Le mutisme du FFS suscite des interrogations
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Le mutisme du FFS suscite des interrogations
Quatre jours après l’annonce des résultats officiels des législatives par le ministre de l’Intérieur et des Collectivités locales, Dahou Ould Kablia, le FFS se complait toujours dans le mutisme. Alors que l’essentiel des grandes formations politiques ayant participé au scrutin, à l’exception du RND, ont organisé des conférences de presse pour commenter les résultats, le FFS ne s’est toujours pas exprimé sur la question.
Le parti de Hocine Aït Ahmed, en guise de réaction aux résultats des législatives, s’est contenté de publier, vendredi en soirée, un communiqué dans lequel il affirme « prendre acte des résultats » et promet « d’y répondre politiquement ». Interrogé ce lundi 14 mai, un membre du Conseil national explique, concernant la tenue d’une éventuelle conférence de presse, qu’« aucune date n’est fixée pour le moment ». La décision de la tenue ou non d’une conférence de presse pour commenter les résultats pourrait être prise à l’issue d’une réunion du secrétariat, prévue pour demain mardi.
Le silence du FFS suscite des interrogations. Le parti est-il contrarié par le score obtenu lors du scrutin – 20 sièges ? Ou attend‑il, comme souvent en pareilles circonstances, les directives de son président Hocine Aït Ahmed ? Dans son communiqué de vendredi, le parti a tenté de minimiser l’ampleur de sa déception. « Le FFS ne s’est dès le départ fait aucune illusion sur la disponibilité du pouvoir au changement démocratique. Notre participation était bien tactique et avait pour objectif la remobilisation politique de la population. Nous considérons cet objectif atteint, même si le nombre de sièges obtenus ne reflète pas correctement la percée du parti au niveau national ».
Mais cet auto‑satisfecit suffira‑t‑il à convaincre les militants qui étaient hostiles à la participation aux législatives ? Le FFS avait désorienté les observateurs et une partie de sa base, après sa décision inattendue de prendre part aux élections. « La surprenante participation du FFS, parti auquel nous demeurons très attachés, a généré incompréhension et inquiétude, tant chez les citoyens que dans la base militante. Par fidélité à ses principes et fort du capital sympathie dont il jouit auprès de l’opinion, le FFS doit se mettre au service exclusif de la construction démocratique. Toute instrumentalisation par un groupe ou un clan, quel qu’il soit, lui fera perdre inéluctablement sa crédibilité. Ce qui ne saurait nous réjouir », écrivait récemment l’ex‑Premier secrétaire du parti, Ali Kerboua.
Si la participation du parti aux joutes électorales semble obéir à des enjeux dont seuls sans doute Aït Ahmed et quelques proches connaissent les contours, la difficulté à expliquer la stratégie du parti dans un climat politique délétère n’est pas de nature à rassurer la base et à instaurer la sérénité en son sein. D’où peut‑être ce silence qui s’apparente, à bien des égards, à de l’embarras.
Le parti de Hocine Aït Ahmed, en guise de réaction aux résultats des législatives, s’est contenté de publier, vendredi en soirée, un communiqué dans lequel il affirme « prendre acte des résultats » et promet « d’y répondre politiquement ». Interrogé ce lundi 14 mai, un membre du Conseil national explique, concernant la tenue d’une éventuelle conférence de presse, qu’« aucune date n’est fixée pour le moment ». La décision de la tenue ou non d’une conférence de presse pour commenter les résultats pourrait être prise à l’issue d’une réunion du secrétariat, prévue pour demain mardi.
Le silence du FFS suscite des interrogations. Le parti est-il contrarié par le score obtenu lors du scrutin – 20 sièges ? Ou attend‑il, comme souvent en pareilles circonstances, les directives de son président Hocine Aït Ahmed ? Dans son communiqué de vendredi, le parti a tenté de minimiser l’ampleur de sa déception. « Le FFS ne s’est dès le départ fait aucune illusion sur la disponibilité du pouvoir au changement démocratique. Notre participation était bien tactique et avait pour objectif la remobilisation politique de la population. Nous considérons cet objectif atteint, même si le nombre de sièges obtenus ne reflète pas correctement la percée du parti au niveau national ».
Mais cet auto‑satisfecit suffira‑t‑il à convaincre les militants qui étaient hostiles à la participation aux législatives ? Le FFS avait désorienté les observateurs et une partie de sa base, après sa décision inattendue de prendre part aux élections. « La surprenante participation du FFS, parti auquel nous demeurons très attachés, a généré incompréhension et inquiétude, tant chez les citoyens que dans la base militante. Par fidélité à ses principes et fort du capital sympathie dont il jouit auprès de l’opinion, le FFS doit se mettre au service exclusif de la construction démocratique. Toute instrumentalisation par un groupe ou un clan, quel qu’il soit, lui fera perdre inéluctablement sa crédibilité. Ce qui ne saurait nous réjouir », écrivait récemment l’ex‑Premier secrétaire du parti, Ali Kerboua.
Si la participation du parti aux joutes électorales semble obéir à des enjeux dont seuls sans doute Aït Ahmed et quelques proches connaissent les contours, la difficulté à expliquer la stratégie du parti dans un climat politique délétère n’est pas de nature à rassurer la base et à instaurer la sérénité en son sein. D’où peut‑être ce silence qui s’apparente, à bien des égards, à de l’embarras.
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Le mutisme du FFS suscite des interrogations
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Zhafit- Admin
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