Visite aux sinistrés de Melbou
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Visite aux sinistrés de Melbou
Les sinistrés sont tous de la même famille Khellifa et vivaient paisiblement dans leur village.
Un soutien. C'est le geste fait hier par la police de Bejaia à l'endroit des familles sinistrées de Melbou. Un geste de solidarité qui a été apprécié à sa juste valeur, comme le témoignait cette vieille dame lors de notre passage, hier en compagnie d'une équipe médicale de la Sûreté de la wilaya de Béjaïa: «votre présence est assez réconfortante pour nous laisser dans l'espoir des lendemains meilleurs», disait-elle les larmes aux yeux. Neuf familles composées de 45 membres sont recasées depuis le 8 du mois en cours au centre de vacances Medifil. Leurs demeures menaçaient de s'effondrer suite aux dernières intempéries qui ont provoqué un gigantesque glissement de terrain.
Les sinistrés sont tous de la même famille Khellifa et vivaient paisiblement dans leur village situé dans le douar Bérik dans la commune de Melbou jusqu'à un certain mercredi de février. Ils n'avaient alors de choix que d'abandonner tous leurs biens. Emportant le juste nécessaire, ils obtempèrent à la demande des pompiers qui les évacuèrent vers un centre de vacances devenu depuis leur centre de recasement, que tout un chacun souhaitait hier «transitaire». Les familles sont là depuis six jours avec pour seule fortune une pièce, des lits de camp et un chauffage électrique offerts par la municipalité et un strict nécessaire pour cuisiner et se réchauffer. Elles s'en contentent en attendant des jours meilleurs. Hier, elles ont reçu la visite des forces de police, qui ont contribué à leur évacuation. Cette fois-ci, c'est pour un soutien. La Sûreté de la wilaya de Béjaïa a mobilisé ses psychiatres, ses médecins, bref, tout un service social pour être au chevet de ces sinistrés. Outre les visites médicales, les sinistrés ont eu droit à un repas offert par le service social de la police. «Nous avons offert pour chaque membre de la famille un repas» affirmait le chef de service Aidi Mohamed. Chez une famille, le Dr Oudina Ferroudja s'affaire à la consultation d'une sinistrée. C'est une femme enceinte de six mois qui présente des complications. Sur place, le docteur lui prescrit une ordonnance et lui prodigue quelques soins. «Les sinistrés sont dans un état déplorable et nécessitent une prise en charge sérieuse», note-t-elle à l'issue d'une consultation effectuée sur une femme âgée présentant une maladie chronique et sans médicaments. La malade aura droit aussi à une ordonnance. Dans l'autre maisonnette, la psychologue Salima Lounis tente de réconforter les membres d'une famille. En professionnelle, elle tente d'apporter un soulagement par des propos qui n'ont de valeur que celle de leur permettre d'espérer. «Ils n'osent même pas parler de leur situation et ils ont besoin d'une aide tangible mais se montrent toutefois patients», explique-t-elle. Le chef du centre de recasement était pratiquement le seul ouvert à la discussion. La présence de la police ponctuée par celle du secrétaire général de la commune de Melbou, dont la gestion des affaires courantes est confiée au chef de daïra de Souk El Tenine, était, à ses yeux, une expression de solidarité certaine en ces moments difficiles. Outre le récit de leur évacuation, le chef de centre de transit a indiqué que les familles surveillaient à tour de rôle leurs anciennes demeures. Tous leurs biens s'y trouvent encore. La commune leur a rétabli le courant électrique, qui présentait des chutes de tension. Le secrétaire général nous a, par ailleurs, informé que l'APC réfléchit déjà pour un meilleur recasement et pourquoi pas, un relogement. Bref, cette visite a incontestablement suscité de l'espoir. Il en faut. Le principal Salah, directeur de l'administration générale de la sûreté de la wilaya de Béjaïa, ne ménageait aucun effort pour écouter les sinistrés. «La police est à votre service et elle le sera toujours, ne vous inquiétez pas», ne cesse-t-il de répéter. Avec cette visite, la police aura franchement confirmé sa présence aux côtés des citoyens. Depuis le début des intempéries, le bilan établi par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Bejaia, atteste cet état d'esprit caractérisé par une semaine de forte mobilisation de tous ses services pour porter secours aux sinistrés. Une vingtaine d'interventions suite à des appels de détresse de citoyens sinistrés. Outre la contribution à l'évacuation de huit familles visitées hier, la police aura été sur tous les fronts. Les deux numéros verts (17 et 15 48), qui ont été mis à la disposition des citoyens en détresse par la Dgsn, n'ont pas chômé. Le corps médical et paramédical des services de la sûreté de wilaya ont été, comme hier, mis au service des citoyens sinistrés à côté d'importants moyens de locomotion dont les camions-grues, ambulances et véhicules relevant de ce corps de sécurité déployés. Il va de soi pour la sécurité des personnes et des biens, la régulation et la fluidité de la circulation et l'organisation des citoyens au niveau des stations-service du centre d'enfûtage de gaz butane. La police a même assuré l'escorte des camions destinés à l'approvisionnement des villages reculés en gaz butane. Le personnel URS des casernes de Oued Ghir et d'Aokas s'est, quant à lui, distingué par le déneigement des routes au moyen des chasse-neige de la Dgsn mobilisés pour la circonstance. Une autre visite est prévue au village Takouba où une trentaine de famille vivent les affres de l'isolement.
Un soutien. C'est le geste fait hier par la police de Bejaia à l'endroit des familles sinistrées de Melbou. Un geste de solidarité qui a été apprécié à sa juste valeur, comme le témoignait cette vieille dame lors de notre passage, hier en compagnie d'une équipe médicale de la Sûreté de la wilaya de Béjaïa: «votre présence est assez réconfortante pour nous laisser dans l'espoir des lendemains meilleurs», disait-elle les larmes aux yeux. Neuf familles composées de 45 membres sont recasées depuis le 8 du mois en cours au centre de vacances Medifil. Leurs demeures menaçaient de s'effondrer suite aux dernières intempéries qui ont provoqué un gigantesque glissement de terrain.
Les sinistrés sont tous de la même famille Khellifa et vivaient paisiblement dans leur village situé dans le douar Bérik dans la commune de Melbou jusqu'à un certain mercredi de février. Ils n'avaient alors de choix que d'abandonner tous leurs biens. Emportant le juste nécessaire, ils obtempèrent à la demande des pompiers qui les évacuèrent vers un centre de vacances devenu depuis leur centre de recasement, que tout un chacun souhaitait hier «transitaire». Les familles sont là depuis six jours avec pour seule fortune une pièce, des lits de camp et un chauffage électrique offerts par la municipalité et un strict nécessaire pour cuisiner et se réchauffer. Elles s'en contentent en attendant des jours meilleurs. Hier, elles ont reçu la visite des forces de police, qui ont contribué à leur évacuation. Cette fois-ci, c'est pour un soutien. La Sûreté de la wilaya de Béjaïa a mobilisé ses psychiatres, ses médecins, bref, tout un service social pour être au chevet de ces sinistrés. Outre les visites médicales, les sinistrés ont eu droit à un repas offert par le service social de la police. «Nous avons offert pour chaque membre de la famille un repas» affirmait le chef de service Aidi Mohamed. Chez une famille, le Dr Oudina Ferroudja s'affaire à la consultation d'une sinistrée. C'est une femme enceinte de six mois qui présente des complications. Sur place, le docteur lui prescrit une ordonnance et lui prodigue quelques soins. «Les sinistrés sont dans un état déplorable et nécessitent une prise en charge sérieuse», note-t-elle à l'issue d'une consultation effectuée sur une femme âgée présentant une maladie chronique et sans médicaments. La malade aura droit aussi à une ordonnance. Dans l'autre maisonnette, la psychologue Salima Lounis tente de réconforter les membres d'une famille. En professionnelle, elle tente d'apporter un soulagement par des propos qui n'ont de valeur que celle de leur permettre d'espérer. «Ils n'osent même pas parler de leur situation et ils ont besoin d'une aide tangible mais se montrent toutefois patients», explique-t-elle. Le chef du centre de recasement était pratiquement le seul ouvert à la discussion. La présence de la police ponctuée par celle du secrétaire général de la commune de Melbou, dont la gestion des affaires courantes est confiée au chef de daïra de Souk El Tenine, était, à ses yeux, une expression de solidarité certaine en ces moments difficiles. Outre le récit de leur évacuation, le chef de centre de transit a indiqué que les familles surveillaient à tour de rôle leurs anciennes demeures. Tous leurs biens s'y trouvent encore. La commune leur a rétabli le courant électrique, qui présentait des chutes de tension. Le secrétaire général nous a, par ailleurs, informé que l'APC réfléchit déjà pour un meilleur recasement et pourquoi pas, un relogement. Bref, cette visite a incontestablement suscité de l'espoir. Il en faut. Le principal Salah, directeur de l'administration générale de la sûreté de la wilaya de Béjaïa, ne ménageait aucun effort pour écouter les sinistrés. «La police est à votre service et elle le sera toujours, ne vous inquiétez pas», ne cesse-t-il de répéter. Avec cette visite, la police aura franchement confirmé sa présence aux côtés des citoyens. Depuis le début des intempéries, le bilan établi par la cellule de communication de la sûreté de wilaya de Bejaia, atteste cet état d'esprit caractérisé par une semaine de forte mobilisation de tous ses services pour porter secours aux sinistrés. Une vingtaine d'interventions suite à des appels de détresse de citoyens sinistrés. Outre la contribution à l'évacuation de huit familles visitées hier, la police aura été sur tous les fronts. Les deux numéros verts (17 et 15 48), qui ont été mis à la disposition des citoyens en détresse par la Dgsn, n'ont pas chômé. Le corps médical et paramédical des services de la sûreté de wilaya ont été, comme hier, mis au service des citoyens sinistrés à côté d'importants moyens de locomotion dont les camions-grues, ambulances et véhicules relevant de ce corps de sécurité déployés. Il va de soi pour la sécurité des personnes et des biens, la régulation et la fluidité de la circulation et l'organisation des citoyens au niveau des stations-service du centre d'enfûtage de gaz butane. La police a même assuré l'escorte des camions destinés à l'approvisionnement des villages reculés en gaz butane. Le personnel URS des casernes de Oued Ghir et d'Aokas s'est, quant à lui, distingué par le déneigement des routes au moyen des chasse-neige de la Dgsn mobilisés pour la circonstance. Une autre visite est prévue au village Takouba où une trentaine de famille vivent les affres de l'isolement.
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
Re: Visite aux sinistrés de Melbou
http://www.lexpressiondz.com/actualite/148259-visite-aux-sinistres-de-melbou.html
rebelle kabyle- Nombre de messages : 6838
Date d'inscription : 12/02/2011
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