Samir Rekik le féministe laisse place à Samir Rekik l’écologiste pour nous suggérer une solution pour les décharges sauvages d’Aokas et de Tizi N Berber

Samir Rekik le féministe laisse place à Samir Rekik l’écologiste pour nous suggérer une solution pour les décharges sauvages d’Aokas et de Tizi N Berber


Toute proposition intéressante surtout dans le domaine de l’environnement et hygiène est la bienvenue. Ce qui compte c’est la bonne solution.

De mon côté – recemment – j’ai essayé de donner une solution à ce fléau environnemental qui ronge notre société, tout en se déplaçant sur le terrain (décharges d’Aokas et Tizi – n’Berber), avec à l’appui des enregistrements vidéos.

De mon avis, la seule solution – qui est à court terme – c’est d’utiliser le système de compostage (opération qui consiste à fermenter des résidus urbains ‘ordures ménagères’ avant leur incorporation au sol)

Ces déchets à composter seront placés sur le sol (dans des grandes tranchées), où ils seront dégradés biologiquement. Mais cette opération nécessitera un personnel restreint (1. environnementaliste, 1. chargé d’hygène, 2 à 4 agents de nettoiement, un gardien), des moyens matériels (camions à ordures, Dumper pour tasser les déchets ménagers …) et aussi quelques dépenses juste pour débuter l’opération (grillage, baches, ciments et briques pour protéger les tranchées des eaux usées et pluviales).

A chaque opération de déchargement – par les camions – des déchets, il faut une équipe de triage pour mettre de côté les déchets récupérables (fer, plastique, instruments en métal, le verre, …) et une fois ce travail sera fait, un rouleau de plastique d’environs 30 mètres sera placé sur le sol pour le déchargement du déchet ménager.

Sur place, le Dumper passera pour tasser les ordures avec ajout – par l’équipe de nettoiement – de la chaux.
Après environ trois semaines, le produit sera prêt pour être fumé, mélangé avec des additifs, ensaché et commercialisé à un prix symbolique pour les agriculteurs de la région.

À noter que les déchets récupérables (fer, plastique, instruments en métal, le verre, …) seront commercialisés – aussi – à un prix symbolique à des récupérateurs. Il existe pleins de récupérateurs à Bejaia (Amizour, Akbou …)

Ce travail, je l’ai déjà fait lorsque j’avais occupé – pour une période de 3 ans, les fonctions de chef département de l’hygiène, sécurité, santé et environnement (HSSE) au sein d’une filiale basée à Alger.

Je vous assure, même un clou, ça se récupère !!!

Reste le choix du terrain, un point noir pour les communes.

Je profite l’occasion pour féliciter le travail fait auparavant par Hafit Zaouche, Hakim Aissat et d’autres acteurs de la région, un travail qui consistait à informer la population (surtout celle installée à l’éranger) des fléaux environnementaux existant au niveau de la région d’Aokas (déplacement sur les lieux, enregistrement des vidéos, prises de photos …)


Je demande des réactions à cette proposition.


Samir REKIK