RCD: APPEL AU BOYCOTT
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RCD: APPEL AU BOYCOTT
Cinquante ans après son indépendance, l’Algérie, victime des fraudes électorales héritées de la nuit coloniale, se débat dans une crise morale, politique, sociale et culturelle sans fin. La liberté et la dignité, en plus de l’indépendance nationale, pour lesquelles des milliers de chouhada ont donné leur vie restent à recouvrer. Le déni de démocratie est le seul programme d’un système, exclusivement, préoccupé par son maintien depuis 1962.
Une génération de responsables a confisqué le pouvoir réduisant d’autres générations de cadres à la marginalisation, à la soumission clientéliste dans leur pays ou à l’exil où ils contribuent au développement et au bonheur d’autres Nations.
Humiliée par un code de la famille indigne, la femme algérienne est niée.
Exclue économiquement, déclassée socialement et manquant tragiquement de perspectives, la jeunesse est réduite à choisir entre l’immolation, la harga ou l’émeute.
Sur la scène internationale, le régime aux abois se commet avec les autocraties les plus violentes et les plus corrompues.
Devant ce désastre national, les Algériens assistent depuis des mois à une course indécente aux candidatures à la députation que seules la cupidité et la recherche de l’impunité motivent. Cette course éhontée aux privilèges préfigure l’assemblée qui exécutera toutes les injonctions du pouvoir occulte.
Chaque jour, la presse écrite fait état d’irrégularités scandaleuses : dopage de certains candidats par les services spéciaux, achat de signatures, dossier incomplet, vente aux enchères des places sur les listes... Auparavant, le fichier électoral, au lieu d’être assaini, a connu un gonflement jamais égalé. Des dizaines de milliers de militaires ont été inscrits sur leurs lieux d’affectation, en dehors des délais officiels et en violation de la loi. Ces irrégularités qui sont du domaine public n’ont, jusque-là, connu aucune suite officielle.
Plus qu’une fraude, le scrutin du 10 mai s’annonce comme une opération de reprogrammation de l’asservissement des citoyens. Pour masquer son bilan et justifier ses manœuvres, le régime invoque, une fois de plus, le péril islamiste qu’il a produit, encouragé et manipulé depuis l’indépendance.
Au lieu d’entendre la demande de changement du peuple algérien, le pouvoir vient de faire voter des lois qui étouffent davantage la société :
- Les manifestations sont interdites en violation de la constitution, les médias du secteur public sont toujours la propriété du pouvoir, l’opposition est pourchassée, la presse privée est harcelée, les associations sont muselées, les syndicats autonomes sont ignorés, la justice est domestiquée, l’ouverture de l’audiovisuel annoncée est reniée ;
- La corruption disqualifie l’Etat et déstructure la nation, les richesses nationales sont squattées par une caste rentière qui échappe à tous contrôle;
- Le pouvoir d’achat ne cesse de se dégrader, l’inflation galopante affame de plus en plus de familles, les hôpitaux démunis sont devenus des mouroirs...
Algériennes, Algériens,
L’heure n’est plus aux marchandages ou aux hésitations. Les contestations tribuniciennes ont montré leurs limites. Pas une proposition de l’opposition n’a été entendue dans le parlement. Par la rue ou par les élections transparentes, les despotes tombent les uns après les autres. Le système algérien se trompe en croyant pouvoir ruser avec l’Histoire en abusant de la corruption, de la répression et de la désinformation.
Destinée à recomposer les équilibres internes au système, le simulacre du 10 mai précipitera la crise et mettra en péril la survie de notre pays. Une mobilisation citoyenne forte pour un boycott massif aggravera l’isolement du régime à l’extérieur et contribuera à donner plus de sens, de solidarité et de force aux luttes menées quotidiennement pour la justice et la liberté dans toutes les régions d’Algérie. En faisant le vide dans les centres de vote, nous démontrerons au monde entier qu’à l’instar de ses voisins, le peuple algérien aspire à la démocratie.
Algériennes, Algériens,
Le rejet du vote du 1O mai n’est pas une décision passive ; c’est un acte de résistance qui refuse l’humiliation et l’injustice et honore le combat de ceux qui se sont levés un certain premier novembre pour abattre l’arbitraire et permettre à leurs enfants de vivre dans un État démocratique et social.
Gloire à nos martyrs
Vive l’Algérie libre et démocratique
Alger le 10 avril 2012
Le RCD
Cinquante ans après son indépendance, l’Algérie, victime des fraudes électorales héritées de la nuit coloniale, se débat dans une crise morale, politique, sociale et culturelle sans fin. La liberté et la dignité, en plus de l’indépendance nationale, pour lesquelles des milliers de chouhada ont donné leur vie restent à recouvrer. Le déni de démocratie est le seul programme d’un système, exclusivement, préoccupé par son maintien depuis 1962.
Une génération de responsables a confisqué le pouvoir réduisant d’autres générations de cadres à la marginalisation, à la soumission clientéliste dans leur pays ou à l’exil où ils contribuent au développement et au bonheur d’autres Nations.
Humiliée par un code de la famille indigne, la femme algérienne est niée.
Exclue économiquement, déclassée socialement et manquant tragiquement de perspectives, la jeunesse est réduite à choisir entre l’immolation, la harga ou l’émeute.
Sur la scène internationale, le régime aux abois se commet avec les autocraties les plus violentes et les plus corrompues.
Devant ce désastre national, les Algériens assistent depuis des mois à une course indécente aux candidatures à la députation que seules la cupidité et la recherche de l’impunité motivent. Cette course éhontée aux privilèges préfigure l’assemblée qui exécutera toutes les injonctions du pouvoir occulte.
Chaque jour, la presse écrite fait état d’irrégularités scandaleuses : dopage de certains candidats par les services spéciaux, achat de signatures, dossier incomplet, vente aux enchères des places sur les listes... Auparavant, le fichier électoral, au lieu d’être assaini, a connu un gonflement jamais égalé. Des dizaines de milliers de militaires ont été inscrits sur leurs lieux d’affectation, en dehors des délais officiels et en violation de la loi. Ces irrégularités qui sont du domaine public n’ont, jusque-là, connu aucune suite officielle.
Plus qu’une fraude, le scrutin du 10 mai s’annonce comme une opération de reprogrammation de l’asservissement des citoyens. Pour masquer son bilan et justifier ses manœuvres, le régime invoque, une fois de plus, le péril islamiste qu’il a produit, encouragé et manipulé depuis l’indépendance.
Au lieu d’entendre la demande de changement du peuple algérien, le pouvoir vient de faire voter des lois qui étouffent davantage la société :
- Les manifestations sont interdites en violation de la constitution, les médias du secteur public sont toujours la propriété du pouvoir, l’opposition est pourchassée, la presse privée est harcelée, les associations sont muselées, les syndicats autonomes sont ignorés, la justice est domestiquée, l’ouverture de l’audiovisuel annoncée est reniée ;
- La corruption disqualifie l’Etat et déstructure la nation, les richesses nationales sont squattées par une caste rentière qui échappe à tous contrôle;
- Le pouvoir d’achat ne cesse de se dégrader, l’inflation galopante affame de plus en plus de familles, les hôpitaux démunis sont devenus des mouroirs...
Algériennes, Algériens,
L’heure n’est plus aux marchandages ou aux hésitations. Les contestations tribuniciennes ont montré leurs limites. Pas une proposition de l’opposition n’a été entendue dans le parlement. Par la rue ou par les élections transparentes, les despotes tombent les uns après les autres. Le système algérien se trompe en croyant pouvoir ruser avec l’Histoire en abusant de la corruption, de la répression et de la désinformation.
Destinée à recomposer les équilibres internes au système, le simulacre du 10 mai précipitera la crise et mettra en péril la survie de notre pays. Une mobilisation citoyenne forte pour un boycott massif aggravera l’isolement du régime à l’extérieur et contribuera à donner plus de sens, de solidarité et de force aux luttes menées quotidiennement pour la justice et la liberté dans toutes les régions d’Algérie. En faisant le vide dans les centres de vote, nous démontrerons au monde entier qu’à l’instar de ses voisins, le peuple algérien aspire à la démocratie.
Algériennes, Algériens,
Le rejet du vote du 1O mai n’est pas une décision passive ; c’est un acte de résistance qui refuse l’humiliation et l’injustice et honore le combat de ceux qui se sont levés un certain premier novembre pour abattre l’arbitraire et permettre à leurs enfants de vivre dans un État démocratique et social.
Gloire à nos martyrs
Vive l’Algérie libre et démocratique
Alger le 10 avril 2012
Le RCD
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
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