabyle
samedi 10 septembre 2011, par Karim T
Mohamed Arab Aït Kaci a tradui le roman dans la langue de Si Mohand, mais faute d’avoir pu trouver un éditeur, il a mis son œuvre en libre circulation sur Internet.
L’Etranger d’Albert Camus fait désormais partie des chefs d’œuvre traduits en kabyle, mais il ne sortira pas en version papier, pour le moment l’ouvrage est disponible uniquement sous forme de fichier PDF. L’auteur, Mohamed Arab Aït Kaci n’a pas trouvé d’éditeur, il invite donc les lecteurs à diffuser son roman par le biais d’Internet. Le lien vers le texte a été largement relayé, notamment par le chanteur Zimu sur Facebook.
Le roman raconte l’histoire d’un colon français qui tue un « Arabe ». Lors de son procès, l’accusé est interrogé non pas pour le crime qu’il a commis mais parce qu’il n’a pas pleuré à la mort de sa mère. Le livre tient son titre du fait que le personnage, d’apparence froide et insensible est « étranger » à la morale de la société. Le livre, paru en 1942 s’inscrit dans une veine existentialiste, il illustre la philosophie d’Albert Camus, celle l’homme libre et révolté face à l’absurdité de l’existence.
Dans Abeṛṛani d’Aït Kaci utilise une langue kabyle populaire, accessible, avec notamment l’emploi de mots courants empruntés au français comme rridu (le rideau) tafremlit (l’infirmière) ou à l’arabe comme yenneḥcam (il a été humilié). L’auteur utilise quelques néologismes berbères tels que taɣdemt (la justice).
source: rezki.net
dalil2012- Nombre de messages : 6
Date d'inscription : 31/05/2012
Abeṛṛani, L’Etranger de Camus en kabyle
ww.scribd.com/doc/62292342/Abe%E1%B9%9B%E1%B9%9Bani-n-Albert-C
ww.aberrani.files.wordpress.com/2011/08/aberrani-n-albert-camus1.pdf
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ww.aberrani.files.wordpress.com/2011/08/aberrani-n-albert-camus1.pdf
[img][/img]
dalil2012- Nombre de messages : 6
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