Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
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Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
5 septembre 2008
Sauvons ce qui reste…, quant à notre histoire c’est une hécatombe qui sombre dans l’oubli et le déni. A quoi servirons-nous demain si nos belles contrées périssent à leur tour dans la décomposition même de leur nom. Ce patrimoine est un héritage légué par les générations qui nous ont précédées, et que nous devons transmettre intactes aux générations futures, ainsi qu’à la nécessité de constituer un patrimoine pour demain. On dépasse donc la simple propriété personnelle.
Tizi N’berber est une commune née du découpage administratif de 1984. Elle est distante de 10 km du chef-lieu de daïra d’Aokas dont elle dépend et 35 km de la capitale des Hammadites, N’Vgayet.
Elle compte actuellement 15000 habitants repartis sur 28 villages dont Aït Bouaïssi, Adrar, Aânan, Tiziwal, Medkour, Tazrourt, Ichabanen, Itouchen, Bourbia, Talilaliwin, Aaroussa, Timaârest, Takoukawt, Amalou, Tikoutar, Timseyyit, Tihmilt, pour une superficie de 52 km carrés. Elle est limitée à l’Ouest par la commune de Tichy, à l’est par celle d’Aït Smail. Au sud par Aït Tizi (une commune de la wilaya de Sétif) et au nord par celle d’Aokas avec laquelle persiste toujours un litige de limites.
QUELQUES NOTES D’HISTOIRE
D’après le Sénatus Consulte du 22 Avril 1863, Tizi N’Berber, de son ancien nom Aït Ouaret ou Ali, celui-ci fut le fils de Hassan d’origine Berbère de la dynastie des Marinides. Ali ben Hassan Chérif est un Marabout venu de Sakiet El Hamra près de Fès au Maroc au 15ème siècle avec sa tribu s’installer à l’est de Béjaïa entre les deux rivières actuelles Oued Djamâa et Oued Zitouna, du côté ouest du village d’Aokas. A son arrivée dans la région d’Aokas, la tribu d’Ali Ben Hassen ne trouva que 2 tribus récemment implantées au pied de la montagne Mesbah plus bas de Kefrida. Ces deux tribus berbères venues un peu plus tôt que leurs frères descendants d’Ali s’appellent les Aït Mekhlouf et les Aït Smail.Les spécificités communes (langues, coutumes, religion, …) sont la cause du renforcement de l’unité de ces tribus.Ali Ben Hassen eut 4 fils : Allal, Ouaret, Ahmed et Aissa. Ouaret ou Ali eut également 4 fils : Aissa, Ali, Ahmed et Braham qui formèrent les 4 fractions actuelles : Aït Aissa ou Ouaret, Aït Ali ou Ouaret, Aït Ahmed ou Ouaret, Aït Braham ou Ouaret. Une 5ème fraction composée de Berbères étrangers à la tribu des Ouaret ou Ouali se situe entre Aourir et Adrar n’Tabelout au lieu -dit Medkour. Cette dernière fraction sous le commandement alors de cheikh Si Amar ou L’Djoudi vivait en parfait voisinage avec les 4 premières fractions. Cette entente est certainement due aux spécificités socio-ethniques communes. Ouaret ou Ali épousa une femme des Aït Mekhlouf à qui était alors contraire à la tradition ancestrale et contraint Ali de chasser son fils de son foyer, ainsi Ouaret s’installa dans l’actuelle Tizi-N’Berber. Le domicile du patriarche Ali était alors situé au lieu -dit Aguemoun (entre les rivières Djemâa et Zitouna), c’est à dire entre Aokas et Bakaro (Tichy).
TASSAHLIT, LES US ET TRADITIONS
La recherche de la signification du terme " Berber " nous amène vers le nom du premier habitant appelé Berber de " la colline " ou " Tizi " en kabyle. Ce qui donne La colline de Berber ou " Tizi N’berber " en tamazight. Tizi N’berber est une commune qui fait partie de la région du " Sahel " d’où le parler qui y est pratiqué est "Tasahlit", une variante amazighe locale. Comme souligné dans les notes d’histoire qui font que la plupart des habitants du Sahel sont originaires de " Sakiet el Hamra" Maroc, leur premier dialecte était " Tachelhit ", dialecte berbère marocain. Etant donné que la région du Sahel a des ouvertures à l’est vers les régions arabophones et chaouis et à l’ouest vers les régions " kabyles ", le parler original tel qu’il est pratiqué par les premiers habitants a subi des changements en empruntant des mots chaouis et kabyles. Les spécificités du parler " Tassahlit " en comparaison au parler " kabyle ", pourtant du même voisinage, c’est la " négation". Pour Isahliyen la négation est " Ula " au lieu de " Ara " pour le Kabyle. Exemple : " Ur zrigh ara " pour le reste des régions kabyles, en Tasahlit on dit : " Ul zrigh ula ". Parfois, on utilise dans le parler "Atha" au début du mot pour la négation, par exemple " Arha Zrigh". Il y a, par contre d’autres régions du Sahel qui utilise "Ani" pour la négation, comme " Ul zrigh ani ". En ce qui concerne les plats culinaires, sont les mêmes que pour le reste de la Kabylie, comme par exemple " couscous, tasbant, abisar…).
LE VILLAGE TRADITIONNEL
" Un peuple sans histoire est comme un arbre sans racines " Les nombreux châteaux que comptent la France et la Grande- Bretagne sont là pour témoigner que ces deux pays ont eu leur propre architecture et ainsi leur propre culture, ils sont là aussi pour témoigner du génie des peuples anglais et français. Les pyramides témoigneront à jamais de la grandeur des pharaons. Qui sont les témoins de notre grandeur ? Qu’a-t-on a donné à l’humanité ? À Aokas, on évoque souvent avec fierté " le château de la comtesse " et " tourneau " alors qu’ils sont tous les deux les oeuvres des Français ! ils sont là pour nous dire que la France est passée par là. Comme c’est le cas pour les nombreuses ruines romaines que comptent l’Algérie, Timgad (Batna), Madaures (Souk Ahras), Djemila(Sétif), ces ruines sont une preuve tangible du génie des Romains et démontrent aussi l’étendue de l’empire romain. Il y a un problème de taille en nous, on estime très mal nos oeuvres et nos réalisations. On aime ce qui vient d’ailleurs plus que ce qu’on produit chez nous.A quoi est dû cela ? Peut- être au manque de confiance en soi ! Qui n’a pas vécu ou, au moins, a des parents qui ont vécu dans une maison traditionnelle kabyle ? Un village traditionnel kabyle est un ensemble de maisons construites avec des pierres et de la boue, avec ces matériaux qui ont l’air dérisoires et primitifs, elles ont résisté au fil du temps et elles sont toujours là pour nous rappeler le génie de nos ancêtres. Le village traditionnel kabyle démontre aussi le sentiment de méfiance chez le Kabyle, qui a été toujours colonisé et maltraité, cet ensemble de maisons qui ont des murs et des portes en commun démontre combien les Kabyles sont profondément socialistes. Malheureusement, l’architecture européenne a pris la place de l’architecture kabyle. Les villages traditionnels ont presque disparu, un nombre très réduit existe encore dans les différentes contrées de la kabylie. À Aokas, il y a le village " Ighil Wireme " qui est resté toujours intact pour nous dire haut et fort " Aokas était et restera une terre des berbères ". Ighil wireme est un véritable patrimoine architectural à préserver. Avec l’aide des services concernés, il deviendra une véritable attraction touristique et une réelle source de revenus. Militer pour que Ighil Wireme devienne un patrimoine national, voire même international pour que l’UNESCO contribue à sa sauvegarde, est un devoir de mémoire....
LES MAGNIFIQUES FONTAINES
Tizi N’ berber possède une cascade à Tifrnin et une grotte féerique à Ighil- Wis qui ne sont malheureusement pas exploitées. Cette commune ne possède aucun hôtel et aucune infrastructure touristique. Or le tourisme ramènerait des ressources financières supplémentaires à cette localité rurale, sans oublier bien sûr les postes d’emploi qui seront créés pour les jeunes chômeurs de la région. Tizi N’berber est aussi connue par ses magnifiques fontaines, les plus célèbres sont : " Tala N’tizghin " , " Tala N’waggaz ", " Taliwin ", etc. Tizi N’berber a enfanté des personnalités plus ou moins connues dans le domaine artistique dont les chanteurs Djouder Hamou, Aïssi Tahar,Warsine, Maskinas (rappeur), Chabane Mohand (poète) et Rabhi Allaoua ( linguiste, professeur de Tamazight à l’université de Bgayet et exchef de département de l’Institut de langue et de culture amazighes).
Hafit Zaouche
repris par
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
5 septembre 2008
Sauvons ce qui reste…, quant à notre histoire c’est une hécatombe qui sombre dans l’oubli et le déni. A quoi servirons-nous demain si nos belles contrées périssent à leur tour dans la décomposition même de leur nom. Ce patrimoine est un héritage légué par les générations qui nous ont précédées, et que nous devons transmettre intactes aux générations futures, ainsi qu’à la nécessité de constituer un patrimoine pour demain. On dépasse donc la simple propriété personnelle.
Tizi N’berber est une commune née du découpage administratif de 1984. Elle est distante de 10 km du chef-lieu de daïra d’Aokas dont elle dépend et 35 km de la capitale des Hammadites, N’Vgayet.
Elle compte actuellement 15000 habitants repartis sur 28 villages dont Aït Bouaïssi, Adrar, Aânan, Tiziwal, Medkour, Tazrourt, Ichabanen, Itouchen, Bourbia, Talilaliwin, Aaroussa, Timaârest, Takoukawt, Amalou, Tikoutar, Timseyyit, Tihmilt, pour une superficie de 52 km carrés. Elle est limitée à l’Ouest par la commune de Tichy, à l’est par celle d’Aït Smail. Au sud par Aït Tizi (une commune de la wilaya de Sétif) et au nord par celle d’Aokas avec laquelle persiste toujours un litige de limites.
QUELQUES NOTES D’HISTOIRE
D’après le Sénatus Consulte du 22 Avril 1863, Tizi N’Berber, de son ancien nom Aït Ouaret ou Ali, celui-ci fut le fils de Hassan d’origine Berbère de la dynastie des Marinides. Ali ben Hassan Chérif est un Marabout venu de Sakiet El Hamra près de Fès au Maroc au 15ème siècle avec sa tribu s’installer à l’est de Béjaïa entre les deux rivières actuelles Oued Djamâa et Oued Zitouna, du côté ouest du village d’Aokas. A son arrivée dans la région d’Aokas, la tribu d’Ali Ben Hassen ne trouva que 2 tribus récemment implantées au pied de la montagne Mesbah plus bas de Kefrida. Ces deux tribus berbères venues un peu plus tôt que leurs frères descendants d’Ali s’appellent les Aït Mekhlouf et les Aït Smail.Les spécificités communes (langues, coutumes, religion, …) sont la cause du renforcement de l’unité de ces tribus.Ali Ben Hassen eut 4 fils : Allal, Ouaret, Ahmed et Aissa. Ouaret ou Ali eut également 4 fils : Aissa, Ali, Ahmed et Braham qui formèrent les 4 fractions actuelles : Aït Aissa ou Ouaret, Aït Ali ou Ouaret, Aït Ahmed ou Ouaret, Aït Braham ou Ouaret. Une 5ème fraction composée de Berbères étrangers à la tribu des Ouaret ou Ouali se situe entre Aourir et Adrar n’Tabelout au lieu -dit Medkour. Cette dernière fraction sous le commandement alors de cheikh Si Amar ou L’Djoudi vivait en parfait voisinage avec les 4 premières fractions. Cette entente est certainement due aux spécificités socio-ethniques communes. Ouaret ou Ali épousa une femme des Aït Mekhlouf à qui était alors contraire à la tradition ancestrale et contraint Ali de chasser son fils de son foyer, ainsi Ouaret s’installa dans l’actuelle Tizi-N’Berber. Le domicile du patriarche Ali était alors situé au lieu -dit Aguemoun (entre les rivières Djemâa et Zitouna), c’est à dire entre Aokas et Bakaro (Tichy).
TASSAHLIT, LES US ET TRADITIONS
La recherche de la signification du terme " Berber " nous amène vers le nom du premier habitant appelé Berber de " la colline " ou " Tizi " en kabyle. Ce qui donne La colline de Berber ou " Tizi N’berber " en tamazight. Tizi N’berber est une commune qui fait partie de la région du " Sahel " d’où le parler qui y est pratiqué est "Tasahlit", une variante amazighe locale. Comme souligné dans les notes d’histoire qui font que la plupart des habitants du Sahel sont originaires de " Sakiet el Hamra" Maroc, leur premier dialecte était " Tachelhit ", dialecte berbère marocain. Etant donné que la région du Sahel a des ouvertures à l’est vers les régions arabophones et chaouis et à l’ouest vers les régions " kabyles ", le parler original tel qu’il est pratiqué par les premiers habitants a subi des changements en empruntant des mots chaouis et kabyles. Les spécificités du parler " Tassahlit " en comparaison au parler " kabyle ", pourtant du même voisinage, c’est la " négation". Pour Isahliyen la négation est " Ula " au lieu de " Ara " pour le Kabyle. Exemple : " Ur zrigh ara " pour le reste des régions kabyles, en Tasahlit on dit : " Ul zrigh ula ". Parfois, on utilise dans le parler "Atha" au début du mot pour la négation, par exemple " Arha Zrigh". Il y a, par contre d’autres régions du Sahel qui utilise "Ani" pour la négation, comme " Ul zrigh ani ". En ce qui concerne les plats culinaires, sont les mêmes que pour le reste de la Kabylie, comme par exemple " couscous, tasbant, abisar…).
LE VILLAGE TRADITIONNEL
" Un peuple sans histoire est comme un arbre sans racines " Les nombreux châteaux que comptent la France et la Grande- Bretagne sont là pour témoigner que ces deux pays ont eu leur propre architecture et ainsi leur propre culture, ils sont là aussi pour témoigner du génie des peuples anglais et français. Les pyramides témoigneront à jamais de la grandeur des pharaons. Qui sont les témoins de notre grandeur ? Qu’a-t-on a donné à l’humanité ? À Aokas, on évoque souvent avec fierté " le château de la comtesse " et " tourneau " alors qu’ils sont tous les deux les oeuvres des Français ! ils sont là pour nous dire que la France est passée par là. Comme c’est le cas pour les nombreuses ruines romaines que comptent l’Algérie, Timgad (Batna), Madaures (Souk Ahras), Djemila(Sétif), ces ruines sont une preuve tangible du génie des Romains et démontrent aussi l’étendue de l’empire romain. Il y a un problème de taille en nous, on estime très mal nos oeuvres et nos réalisations. On aime ce qui vient d’ailleurs plus que ce qu’on produit chez nous.A quoi est dû cela ? Peut- être au manque de confiance en soi ! Qui n’a pas vécu ou, au moins, a des parents qui ont vécu dans une maison traditionnelle kabyle ? Un village traditionnel kabyle est un ensemble de maisons construites avec des pierres et de la boue, avec ces matériaux qui ont l’air dérisoires et primitifs, elles ont résisté au fil du temps et elles sont toujours là pour nous rappeler le génie de nos ancêtres. Le village traditionnel kabyle démontre aussi le sentiment de méfiance chez le Kabyle, qui a été toujours colonisé et maltraité, cet ensemble de maisons qui ont des murs et des portes en commun démontre combien les Kabyles sont profondément socialistes. Malheureusement, l’architecture européenne a pris la place de l’architecture kabyle. Les villages traditionnels ont presque disparu, un nombre très réduit existe encore dans les différentes contrées de la kabylie. À Aokas, il y a le village " Ighil Wireme " qui est resté toujours intact pour nous dire haut et fort " Aokas était et restera une terre des berbères ". Ighil wireme est un véritable patrimoine architectural à préserver. Avec l’aide des services concernés, il deviendra une véritable attraction touristique et une réelle source de revenus. Militer pour que Ighil Wireme devienne un patrimoine national, voire même international pour que l’UNESCO contribue à sa sauvegarde, est un devoir de mémoire....
LES MAGNIFIQUES FONTAINES
Tizi N’ berber possède une cascade à Tifrnin et une grotte féerique à Ighil- Wis qui ne sont malheureusement pas exploitées. Cette commune ne possède aucun hôtel et aucune infrastructure touristique. Or le tourisme ramènerait des ressources financières supplémentaires à cette localité rurale, sans oublier bien sûr les postes d’emploi qui seront créés pour les jeunes chômeurs de la région. Tizi N’berber est aussi connue par ses magnifiques fontaines, les plus célèbres sont : " Tala N’tizghin " , " Tala N’waggaz ", " Taliwin ", etc. Tizi N’berber a enfanté des personnalités plus ou moins connues dans le domaine artistique dont les chanteurs Djouder Hamou, Aïssi Tahar,Warsine, Maskinas (rappeur), Chabane Mohand (poète) et Rabhi Allaoua ( linguiste, professeur de Tamazight à l’université de Bgayet et exchef de département de l’Institut de langue et de culture amazighes).
Hafit Zaouche
repris par
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
Les reactions qu'a eu l'article
Qasi Akli
De plus en plus de "chercheurs" vont chercher nos origines kabyles qui au Yémen, qui en Corse, qui en Germanie. A les entendre, il n’y a pas de peuple kabyle à proprement parler. Pourtant, la présence humaine en Kabylie est attestée depuis la nuit des temps.
Les migrants venus de Targa zeggaghen et non Saguia El Hamra sont des marabouts. Leur arrivée en Kabylie est relativement récente.
La négation en kabyle est contenue dans le seul "ur" : ur zrigh. Ur sligh, etc. Le satellite "ara" ou "ula" n’est pas pertinent.
Ar tufat
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Qasi Akli
De plus en plus de "chercheurs" vont chercher nos origines kabyles qui au Yémen, qui en Corse, qui en Germanie. A les entendre, il n’y a pas de peuple kabyle à proprement parler. Pourtant, la présence humaine en Kabylie est attestée depuis la nuit des temps.
Les migrants venus de Targa zeggaghen et non Saguia El Hamra sont des marabouts. Leur arrivée en Kabylie est relativement récente.
La négation en kabyle est contenue dans le seul "ur" : ur zrigh. Ur sligh, etc. Le satellite "ara" ou "ula" n’est pas pertinent.
Ar tufat
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Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
Azul,
Encore faut-il avoir le nécessaire qui s’applique au tourisme dans un pays où une salade coûte 150 DA et quant à l’hygiène c’est une utopie.
Impossible, l’ami.
La plupart de ces villages croulent dans la vetusté indescriptible, à commencer par mon problème village vieux de 20 siècles et personne n’a l’idée de le restaurer ne serait-ce que pour sa sauvegarde.
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Encore faut-il avoir le nécessaire qui s’applique au tourisme dans un pays où une salade coûte 150 DA et quant à l’hygiène c’est une utopie.
Impossible, l’ami.
La plupart de ces villages croulent dans la vetusté indescriptible, à commencer par mon problème village vieux de 20 siècles et personne n’a l’idée de le restaurer ne serait-ce que pour sa sauvegarde.
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
Azul,
Je pensais aux sites touristiques.
Tanmirth
oufigh
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Je pensais aux sites touristiques.
Tanmirth
oufigh
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Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
Azul
Les sites afrique du nord , north africa et kabylia sont a votre disposition.
Amicalement
ADN
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Les sites afrique du nord , north africa et kabylia sont a votre disposition.
Amicalement
ADN
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
Azul,
Il n’est pas vraiment nécessaire de construire des hôtels pour attirer les touristes. La population locale, du moins ceux qui ont les moyens, peut réserver des chambres dites "chambres d’hôtes" avec un petit espace privatif (sanitaire)pour les touristes nationaux ou étrangers. Pour cela, il faudrait un peu de pub, même de bouche à oreil pour lancer l’opération. Après, tout dépendra de la qualité de service (cuisine traditionnelle, souvenirs pourquoi pas personnalisés, sites à visiter, les randonnées dans les champs et en montagne...)et surtout de la sécurité des touristes.
Un touriste, notamment étranger, ne vient pas pour résider dans un hôtel. Il vient pour découvrir et vivre quelque chose de nouveau. Si la population attend la volonté politique (algérienne) pour développer le tourisme, soyez sûr que cà ne verra pas le bout du tunnel N KHERRATA.
Allez de l’avant, votre région est d’une beauté extrème d’une part et d’autre part, elle située à proximité de l’aéroport, du port, route nationale.
Bon courage Tanmirth
http://www.afrique-du-nord.com/article.php3?id_article=1349
Il n’est pas vraiment nécessaire de construire des hôtels pour attirer les touristes. La population locale, du moins ceux qui ont les moyens, peut réserver des chambres dites "chambres d’hôtes" avec un petit espace privatif (sanitaire)pour les touristes nationaux ou étrangers. Pour cela, il faudrait un peu de pub, même de bouche à oreil pour lancer l’opération. Après, tout dépendra de la qualité de service (cuisine traditionnelle, souvenirs pourquoi pas personnalisés, sites à visiter, les randonnées dans les champs et en montagne...)et surtout de la sécurité des touristes.
Un touriste, notamment étranger, ne vient pas pour résider dans un hôtel. Il vient pour découvrir et vivre quelque chose de nouveau. Si la population attend la volonté politique (algérienne) pour développer le tourisme, soyez sûr que cà ne verra pas le bout du tunnel N KHERRATA.
Allez de l’avant, votre région est d’une beauté extrème d’une part et d’autre part, elle située à proximité de l’aéroport, du port, route nationale.
Bon courage Tanmirth
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Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
publié aussi à:
http://rabahnaceri.unblog.fr/histoire-de-bgayet/tizi-nberber-bgayet/
http://rabahnaceri.unblog.fr/histoire-de-bgayet/tizi-nberber-bgayet/
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Tizi N’berber, haut-lieu de l’amazighité
non ça interesse zhafit tu trouve que c'est pas suffisant ? AZUL ET THAFOURCHET ne feront jamais avançé les choses,c'est comme la demande de pluie par essallat el istisskaa.azemour a écrit:apparemment ça n'intéresse personne !!!!!!!!!!!!!!!!!!
L'moussévha- Nombre de messages : 243
Localisation : entre ciel et terre
Date d'inscription : 27/04/2008
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