1000 «bougies» pour Bédjaia !
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1000 «bougies» pour Bédjaia !
Reportage réalisé par Amar Zentar
Il fait frisquet en cette matinée automnale à Bedjaïa. Toujours égale à elle-même. Et par la disponibilité de ses habitants et par son ineffable beauté qui a séduit tant d’aventuriers d’ici et d’ailleurs. Confidence d’un vieux bougiote qui m’invite gentiment à déguster un bon café sur la place du 1er-Novembre ex-place Gueydon, surplombant une splendide jetée couvée du regard par une multitude ici attablée là accoudée au promontoire. Dans ce cœur de la cité qui bat son plein l’année durant pratiquement, sauf peut-être le fameux chergui ou vent d’est fait des siennes, on se confie, parfois en chuchotant, d’autres en se râclant la gorge pour mieux s’éclaircir la voix, les derniers cancans. Le vieux, lui, qui m’a pris en sympathie, n’a cure de ce qui se fait et se dit alentour. Il préfère s’adonner à son « loisir » favori : raconter sa ville et remonter son histoire tumultueuse dans tous les sens. En s’arrêtant tantôt sur un détail qui lui paraît digne d’intérêt ou évacuant d’un revers de main une question apparemment gênante, même s’il n’a « rien à perdre à son âge ». Alors on se plie volontiers aux desideratas de ce conteur de charme au physique de déménageur et au charisme plutôt contagieux. Et avec cet accent savoureux du terroir et spécifique aux authentiques « ouled lebled » dont il se revendique tout de go. Là-haut, tout là-haut sur la colline, sur les hauteurs de la ville comme dirait Emmanuel Roblès, l’incontournable Yemma Gouraya célébrée par Djamel Allam et bien avant lui par le gigantesque da-Ch’rif ou Cherif Kheddam à la voix aussi cristalline que les suintements des fontaines et cours d’eau domestiques... D’ailleurs, toutes ces têtes d’affiche et bien d’autres n’est-ce pas —Nouara la diva à l’épaisseur vocale contrastant bigrement avec cette silhouette si frêle et si fragile et dont le duo avec da-Ch’rif restera à jamais incrusté dans les mémoires et j’en passe— sont d’authentiques stars qui ont conquis la planète et séduit bien des latitudes du temps, notamment des fameuses semaines culturelles algériennes à l’étranger. Qui dessinaient de fort belle manière toute la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel. C’était le bon vieux temps... La place du 1er- Novembre en cette matinée « gorgée » de soleil irradiant une mer « huileuse », accueille poètes et aèdes invités du festival aux côtés des griots africains qui leur donnent la réplique devant une foule de curieux visiblement appâtés par ces « chalands » sinon « bouffons » et saltimbanques en diable. Retour au vieux bougiote qui agrémente son récit de croustillantes anecdotes qui « zèbrent » la cité baignée d’une luminosité si éclatante qu’elle inspirerait bien des peintres.
Un peu comme dans les délices de Capoue... Et puis cette question presque inattendue lorsque, pour des nécessités de service, il me fallait dire au revoir à mon «éclaireur» quelque peu contrit des impératifs de mon emploi du temps. Pourtant, j’ai mis toutes les formes et salamalecs de rigueur, histoire de ne pas froisser la gratitude de cette « vieille connaissance » à la culture générale qui reflète bien celle de sa génération. C’est quoi déjà votre question mon cher ami ? Ah, ça y est, j’y suis, vous vouliez que je décline mon identité. Et bien soit : Amzen... Le vieux alors quelque peu interloqué : désolé, mais c’est votre nom ou votre prénom ? Un diminutif qui essaie de faire la synthèse entre les deux, lui ai-je répondu, mine de rien... Et vous ? Moi c’est Ammi Zahir... J’étais ancien gardien de musée... Très honoré Ammi Zahir, vous m’avez été d’un précieux secours pour mon reportage et je vous en sais gré... Allez, en route vers Tichy. A onze kilomètres du chef-lieu de la wilaya sur la RN 5 pour les amateurs de précision. Le tronçon est très fréquenté.
Et les accidents fort nombreux. Surtout la nuit quand les nimbes anesthésient les esprits. Car sur le littoral, les bars et établissements débiteurs de boissons font recette. Mais tout est désormais réglementé : la permissivité et la tolérance pouvant mener à tout à condition d’en sortir... D’où l’appellation morbide du tronçon de la mort. Normal quand Bacchus s’en mêle et sème le trouble dans les esprits... Sur le même tronçon, l’université et pas de passages cloutés pour la petite histoire. Et lorsqu’on s’approche un peu plus de l’enceinte universitaire, on s’aperçoit de visu que le « j » de Bejaïa a sauté : une erreur de frappe ou une négligence « scripturale » ? L’université est identifiée par ailleurs dans les trois langues usitées chez nous : en arabe, en tamazight et en français. Il se murmure entre les murs de la cité que des remous sporadiques la secouent et la traversent. Au vrai, moins l’Université fait de politique, plus elle joue pleinement son rôle premier de pôle d’excellence... Et un étudiant averti en vaut deux... Cette digression relevée, le tronçon meurtrier est vite avalé par le microbus flambant neuf. Halte à Tichy, dégustation d’un café-maison chez Memiche frère d’un député surnommé JR, avant d’aller aux nouvelles sur le trottoir d’en face et demander donc après mon ami Ali Djouadi gérant d’un café désormais transformé en boucherie. Une boucherie qui a pignon sur rue et surtout d’une propreté et d’une hygiène irréprochables. Pas de trace également de mon ami Hocine Adrar ; c’est à croire qu’ils se sont donné le mot ce jour-là. Même le fiston de Ali est gêné de ne pouvoir rien faire pour moi. Ceci étant, je porte l’entière responsabilité pour ne m’avoir pas fait annoncer au préalable. Tant pis pour mézigue... J’ai tout de même eu la délicatesse de griffonner un petit mot à l’intention de mes deux amis. Mais sincèrement j’ai ressenti une réelle frustration de n’avoir pu les toucher et évoquer le grenier aux souvenirs...
Que les injures du temps n’ont pas réussi à gommer ou balayer comme un fétu de paille... Plut au ciel d’ailleurs que la mémoire bien que sélective soit encore intacte, sinon... Du haut de Aokas, autre fief de l’émigration, quel panorama ! Nombreuses sont au demeurant les familles à marquer ici un temps d’arrêt, prendre le temps de casser la graine tout en se dégourdissant les jambes. Pendant que la marmaille s’en donne à cœur joie. J’essaie de me faufiler entre les présents et ne pas perturber le cérémonial. Invitation à partager le pique-nique poliment déclinée... Le temps m’est compté et je n’ai donc pas l’intention de moisir ici. Nonobstant la « teneur » encore sauvage de ce site et ce précipice qui découragerait bien des âmes incommodées par le vertige. J’aurais tant aimé jouir davantage de ce panorama magnétique, mais time is money... Ce qui ne m’ôtera pas cette boulimie qui m’habite et que je tiens absolument à satisfaire au plus vite et au mieux... Option toute indiquée « l’étoile de mer ». Car en matière de bonne franquette l’établissement s’est taillé une réputation que ne désavoue aucun fin gourmet... L’accueil y est courtois et le patron de céans a un œil sur tout. La table est mise de suite et la commande est aussitôt passée : option fruits de mer avec pour accompagnement évident, les vignes du seigneur... des agneaux. Délicieux, vraiment, ce merlan... enchanteur. J’en ai encore l’eau à la bouche. Garçon, la note s’il vous plaît ! 1200 DA, presque l’équivalent d’une journée de frais de mission... Mais, bon, comme on dit ce n’est pas toujours la fête et autant s’offrir un extra. Qui fait généralement du bien là où ça fait mal... Du coup, on a même un autre regard sur la mer si proche et si lointaine... J’en suis encore à déplorer de n’avoir pu reprendre langue avec Ali et Houssine... Pardonnez-moi d’insister les gars mais les temps sont devenus si moroses et si ternes... Place maintenant à une ambiance disons plus studieuse : des ateliers sur le quatrième art et tout ce qui gravite à la périphérie du théâtre. Les anciens sinon les vétérans sont toujours là et ils n’ont pas pris une ride. Que ce soit mon ami Azri ci-devant directeur régional du TRO, théâtre régional d’Oran ou le manager de celui de Bel-Abbès dont le nom refuse de me revenir à l’esprit, l’inéluctable usure des neurones aidant... Sans oublier le grand, le sublime et l’incontournable Kamel Bendimered critique de théâtre émérite s’il en est et journaliste de talent formé à la bonne école de l’APS, pour rappel. Toujours élégant, propre, au propre et au figuré, excusez le pléonasme, il n’a qu’un tout petit pour ne pas dire insignifiant et microscopique travers : la parlotte. Mais il ne parle jamais pour ne rien dire... ce bout d’homme à l’indomptable énergie et à la bouille si jeune et juvénile... Cultivé et éclectique il aura été durant sa longue et brillante carrière de tous les grands rendez-vous. Bon, je vais m’arrêter là car ne connaissant que trop son humilité, je le vois déjà rougir d’ici... Ciao l’ami et que Dieu te prête surtout longue vie... on a encore besoin de tes précieux services... Tantôt et une fois de plus le théâtre vibrera sous les vivats d’un public connaisseur et on ne peut plus fier d’accueillir, comme il sait tant le faire, ses hôtes venus des quatre coins du pays, du continent africain et même d’Europe. Rien de tel que les passerelles culturelles pour rapprocher davantage les différents apports et le nécessaire interface.
Et Bedjaïa qui en connaît plutôt un bout sur le registre des tumultes de l’histoire pour avoir vu transiter et s’y installer moult envahisseurs aux desseins pas forcément avouables, reste encore de par ses remparts, ses portes et autres indicateurs de marque si l’on ose dire, cet espèce de musée à ciel ouvert suffisamment parlant pour en rajouter...
Quoique la tentation demeure forte de s’y étaler et s’apesantir au vu, précisément, de ce legs civilisationnel qui rappelle, à bien des égards, celui de sa cousine germaine qu’est Tlemcen ancien royaume des Zianides nous enseignent manuels d’histoire et historiens de renom, réputés scrutateurs de l’humain en délire sinon en quête d’horizons sans cesse renouvelés ou renouvelables... Heureusement que l’histoire n’est pas une denrée périssable malgré les injures du temps et les volte-face des humains.
Il fait frisquet en cette matinée automnale à Bedjaïa. Toujours égale à elle-même. Et par la disponibilité de ses habitants et par son ineffable beauté qui a séduit tant d’aventuriers d’ici et d’ailleurs. Confidence d’un vieux bougiote qui m’invite gentiment à déguster un bon café sur la place du 1er-Novembre ex-place Gueydon, surplombant une splendide jetée couvée du regard par une multitude ici attablée là accoudée au promontoire. Dans ce cœur de la cité qui bat son plein l’année durant pratiquement, sauf peut-être le fameux chergui ou vent d’est fait des siennes, on se confie, parfois en chuchotant, d’autres en se râclant la gorge pour mieux s’éclaircir la voix, les derniers cancans. Le vieux, lui, qui m’a pris en sympathie, n’a cure de ce qui se fait et se dit alentour. Il préfère s’adonner à son « loisir » favori : raconter sa ville et remonter son histoire tumultueuse dans tous les sens. En s’arrêtant tantôt sur un détail qui lui paraît digne d’intérêt ou évacuant d’un revers de main une question apparemment gênante, même s’il n’a « rien à perdre à son âge ». Alors on se plie volontiers aux desideratas de ce conteur de charme au physique de déménageur et au charisme plutôt contagieux. Et avec cet accent savoureux du terroir et spécifique aux authentiques « ouled lebled » dont il se revendique tout de go. Là-haut, tout là-haut sur la colline, sur les hauteurs de la ville comme dirait Emmanuel Roblès, l’incontournable Yemma Gouraya célébrée par Djamel Allam et bien avant lui par le gigantesque da-Ch’rif ou Cherif Kheddam à la voix aussi cristalline que les suintements des fontaines et cours d’eau domestiques... D’ailleurs, toutes ces têtes d’affiche et bien d’autres n’est-ce pas —Nouara la diva à l’épaisseur vocale contrastant bigrement avec cette silhouette si frêle et si fragile et dont le duo avec da-Ch’rif restera à jamais incrusté dans les mémoires et j’en passe— sont d’authentiques stars qui ont conquis la planète et séduit bien des latitudes du temps, notamment des fameuses semaines culturelles algériennes à l’étranger. Qui dessinaient de fort belle manière toute la richesse et la diversité de notre patrimoine culturel. C’était le bon vieux temps... La place du 1er- Novembre en cette matinée « gorgée » de soleil irradiant une mer « huileuse », accueille poètes et aèdes invités du festival aux côtés des griots africains qui leur donnent la réplique devant une foule de curieux visiblement appâtés par ces « chalands » sinon « bouffons » et saltimbanques en diable. Retour au vieux bougiote qui agrémente son récit de croustillantes anecdotes qui « zèbrent » la cité baignée d’une luminosité si éclatante qu’elle inspirerait bien des peintres.
Un peu comme dans les délices de Capoue... Et puis cette question presque inattendue lorsque, pour des nécessités de service, il me fallait dire au revoir à mon «éclaireur» quelque peu contrit des impératifs de mon emploi du temps. Pourtant, j’ai mis toutes les formes et salamalecs de rigueur, histoire de ne pas froisser la gratitude de cette « vieille connaissance » à la culture générale qui reflète bien celle de sa génération. C’est quoi déjà votre question mon cher ami ? Ah, ça y est, j’y suis, vous vouliez que je décline mon identité. Et bien soit : Amzen... Le vieux alors quelque peu interloqué : désolé, mais c’est votre nom ou votre prénom ? Un diminutif qui essaie de faire la synthèse entre les deux, lui ai-je répondu, mine de rien... Et vous ? Moi c’est Ammi Zahir... J’étais ancien gardien de musée... Très honoré Ammi Zahir, vous m’avez été d’un précieux secours pour mon reportage et je vous en sais gré... Allez, en route vers Tichy. A onze kilomètres du chef-lieu de la wilaya sur la RN 5 pour les amateurs de précision. Le tronçon est très fréquenté.
Et les accidents fort nombreux. Surtout la nuit quand les nimbes anesthésient les esprits. Car sur le littoral, les bars et établissements débiteurs de boissons font recette. Mais tout est désormais réglementé : la permissivité et la tolérance pouvant mener à tout à condition d’en sortir... D’où l’appellation morbide du tronçon de la mort. Normal quand Bacchus s’en mêle et sème le trouble dans les esprits... Sur le même tronçon, l’université et pas de passages cloutés pour la petite histoire. Et lorsqu’on s’approche un peu plus de l’enceinte universitaire, on s’aperçoit de visu que le « j » de Bejaïa a sauté : une erreur de frappe ou une négligence « scripturale » ? L’université est identifiée par ailleurs dans les trois langues usitées chez nous : en arabe, en tamazight et en français. Il se murmure entre les murs de la cité que des remous sporadiques la secouent et la traversent. Au vrai, moins l’Université fait de politique, plus elle joue pleinement son rôle premier de pôle d’excellence... Et un étudiant averti en vaut deux... Cette digression relevée, le tronçon meurtrier est vite avalé par le microbus flambant neuf. Halte à Tichy, dégustation d’un café-maison chez Memiche frère d’un député surnommé JR, avant d’aller aux nouvelles sur le trottoir d’en face et demander donc après mon ami Ali Djouadi gérant d’un café désormais transformé en boucherie. Une boucherie qui a pignon sur rue et surtout d’une propreté et d’une hygiène irréprochables. Pas de trace également de mon ami Hocine Adrar ; c’est à croire qu’ils se sont donné le mot ce jour-là. Même le fiston de Ali est gêné de ne pouvoir rien faire pour moi. Ceci étant, je porte l’entière responsabilité pour ne m’avoir pas fait annoncer au préalable. Tant pis pour mézigue... J’ai tout de même eu la délicatesse de griffonner un petit mot à l’intention de mes deux amis. Mais sincèrement j’ai ressenti une réelle frustration de n’avoir pu les toucher et évoquer le grenier aux souvenirs...
Que les injures du temps n’ont pas réussi à gommer ou balayer comme un fétu de paille... Plut au ciel d’ailleurs que la mémoire bien que sélective soit encore intacte, sinon... Du haut de Aokas, autre fief de l’émigration, quel panorama ! Nombreuses sont au demeurant les familles à marquer ici un temps d’arrêt, prendre le temps de casser la graine tout en se dégourdissant les jambes. Pendant que la marmaille s’en donne à cœur joie. J’essaie de me faufiler entre les présents et ne pas perturber le cérémonial. Invitation à partager le pique-nique poliment déclinée... Le temps m’est compté et je n’ai donc pas l’intention de moisir ici. Nonobstant la « teneur » encore sauvage de ce site et ce précipice qui découragerait bien des âmes incommodées par le vertige. J’aurais tant aimé jouir davantage de ce panorama magnétique, mais time is money... Ce qui ne m’ôtera pas cette boulimie qui m’habite et que je tiens absolument à satisfaire au plus vite et au mieux... Option toute indiquée « l’étoile de mer ». Car en matière de bonne franquette l’établissement s’est taillé une réputation que ne désavoue aucun fin gourmet... L’accueil y est courtois et le patron de céans a un œil sur tout. La table est mise de suite et la commande est aussitôt passée : option fruits de mer avec pour accompagnement évident, les vignes du seigneur... des agneaux. Délicieux, vraiment, ce merlan... enchanteur. J’en ai encore l’eau à la bouche. Garçon, la note s’il vous plaît ! 1200 DA, presque l’équivalent d’une journée de frais de mission... Mais, bon, comme on dit ce n’est pas toujours la fête et autant s’offrir un extra. Qui fait généralement du bien là où ça fait mal... Du coup, on a même un autre regard sur la mer si proche et si lointaine... J’en suis encore à déplorer de n’avoir pu reprendre langue avec Ali et Houssine... Pardonnez-moi d’insister les gars mais les temps sont devenus si moroses et si ternes... Place maintenant à une ambiance disons plus studieuse : des ateliers sur le quatrième art et tout ce qui gravite à la périphérie du théâtre. Les anciens sinon les vétérans sont toujours là et ils n’ont pas pris une ride. Que ce soit mon ami Azri ci-devant directeur régional du TRO, théâtre régional d’Oran ou le manager de celui de Bel-Abbès dont le nom refuse de me revenir à l’esprit, l’inéluctable usure des neurones aidant... Sans oublier le grand, le sublime et l’incontournable Kamel Bendimered critique de théâtre émérite s’il en est et journaliste de talent formé à la bonne école de l’APS, pour rappel. Toujours élégant, propre, au propre et au figuré, excusez le pléonasme, il n’a qu’un tout petit pour ne pas dire insignifiant et microscopique travers : la parlotte. Mais il ne parle jamais pour ne rien dire... ce bout d’homme à l’indomptable énergie et à la bouille si jeune et juvénile... Cultivé et éclectique il aura été durant sa longue et brillante carrière de tous les grands rendez-vous. Bon, je vais m’arrêter là car ne connaissant que trop son humilité, je le vois déjà rougir d’ici... Ciao l’ami et que Dieu te prête surtout longue vie... on a encore besoin de tes précieux services... Tantôt et une fois de plus le théâtre vibrera sous les vivats d’un public connaisseur et on ne peut plus fier d’accueillir, comme il sait tant le faire, ses hôtes venus des quatre coins du pays, du continent africain et même d’Europe. Rien de tel que les passerelles culturelles pour rapprocher davantage les différents apports et le nécessaire interface.
Et Bedjaïa qui en connaît plutôt un bout sur le registre des tumultes de l’histoire pour avoir vu transiter et s’y installer moult envahisseurs aux desseins pas forcément avouables, reste encore de par ses remparts, ses portes et autres indicateurs de marque si l’on ose dire, cet espèce de musée à ciel ouvert suffisamment parlant pour en rajouter...
Quoique la tentation demeure forte de s’y étaler et s’apesantir au vu, précisément, de ce legs civilisationnel qui rappelle, à bien des égards, celui de sa cousine germaine qu’est Tlemcen ancien royaume des Zianides nous enseignent manuels d’histoire et historiens de renom, réputés scrutateurs de l’humain en délire sinon en quête d’horizons sans cesse renouvelés ou renouvelables... Heureusement que l’histoire n’est pas une denrée périssable malgré les injures du temps et les volte-face des humains.
Re: 1000 «bougies» pour Bédjaia !
le meilleur hommage pour béjaïa est rendu par le plus grand quotidien national et international ,le mithyque " El MOUDJAHID". Quotidien national d'information , que le sectaire et autre rasciste et anti_patriote saïd sâadi avait empêché d'accéder à cette mascarade appelée faussement "congrés" ,ce sieur qui se présente comme el chantre de la liberté de la presse.
et le malheur est qu'une petite poignée de réactionnaires originaires d'aokas trouve le moyen de défendre ce criminel de guerre.
et le malheur est qu'une petite poignée de réactionnaires originaires d'aokas trouve le moyen de défendre ce criminel de guerre.
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