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Aïn Témouchent : Yousfi enterre deux projets de Khelil

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Aïn Témouchent : Yousfi enterre deux projets de Khelil Empty Aïn Témouchent : Yousfi enterre deux projets de Khelil

Message  azemour Ven 23 Sep - 9:22

Lors de sa première visite à Aïn
Témouchent, Youcef Yousfi, ministre
de l’Energie et des Mines, a enterré
deux projets d’importance stratégique
pour la wilaya. Ils avaient été arrêtés
par son prédécesseur, Chakib Khelil.
M. Yousfi ne s’est pas empêché de
relever les anomalies qui grèvent les
projets que son prédécesseur a initiés.
Ainsi, à une question d’El Watan Weekend,
le ministre s’est étonné qu’on
l’interroge à propos du projet de la zone
industrielle à Beni Saf, que Khelil est
pourtant venu officialiser le choix de
terrain d’assiette (El Watan du 3
septembre 2005). M. Yousfi a fait
comme s’il n’en a jamais été question.
Quant à l’aluminerie, il confirme
l’intérêt du gouvernement pour le
projet, mais ne se prononce pas sur son
lieu d’implantation, à Témouchent ou
ailleurs, celui-ci devant être décidé par
des études de faisabilité. «Il reste que
nous sommes en discussion avec une
entreprise de niveau mondial pour un
tel projet. De toute façon, nous ferons
ce qui est dans l’intérêt du pays», a-t-il
indiqué. Est-ce à dire que ce n’était pas
le cas ? On serait tenté de répondre par
l’affirmative au regard des furtifs et
narquois sourires du ministre en
réaction aux réponses gênées de ses
interlocuteurs, lorsqu’il leur posait
d’embarrassantes questions. Cela a été
flagrant, lorsqu’il fit avouer aux
gestionnaires de l’usine de dessalement
de 200 000m3/jour qu’il n’existe pas de
système d’alerte contre la présence
d’hydrocarbures dans l’eau de mer à
dessaler : «Nous avons un système qui
ne détecte ce problème que lorsqu’ils se
présentent sous forme de couche
épaisse, en somme lorsqu’elle devient
visible à l’oeil nu.» Par ailleurs, le
ministre a fait toucher du doigt le
paradoxe entre une usine qui produit
200 000m3/jour et qui est tenue
contractuellement de livrer la
production quotidiennement mais qui
ne dispose que d’un réservoir de
stockage de 5000 m3 : «Et si l’usine est
à l’arrêt pour maintenance ou pour une
quelconque raison ? Comment faire la
soudure ?»
SOUS-ENTENDUS
Beaucoup ont compris que le ministre
laissait entendre que le stockage est à la
charge du client en aval, puisque c’est
lui qui doit en fin de compte parer à la
défaillance éventuelle de l’usine. De
même, de nombreuses questions aux
multiples sous-entendus ont été
soulevées, comme la multiplication des
intervenants exclusivement ibériques à
la conception, à la réalisation, au suivi
et à l’expertise de l’usine. A son premier
site de visite à Emir Abdelkader, le
poste de transformation THT/HT (très
haute tension à 220KV vers haute
tension à 60KV) et d’interconnexion
avec le réseau national et marocain, le
ministre s’est contenté, en expert qu’il
est, de s’enquérir de sa gestion. Ce
poste est en aval de l’usine électrique
de Terga, quatrième étape de la visite
ministérielle. Là, on apprend que la
première des trois turbines est en
période d’essai et qu’elle entrera en
production le 15 janvier 2012, alors que
les trois tranches du projet global seront
livrées le 15 juin 2012, soit juste au
moment où la demande va augmenter.
Dans un aparté, le PDG de Sonelgaz a
déploré que l’on investisse des dizaines
de milliards de dollars pour augmenter
la production d’électricité au lieu
d’apprendre à l’Algérien à faire de
l’économie d’énergie en rationalisant
sa consommation. «Mais bien sûr,
l’électricité est à si bas prix», pesta-t-il.
Au troisième lieu de sa visite, à Medgaz,
on apprend qu’il ya eu quelques soucis
concernant l’analyse de la qualité du
gaz qui ne présentait pas parfois les
caractéristiques contractuellement
souscrites. Enfin, à la carrière d’agrégats
dans la commune d’El Malah, le
ministre a appris que si la production
est là, la commercialisation a décru en
raison de la baisse du plan de charge
des entreprises utilisatrices de granulats.
Les enlèvements, qui avaient atteint
969 300 tonnes en 2009, sont descendus
à 716 200 en 2010, pour se situer, au
cours du 1er semestre de 2011, à
214 900 tonnes.
azemour
azemour
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