Des militaires renversent le président et prennent le pouvoir : Coup d’Etat au Mali Lire l'article original : Des militaires renversent le président et prennent le pouvoir : Coup d’Etat au Mali
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Coup d’Etat aux frontières sud de l’Algérie. Les militaires mutinés au Mali sont apparus tôt jeudi à la télévision nationale pour annoncer que le président Amadou Toumani Touré, 64 ans, reçu en octobre dernier en Algérie, n'était plus chef de l'Etat et qu'ils s'étaient emparés du pouvoir du fait de l'incapacité des autorités à mater la rébellion touarègue dans le nord du pays. Alger n'a pas encore officiellement réagi à ce coup d'Etat.
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Les mutins ont ajouté que les institutions étaient dissoutes, que la Constitution était suspendue et qu'ils remettraient le pouvoir à un nouveau gouvernement démocratiquement élu. Dés que le pays serait réunifié et que son intégrité ne serait plus menacée.
Amadou Konaré, porte-parole des soldats, a déclaré qu'un comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR) « a décidé de prendre ses responsabilités en mettant fin au régime incompétent et désavoué de M. Amadou Toumani Touré », accusé d'impuissance face à la rébellion touarègue.
Un couvre-feu a été décrété jusqu'à nouvel ordre et le capitaine Amadou Sanogo, présenté comme le président de ce CNRDR, a lancé un appel au calme et condamné tout pillage.
L'Algérie n'a pas encore réagi
Ces mutins sont mécontents de l'attitude du pouvoir face à la progression de la rébellion touarègue et se plaignent de manquer d'armes et de ressources pour y faire face.
Le président Touré, au pouvoir depuis 2002, avait prévu de se retirer après l'élection présidentielle , dont le premier tour devait avoir lieu fin avril. Né en 1948, le général Amadou Toumani Touré a été élu une première fois en 2002, puis reconduit dans ses fonctions en 2007.
La France, ex-puissance coloniale, a appelé « au respect de l'ordre constitutionnel » et condamné « tout recours à la violence » Le département d'Etat américain a pressé le Mali de régler les tensions « à travers le dialogue et non la violence ». Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a « appelé au calme et à ce que les doléances soient résolues pacifiquement ».
L’Algérie qui partage ses frontières sud avec le Mali n’a pas encore réagit à la destitution du président Amadou Toumani Touré qui avait été reçu en visite officielle à Alger de quatre jours en octobre 2011.
Après plusieurs mois de tension diplomatiques, les deux pays ont refondé leurs relations notamment sur la base d'une coopération accrue en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
Colère des militaires
La colère n'a cessé d'enfler récemment au sein de l'armée contre le manque de moyens mis à sa disposition pour lutter contre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Les rebelles touaregs du MNLA, qui revendiquent trois régions septentrionales pour créer une enclave dans le nord du pays, ont engrangé des succès sur le terrain ces dernières semaines, en partie grâce au renfort de combattants de retour de la guerre civile en Libye. Ces combats ont fait des dizaines de morts et 200.000 déplacés.
En février, Bamako avait été brièvement paralysé par des barricades érigées par des centaines de Maliens en colère, qui avaient brûlé des pneus dans les rues en signe de protestation contre l'incapacité des autorités à mater la rébellion.
Selon une source militaire, l'un des déclics des événements de mercredi a été la visite du ministre de la Défense dans une caserne située à Kati, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bamako.
« Le ministre est allé parler aux soldats mais la discussion a mal tourné et les gens se sont plaints de la gestion de la crise dans le Nord », a-t-on ajouté de même source.
Le Mali sous tensions
Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.
Un mouvement islamiste armé touareg, Ançar Dine (Défenseur de l'islam) qui veut imposer la charia au Mali, a affirmé contrôler trois villes du nord-est, près de la frontière algérienne: Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok.
Le gouvernement malien a en outre accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA. Aqmi a été en particulier accusée d'avoir exécuté sommairement près d'une centaine de soldats maliens à Agulho.
Avec Reuters et AFP
Lire l'article original : Des militaires renversent le président et prennent le pouvoir : Coup d’Etat au Mali | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
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Les mutins ont ajouté que les institutions étaient dissoutes, que la Constitution était suspendue et qu'ils remettraient le pouvoir à un nouveau gouvernement démocratiquement élu. Dés que le pays serait réunifié et que son intégrité ne serait plus menacée.
Amadou Konaré, porte-parole des soldats, a déclaré qu'un comité national pour le redressement de la démocratie et la restauration de l'Etat (CNRDR) « a décidé de prendre ses responsabilités en mettant fin au régime incompétent et désavoué de M. Amadou Toumani Touré », accusé d'impuissance face à la rébellion touarègue.
Un couvre-feu a été décrété jusqu'à nouvel ordre et le capitaine Amadou Sanogo, présenté comme le président de ce CNRDR, a lancé un appel au calme et condamné tout pillage.
L'Algérie n'a pas encore réagi
Ces mutins sont mécontents de l'attitude du pouvoir face à la progression de la rébellion touarègue et se plaignent de manquer d'armes et de ressources pour y faire face.
Le président Touré, au pouvoir depuis 2002, avait prévu de se retirer après l'élection présidentielle , dont le premier tour devait avoir lieu fin avril. Né en 1948, le général Amadou Toumani Touré a été élu une première fois en 2002, puis reconduit dans ses fonctions en 2007.
La France, ex-puissance coloniale, a appelé « au respect de l'ordre constitutionnel » et condamné « tout recours à la violence » Le département d'Etat américain a pressé le Mali de régler les tensions « à travers le dialogue et non la violence ». Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a « appelé au calme et à ce que les doléances soient résolues pacifiquement ».
L’Algérie qui partage ses frontières sud avec le Mali n’a pas encore réagit à la destitution du président Amadou Toumani Touré qui avait été reçu en visite officielle à Alger de quatre jours en octobre 2011.
Après plusieurs mois de tension diplomatiques, les deux pays ont refondé leurs relations notamment sur la base d'une coopération accrue en matière de sécurité et de lutte contre le terrorisme.
Colère des militaires
La colère n'a cessé d'enfler récemment au sein de l'armée contre le manque de moyens mis à sa disposition pour lutter contre le Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).
Les rebelles touaregs du MNLA, qui revendiquent trois régions septentrionales pour créer une enclave dans le nord du pays, ont engrangé des succès sur le terrain ces dernières semaines, en partie grâce au renfort de combattants de retour de la guerre civile en Libye. Ces combats ont fait des dizaines de morts et 200.000 déplacés.
En février, Bamako avait été brièvement paralysé par des barricades érigées par des centaines de Maliens en colère, qui avaient brûlé des pneus dans les rues en signe de protestation contre l'incapacité des autorités à mater la rébellion.
Selon une source militaire, l'un des déclics des événements de mercredi a été la visite du ministre de la Défense dans une caserne située à Kati, à une vingtaine de kilomètres au nord de Bamako.
« Le ministre est allé parler aux soldats mais la discussion a mal tourné et les gens se sont plaints de la gestion de la crise dans le Nord », a-t-on ajouté de même source.
Le Mali sous tensions
Le Mali est confronté depuis mi-janvier à des attaques du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA) et d'autres rebelles touareg, dont des hommes lourdement armés qui avaient combattu pour le régime de Mouammar Kadhafi, qui ont pris plusieurs villes du nord du pays.
Un mouvement islamiste armé touareg, Ançar Dine (Défenseur de l'islam) qui veut imposer la charia au Mali, a affirmé contrôler trois villes du nord-est, près de la frontière algérienne: Tinzawaten, Tessalit, Aguelhok.
Le gouvernement malien a en outre accusé Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a des bases dans le nord du Mali d'où elle opère dans plusieurs pays du Sahel, de combattre avec le MNLA. Aqmi a été en particulier accusée d'avoir exécuté sommairement près d'une centaine de soldats maliens à Agulho.
Avec Reuters et AFP
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Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
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http://www.dna-algerie.com/international/des-militairesrenversent-le-president-et-prennent-le-pouvoir-coup-d-etat-au-mali-2
Zhafit- Admin
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