Négociations entre Ben Bella et le Front des Forces socialistes (FFS)
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Négociations entre Ben Bella et le Front des Forces socialistes (FFS)
Négociations entre Ben Bella et le Front des Forces socialistes (FFS). En septembre 1963, Hocine Ait Ahmed fonde le FFS pour s’opposer au régime du parti unique imposé par Ben Bella. La guerre civile éclate en Kabylie entre les partisans du FFS conduits par Ait Ahmed et Mohand Oulhadj et l’armée nationale.
Cette instruction fera quelque 400 victimes. Arrêté en octobre 1964, M. Aït Ahmed est condamné à mort, puis gracié et déporté à la prison de Lambèse, dans les Aurès.
Pour mettre un terme à ce conflit fratricide, Ben Bella engage des négociations qui se soldent par un accord signé en juin 1965, peu de temps avant le coup d’Etat du 19 juin.
Ben Bella : « Les officiers accompagnant le colonel Oulhadj ( compagnon d’Ait Ahmed, NDLR) étaient si nombreux que j’ai été amené à les faire asseoir par terre, dans les jardins du Palais d’été. Certains m’ont traité de dictateur. Alors je leur ai répondu : est-ce que vous connaissez un dictateur qui s’assoit par terre pour encaisser des insultes ? Ils ont, sans doute, apprécié ma boutade puisque quelques jours après, tout était rentré dans l’ordre et le colonel Oulhadj et ses hommes ont rejoint l’ANP pour aller défendre le territoire national à la frontière algéro-marocaine. En fait, ce qui a décidé Oulhadj à se séparer d’Aït Ahmed, ce sont les contacts que ce dernier entretenait avec le palais royal alors que nous étions en guerre contre le Maroc. Il existe (en effet) des liens familiaux entre Hocine et l’entourage du roi. L’une de ses sœurs était mariée à un proche de Allal El Fassi, le leader de l’Istiqlal.»
Lire l'article original : Ben Bella : «Boussouf un criminel, Kafi un saoulard, Ait Ahmed un historique, Bentobal un rien» | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
Cette instruction fera quelque 400 victimes. Arrêté en octobre 1964, M. Aït Ahmed est condamné à mort, puis gracié et déporté à la prison de Lambèse, dans les Aurès.
Pour mettre un terme à ce conflit fratricide, Ben Bella engage des négociations qui se soldent par un accord signé en juin 1965, peu de temps avant le coup d’Etat du 19 juin.
Ben Bella : « Les officiers accompagnant le colonel Oulhadj ( compagnon d’Ait Ahmed, NDLR) étaient si nombreux que j’ai été amené à les faire asseoir par terre, dans les jardins du Palais d’été. Certains m’ont traité de dictateur. Alors je leur ai répondu : est-ce que vous connaissez un dictateur qui s’assoit par terre pour encaisser des insultes ? Ils ont, sans doute, apprécié ma boutade puisque quelques jours après, tout était rentré dans l’ordre et le colonel Oulhadj et ses hommes ont rejoint l’ANP pour aller défendre le territoire national à la frontière algéro-marocaine. En fait, ce qui a décidé Oulhadj à se séparer d’Aït Ahmed, ce sont les contacts que ce dernier entretenait avec le palais royal alors que nous étions en guerre contre le Maroc. Il existe (en effet) des liens familiaux entre Hocine et l’entourage du roi. L’une de ses sœurs était mariée à un proche de Allal El Fassi, le leader de l’Istiqlal.»
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Négociations entre Ben Bella et le Front des Forces socialistes (FFS)
http://www.dna-algerie.com/interieure/ben-bella-boussouf-un-criminel-kafi-un-soulard-ait-ahmed-un-grand-homme-bentobal-un-rien-2
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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