«LAJEUNESSE ET LA REVOLUTION NUMERIQUE »ABDESLAM BOUCHOUAREB, CHEF DE CABINET, MEMBRE DU BUREAU NATIONAL DU RASSEMBLEMENT NATIONAL DEMOCRATIQUE (RND)
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«LAJEUNESSE ET LA REVOLUTION NUMERIQUE »ABDESLAM BOUCHOUAREB, CHEF DE CABINET, MEMBRE DU BUREAU NATIONAL DU RASSEMBLEMENT NATIONAL DEMOCRATIQUE (RND)
Monsieur le Président,
Excellences, Mesdames et Messieurs
J’aimerai d’abord vous transmettre les salutations fraternelles de M. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement National Démocratique, ainsi que celles des militants de notre parti, qui partagent avec le Rassemblement Constitutionnel Démocratique, de nombreuses convictions et visions.
Je suis particulièrement heureux de me retrouver parmi vous et participer à ce symposium portant sur « les jeunes et les défis d’aujourd’hui » qui aborde un sujet fondamental et porteur de grandes problématiques, à savoir « Les Jeunes et la révolution numérique ».
Le choix de ce thème, par delà sa dimension stratégique, ne nous étonne guère, dans ce pays frère, qui a inscrit au premier rang de ses priorités nationales et depuis de nombreuses années, la construction d’une société de l’Information.
Il n’est donc pas le fait du hasard que la Tunisie ait été choisie pour abriter la 2ème phase du sommet mondial sur la société de l’Information, en novembre 2005.
Comme nous relevons avec admiration, que cet investissement a fait de votre pays un des leaders du continent et des pays émergents en matière d’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication.
Il est important pour tous nos pays de nous inspirer des bonnes pratiques qui ont donné des résultats probants, comme c’est le cas de votre pays, et de prendre aussi conscience, au regard des énormes moyens et des enjeux, de la nécessité de créer des synergies, pour nous donner les moyens de rester en phase avec les bouleversements qui se produisent sous nos yeux par l’effet de la généralisation des TIC à tous les domaines de la vie des nations et de l’Espace -Monde.
C’est dans cet esprit de coopération structurelle et mutuellement profitable, que notre organisation continentale, l’Union Africaine, a fait des enjeux de la société de l’information un axe fondamental de son action pour les années à venir.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA ont consacré leur conférence au sommet tenu à Adis Abeba en janvier 2010, aux défis que présentent les technologies de l’Information et de la communication au service du développement des pays africains.
Et pour porter cette ambition, le Nouveau partenariat Africain pour le développement (NEPAD) s’est doté d’une commission nommée « E-Afrique » qui a la charge de modifier les paradigmes de développement du secteur des TIC en Afrique et d’intégrer cette dimension en amont de toute réflexion ou action liée à la gouvernance.
Excellences, Mesdames et Messieurs
L’enjeu, vous le savez bien, n’est pas seulement lié aux performances économiques et l’accroissement des commodités des populations ; il s’agit d’une nouvelle ère de développement de l’humanité qui n’a pas encore livré tous ses bienfaits ni ses nouveaux périls.
Nous vivons déjà depuis une vingtaine d’années, dans un monde où la production matérielle décroît – cette année elle ne constitue plus que le quart de la production mondiale des richesses !- au profit de la production immatérielle dans laquelle les TIC représentent ce que l’énergie a représenté pour la révolution industrielle depuis plus de 3 siècles.
Il s’agit de notre place dans la nouvelle civilisation dite postindustrielle, de ce que nous devons faire pendant cette phase de transition dans un monde rongé par la crise aux multiples facettes et crispé sur des intérêts étroits. Il devient même menaçant lorsqu’il s’agit, pour les plus puissants, de maintenir leur avance et privilèges acquis souvent au détriment des intérêts de nos pays du sud de la planète.
Nous, hommes politiques, avons aussi la responsabilité historique de déterminer le cap du développement de l’économie du savoir et orienter résolument tous les efforts de nos nations dans ce sens en bonne entente et dans l’entraide mutuellement profitable.
C’est au prix de cette synergie que nous pourrons résorber la fracture numérique et ne pas nous laisser distancer dans cette quête du tout-technologique.
Et je veux exprimer ici mon intime conviction que si nous réussissons à organiser nos solidarités utiles, nous nous présenteront collectivement et individuellement, mois démunis face aux évolutions fulgurantes et redoutables auxquelles nous assistons.
Excellences, Mesdames et Messieurs
Comme il est d’usage dans ces forums, je ne passerai pas ces considérations générales qui contextualisent, de notre point de vue, le thème de ce symposium, sans vous faire partager en quelques mots, l’expérience en cours dans mon pays en rapport avec cette problématique.
Comme vous le savez, nous sommes un des peuples les plus jeunes de la planète. La population des moins de 30 ans représente plus de 70% de la population de 36 millions de personnes. On prévoit en 2014 deux millions d’étudiants dans nos universités, et les paliers inférieurs (lycées, collèges, écoles) plus de 9 millions.
Tous les efforts de reconstruction engagés par notre pays meurtri par une tragédie qui a occasionné de nombreux retards, sont aujourd’hui orientés vers le développement Humain dans lequel la formation tient un des principaux postes budgétaires.
Le programme de développement quinquennal qui vient d’être présenté au parlement algérien, a inscrit la généralisation des TIC dans ce chapitre consacré à la « consolidation du développement humain » (doté d’un budget faramineux de 140 milliards de dollars), au même titre que la construction des écoles, universités, hôpitaux, logements sociaux, voies de communication et autres infrastructures nécessaires au bien être des populations.
L’enseignement supérieur et la recherche scientifique viennent de bénéficier aussi de moyens inégalés qui vont de l’accélération de la construction de la nouvelle ville, Sidi Abdallah, à proximité d’Alger, toute dédiée à la technologie, à l’amélioration substantielle des budgets de recherche, au doublement des salaires des enseignants du supérieur et des chercheurs et autres mesures d’encadrement.
Excellences, Mesdames et Messieurs
J’aimerai d’abord vous transmettre les salutations fraternelles de M. Ahmed Ouyahia, secrétaire général du Rassemblement National Démocratique, ainsi que celles des militants de notre parti, qui partagent avec le Rassemblement Constitutionnel Démocratique, de nombreuses convictions et visions.
Je suis particulièrement heureux de me retrouver parmi vous et participer à ce symposium portant sur « les jeunes et les défis d’aujourd’hui » qui aborde un sujet fondamental et porteur de grandes problématiques, à savoir « Les Jeunes et la révolution numérique ».
Le choix de ce thème, par delà sa dimension stratégique, ne nous étonne guère, dans ce pays frère, qui a inscrit au premier rang de ses priorités nationales et depuis de nombreuses années, la construction d’une société de l’Information.
Il n’est donc pas le fait du hasard que la Tunisie ait été choisie pour abriter la 2ème phase du sommet mondial sur la société de l’Information, en novembre 2005.
Comme nous relevons avec admiration, que cet investissement a fait de votre pays un des leaders du continent et des pays émergents en matière d’utilisation des technologies de l’Information et de la Communication.
Il est important pour tous nos pays de nous inspirer des bonnes pratiques qui ont donné des résultats probants, comme c’est le cas de votre pays, et de prendre aussi conscience, au regard des énormes moyens et des enjeux, de la nécessité de créer des synergies, pour nous donner les moyens de rester en phase avec les bouleversements qui se produisent sous nos yeux par l’effet de la généralisation des TIC à tous les domaines de la vie des nations et de l’Espace -Monde.
C’est dans cet esprit de coopération structurelle et mutuellement profitable, que notre organisation continentale, l’Union Africaine, a fait des enjeux de la société de l’information un axe fondamental de son action pour les années à venir.
Les chefs d’Etat et de gouvernement de l’UA ont consacré leur conférence au sommet tenu à Adis Abeba en janvier 2010, aux défis que présentent les technologies de l’Information et de la communication au service du développement des pays africains.
Et pour porter cette ambition, le Nouveau partenariat Africain pour le développement (NEPAD) s’est doté d’une commission nommée « E-Afrique » qui a la charge de modifier les paradigmes de développement du secteur des TIC en Afrique et d’intégrer cette dimension en amont de toute réflexion ou action liée à la gouvernance.
Excellences, Mesdames et Messieurs
L’enjeu, vous le savez bien, n’est pas seulement lié aux performances économiques et l’accroissement des commodités des populations ; il s’agit d’une nouvelle ère de développement de l’humanité qui n’a pas encore livré tous ses bienfaits ni ses nouveaux périls.
Nous vivons déjà depuis une vingtaine d’années, dans un monde où la production matérielle décroît – cette année elle ne constitue plus que le quart de la production mondiale des richesses !- au profit de la production immatérielle dans laquelle les TIC représentent ce que l’énergie a représenté pour la révolution industrielle depuis plus de 3 siècles.
Il s’agit de notre place dans la nouvelle civilisation dite postindustrielle, de ce que nous devons faire pendant cette phase de transition dans un monde rongé par la crise aux multiples facettes et crispé sur des intérêts étroits. Il devient même menaçant lorsqu’il s’agit, pour les plus puissants, de maintenir leur avance et privilèges acquis souvent au détriment des intérêts de nos pays du sud de la planète.
Nous, hommes politiques, avons aussi la responsabilité historique de déterminer le cap du développement de l’économie du savoir et orienter résolument tous les efforts de nos nations dans ce sens en bonne entente et dans l’entraide mutuellement profitable.
C’est au prix de cette synergie que nous pourrons résorber la fracture numérique et ne pas nous laisser distancer dans cette quête du tout-technologique.
Et je veux exprimer ici mon intime conviction que si nous réussissons à organiser nos solidarités utiles, nous nous présenteront collectivement et individuellement, mois démunis face aux évolutions fulgurantes et redoutables auxquelles nous assistons.
Excellences, Mesdames et Messieurs
Comme il est d’usage dans ces forums, je ne passerai pas ces considérations générales qui contextualisent, de notre point de vue, le thème de ce symposium, sans vous faire partager en quelques mots, l’expérience en cours dans mon pays en rapport avec cette problématique.
Comme vous le savez, nous sommes un des peuples les plus jeunes de la planète. La population des moins de 30 ans représente plus de 70% de la population de 36 millions de personnes. On prévoit en 2014 deux millions d’étudiants dans nos universités, et les paliers inférieurs (lycées, collèges, écoles) plus de 9 millions.
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