Plusieurs villages sont situés aux abords des principaux cours d’eau de la région : Béjaïa, une région fortement exposée
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Plusieurs villages sont situés aux abords des principaux cours d’eau de la région : Béjaïa, une région fortement exposée
De notre correspondant à Béjaïa
Kamel Amghar
Plusieurs villages et chefs-lieux de commune sont situés aux abords des principaux cours d’eau de la région. Des inondations ont déjà gravement touché nombre de localités au cours de ces dernières années. On rappellera à ce propos les débordements fréquents de l’oued Soummam. En 2003, en raison d’une abondante pluviométrie, le fleuve avait dangereusement franchi son lit pour submerger au passage plusieurs agglomérations. Oued Ghir, Mellala, Ibourassen, Tala Hamza, Amizour, Bordj Ouwamane et Irriahen avaient, alors, frôlé la catastrophe. Même si aucune victime humaine n’a été fort heureusement enregistrée, le «déluge» avait occasionné de lourds dégâts matériels. Des infiltrations d’eau avaient endommagé des dizaines de maisons. L’aéroport Abane Ramdane, sérieusement affecté, a dû fermer ses portes pendant plusieurs jours. L’université d’Aboudaou, alors en chantier, a également subi des dégradations. Des routes, des terrains agricoles et d’autres équipements publics avaient été aussi sérieusement altérés. A peu près à la même époque, dans la circonscription d’Aokas, le village côtier de Tala Khaled a failli être emporté par le cours impétueux de l’oued Zitouna. La forte crue avait atteint les fondations des habitations les plus proches. Dans la commune de Taskriout, les populations du village Arrechah sont constamment affectées par les crues de l’oued Agrioun. Le même problème est vécu chaque année par les populations de Darguina, Deux-Fontaines, Souk El Thenine et Melbou. Des inondations affectent épisodiquement des villes comme Sidi Aïch, El Kseur et des villages éloignés à Tazmalt, Kherrata ou Akbou. La proximité des habitations des cours d’eau les expose à un risque quasi permanent durant les saisons froides. Le chef-lieu de wilaya n’échappe pas, non plus, à ce danger. Les débordements de l’oued Soummam et la furie saisonnière de la mer menacent plusieurs quartiers. Sidi Ali Lebhar, Irriahen, les Quatre-Chemins et Bir Eslam comptent parmi les endroits les plus vulnérables. Des travaux ont été réalisés (protection de berges, correction torrentielle et aménagement de chenaux) pour protéger les sites inondables, mais le risque demeure toujours. La vétusté et le sous-imensionnement des réseaux d’évacuation des eaux pluviales, le manque de nettoiement des avaloirs et des caniveaux, ainsi que l’inconscience des citoyens qui jettent leurs ordures n’importe où accentuent davantage ce risque d’inondation. Une étude relative à la protection de la ville de Béjaïa et ses environs a été réalisée en 2009 par un bureau d’études français. Le projet consiste en l’aménagement d’un chenal dans l’oued Soummam, sur une distance de 3,8 km et une largeur de 130 mètres, afin de canaliser ses crues et ses débordements même en cas d’un jumelage avec une pluviométrie extrême. La concrétisation effective de ce projet tarde, cependant, à voir le jour. Avec la forte pollution qui les asphyxie, les nombreux cours d’eau qui traversent la région constituent une source de nuisance même durant la saison chaude (odeurs nauséabondes, prolifération d’insectes nuisibles, risque omniprésent pour les enfants qui s’y baignent). Des considérations qui devraient inciter les gens (pouvoirs publics et particuliers) à prendre la distance requise pour construire des habitations ou des équipements publics.
K. A.
Kamel Amghar
Plusieurs villages et chefs-lieux de commune sont situés aux abords des principaux cours d’eau de la région. Des inondations ont déjà gravement touché nombre de localités au cours de ces dernières années. On rappellera à ce propos les débordements fréquents de l’oued Soummam. En 2003, en raison d’une abondante pluviométrie, le fleuve avait dangereusement franchi son lit pour submerger au passage plusieurs agglomérations. Oued Ghir, Mellala, Ibourassen, Tala Hamza, Amizour, Bordj Ouwamane et Irriahen avaient, alors, frôlé la catastrophe. Même si aucune victime humaine n’a été fort heureusement enregistrée, le «déluge» avait occasionné de lourds dégâts matériels. Des infiltrations d’eau avaient endommagé des dizaines de maisons. L’aéroport Abane Ramdane, sérieusement affecté, a dû fermer ses portes pendant plusieurs jours. L’université d’Aboudaou, alors en chantier, a également subi des dégradations. Des routes, des terrains agricoles et d’autres équipements publics avaient été aussi sérieusement altérés. A peu près à la même époque, dans la circonscription d’Aokas, le village côtier de Tala Khaled a failli être emporté par le cours impétueux de l’oued Zitouna. La forte crue avait atteint les fondations des habitations les plus proches. Dans la commune de Taskriout, les populations du village Arrechah sont constamment affectées par les crues de l’oued Agrioun. Le même problème est vécu chaque année par les populations de Darguina, Deux-Fontaines, Souk El Thenine et Melbou. Des inondations affectent épisodiquement des villes comme Sidi Aïch, El Kseur et des villages éloignés à Tazmalt, Kherrata ou Akbou. La proximité des habitations des cours d’eau les expose à un risque quasi permanent durant les saisons froides. Le chef-lieu de wilaya n’échappe pas, non plus, à ce danger. Les débordements de l’oued Soummam et la furie saisonnière de la mer menacent plusieurs quartiers. Sidi Ali Lebhar, Irriahen, les Quatre-Chemins et Bir Eslam comptent parmi les endroits les plus vulnérables. Des travaux ont été réalisés (protection de berges, correction torrentielle et aménagement de chenaux) pour protéger les sites inondables, mais le risque demeure toujours. La vétusté et le sous-imensionnement des réseaux d’évacuation des eaux pluviales, le manque de nettoiement des avaloirs et des caniveaux, ainsi que l’inconscience des citoyens qui jettent leurs ordures n’importe où accentuent davantage ce risque d’inondation. Une étude relative à la protection de la ville de Béjaïa et ses environs a été réalisée en 2009 par un bureau d’études français. Le projet consiste en l’aménagement d’un chenal dans l’oued Soummam, sur une distance de 3,8 km et une largeur de 130 mètres, afin de canaliser ses crues et ses débordements même en cas d’un jumelage avec une pluviométrie extrême. La concrétisation effective de ce projet tarde, cependant, à voir le jour. Avec la forte pollution qui les asphyxie, les nombreux cours d’eau qui traversent la région constituent une source de nuisance même durant la saison chaude (odeurs nauséabondes, prolifération d’insectes nuisibles, risque omniprésent pour les enfants qui s’y baignent). Des considérations qui devraient inciter les gens (pouvoirs publics et particuliers) à prendre la distance requise pour construire des habitations ou des équipements publics.
K. A.
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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