KABYLIE MON BEAU PAYS, AZAZGA EST MON VILLAGE ...
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KABYLIE MON BEAU PAYS, AZAZGA EST MON VILLAGE ...
Bonjour à tous, et merci à Hafit de m'avoir fait connaître ce forum en me proposant de vous rejoindre...
Pour commencer, j'aimerai vous présenter mon village d'origine, si vous le permettez !
Vous pouvez, si vous le désirez venir nous rendre visite à votre tour sur http://azazga.frbb.net/forum.htm
Plus la solidarité sera grande, plus le partage devient enrichissant !
Merci à vous,
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CE FUT UN SI BEAU PETIT VILLAGE
Iaâzoughen bénéficie d'un plan d'aménagement digne d'un village Français. Les allées bordées d'arbres (Muriers), de larges rues aux différentes formes géométriques, des placettes bien conçues. Les jardins publics et le square avec ses plaqueminiers et ses palmiers sont un véritable chef-d'œuvre. L'infrastructure administrative a été judicieusement distribuée à travers les quartiers pour mieux répartir la population et permettre l'occupation rationnelle du village.
Immersion dans un village et ses lieux-dits
Iaâzoughen, un continent en concentré
Le charmant village d'Iaâzoughen est implanté à la lisière d'une vaste forêt dense adjacente du massif montagneux fortement boisé d'Akfadhou. Son emplacement panoptique et belvédère sur le contre fort, du Mont Ath Vouhouni. Iaâkouren lui permet de dominer l'immense vallée du Sebaâr et la chaîne de montagnes qui l'encercle. L'anneau formé par la chaîne de montagnes est uniquement entrecoupé par le passage d'Assif Sebbaou à Vouvhir à proximité des sympathiques villages d'Ifigha, Ath Issaad et Illoulen et plus loin aux contours d'Adhrar Vallois de Thizi Ouzou.
“Kabylie mon beau pays, Azazga est mon village. Je n'ai jamais oublié les amis de mon âge.”
Chante admirablement Mazouni. Cet artiste originaire de la localité a choisi le village d'Iaâzoughen pour symboliser la magnificence de la région, l'enthousiasme de sa superbe jeunesse et l'épopée de son histoire.
Située à 140 kilomètres de la capitale, Iaâzoughen est distant de moins de 100 kilomètres des villes de Vgayeth et de Bouira. Croisée par deux importantes route nationales Est-Ouest et Nord-Sud. On peut rejoindre toutes les villes de la Kabylie et rallier toutes les régions de dzayer directement sans aucun détour avec plusieurs variantes d'itinéraires. En moins de deux heures, on peut regagner par véhicule dzayer, Vgayeth et Bouira et en moins d'une heure les belles plages de Thighzirt et d'Azzefoun ainsi que la fameuse station des eaux thermales d'Assif-El-Hammam.
En partie dissimulée dans une importante végétation où sont entremêlés oliviers, figuiers, figuiers de barbaris et jolies maisons couvertes de tuiles rouges. Iaâzoughen a sous le regard, à la fois les fantastiques villages parsemés à travers l'étendue de la vallée jusqu'aux confins d'Ighzer Sebaou (Fréha - Thimizar - Kahra - Imzizwou - Thamdha - Chaâyev - Ath Ouaguenoun - Thavoukert) l'unité électro-industrielle de Vouzarzour ainsi que les majestueux villages agréablement perchés sur les cimes et les versants des montagnes qui l'entourent. Aïn El Hammam - Larvaâ - Nath Irathen - Beni Douala - Makouda - Iflissen - Aghrib - Thamaâssith.) Au contrebas de ces hautes montagnes d'autres villages construits entre des monticules et des mamelons, notamment Imsouhal - Souamaâ - Ath Zellal - Ath Khelili - Meklaâ - Thizi Rached - Thaghercifth - Thala T'ghana - Djemaâ Saridj, nous offrent des vues imprenables. Même la ville de Thizi Ouzou, Préfècture, enfouie entre les montagnes, montre jalousement ses quartiers Est jusqu'à la zone industrielle d'Assif Aïssi.
Juste en face, au dessus d'elle, Iaâzoughen contemple de près le pittoresque pic Thamgout maritime qui s'élève au milieu d'une grande forêt verdoyante abritant une faune très variée. Ce haut sommet forestier, volcan endormi, prive la ville d'Iaâzoughen d'une vue sur la mer et l'empêche d'apercevoir les magnifiques villages édifiés sur l'autre versant autour d'Azzefoun, Thaguemount Gaâveche - Thidnimine Iaâchouva - Thifrith - Ath Aïssi - Ivesekrienne. Fort heureusement, le Pic Thamgout de forme pyramidale laisse, passer par ses flancs, l'air marin et la brume qui contrebutent en été le sirocco du sud, en hiver les vents glacés du Jerjer et tempérent le climat. Thamgout embellit la forêt d'Iaâzoughen - Iaâkouren et ses merveilleuses fontaines fraîches très connues pour leur eau exceptionnelle. La présence de singes sur les lieux, familiarisés à l'homme, augmente le charme de ce site touristique. Iaâkouren et ses villages sont d'une beauté extraordinaire, sa station climatique est un rêve.
A l'horizon, et plus loin au sud, Iaâzoughen découvre l'autre pic Thamgout des montagnes, un des plus hauts sommets de Dzaïer qui s'élève au dessus du massif souvent enneigé du Jerjer. Face à son frère jumeau “Thamgout maritime”, ce point culminant pittoresque dénommé aussi “Lala Khdidja” surplombe non seulement la Kabylie profonde, Thassafth, Beni Yenni, Ath wacifs, Iwadhiyen, et la vallée de la Soummam, mais aussi prèsque toute Dzaïer. La chaîne des montagnes de Jerjer, protège en été la vallée et le village d'Iaâzoughen des vents du sud et les alimente en eau par Acif Sebaou. Les braves et courageux Iffelahen des villages riverains, Revta - Fliki - Thinessaouine - Ath Ali - Iguer Aghouzfen - Sont soulagés par cette denrée rare pour abreuver leurs animaux et cultiver leurs jardins, les châteaux d'eau du village d'Iaâzoughen sont alimentés à partir de cet endroit vital. L'eau de source, pure, de première qualité ramenée autrefois de la forêt par gravitation pour alimenter la ville, ses bassins, ses fontaines, aujourd'hui disparus, ne sont plus qu'un lointain souvenir.
La nuit, le paysage féérique aux différents contrastes qui environnent le village d'Iaâzoughen s'éclipse et laisse place à un nouveau décor. Le panorama nocturne ressemble à la mer et les villages ensevelis par l'obscurité laissent apparaitre l'éclat de leurs lumières semblables à des bateaux en rade. les scintillements des lumières des villages perchés sur les montagnes et leurs contreforts, sont en harmonie avec les étoiles et prolongent le ciel. On a l'impression que le firmament descend avec ses astres sur la terre et son pourtour lumineux brille à l'horizon.
Parallèlement à ce paysage paradisiaque le coquet village d'Iaâzoughen est doté d'un plan d'urbanisme génial. Tracé ingénieusement sur un terrain relativement plat, légèrement en déclivité, provenant du savoir-faire Français.
Le village est positionné au milieu d'importants autres villages ancestraux et des faubourgs qui les entourent - Thaderth - Ighil Vouzel - Cheurfa, Thinekichth - Hendou - Thachroufth - Ath Voôda - Ighil Ikerouane - Thizi Bouchène - Thirsathine - Vouvroune - Iguer Aghouzfen - Imejrouradh - Thinessiouine - Fliki - Ravdha - Ath Ali - Thaâzivth - Thazagharth - Aghouni Guizène - Imlel - Ath Vouhouni. Ces prodigieux villages bouclent Iaâzoughen et constituent sa banlieue. Ils s'intègrent d'une manière cohérente avec le centre du village et incorporent sans aucune contradiction la vie rurale.
La sous-Préfècture, le village d'Iaâzoughen carrefour stratégique, rayonne au milieu de quatre communes: Zekri - Fréha - Iaâkouren - Ifigha et au centre de trois: Vouzeguene - Azzefoun - Meklaâ, ainsi que la localité d'Assif el Hammam qu'elle a toujours adopté. Précédemment tutelle administrative, le village d'Iaâzoughen a toujours donné son sein à ses contrées avoisinantes avec lesquelles il forme une seule entité. Présentement, il leur ouvre pleinement son cœur. A leurs tours, elles le considèrent comme leur village Père et participent activement à son progrès. La commune d'Azzefoun est en bordure de la mer, celle de Meklaâ borde Assif Sebaou, quant à la commune de Vouzeguène et ses magnifiques villages - Idjeur - Ighraïene - Moknéa - Thifrith jusqu'à Mhaka, elle est flanquée au pied de l'Akfadhou.
Vouzeguène est également limitrophe avec Ifri. Doté d'une position géographique stratégiques avec une activité économique, sociale et commerciale intenses, Iaâzoughen centre névralgique ne devrait pas devenir Préfècture au prochain découpage administratif, car cela gacherait tout son charme ancestral en attirant des gens de tous les horizons qui lui sera néfaste et casserait cette impression d'une grande famille que formait jusque là la communauté d'Iaâzoughen.
Si Iaâzoughen et sa région ont la chance de se trouver géographiquement au centre de la Kabylie avec des portes ouvertes dans tous les sens en direction de tout le pays, il a aussi le bonheur et le privilège d'être habitée par une population digne. L'ensemble des merveilleux villages qui l'entourent sont pratiquement autonomes.
Village accueillant et hospitalier, Iaâzoughen a connu une grande extension d'une manière harmonieuse et s'est développé considérablement grâce à l'effort des habitants qui sont très connus pour leur civilité, leur disponibilité, leur générosité et le respect d'autrui qui ont largement contribué à son épanouissement.
Les commerçants sont réputés pour leur esprit loyal, leur amabilité et leur serviabilité,loin de tout mercantilisme. Les agriculteurs, les éleveurs, les artisans, les travailleurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. L'huile d'olive y est normallement vendue pure.
Les possédants sont généralement humains et participent honorablement à l'entraide sociale en toute modestie. Si l'ensemble des commerçants méritent des louanges, les cafetiers, les gargotiers et les restaurateurs méritent des honneurs. L'art culinaire à Iaâzoughen est inégalable à travers tout le pays. Leur savoir faire est un véritable délice qui fait revenir passagers et visiteurs.
Les locaux de la Sous-Préfècture ont été construits par l'administration Française à la fin du 19ème siècle après l'installation du maréchal Randon. De même pour les locaux de la poste et des contributions diverses.
L'immeuble de la mairie est un véritable labyrinthe abandonné pour incommodité pour devenir ensuite siège de l'actuelle Mairie. Il n'existe aucune salle des fêtes, de cinéma, de bibliothèque, de jeux, aucun centre culturel, aucune piscine. Les réunions publiques se tiennent dans des salles de classe des écoles ou des lycées parfois au détriment des élèves ou alors à l'église.
Ce n'est qu'un récit sur Iaâzoughen et ses environs, ses enfants et Thamourth en générale, pour l'espoir, l'enthousiasme et le bonheur de la population.
C'est mon pays et celui de mes ancêtres, c'est l'endroit où je suis né que je ne pourrais jamais oublier.
Pour commencer, j'aimerai vous présenter mon village d'origine, si vous le permettez !
Vous pouvez, si vous le désirez venir nous rendre visite à votre tour sur http://azazga.frbb.net/forum.htm
Plus la solidarité sera grande, plus le partage devient enrichissant !
Merci à vous,
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CE FUT UN SI BEAU PETIT VILLAGE
Iaâzoughen bénéficie d'un plan d'aménagement digne d'un village Français. Les allées bordées d'arbres (Muriers), de larges rues aux différentes formes géométriques, des placettes bien conçues. Les jardins publics et le square avec ses plaqueminiers et ses palmiers sont un véritable chef-d'œuvre. L'infrastructure administrative a été judicieusement distribuée à travers les quartiers pour mieux répartir la population et permettre l'occupation rationnelle du village.
Immersion dans un village et ses lieux-dits
Iaâzoughen, un continent en concentré
Le charmant village d'Iaâzoughen est implanté à la lisière d'une vaste forêt dense adjacente du massif montagneux fortement boisé d'Akfadhou. Son emplacement panoptique et belvédère sur le contre fort, du Mont Ath Vouhouni. Iaâkouren lui permet de dominer l'immense vallée du Sebaâr et la chaîne de montagnes qui l'encercle. L'anneau formé par la chaîne de montagnes est uniquement entrecoupé par le passage d'Assif Sebbaou à Vouvhir à proximité des sympathiques villages d'Ifigha, Ath Issaad et Illoulen et plus loin aux contours d'Adhrar Vallois de Thizi Ouzou.
“Kabylie mon beau pays, Azazga est mon village. Je n'ai jamais oublié les amis de mon âge.”
Chante admirablement Mazouni. Cet artiste originaire de la localité a choisi le village d'Iaâzoughen pour symboliser la magnificence de la région, l'enthousiasme de sa superbe jeunesse et l'épopée de son histoire.
Située à 140 kilomètres de la capitale, Iaâzoughen est distant de moins de 100 kilomètres des villes de Vgayeth et de Bouira. Croisée par deux importantes route nationales Est-Ouest et Nord-Sud. On peut rejoindre toutes les villes de la Kabylie et rallier toutes les régions de dzayer directement sans aucun détour avec plusieurs variantes d'itinéraires. En moins de deux heures, on peut regagner par véhicule dzayer, Vgayeth et Bouira et en moins d'une heure les belles plages de Thighzirt et d'Azzefoun ainsi que la fameuse station des eaux thermales d'Assif-El-Hammam.
En partie dissimulée dans une importante végétation où sont entremêlés oliviers, figuiers, figuiers de barbaris et jolies maisons couvertes de tuiles rouges. Iaâzoughen a sous le regard, à la fois les fantastiques villages parsemés à travers l'étendue de la vallée jusqu'aux confins d'Ighzer Sebaou (Fréha - Thimizar - Kahra - Imzizwou - Thamdha - Chaâyev - Ath Ouaguenoun - Thavoukert) l'unité électro-industrielle de Vouzarzour ainsi que les majestueux villages agréablement perchés sur les cimes et les versants des montagnes qui l'entourent. Aïn El Hammam - Larvaâ - Nath Irathen - Beni Douala - Makouda - Iflissen - Aghrib - Thamaâssith.) Au contrebas de ces hautes montagnes d'autres villages construits entre des monticules et des mamelons, notamment Imsouhal - Souamaâ - Ath Zellal - Ath Khelili - Meklaâ - Thizi Rached - Thaghercifth - Thala T'ghana - Djemaâ Saridj, nous offrent des vues imprenables. Même la ville de Thizi Ouzou, Préfècture, enfouie entre les montagnes, montre jalousement ses quartiers Est jusqu'à la zone industrielle d'Assif Aïssi.
Juste en face, au dessus d'elle, Iaâzoughen contemple de près le pittoresque pic Thamgout maritime qui s'élève au milieu d'une grande forêt verdoyante abritant une faune très variée. Ce haut sommet forestier, volcan endormi, prive la ville d'Iaâzoughen d'une vue sur la mer et l'empêche d'apercevoir les magnifiques villages édifiés sur l'autre versant autour d'Azzefoun, Thaguemount Gaâveche - Thidnimine Iaâchouva - Thifrith - Ath Aïssi - Ivesekrienne. Fort heureusement, le Pic Thamgout de forme pyramidale laisse, passer par ses flancs, l'air marin et la brume qui contrebutent en été le sirocco du sud, en hiver les vents glacés du Jerjer et tempérent le climat. Thamgout embellit la forêt d'Iaâzoughen - Iaâkouren et ses merveilleuses fontaines fraîches très connues pour leur eau exceptionnelle. La présence de singes sur les lieux, familiarisés à l'homme, augmente le charme de ce site touristique. Iaâkouren et ses villages sont d'une beauté extraordinaire, sa station climatique est un rêve.
A l'horizon, et plus loin au sud, Iaâzoughen découvre l'autre pic Thamgout des montagnes, un des plus hauts sommets de Dzaïer qui s'élève au dessus du massif souvent enneigé du Jerjer. Face à son frère jumeau “Thamgout maritime”, ce point culminant pittoresque dénommé aussi “Lala Khdidja” surplombe non seulement la Kabylie profonde, Thassafth, Beni Yenni, Ath wacifs, Iwadhiyen, et la vallée de la Soummam, mais aussi prèsque toute Dzaïer. La chaîne des montagnes de Jerjer, protège en été la vallée et le village d'Iaâzoughen des vents du sud et les alimente en eau par Acif Sebaou. Les braves et courageux Iffelahen des villages riverains, Revta - Fliki - Thinessaouine - Ath Ali - Iguer Aghouzfen - Sont soulagés par cette denrée rare pour abreuver leurs animaux et cultiver leurs jardins, les châteaux d'eau du village d'Iaâzoughen sont alimentés à partir de cet endroit vital. L'eau de source, pure, de première qualité ramenée autrefois de la forêt par gravitation pour alimenter la ville, ses bassins, ses fontaines, aujourd'hui disparus, ne sont plus qu'un lointain souvenir.
La nuit, le paysage féérique aux différents contrastes qui environnent le village d'Iaâzoughen s'éclipse et laisse place à un nouveau décor. Le panorama nocturne ressemble à la mer et les villages ensevelis par l'obscurité laissent apparaitre l'éclat de leurs lumières semblables à des bateaux en rade. les scintillements des lumières des villages perchés sur les montagnes et leurs contreforts, sont en harmonie avec les étoiles et prolongent le ciel. On a l'impression que le firmament descend avec ses astres sur la terre et son pourtour lumineux brille à l'horizon.
Parallèlement à ce paysage paradisiaque le coquet village d'Iaâzoughen est doté d'un plan d'urbanisme génial. Tracé ingénieusement sur un terrain relativement plat, légèrement en déclivité, provenant du savoir-faire Français.
Le village est positionné au milieu d'importants autres villages ancestraux et des faubourgs qui les entourent - Thaderth - Ighil Vouzel - Cheurfa, Thinekichth - Hendou - Thachroufth - Ath Voôda - Ighil Ikerouane - Thizi Bouchène - Thirsathine - Vouvroune - Iguer Aghouzfen - Imejrouradh - Thinessiouine - Fliki - Ravdha - Ath Ali - Thaâzivth - Thazagharth - Aghouni Guizène - Imlel - Ath Vouhouni. Ces prodigieux villages bouclent Iaâzoughen et constituent sa banlieue. Ils s'intègrent d'une manière cohérente avec le centre du village et incorporent sans aucune contradiction la vie rurale.
La sous-Préfècture, le village d'Iaâzoughen carrefour stratégique, rayonne au milieu de quatre communes: Zekri - Fréha - Iaâkouren - Ifigha et au centre de trois: Vouzeguene - Azzefoun - Meklaâ, ainsi que la localité d'Assif el Hammam qu'elle a toujours adopté. Précédemment tutelle administrative, le village d'Iaâzoughen a toujours donné son sein à ses contrées avoisinantes avec lesquelles il forme une seule entité. Présentement, il leur ouvre pleinement son cœur. A leurs tours, elles le considèrent comme leur village Père et participent activement à son progrès. La commune d'Azzefoun est en bordure de la mer, celle de Meklaâ borde Assif Sebaou, quant à la commune de Vouzeguène et ses magnifiques villages - Idjeur - Ighraïene - Moknéa - Thifrith jusqu'à Mhaka, elle est flanquée au pied de l'Akfadhou.
Vouzeguène est également limitrophe avec Ifri. Doté d'une position géographique stratégiques avec une activité économique, sociale et commerciale intenses, Iaâzoughen centre névralgique ne devrait pas devenir Préfècture au prochain découpage administratif, car cela gacherait tout son charme ancestral en attirant des gens de tous les horizons qui lui sera néfaste et casserait cette impression d'une grande famille que formait jusque là la communauté d'Iaâzoughen.
Si Iaâzoughen et sa région ont la chance de se trouver géographiquement au centre de la Kabylie avec des portes ouvertes dans tous les sens en direction de tout le pays, il a aussi le bonheur et le privilège d'être habitée par une population digne. L'ensemble des merveilleux villages qui l'entourent sont pratiquement autonomes.
Village accueillant et hospitalier, Iaâzoughen a connu une grande extension d'une manière harmonieuse et s'est développé considérablement grâce à l'effort des habitants qui sont très connus pour leur civilité, leur disponibilité, leur générosité et le respect d'autrui qui ont largement contribué à son épanouissement.
Les commerçants sont réputés pour leur esprit loyal, leur amabilité et leur serviabilité,loin de tout mercantilisme. Les agriculteurs, les éleveurs, les artisans, les travailleurs donnent le meilleur d'eux-mêmes. L'huile d'olive y est normallement vendue pure.
Les possédants sont généralement humains et participent honorablement à l'entraide sociale en toute modestie. Si l'ensemble des commerçants méritent des louanges, les cafetiers, les gargotiers et les restaurateurs méritent des honneurs. L'art culinaire à Iaâzoughen est inégalable à travers tout le pays. Leur savoir faire est un véritable délice qui fait revenir passagers et visiteurs.
Les locaux de la Sous-Préfècture ont été construits par l'administration Française à la fin du 19ème siècle après l'installation du maréchal Randon. De même pour les locaux de la poste et des contributions diverses.
L'immeuble de la mairie est un véritable labyrinthe abandonné pour incommodité pour devenir ensuite siège de l'actuelle Mairie. Il n'existe aucune salle des fêtes, de cinéma, de bibliothèque, de jeux, aucun centre culturel, aucune piscine. Les réunions publiques se tiennent dans des salles de classe des écoles ou des lycées parfois au détriment des élèves ou alors à l'église.
Ce n'est qu'un récit sur Iaâzoughen et ses environs, ses enfants et Thamourth en générale, pour l'espoir, l'enthousiasme et le bonheur de la population.
C'est mon pays et celui de mes ancêtres, c'est l'endroit où je suis né que je ne pourrais jamais oublier.
Re: KABYLIE MON BEAU PAYS, AZAZGA EST MON VILLAGE ...
Merci pour tout our angel
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: KABYLIE MON BEAU PAYS, AZAZGA EST MON VILLAGE ...
Tout le plaisir est pour moi.
Ma grande famille de Azazga et moi-même, essayerons de faire quelque chose pour ce lieu qui le mérite bien...
Je ne peux oublier ta bonté et ta grande gentillesse.
A bientôt,
Ma grande famille de Azazga et moi-même, essayerons de faire quelque chose pour ce lieu qui le mérite bien...
Je ne peux oublier ta bonté et ta grande gentillesse.
A bientôt,
Re: KABYLIE MON BEAU PAYS, AZAZGA EST MON VILLAGE ...
LE GOUT AMER DU LAURIER ROSE SUR LES RIVES D'IGHZAR AÂBOUDHE
"Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir"
Ce n'est que des idées pour une mémoire, des mots pour ne pas oublier...
Un patrimoine pour mes enfants qui ne peuvent pas comprendre que lorsqu'on abat un chêne centenaire, ses racines les plus profondes souffrent et s'accrochent désespérément à la terre qui les a nourries.
Je voulais que, lorsque je ne serai plus là, ils connaissent enfin leur Père, qu'ils devinent la maison où je suis né, qu'ils sentent la terre de leurs racines respirer en eux et qui un jour ou l'autre hurlera si fort, qu'ils seront bien obligés de l'entendre.
Il faut qu'ils sachent, que le pays que leurs ancêtres ont choisi était un magnifique pays; il fallait qu'ils sachent que tout n'est pas toujours tel qu'on veut leur montrer.
Cette histoire n'est pas l'apologie d'une nostalgie, c'est plus que cela, c'est un souvenir lancinant, intense, exaltant, qui vous envahi de musiques, de parfums, d'émotions; un exutoire pour dire enfin que l'adolescent de 16 ans qui a quitté la terre où il est naît, n'a rien oublié et qu'aujourd'hui, 28 ans, après il accepte enfin de reconnaître que rien, ne pourra jamais remplacer la chaleur de la terre sous ses pieds nus dans un champ fraichement fauché.
Je ne peux pas oublié ses croutons de pain parfumé à l'huile d'olive que je dégustais accompagnés d'un oignon. Ces agréables soirées d'été, lorsqu'on allait avec mon Père, ma Mère, mes Soeurs et notre dévoué Aghioul chercher de l'eau où qu'elle se trouve, pour arroser les quelques arbres que Papa et Maman ont eu beaucoup de peine à planter et à faire pousser.
Comment effacer ces merveilleuses veillées passées avec nos voisins, nos cousins et quelques membres de notre famille à se raconter notre quotidien en mangeant ces séculentes figues (Lakhrif) et ces fraiches figues de barbaris (Lkarmouss). Mes amis d'enfance, les gens de mon village et toutes ces personnes que j'ai connues.
Comment les ignorer ???
Qui pourrait me dire comment faire semblant que tout cela n'a jamais existé !?
Moi, je ne connais pas ce remède qui pourrait me faire oublier tout cela ainsi que ce pays qui m'a vu grandir.
C'est pour toutes ces raisons que je me battrai s'il faut jusqu'à mon dernier souffle rien que pour le respect et la mémoire de mes Ancêtres.
"Qu'il était bleu, le ciel, et grand l'espoir"
Ce n'est que des idées pour une mémoire, des mots pour ne pas oublier...
Un patrimoine pour mes enfants qui ne peuvent pas comprendre que lorsqu'on abat un chêne centenaire, ses racines les plus profondes souffrent et s'accrochent désespérément à la terre qui les a nourries.
Je voulais que, lorsque je ne serai plus là, ils connaissent enfin leur Père, qu'ils devinent la maison où je suis né, qu'ils sentent la terre de leurs racines respirer en eux et qui un jour ou l'autre hurlera si fort, qu'ils seront bien obligés de l'entendre.
Il faut qu'ils sachent, que le pays que leurs ancêtres ont choisi était un magnifique pays; il fallait qu'ils sachent que tout n'est pas toujours tel qu'on veut leur montrer.
Cette histoire n'est pas l'apologie d'une nostalgie, c'est plus que cela, c'est un souvenir lancinant, intense, exaltant, qui vous envahi de musiques, de parfums, d'émotions; un exutoire pour dire enfin que l'adolescent de 16 ans qui a quitté la terre où il est naît, n'a rien oublié et qu'aujourd'hui, 28 ans, après il accepte enfin de reconnaître que rien, ne pourra jamais remplacer la chaleur de la terre sous ses pieds nus dans un champ fraichement fauché.
Je ne peux pas oublié ses croutons de pain parfumé à l'huile d'olive que je dégustais accompagnés d'un oignon. Ces agréables soirées d'été, lorsqu'on allait avec mon Père, ma Mère, mes Soeurs et notre dévoué Aghioul chercher de l'eau où qu'elle se trouve, pour arroser les quelques arbres que Papa et Maman ont eu beaucoup de peine à planter et à faire pousser.
Comment effacer ces merveilleuses veillées passées avec nos voisins, nos cousins et quelques membres de notre famille à se raconter notre quotidien en mangeant ces séculentes figues (Lakhrif) et ces fraiches figues de barbaris (Lkarmouss). Mes amis d'enfance, les gens de mon village et toutes ces personnes que j'ai connues.
Comment les ignorer ???
Qui pourrait me dire comment faire semblant que tout cela n'a jamais existé !?
Moi, je ne connais pas ce remède qui pourrait me faire oublier tout cela ainsi que ce pays qui m'a vu grandir.
C'est pour toutes ces raisons que je me battrai s'il faut jusqu'à mon dernier souffle rien que pour le respect et la mémoire de mes Ancêtres.
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