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Citations du jour - Page 18 Empty Re: Citations du jour

Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 15:56

"Tous les peuples ont de ces faits, à qui, pour être merveilleux il ne manque que d'être vrais ; avec lesquels on démontre tout, mais qu'on ne prouve point ; qu'on n'ose nier sans être impie, et qu'on ne peut croire sans être imbécile."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Le déiste seul peut faire tête à l'athée. Le superstitieux n'est pas de sa force; son Dieu n'est qu'un être d'imagination.
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Le Dieu des chrétiens est un père qui fait grand cas de ses pommes et fort peu de ses enfants."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"La superstition est plus injurieuse à Dieu que l'athéisme."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Il ne faut pas imaginer Dieu ni trop bon, ni méchant. La justice est entre l'excès de la clémence et la cruauté, ainsi que les peines finies sont entre l'impunité et les peines éternelles."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Quel est donc ce Dieu ? Un Dieu plein de bonté... Un Dieu plein de bonté trouverait-il du plaisir à se baigner dans les larmes?"
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Parce qu'un homme a tort de ne pas croire en Dieu, avons-nous raison de l'injurier ? On n'a recours aux invectives que quand on manque de preuves."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"L'incrédulité est quelquefois le vice d'un sot, et la crédulité le défaut d'un homme d'esprit."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"Il y a des gens dont il ne faut pas dire qu'ils craignent Dieu, mais bien qu'ils en ont peur."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées philosophiques)

"S'il y a cent mille damnés pour un sauvé, le diable a toujours l'avantage sans avoir abandonné son fils à la mort."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"Si la raison est un don du Ciel et que l'on en puisse dire autant de la foi, le Ciel nous a fait deux présents incompatibles et contradictoires."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"C'est l'éducation de l'enfance qui empêche un enfant de se faire baptiser; c'est l'éducation de l'enfance qui empêche un chrétien de se faire circoncire; c'est la raison de l'homme fait qui méprise également le baptême et la circoncision."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"Les doutes, en matière de religion, loin d'être des actes d'impiété, doivent être regardés comme de bonnes oeuvres, lorsqu'ils sont d'un homme qui reconnaît humblement son ignorance, et qu'ils naissent de la crainte de déplaire à Dieu par l'abus de la raison."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Additions aux Pensées philosophiques)

"Si je renonce à ma raison, je n'ai plus de guide : il faut que j'adopte en aveugle un principe secondaire, et que je suppose ce qui est en question. Egaré dans une forêt immense pendant la nuit, je n'ai qu'une petite lumière pour me conduire. Survient un inconnu qui me dit: "Mon ami, souffle la chandelle pour mieux trouver ton chemin." Cet inconnu est un théologien."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Addition aux Pensées philosophiques)

"Je crois en Dieu, quoique je vive très bien avec les athées. Je me suis aperçu que les charmes de l'ordre les captivaient malgré qu'ils en eussent ; qu'ils étaient enthousiastes du beau et du bon, et qu'ils ne pouvaient, quand ils avaient du goût, ni supporter un mauvais livre, ni entendre patiemment un mauvais concert, ni souffrir dans leur cabinet un mauvais tableau, ni faire une mauvaise action."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Voltaire du 11 juin 1749)

"Si vous voulez que je croie en Dieu, il faut que vous me le fassiez toucher."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre sur les aveugles)

"La bonne religieuse est celle qui apporte dans le cloître quelque grande faute à expier."
(Denis Diderot / 1713-1784 / La religieuse)

"Ce qui caractérise le philosophe et le distingue du vulgaire, c'est qu'il n'admet rien sans preuve, qu'il n'acquiesce point à des notions trompeuses et qu'il pose exactement les limites du certain, du probable et du douteux."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland - 26 septembre 1762)

"La croyance en Dieu fait et doit faire presque autant de fanatiques que de croyants. Partout où l'on admet un Dieu, il y a un culte; partout où il y a un culte, l'ordre naturel des devoirs moraux est renversé, et la morale corrompue. Tôt ou tard, il vient un moment où la notion qui a empêché de voler un écu fait égorger cent mille hommes."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland / 6 octobre 1765)

"La perfection évangélique n'est que l'art funeste d'étouffer la nature..."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Lettre à Sophie Volland)

"L'homme est le terme unique d'où il faut partir et auquel il faut tout ramener."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Encyclopédie, article Encyclopédie)

"L'idée qu'il n'y a pas de Dieu ne fait trembler personne ; on tremble plutôt qu'il y en ait un."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Encyclopédie, article Superstition)

"Les naturalistes sont ceux qui n'admettent point de Dieu, mais qui croient qu'il n'y a qu'une substance matérielle. [...] Naturaliste en ce sens est synonyme d'athée, spinoziste, matérialiste, etc. "
(Denis Diderot / 1713-1784 / Encyclopédie / 1765)

"Elle disait plaisamment de la religion et des lois, que c'était une paire de béquilles qu'il ne fallait pas ôter à ceux qui avaient les jambes faibles."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Jacques le fataliste et son maître / 1771)

"Et ses mains ourdiraient les entrailles du prêtre,
A défaut d'un cordon, pour étrangler les rois."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Poésies diverses, allusion à une phrase de Jean Meslier)

"Aie toujours présent à l'esprit que la nature n'est pas Dieu, qu'un homme n'est pas une machine, qu'une hypothèse n'est pas un fait ; et sois assuré que tu ne m'auras point compris, partout où tu croiras apercevoir quelque chose de contraire à ces principes."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Pensées sur l'interprétation de la nature)

"Le véritable athéisme, l'athéisme pratique, n'est guère que sur le trône ; il n'y a rien de sacré, il n'y a ni lois divines, ni lois humaines pour la plupart des souverains ; presque tous pensent que celui qui craindrait Dieu ne serait pas longtemps craint de ses sujets."
(Denis Diderot / 1713-1784 / Principes de politique des souverains)

"Il n'appartient qu'à l'honnête homme d'être athée. Le méchant qui nie l'existence de Dieu est juge et partie ; c'est un homme qui craint et qui sait qu'il doit craindre un vengeur (…) L'homme de bien au contraire, qui aimerait tant à se flatter d'une rémunération future de ses vertus, lutte contre son propre intérêt. L'un plaide pour lui-même, l'autre plaide contre lui ; le premier ne peut jamais être certain du véritable motif qui détermine sa façon de philosopher ; le second ne peut douter qu'il ne soit entraîné par l'évidence dans une opinion si opposée aux espérances les plus douces et les plus flatteuses dont il pourrait se bercer."
(Denis Diderot / 1713-1784 / rapporté dans "Mémoires pour servir à l'histoire de la philosophie au XVIIIe siècle, de Jean Philibert Damiron)

"Dieu n'a fait ni maître ni serviteur, je ne veux donner ni recevoir de lois."
(Denis Diderot / 1713-1784)

"Dieu : un père comme celui-là, il vaut mieux ne pas en avoir."
(Denis Diderot / 1713-1784)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 15:57

Citations d'Emile Durkheim :
"Il ne faut pas dire qu'un acte froisse la conscience commune parce qu'il est criminel, mais qu'il est criminel parce qu'il froisse la conscience commune."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / De la division du travail social)

Le principe rationaliste :
"Il n'y a rien dans le réel que l'on soit fondé à considérer comme radicalement réfractaire à la raison humaine.
[...]
Mais le principe rationaliste n'implique pas que la science puisse, en fait, épuiser le réel; il nie seulement que l'on ait le droit de regarder aucune partie de la réalité, aucune catégorie de faits comme invinciblement irréductible à la pensée scientifique, c'est-à-dire comme irrationnelle dans son essence. Le rationalisme ne suppose nullement que la science puisse jamais s'étendre jusqu'aux limites dernières du donné; mais qu'il n'y a pas, dans le donné, de limites que la science ne puisse jamais franchir."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / L'éducation morale)

"L'ensemble des règles morales forme vraiment autour de chaque homme une sorte de barrière idéale, au pied de laquelle le flot des passions humaines vient mourir, sans pouvoir aller plus loin. Et, par cela même qu'elles sont contenues, il devient possible de les satisfaire. Aussi, que, sur un point quelconque, cette barrière vienne à faiblir, et aussitôt, par la brèche ouverte, les forces humaines jusque-là contenues se précipitent tumultueusement; mais, une fois lâchées, elles ne peuvent plus trouver de terme où elles s'arrêtent; elles ne peuvent que se tendre douloureusement dans la poursuite d'un but qui leur échappe toujours. Que, par exemple, les règles de la morale conjugale perdent de leur autorité, que les devoirs auxquels les époux sont tenus l'un envers l'autre soient moins respectés, et les passions, les appétits que cette partie de la morale contient et réglemente se déchaîneront, se dérégleront, s'exaspéreront par ce dérèglement même; et, impuissantes à s'apaiser parce qu'elles se seront affranchies de toutes limites, elles détermineront un désenchantement, qui se traduira d'une manière visible dans la statistique des suicides."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / L'éducation morale)

"Pour que la charité puisse être pratiquée, il faut que quelques-uns acceptent de ne pas la faire, ou ne soient pas en état de la faire. C'est une vertu réservée à quelques-uns ; la morale, au contraire, par définition, doit être commune à tous, accessible à tous. On ne saurait donc voir dans le sacrifice, le dévouement inter-individuel, le type de l'acte moral."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / L'éducation morale)

"La religion n'est pas seulement un système d'idées, elle est avant tout un système de forces."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / Les formes élémentaires de la vie religieuse)

La religion :
"un système de croyances solidaires et de pratiques relatives aux choses sacrées (...) qui unissent en une même communauté morale, appelée Église, ceux qui y adhèrent".
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / Les formes élémentaires de la vie religieuse)

"Entre Dieu et la Société, il faut choisir. [...] Ce choix me laisse assez indifférent, car je ne vois dans la divinité que la société transfigurée et pensée symboliquement".
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / Les formes élémentaires de la vie religieuse)

"La société est à ses membres ce que Dieu est à ses fidèles".
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / Les formes élémentaires de la vie religieuse)

"L'opinion, chose sociale au premier chef, est [...] une source d'autorité et l'on peut même se demander si toute autorité n'est pas fille de l'opinion. On objectera que la science est souvent l'antagoniste de l'opinion dont elle combat et rectifie les erreurs. Mais elle ne peut réussir dans cette tâche que si elle a une suffisante autorité et elle ne peut tenir cette autorité que de l'opinion elle-même. Qu'un peuple n'ait pas foi dans la science, et toutes les démonstrations scientifiques seront sans influence sur les esprits. Même aujourd'hui, qu'il arrive à la science de résister à un courant très fort de l'opinion publique, et elle risquera d'y laisser son crédit."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / Les formes élémentaires de la vie religieuse)

"Aujourd'hui comme autrefois, expliquer, c'est montrer comment une chose participe d'une ou de plusieurs autres. On a dit que les participations dont les mythologies postulent l'existence violent le principe de contradiction et que, par là, elles s'opposent à celles qu'impliquent les explications scientifiques. Poser qu'un homme est un kangourou, que le Soleil est un oiseau, n'est-ce pas identifier le même et l'autre? Mais nous ne pensons pas d'une autre manière quand nous disons de la chaleur qu'elle est un mouvement, de la lumière qu'elle est une vibration de l'éther, etc. Toutes les fois que nous unissons par un lien interne des termes hétérogènes, nous identifions forcément des contraires. Sans doute, les termes que nous unissons ainsi ne sont pas ceux que rapproche l'Australien; nous les choisissons d'après d'autres critères et pour d'autres raisons; mais la démarche même par laquelle l'esprit les met en rapports ne diffère pas essentiellement."
(Emile Durkheim / 1858 - 1917 / Les formes élémentaires de la vie religieuse)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:09

"Les naturalistes sont ceux qui n'admettent point de Dieu, mais qui croient qu'il n'y a qu'une substance matérielle. (...) Naturaliste en ce sens est synonyme d'athée, spinoziste, matérialiste, etc. "
(Denis Diderot 1713-1784 / Encyclopédie / 1765)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:10

Citations d'Emile Zola


"Ces pauvres cerveaux étroits qui croient que Dieu vend une place de son paradis en échange d'une prière."
(Emile Zola / 1840-1902 / La Tribune, 13 décembre 1868)

"Vous êtes des blagueurs avec vos indignations dévotes. Dans votre particulier, vous vous fichez du bon Dieu comme d'une guigne. Vous lui montez sur les épaules pour crier plus fort et attrouper le monde, pas davantage."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Voltaire" du 6 juillet 1880)

"La religion tolérait bien des faiblesses, quand on gardait les convenances."
(Emile Zola / 1840-1902 / Nana / 1880)

"Philosophiquement les romantiques s'arrêtent au déisme; ils gardent un absolu et un idéal; ce ne sont plus les dogmes rigides du catholicisme, c'est une hérésie vague, l'hérésie vague, lyrique d'Hugo et de Renan, qui mettent Dieu partout et nulle part. Les naturalistes, au contraire, vont jusqu'à la science, ils nient tout absolu, et l'idéal n'est pour eux que l'inconnu qu'ils ont le devoir d'étudier et de connaître; en un mot, loin de refuser Dieu, loin de l'amoindrir, ils le réservent comme la dernière solution qui soit au fond des problèmes humains. La bataille est là."
(Emile Zola / 1840-1902 / "Le Figaro" du 17 janvier 1881)

"Je ne crois pas que la pensée soit autre chose qu'une fonction de la matière. La fameuse psychologie ne serait qu'un coin restreint de la physiologie."
(Emile Zola / 1840-1902 / Lettre à G. Geoffroy / 22 juillet 1885)

"La terre seule demeure l'immortelle, la mère d'où nous sortons et où nous retournons."
(Emile Zola / 1840-1902 / La Terre / 1887)

"Toute une vie de vols effroyables, non plus à main armée, comme les nobles aventuriers de jadis, mais en correct bandit moderne, au clair soleil de la Bourse, dans la poche du pauvre monde crédule, parmi les effondrements et la mort."
(Emile Zola / 1840-1902 / L'argent / 1891)

"Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir !"
(Emile Zola / 1840-1902 / Lettre à la jeunesse, 14 décembre 1897)

"Depuis le premier jour, l'Eglise a pris et gardé la femme, comme l'aide la plus puissante de son oeuvre de propagande et d'asservissement. Mais, dès l'abord, un obstacle se dressait. La femme n'était-elle pas la honte et la perdition, une créature de dégoût, de péché et de terreur, devant laquelle tremblent les saints ? En elle, l'immonde nature a mis son piège, elle est la source charnelle de la vie, elle est la vie elle-même, dont le catholicisme enseigne le mépris. Aussi l'Eglise a-t-elle un instant refusé une âme à la bête de fornication, que les hommes purs fuyaient au désert, dans la certitude de succomber, si le vent du soir leur apportait la seule odeur de sa chevelure."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)

"Sa politique était d'abord de garder la femme toute à elle, en continuant à l'hébéter, en la maintenant à l'état d'éternelle enfance. Elle en faisait ensuite une arme de guerre, certaine de vaincre l'homme incroyant par la femme pieuse. Elle avait par elle un continuel témoin au foyer domestique, elle agissait même jusque dans l'alcôve, quand il fallait réduire l'homme aux pires angoisses. Et la femme, ainsi, était toujours la bête de luxure, dont le prêtre simplement se servait aujourd'hui pour assurer le règne de Dieu."
(Emile Zola / 1840-1902 / Vérité / 1903)

"Mettez un homme en prison, parce que, son innocence reconnue, vous pouvez en tirer les verrous; mais ne le mettez pas dans un tombeau dont la porte est close à jamais. Il n'y a que Dieu qui puisse punir éternellement parce que Dieu ne saurait se tromper; c'est une insulte à ce Dieu de lui disputer ce droit de suprême justice, de disposer en créateur de ses créatures, d'ôter ce que l'on peut donner. La peine de mort est un blasphème, un sacrilège."
(Emile Zola / 1840-1902 / Correspondances)

"Montrez-moi une jambe de bois, et alors je croirai aux miracles."
(Emile Zola / 1840-1902 / à Lourdes)

"Je ne suis de l'école du rien, ni dans le roman, ni dans le drame; je suis au contraire pour la passion, pour ce qui agit et ce qui émeut."
(Emile Zola / 1840-1902)

"La passion est encore ce qui aide le mieux à vivre."
(Emile Zola / 1840-1902)

"La science a-t-elle promis le bonheur ? Je ne le crois pas. Elle a promis la vérité, et la question est de savoir si l'on fera jamais du bonheur avec de la vérité."
(Emile Zola / 1840-1902)

"La religion est le plus grand obstacle dont les hommes de progrès doivent tout d'abord débarrasser la route."
(Emile Zola / 1840-1902)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:13

Citations de Max Stirner


"As-tu déjà vu un Esprit ? Moi? non, mais ma grand-mère en a vu. C'est comme moi : je n'en ai jamais vu, mais ma grand-mère en avait qui lui couraient sans cesse dans les jambes ; et, par respect pour le témoignage de nos grands-mères, nous croyons à l'existence des esprits."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Dieu et l'humanité ne se préoccupent de rien, de rien que d'eux-mêmes. Laissez-moi donc, à mon tour, m'intéresser à moi-même, moi qui, comme Dieu, ne suis rien pour les autres, moi qui suis mon tout, moi qui suis l'unique."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"La liberté ne peut être que toute la liberté ; un morceau de liberté n'est pas la liberté."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"La domination de l'État ne diffère pas de celle de l'Eglise : l'une s'appuie sur la piété, l'autre sur la moralité."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Les plus récentes révoltes contre Dieu ne sont que des insurrections théologiques."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Lorsqu'une association s'est cristallisée en société, elle a cessé d'être une association, vu que l'association est un acte continuel de réassociation. Elle est devenue une association à l'état d'arrêt, elle s'est figée. [...] Elle n'est plus que le cadavre de l'association ; en un mot, elle est devenue société communauté."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"La religion de l'Humanité n'est que la dernière métamorphose de la religion chrétienne."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Le Protestantisme a proprement organisé en l'homme un véritable service de "police occulte". L'espion, le guetteur "Conscience", surveille chaque mouvement de l'esprit, et tout geste, toute pensée est à ses yeux une "affaire de conscience", c'est-à-dire une affaire de police. C'est cette scission de l'homme en "instincts naturels" et "conscience" (canaille intérieure et police intérieure) qui fait le Protestant."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"On a coutume de louer le Protestantisme de ce qu'il a remis en honneur le temporel, comme par exemple le mariage, l'État, etc. Mais en réalité le temporel en tant que temporel, le profane, lui est bien plus indifférent encore qu'au Catholicisme; non seulement le catholique laisse subsister le monde profane, mais il ne s'interdit pas de goûter aux jouissances mondaines, tandis que le protestant, lorsqu'il raisonne et qu'il est conséquent, travaille à anéantir le temporel par le seul fait qu'il le sanctifie."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Tout vagabondage déplaît d'ailleurs au bourgeois, et il existe aussi des vagabonds de l'esprit, qui, étouffant sous le toit qui abritait leurs pères, s'en vont chercher au loin plus d'air et plus d'espace. Au lieu de rester au coin de l'âtre familial à remuer les cendres d'une opinion modérée, au lieu de tenir pour des vérités indiscutables ce qui a consolé et apaisé tant de générations avant eux, ils franchissent la barrière qui clôt le champ paternel et s'en vont, par les chemins audacieux de la critique, où les mène leur indomptable curiosité de douter."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"La crainte de Dieu proprement dite est, depuis longtemps ébranlée, et un "athéisme" plus ou moins conscient, reconnaissable extérieurement à un abandon général du culte, est devenu involontairement la note dominante. Mais on a reporté sur l'Homme ce qu'on a pris à Dieu, et la puissance de l'Humanité s'est accrue de ce que la piété à perdu en importance : "l'Homme" est le Dieu actuel, et la crainte de l'Homme a remplacé l'ancienne crainte de Dieu. Mais comme l'homme ne représente qu'un autre être suprême, l'être suprême n'a fait que se métamorphoser, et la crainte de l'Homme n'est qu'une autre forme de la crainte de Dieu. Nos athées sont de pieuses gens."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"Je n'ai basé ma cause sur Rien."
(Max Stirner / 1806-1856 / L'Unique et sa propriété / 1845)

"L'Homme n'a tué Dieu que pour être lui-même le seul Dieu dans les cieux."
(Max Stirner / 1806-1856)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:15

Citations de Jean-Paul Sartre


"Exister c'est être là simplement... Tout est gratuit, ce jardin, cette ville et moi-même. Quand il arrive qu'on s'en rende compte, ça vous tourne le cœur et tout se met à flotter."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / La Nausée)

"Etre homme, c'est tendre à être Dieu: ou, si l'on préfère, l'homme est fondamentalement désir d'être Dieu."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'être et le néant)

"Ce qui rend le mieux concevable le projet fondamental de la réalité humaine, c'est que l'homme est l'être qui projette d'être Dieu."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'être et le néant)

"Deux frères comparaissent au tribunal divin, le jour du jugement. Le premier dit à Dieu: «Pourquoi m'as-tu fait mourir si jeune?» et Dieu répond: «Pour te sauver. Si tu avais vécu plus longtemps, tu aurais commis un crime, comme ton frère.» Alors le frère demande à son tour: «Pourquoi m'as-tu fait mourir si vieux?»"
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'être et le néant)

"Pas besoin de gril : l'enfer, c'est les Autres."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Huis Clos)

"Le secret douloureux des Dieux et des rois : c'est que les hommes sont libres."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Les mouches)

"Quand une fois la liberté a explosé dans une âme d'homme, les dieux ne peuvent plus rien contre cet homme-là."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Les mouches)

"Mais si vraiment l'existence précède l'essence, l'homme est responsable de ce qu'il est."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'existentialisme est un humanisme)

"L'existentialisme est très opposé à un certain type de morale laïque qui voudrait supprimer Dieu avec le moins de frais possible. Lorsque, vers 1880, des professeurs français essayèrent de constituer une morale laïque; ils dirent à peu près ceci: Dieu est une hypothèse inutile et coûteuse, nous la supprimons, mais il est nécessaire cependant, pour qu'il y ait une morale, une société, un monde policé, que certaines valeurs soient prises au sérieux et considéré comme existant a priori; […]
L'existentialisme, au contraire, pense qu'il est très gênant que Dieu n'existe pas, car avec lui disparaît la possibilité de trouver des valeurs dans un ciel intelligible; il ne peut plus y avoir de bien a priori, puisqu'il n'y a pas de conscience infinie et parfaite pour le penser; […] …l'homme est délaissé, parce qu'il ne trouve ni en lui, ni hors de lui une possibilité de s'accrocher. Il ne se trouve d'abord pas d'excuses. Si, en effet, l'existence précède l'essence, on ne pourra jamais expliquer par une référence à une nature humaine donnée et figée; autrement dit, il n'y a pas de déterminisme, l'homme est libre, l'homme est liberté. l'homme est condamné à être libre. Condamné, parce qu'il ne s'est pas créé lui-même, et par ailleurs cependant libre, parce qu'une fois jeté dans le monde, il est responsable de ce qu'il fait."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'existentialisme est un humanisme)

"L'existentialisme n'est pas tellement un athéisme au sens où il s'épuiserait à démontrer que Dieu n'existe pas. Il déclare plutôt: même si Dieu existait, ça ne changerait rien; voilà notre point de vue. Non pas que nous croyons que Dieu existe, mais nous pensons que le problème n'est pas celui de son existence; il faut que l'homme se retrouve lui-même et se persuade que rien ne peut le sauver de lui-même, fût-ce une preuve valable de l'existence de Dieu. En ce sens, l'existentialisme est un optimisme, une doctrine d'action, et c'est seulement par mauvaise foi que, confondant leur propre désespoir avec le nôtre, les chrétiens peuvent nous appeler désespérés."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'existentialisme est un humanisme)

"Et si j'entends des voix, qu'est-ce qui me prouve qu'elles viennent du ciel et non de l'enfer, ou d'un subconscient, ou d'un état pathologique? Qui prouve qu'elles s'adressent à moi? Qui prouve que je suis bien désigné pour imposer ma conception de l'homme et mon choix à l'humanité?"
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'existentialisme est un humanisme)

"[...] l'homme sera d'abord ce qu'il aura projeté d'être."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / L'existentialisme est un humanisme)

"Quand Dieu se tait, on peut lui faire dire ce que l'on veut."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon dieu)

"Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon dieu)

"Je me demandais à chaque minute ce que je pouvais être aux yeux de Dieu. A présent je connais la réponse: rien. Dieu ne me voit pas, Dieu ne m'entend pas, Dieu ne me connaît pas. Tu vois ce vide au-dessus de nos têtes? C'est Dieu. Tu vois cette brèche dans la porte? C'est Dieu. Tu vois ce trou dans la terre? C'est Dieu encore. Le silence c'est Dieu. L'absence c'est Dieu. Dieu c'est la solitude des hommes. Il n'y avait que moi: J'ai décidé seul du Mal; seul, j'ai inventé le Bien. C'est moi qui ai triché, moi qui ai fait des miracles, c'est moi qui m'accuse aujourd'hui, moi seul peut m'absoudre; moi, l'homme. Si Dieu existe, l'homme est néant; si l'homme existe... "
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon Dieu, acte 2)

"Je ne connais qu'une Église: c'est la société des hommes."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon dieu)

"[...] un élu, c'est un homme que le doigt de Dieu coince contre un mur."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon dieu)

"Le désordre est le meilleur serviteur de l'ordre établi. [...] Toute destruction brouillonne, affaiblit les faibles, enrichit les riches, accroît la puissance des puissants."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Le diable et le bon dieu)

"Dieu est mort, mais l'homme n'est pas, pour autant, devenu athée. Ce silence du transcendant, joint à la permanence du besoin religieux chez l'homme moderne, voilà la grande affaire aujourd'hui comme hier."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Situations)

"On ne forme pas impunément des générations en leur enseignant des erreurs qui réussissent. Qu'arrivera-t-il un jour, si le matérialisme étouffe le projet révolutionnaire ?"
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Situations)

"Dieu est mort, n'entendons pas par là qu'il existe pas, ni même qu'il n'existe plus […] Il nous parlait et il se tait…"
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Situations, 1)

"La violence, sous quelque forme qu'elle se manifeste, est un échec."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Situations, 2)

"Coucher avec toi, sous l'œil de Dieu? S'écrit-il en repoussant Hilda. Non: je n'aime pas les parties de débauche. Si je connaissais une nuit assez profonde pour nous cacher à son regard…"
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / Les Mots)

"Ce qui au fond, prive l'homme de toute possibilité de parler à Dieu, c'est que, dans la pensée humaine Dieu devient nécessairement conforme à l'homme en tant que l'homme est fatigué, assoiffé de sommeil et de paix."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980 / cité par Georges Bataille dans "La somme athéologique")

"Une seule fois, j'eus le sentiment qu'Il [Dieu] existait. J'avais joué avec des allumettes et brûlé un petit tapis; j'étais en train de maquiller mon forfait quand soudain Dieu me vit, je sentis son regard à l'intérieur de ma tête et sur mes mains; je tournoyais dans la salle de bains, horriblement visible, une cible vivante. L'indignation me sauva: je me mis en fureur contre une indiscrétion si grossière, je blasphémais, […] il ne me regarda plus jamais."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980)

"Mauriac, l'eau bénite qui fait pschitt."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980)

"Si Dieu n'est pas noir en lui-même, alors Jésus a menti quand il a pris la parole dans la synagogue de Capharnaüm et Marx avait raison de dire que la religion est l'opium du peuple."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980)

"L'absenthéisme c'est Dieu. Dieu, c'est la solitude des hommes.."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980)

"La religion, c'est l'échappatoire de ceux qui sont trop lâches pour se reconnaître responsables de leurs propres destinées."
(Jean-Paul Sartre / 1905-1980)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:15

"…si la description de l'essence relève de la philosophie proprement dite, seul le roman permettra d'évoquer dans sa réalité complète, singulière, temporelle, le jaillissement originel de l'existence."
(Simone de Beauvoir / 1908-1986 / Littérature et métaphysiques "Temps modernes 01/04/1946")
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:19

Citations de Jean Rostand

"Car l’homme n’est pas tenté d’oublier qu’il est un animal intelligent, tandis qu’il peut lui arriver d’oublier qu’il est un animal sociable."
(Jean Rostand / 1894-1977 / L’homme)

"Gardons-nous d’imaginer des tendances aux progrès, des principes directeurs, des élans vitaux ou autres entéléchies : là où l’ombre persiste encore dans le royaume de la science, on doit se défier avant tout de l’"obscure clarté" qui tombe des métaphysiques."
(Jean Rostand / 1894-1977 / L’homme)

"[…]; mais dès à présent, après tant d’heures passées dans des lieux quelquefois étrangers, j’estime être fondé à donner mon avis sur les phénomènes supranormaux : ils me sont en tout cas plus familiers qu’à bien des personnes qui, sans avoir rien vu ni cherché à voir, se prononcent hardiment en faveur du mystère.
Or, je dois dire que j’ai rencontré en tout cela qu’imposture et puérilité. Il m’a été impossible, au long de ces persévérants essais, de recueillir le moindre fait, je ne dirai pas démonstratif, mais seulement un peu troublant, singulier, invitant à poursuivre la recherche."
(Jean Rostand / 1894-1977 / L’homme)

"Ce n’est pas la science qui se détourne de la métapsychie, mais la métapsychie qui fuit la science, comme elle fuit le grand jour."
(Jean Rostand / 1894-1977 / L’homme)

"... on ne peut jamais que croire, et que toute la différence est entre les téméraires qui croient qu'ils savent et les sages qui savent qu'ils croient."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"[L'humanité] ne renoncera aux illusions consolantes qu'à proportion qu'elle deviendra capable de s'en passer."
(CJean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"De toute manière, je suis incapable de tenir compte d'une "révélation" prétendument faite à nos aïeux dans les temps reculés de notre histoire. Si respectable que me paraisse ce genre de tradition, et quel rôle elles aient pu jouer dans notre passé moral, je ne puis accepter d'y voir des certitudes de départ. Seules valent, à mes yeux, les croyances qui, à tout moment recréables par l'intelligence, peuvent se former "de novo" dans l'esprit d'un homme d'aujourd'hui, à partir de matériaux fraîchement fournis par la science ou par la réflexion."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"Impossible, pour moi, de croire à une Vérité qui serait derrière nous. La seule vérité à laquelle je crois en est une qui se découvre lentement, graduellement, péniblement, et qui imperceptiblement s'augmente chaque jour."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"Pour ce qui touche plus spécialement à l'homme, comment douterions-nous qu'il dérivât d'un animal - et d'un animal, qui, plus ou moins, ressemblerait aux singes actuels, d'un animal que nous n'hésiterions pas à ranger parmi les singes - quand nous voyons, à partir d'une époque qui n'est pas tellement lointaine, apparaître dans des couches terrestres des vestiges de bêtes qui n'étaient pas tout à fait des bêtes, des vestiges d'hommes qui n'étaient pas tout à fait des hommes."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"D'une foule de circonstances - climatiques, biologiques et autres - dépendaient la réussite de l'homme, et si la conjoncture eût été différente, la terre, sans doute eut connu un autre roi [que l'homme]."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"... je souscris à l'apparence de mortalité; je pense que la mort est bien la mort, et n'en appelle à aucune réalité cachée; je crois que lorsque l'on tombe, c'est tout de bon, et qu'on ne se relèvera pas tout à l'heure comme font les acteurs sur le théâtre."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"... ce n'est donc pas parce que la Société aura instruit ou éduqué les hommes que ceux-ci, dans les générations suivantes, se montreront plus intelligents ou plus vertueux, ni même plus aptes à recevoir l'instruction ou l'éducation. Chaque génération, à cet égard, doit repartir de zéro, sans bénéficier aucunement de l'apprentissage de celles qui l'on précédée."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"Il y a pour moi plus d'inexplicable dans le protoplasme que dans l'ectoplasme, dans la division d'une cellule que dans toutes les histoires de tables tournantes et de fantômes."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Ce que je crois)

"Les processus aveugles et désordonnés qui l'ont conçu [l'homme] ne recherchaient rien, n'aspiraient à rien, ne tendaient vers rien, même le plus vaguement du monde. Il naquit sans raison et sans but, comme naquirent tous les êtres, n'importe comment, n'importe quand, n'importe où. La nature est sans préférences, et l'homme, malgré tout son génie, ne vaut pas plus pour elle que n'importe laquelle des millions d'autres espèces que produisit la vie terrestre."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Rien, c'est trop peu; Dieu, ce serait trop."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Peu de gens sont dignes de ne croire à rien."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Je ne crois pas au mystère, ce serait trop simple."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Moins on a de Dieu, plus il faut y croire."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Je ne voudrais pas d'un paradis où l'on n'eût pas le droit de préférer l'enfer.
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"La science a fait de nous des dieux avant même que nous méritions d'être des hommes."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"On tue un homme : on est un assassin. On en tue des millions : on est un conquérant. On les tue tous : on est un Dieu."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d’un biologiste)

"Ceux qui croient en un Dieu y pensent-ils aussi passionnément que nous qui n’y croyons pas, à son absence?"
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d’un biologiste)

"Si Dieu existait, il n’y aurait pas de méchants, il n’y aurait que des maladroits."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d’un biologiste)

"Si je croyais au silence d’un Dieu, ce serait d’un Dieu qui n’a jamais parlé."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d’un biologiste)

"On épure Dieu, on le simplifie, on le dépouille, on accepte son silence et son oisiveté. On consent que tout se passe ici-bas comme s’il n’était pas. On lui demande simplement de garder son nom."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d’un biologiste)

"Ne pas croire qu'une chose existe parce qu'il serait trop horrible qu'elle n'existât pas. Il n'y a pas de preuve par l'horrible."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"C'est la destinée de l'homme que de se faire des dieux toujours plus croyables auxquels il croira de moins en moins."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d’un biologiste)

"Ceux [les scientifiques] que je révère, je les prends en bloc, tels qu'ils sont, et tout matérialiste que je suis, je ne voudrais pas que Pasteur n'eut pas été croyant et que Mendel n'eut pas été prêtre."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Pensées d'un biologiste)

"Dieu, ce dépotoir de nos rêves!"
(Jean Rostand / 1894-1977 / Carnet d'un biologiste)

"En tuant le hasard, on ne ressuscite pas Dieu."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Inquiétudes d’un biologiste)

"Moins on croit en Dieu, plus on comprend que d’autres y croient."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Inquiétudes d’un biologiste)

"Le fanatisme, toujours serviteur du faux. Même au service du vrai, il serait haïssable."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Inquiétudes d'un biologiste)

"J’ai dit non. J’ai dit non à Dieu, en affirmant les choses un peu brutalement, mais à chaque instant la question revient. Je me dis : est-ce possible […] Je suis obsédé, disons le mot, sinon par Dieu, obsédé, du moins par le non-Dieu. […] Ce n’est pas un athéisme serein, ni jubilant, ni content. Ah non ! Il n’est pas satisfaisant ni apaisé; plutôt à vif : la plaie se rouvre sans cesse."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Dieu existe-t-il ? Non… )

"On n’a jamais tant parlé de Dieu depuis qu’il est mort."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Dieu existe-t-il ? Non…)

"L’idée de Dieu étant bien difficile à définir, elle me paraît difficile à combattre."
(Jean Rostand / 1894-1977 / Cité par Marcel Neusch dans Aux sources de l’athéisme contemporain)

"Inutile d'employer un thermomètre de haute précision pour prendre la température d'un fantôme."
(Jean Rostand / 1894-1977)

"Face aux industriels du mensonge, nous ne sommes que de petits artisans de la vérité."
(Jean Rostand / 1894-1977)

"A certaines toxines trop largement distribuées dans le public, il est nécessaire d'opposer les anticorps de la raison."
(Jean Rostand / 1894-1977)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:20

Citations de Jacques Prévert


"Il nous lisait toujours la même histoire, triste et banale d'un homme [Jésus] d'autrefois qui portait un bouc au menton, un agneau sur les épaules et qui mourut cloué sur deux planches de salut après avoir beaucoup pleuré sur lui-même dans un jardin, la nuit. C'était un fils de famille qui parlait toujours de son père - mon père par-ci, mon père par-là, le royaume de mon père - et il racontait des histoires aux malheureux qui l'écoutaient avec admiration, parce qu'il parlait bien et avait de l'instruction.
Il guérissait les hydropiques, et il leur marchait sur le ventre en disant qu'il marchait sur l'eau, et l'eau qu'il leur sortait du ventre, il la changeait en vin; à ceux qui voulaient bien en boire, il disait que c'était son sang.
Assis sous un arbre, il parabolait: "heureux les pauvres d'esprit, ceux qui ne cherchent pas à comprendre, ils travailleront dur, ils recevront des coups de pied au cul et ils feront des heures supplémentaires qui leur seront comptées plus tard dans le royaume de mon père."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - Souvenirs de famille ou l'ange garde-chiourme)

"Bref, le peuple se met à hurler "Barabbas, Barabbas, mort aux vaches, à bas la calotte" et, crucifié entre deux souteneurs dont un indicateur, il rend le dernier soupir, les femmes se vautrent sur le sol en hurlant leur douleur, un coq chante et le tonnerre fait son bruit habituel.
Confortablement installé sur son nuage amiral, Dieu le père, de la maison Dieu-père-fils-Saint-Esprit-&-Cie, pousse un immense soupir de satisfaction, aussitôt deux ou trois petits nuages subalternes éclatent avec obséquiosité et Dieu père s'écrie: "Que je sois loué, que ma sainte raison sociale soit bénie, mon fils bien-aimé a la croix, ma maison est lancée. "Aussitôt il passe les commandes et les grandes manufactures de scapulaires entrent en transes, on refuse du monde aux catacombes et, dans les familles qui méritent ce nom, il est de fort bon ton d'avoir au moins deux enfants dévorés par les lions."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - Souvenirs de famille ou l'ange garde-chiourme)


"Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai…"
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - Pater noster)

"Le paon fait la roue
Le hasard fait le reste
Dieu s’assoit dedans
Et l’homme le pousse"
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - La brouette ou les grandes inventions)

"Ils sont à table
Ils ne mangent pas
Ils ne sont pas dans leur assiette
Et leur assiette se tient toute droite
Verticalement derrière leur tête."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - La Cène)

"Quand [le Diable] rencontre Dieu
il est très embêté
parce qu'il doit le saluer
c'est réglementaire […]
alors il se rend compte
qu'il est légèrement ridicule
et il s'en retourne chez lui en courant
il allume un grand feu en pleurant […]
et il se couche sur le brasier
avec une grande flamme blanche
comme oreiller
et il ronronne tout doucement
comme le feu
comme les chats quand ils sont heureux
et il rêve aux bons tours
qu'il va jouer au bon Dieu."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - Ecritures saintes)

"Les paris stupides:
un certain Blaise Pascal
etc… etc..."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles)


"… mais le pape l'interrompt
Ah! Foutez-moi la paix à la fin
je ne suis tout de même pas arrivé à mon âge et à la haute situation pour me laisser emmerder par un malheureux petit libre penseur de rien du tout
venu je ne sais d'où
Je ne suis pas libre penseur dit le veilleur
je suis athée
Hein quoi dit le Saint-Père
et l'autre dans le tuyau de son oreille
l'autre se met à gueuler
Allo allo Saint-Père vous m'entendez
athée
A comme absolument athée
T comme totalement athée
H comme hermétiquement athée
E accent aigu comme étonnement athée
E comme entièrement athée
pas libre penseur
athée
il y a une nuance"
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles - La crosse en l'air [feuilleton])

"Il y a des gens qui dansent sans entrer en transe et il y en a d'autre qui entrent en transe sans danser. Ce phénomène s'appelle la Transcendance et dans nos régions il est fort apprécié."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Spectacle / 1951)

"Les religions ne sont que les trusts des superstitions."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Spectacle / 1951)<

"Oh ! Raison funèbre!"
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Spectacle / 1951)

"Dieu est un petit bonhomme sans queue qui fume sa pipe au coin du feu."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Spectacles)

"Quand la vérité n'est pas libre, la liberté n'est pas vraie."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Spectacles)

"Dans chaque église, il y a toujours quelque chose qui cloche."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Fatras)

"Je vous salis, ma rue
Et je m'en excuse"
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Fatras)

"Martyr, c'est pourrir un peu."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Paroles)

"Dieu est formidiable!"
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Soleil de nuit)

"J’ai toujours été intact de Dieu et c’est en pure perte que ses émissaires, ses commissaires, ses prêtres, ses directeurs de conscience, ses ingénieurs des âmes, ses maîtres à penser se sont évertués à me sauver. […]
Et je m’en allais, là où ça me plaisait, là où il faisait beau même quand il pleuvait, et quand, de temps à autre ils revenaient avec leurs trousseaux de mots-clés, leurs cadenas d’idées, les explicateurs de l’inexplicable, les réfutateurs de l’irréfutable, les négateurs de l’indéniables, je souriais et répétais : «C’est pas vrai!» et «C’est vrai que c’est pas vrai!».
Et comme ils me foutaient zéro pour leurs menteries millénaires, je leur donnais en mille mes vérités premières."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Choses et autres)

"C'est connu, Eve n'avait pas de pomme d'Adam."
(Jacques Prévert / 1900-1977 / Le Fruit défendu)


"Dieu est un grand lapin
il habite plus haut que la terre
tout en haut là-haut dans les cieux
dans son grand terrier nuageux.

Dieu est aussi un prêteur sur gage
un vieil usurier
il se cache dans une bicoque
tout en haut de son mont de piété
et il prête à la petite semaine
au mois au siècle et à l'éternité.

Dieu est aussi un grand voyageur
et quand il voyage pas moyen de le faire tenir en place
il s'installe dans tous les wagons
et il descend dans tous les hôtels à la fois
à ces moments-là
tous les voyageurs marchent à pied
et couchent dehors

Dieu est aussi une grosse dinde de Noël
qui se fait manger par les riches
pour souhaiter la fête à son fils.
Alors les coudes sur la sainte table
le Diable regarde Dieu en face
avec un sourire de côté et il fait du pied aux anges
et Dieu est bien embêté."
(Jacques Prévert / 1900-1977)


"Quand le diable fait la cuisine le bon dieu se met à table
et le pauvre monde nettoie les fourneaux."
(Jacques Prévert / 1900-1977)

"Saint Martin a donné la moitié de son manteau à un pauvre : comme ça, ils ont eu froid tous les deux."
(Jacques Prévert / 1900-1977)

"La meilleure façon de ne pas avancer est de suivre une idée fixe."
(Jacques Prévert / 1900-1977)

"La théologie, c'est simple comme dieu et dieu font trois."
(Jacques Prévert / 1900-1977)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:23

Citations de Michel Onfray


"Le religieux conduit à l'émasculation, il vise la castration des énergies, leur inclusion dans des instances qui les stérilisent. L'Etat et L'Eglise excellent dans ces entreprises.
La religion produit des communautés et celles-ci s'évertuent à fonctionner de manière autonome, instruisant leur dossier pour produire, ensuite, des lois, des ordres, des règles, des commandements auxquels il s'agit de se subordonner. Abdiquer sa souveraineté au profit d'une sécurité obtenu par le groupe, c'est toute l'alchimie du contrat social auquel voudrait nous faire croire ses partisans."
(Michel Onfray / né en 1959 / La Sculpture de soi / 1991)

"…il s'agit d'éviter ce à partir de quoi se sont constituées les religions du siècle, à savoir la croyance à des entités singulières, autonomes, susceptibles de vénération, d'adoration. Dieu, l'Etat, la Race, le Prolétariat, l'Argent furent totems durant de longues décennies. Aux pieds des fétiches, on a versé du sang, de la sueur et des énergies. Ils se sont nourris de passions, d'enthousiasmes, de foi, ont grandi avant de se transformer en léviathans et béhémoths qui ont absorbé toutes les vitalités passant à leur portée. Ridicules et niais, les adorateurs et leurs clercs ont produit des doctrines universalistes à l'aide desquelles ils ont châtré les velléités singulières et individualistes."
(Michel Onfray / né en 1959 / La Sculpture de soi / 1991)

"… autrui est, de toute façon, un épiphénomène d'une égoïste relation à Dieu : il faut aimer son prochain pour plaire à Dieu, puis, promesse non négligeable pour ceux qui sacrifient à cette mythologie, pour un salut de notre âme, notre petite âme privée."
(Michel Onfray / né en 1959 / La Sculpture de soi / 1991)

"Devant tout pouvoir qui exige soumission et sacrifices de toute nature, la tâche du philosophe est l'irrespect, l'effronterie, l'impertinence, l'indiscipline et l'insoumission. Rebelle et désobéissant, et bien que convaincu du caractère désespéré de sa tâche, il se doit d'incarner la résistance devant le Léviathan et ses porteurs d'eau. Il s'agit d'être impie et athée en matière politique."
(Michel Onfray / né en 1959 / Cynismes / 2000)

"L'argent, le pouvoir, les honneurs, la jouissance, la puissance, la domination, la propriété c'est pour eux, une poignée, l'élite ; pour les autres, le peuple, les petits, les sans-grade, la pauvreté, l'obéissance, le renoncement, l'impuissance, la soumission, le mal-être suffisent..."
(Michel Onfray / né en 1959 / Les Deux violences / 27 mars 2003)

"Trop de siècles chrétiens ont enseigné qu'elles [les femmes] n'étaient rien, moins que rien, la lie de l'humanité, sans âme, indigne de considération, pécheresses, tentatrices et autres sornettes."
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"Les religions monothéistes communient dans une même foi : la vie sur terre est une fiction; seul compte un arrière-monde peuplé de créatures à faire pâlir les contes d'enfant - un dieu qui voit tout, un barbu qui fend la mer en deux, une vierge qui enfante, un mort qui ressuscite, un prophète abstème détestant la charcuterie; le corps est une punition; la femme, une catastrophe; l'enfantement, une nécessité pour perpétuer une négativité au nom de laquelle on nous châtre..."
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"Les monothéismes détestent également les individus qui ne sacrifient pas au même Dieu qu'eux. Intolérants, jaloux, exclusifs, arrogants, sûrs d'eux, dominateurs, ils s'érigent en loi pour autrui. D'où leur complicité de toujours avec les guerriers, les soldats, les militaires - du sicaire payé par les tribus primitives au terroriste surfant sur le Net, en passant par les armées régulières de tant d'Etats..."
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"... les jeunes filles voilées, même si elles se réclament de la liberté - quel aliéné reconnaît d'ailleurs son aliénation ? c'est son principe même et sa signature que de se parer des plumes du libre choix ! -, sont des victimes en bout de course là où, très en amont, se trouvent les véritables protagonistes de cette affaire. Va pour le voile - le pétard et le trottoir -, mais pas pour les caïds qui manipulent les marionnettes.
Laissons donc se voiler celles qui croient - quelle étrange idée quand on y pense... - se rapprocher du ciel en cachant leurs cheveux !"
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"Chaque fois que j'ai souhaité m'entretenir avec un vendeur d'arrière-monde juif, chrétien ou musulman - ils vendent les mêmes tapis -, je n'ai rencontré que des gens doués d'une bonne mémoire, mais qui la plupart du temps mettent leur intelligence sous le boisseau... Mémoire des lieux communs enseignés et écrits dans la chair de leur enfance ; et refus de penser pour mieux entretenir leurs illusions."
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"Au vu de l'état du monde, l'urgence me semble plutôt l'enseignement du fait athée !"
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"... les chrétiens paraissent plus doués pour le ressentiment et la haine que pour l'amour du prochain."
(Michel Onfray / né en 1959 / La philosophie féroce / 2004)

"Le désir n'est pas une expression du manque... c'est de l'excès qui appelle débordement."
(Michel Onfray / né en 1959 / émission TV sur Arte : désirs de femmes, désirs d'hommes)

"Les trois monothéismes - je dis bien les trois - professent fondamentalement une même détestation des femmes, des désirs, des pulsions, des passions, de la sensualité et de la liberté, de toutes les libertés. Qu'on n'aille pas s'exciter sur la pertinence ou non de l'enseignement du fait religieux à l'école, l'urgence, c'est l'enseignement du fait athée."
(Michel Onfray / né en 1959)

"Ne pas être paresseux suppose se sacrifier totalement aux impératifs sociaux."
(Michel Onfray / né en 1959)

"L'avenir de chacun réside dans son vouloir et sa résistance à l'endroit de ce qu'on veut qu'il soit socialement, à l'exclusion de tout autre dessein".
(Michel Onfray / né en 1959)

"La vie de tous les jours, l'emploi de son corps et de son temps, l'usage des plaisirs et les techniques de soi, voilà le fond de toute quête philosophique".
(Michel Onfray / né en 1959)

"La plus belle réussite d'un dandy est l'emploi de son temps, et non son argent. Car il méprise l'or dans lequel croupissent les bourgeois: son chef d'oeuvre est sa liberté, l'acquisition de sa liberté."
(Michel Onfray / né en 1959)

Citations : "Traité d'athéologie" (2005)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:24

Citations de Friedrich Nietzsche


"La croyance forte ne prouve que sa force, non la vérité de ce qu'on croit."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Qu'on parcoure une à une les thèses morales exposées dans les chartes du christianisme, et l'on trouvera partout que les exigences sont tendues outre mesure, afin que l'homme n'y puisse pas suffire : l'intention n'est pas qu'il devienne plus moral, mais qu'il se sente le plus possible pécheur."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Une des erreurs de logique les plus ordinaires est celle-ci : quelqu'un est envers nous véridique et sincère, donc il dit la vérité. C'est ainsi que l'enfant croit aux jugements de ses parents, le chrétien aux affirmations du fondateur de l'Église."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"En réalité, il n'existe pas ni parenté, ni amitié, ni même hostilité entre la religion et la vraie science : elles vivent sur des planètes différentes. Toute philosophie qui laisse une queue de comète religieuse s'allumer dans l'obscurité de ses perspectives ultimes donne à suspecter toute la part d'elle-même qu'elle présente comme science : tout cela aussi, on s'en doute, est de la religion, quoique parée des pompes de la science…"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Superstition de la simultanéité.
Ce qui est simultané a un lien commun, pense-t-on. Un parent meurt au loin, en même temps nous rêvons de lui, - vous voyez bien ! Mais d'innombrables parents meurent et nous ne rêvons pas d'eux. C'est comme à propos des naufragés qui font des voeux : on ne voit pas plus tard dans les temples les ex-voto de ceux qui ont péri."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Chemin de l'égalité. - Une heure d'ascension dans les montagnes fait d'un gredin et d'un saint deux créatures à peu près semblables. La fatigue est le chemin le plus court vers l'égalité et la fraternité - et durant le sommeil la liberté finit par s'y ajouter."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Confession. - On oublie sa faute quand on l'a confessée à un autre, mais d'ordinaire l'autre ne l'oublie pas."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Dans le rêve, l'homme, aux époques de civilisation informe et rudimentaire, croyait apprendre à connaître un second monde réel ; là est l'origine de toute métaphysique. Sans le rêve, on n'aurait pas trouvé l'occasion de couper le monde en deux. La division en âme et corps se rattache aussi à la plus ancienne conception du rêve, de même que la croyance à un simulacre corporel de l'âme, partant l'origine de toute croyance aux esprits, et vraisemblablement aussi de la croyance aux dieux. "Le mort continue à vivre ; car il apparaît aux vivants dans le rêve" : c'est ainsi qu'on raisonna jadis, durant beaucoup de milliers d'années."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Il n'y a pas assez d'amour et de bonté dans le monde pour qu'il soit permis d'en prodiguer à des êtres imaginaires."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

""Truc de prophète." - Pour deviner à l'avance les façons d'agir d'hommes ordinaires, il faut admettre qu'ils font toujours la moindre dépense d'esprit pour se libérer d'une situation désagréable."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"L'art de raisonner. - Le plus grand progrès qu'aient fait les hommes consiste à avoir appris à raisonner juste. Ce n'est pas une chose aussi naturelle que le pense Schopenhauer, quand il dit : "Tous sont aptes à raisonner, peu à juger.", mais on ne l'a apprise que tard et maintenant encore elle n'est pas parvenue à l'empire. Le raisonnement faux est, dans les temps anciens, la règle, et les mythologies de tous les peuples, leur magie et leur superstition, leur culte religieux, leur droit, sont des mines inépuisables de preuves à l'appui de cette proposition."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"La "loi de la nature", une superstition. - Si vous parlez avec tant d'enthousiasme de la conformité aux lois qui existe dans la nature, il faut que vous admettiez soit que, par une obéissance librement consentie et soumise à elle-même, les choses naturelles suivent leur loi - en quel cas vous admirez donc la moralité de la nature - ; soit que vous évoquiez l'idée d'un mécanicien créateur qui a fabriqué la pendule la plus ingénieuse en y plaçant, en guise d'ornements, les êtres vivants. - La nécessité dans la nature devient plus humaine par l'expression "conformité aux lois", c'est le dernier refuge de la rêverie mythologique."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Dieu est mort! Dieu reste mort! Et c'est nous qui l'avons tué! Comment nous consolerons-nous, nous, meurtriers entre les meurtriers! Ce que le monde a possédé de plus sacré et de plus puissant jusqu'à ce jour a saigné sous notre couteau; qui nous nettoiera de ce sang? Quelle eau pourrait nous en laver? Quelles expiations, quel jeu sacré seront nous forcés d'inventer? La grandeur de cet acte est trop grande pour nous. Ne faut-il pas devenir Dieu nous-mêmes pour, simplement, avoir l’air dignes d'elle? Il n'y a jamais eu d'action plus grandiose, et, quels qu'ils soient, ceux qui pourraient naître après nous appartiendront, à cause d'elle, à une histoire plus haute, que jusqu'ici, ne fut aucune histoire!"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Le Bouddha dit : "Ne flatte pas ton bienfaiteur !" Que l'on répète ces paroles dans une église chrétienne; - immédiatement elles nettoient l'air de tout ce qui est chrétien."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Après la mort de Bouddha, l'on montra encore pendant des siècles son ombre dans une caverne, - une ombre énorme et épouvantable. Dieu est mort : mais, à la façon dont sont faits les hommes, il y aura peut-être encore pendant des milliers d'années des cavernes où l'on montrera son ombre. - Et nous - il nous faut encore vaincre son ombre !"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Si Dieu avait voulu devenir un objet d'amour, il aurait dû commencer par renoncer à rendre la justice : - un juge, et même un juge clément, n'est pas un objet d'amour."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Croyez-vous donc que les sciences se seraient formées et seraient devenues grandes si les magiciens, les alchimistes, les astrologues et les sorcières ne les avaient pas précédées, eux qui durent créer tout d'abord, par leurs promesses et leurs engagements trompeurs, la soif, la faim et le goût des puissances cachées et défendues ? Si l'on n'avait pas dû promettre infiniment plus qu'on ne pourra jamais tenir pour que quelque chose puisse s'accomplir dans le domaine de la connaissance ?"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Quoique les juges les plus sagaces des sorcières et même les sorcières elles-mêmes fussent persuadés de la culpabilité qu'il y avait à se livrer à la sorcellerie, cette culpabilité n'existait cependant pas. Il en est ainsi de toute culpabilité."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Explications mystiques. - Les explications mystiques sont considérées comme profondes ; en réalité il s'en faut de beaucoup qu'elles soient même superficielles."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

"Le châtiment est fait pour améliorer celui qui châtie."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le Gai Savoir / 1882)

""Truc de prophète." - Pour deviner à l'avance les façons d'agir d'hommes ordinaires, il faut admettre qu'ils font toujours la moindre dépense d'esprit pour se libérer d'une situation désagréable."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Humain, trop humain / 1878-1879)

"Veux-tu avoir la vie facile? Reste toujours près du troupeau, et oublie-toi en lui."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Ainsi parlait Zarathoustra / 1883)

"Serait-ce donc possible? Ce saint vieillard, en sa forêt, encore n'a pas ouï dire que Dieu est mort !"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Ainsi parlait Zarathoustra / 1883)

"Je vous en conjure, mes frères, restez fidèles à la Terre et ne croyez point ceux qui parlent d'espoirs supraterrestres. Autrefois le blasphème envers Dieu était le plus grand blasphème. Mais Dieu est mort; et avec lui sont morts les blasphémateurs. Ce qu'il y a de pire maintenant, c'est le blasphème envers la Terre, c'est d'estimer les entrailles de l'"Impénétrable" plus que le sens de la Terre…"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Ainsi parlait Zarathoustra / 1883)

"Dès que l'on ne croit plus en Dieu ni à la destinée de l'homme dans l'au-delà, c'est l'homme lui devient responsable de tout ce qui vit, de tout ce qui, né dans la douleur, est voué à souffrir de la vie."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Aucun Dieu n'est mort pour le rachat de nos péchés ; il n'y a pas de salut par la foi ; pas de résurrection après la mort tout cela ce sont les fausses monnaies du christianisme véritable et ces malheureux cerveaux brûlés sont responsables de cette supercherie."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Homme supérieur, ce Dieu a été votre plus grand danger, vous n’êtes ressuscités que depuis qu’Il est dans la tombe, c’est maintenant seulement que vient le grand midi, à présent l’Homme supérieur devient Maître, maintenant seulement la montagne de l’avenir va enfanter, et Dieu est mort, maintenant nous voulons que le Surhomme vive."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Ce n’est qu’après la mort de la religion que l’invention du divin pourra reprendre toute sa luxuriance."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / La Volonté de puissance / 1884)

"Le christianisme a fait boire du poison à Éros : il n'en est pas mort, mais il est devenu vicieux."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Par-delà le bien et le mal / 1886)

"L'homme cherche un principe au nom duquel il pourrait mépriser l'homme; il invente un autre monde pour pouvoir calomnier et salir celui-ci; en fait, il ne saisit jamais que le néant et fait de ce néant un "Dieu", une "vérité" appelés à juger et à condamner cette existence-ci."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles / 1888)

"C'est l'homme qui a créé la femme. De quoi donc ? D'une côte de son dieu - de son "idéal"."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles / 1888)

"Que dire? L'homme n'est qu'une méprise de Dieu? Ou bien Dieu une méprise de l'homme?"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Le crépuscule des idoles / 1888)

"La foi sauve, donc elle ment."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist /1888)

"J'en arrive à ma conclusion et j'énonce maintenant mon verdict. Je condamne le christianisme, j'élève contre l'Eglise chrétienne l'accusation la plus terrible qu'accusateur ait jamais prononcée. (...) La corruption de l'Eglise chrétienne n'a rien épargné, elle a fait de toute valeur une non-valeur, de toute vérité un mensonge, de toute sincérité une bassesse d'âme..."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist / 1888)

"Il ne faut pas répondre à tous ceux qui parlent avec tant de fanfaronnade de ce que leur métaphysique a de scientifique; il suffit de farfouiller dans le paquet qu'ils dissimulent derrière leur dos; si l'on réussit à le défaire quelque peu, on amènera à la lumière, à leur plus grande honte, le résultat de ce scientifisme: un tout petit bon Dieu, une aimable immortalité, peut-être un peu de spiritisme, et certainement tout l'amas confus des misères d'un pauvre pécheur et de l'orgueil du pharisien."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"On ne sait, pour parler à la manière chrétienne, si Dieu doit avoir plus de reconnaissance à l'égard du diable, ou le diable plus de reconnaissance à l'égard de Dieu, de ce que tout se soit ainsi passé."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"Pour toutes les occasions où le chrétien attend l'intervention d'un Dieu, mais l'attend vainement - parce qu'il n'y a point de Dieu -, sa religion est assez attentive à trouver des subterfuges et des raisons de tranquillité: en cela c'est certainement une religion pleine d'esprit. À vrai dire, la foi n'a pas encore réussi à déplacer de vraies montagnes, quoique cela ait été affirmé par je ne sais plus qui; mais elle sait placer des montagnes où il n'y en a point."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / Opinions et sentences mêlées)

"On a besoin du Dieu méchant tout autant que du Dieu bon: après tout ce n'est pas à la tolérance, à la philanthropie, que l'on doit l'existence…"
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L'Antéchrist / 1888)

"Pour peu qu'on ait le moindre sens de piété, un Dieu qui nous guérit d'un rhume en temps voulu, ou qui nous dit de monter en calèche juste au moment où crève une grosse averse, devrait nous sembler un Dieu si absurde qu'il faudrait l'abolir, même s'il existait. Un Dieu factotum, facteur, colporteur d'horoscopes - ce n'est au fond qu'un mot pour désigner le plus stupide des hasards."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L’Antéchrist / 1888)

"Je crois que tout ce que nous avons coutume de vénérer comme toutes les notions de ces valeurs vénérées qui s'appellent humanité, compassion, pitié, peut avoir une valeur apparente dans la mesure où cela affaiblit certains instincts fondamentaux dangereux et puissants, mais qu'à la longue, il en résulte que le rapetissement du type du type de l'homme - sa médiocrité."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900 / L’Antéchrist / 1888)

"Ce n'est pas leur amour de l'humanité, c'est l'impuissance de leur amour qui a empêché les chrétiens d'aujourd'hui de nous faire monter sur le bûcher."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900)

"Ce qu'il y a de meilleur dans les religions, ce sont leurs hérétiques."
(Friedrich Nietzsche / 1844-1900)

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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:28

Citations de Jean Meslier


"Tous les esclavages se tiennent ; et les hommes accoutumés à déraisonner sur les dieux, à trembler sous leurs verges, à leur obéir sans examen, ne raisonnent plus sur rien."
(Jean Meslier / 1664-1729 / Testament)

"Je crois pouvoir dire que quand il n'y aurait, par exemple, que les fables d'Esope, elles sont certainement beaucoup plus ingénieuses et plus instructives, que ne le sont toutes ces grotesques et basses paraboles, qui sont rapportées dans les Evangiles."
(Jean Meslier / 1664-1729 / Testament)

"Je voudrais, et ce sera le dernier et le plus ardent de mes souhaits, je voudrais que le dernier des rois fût étranglé avec les boyaux du dernier prêtre."
(Jean Meslier / 1664-1729 / Testament)

"Nulle prédiction [de la Bible] en faveur de leur nation juive n'a été accomplie. Le nombre des prophéties qui prédisent la félicité et la grandeur de Jérusalem est presque innombrable ; aussi, dira-t-on, il est très naturel qu'un peuple vaincu et captif se console dans ses maux réels par des espérances imaginaires ; […]. Mais si ces promesses faites aux Juifs se fussent effectivement trouvées véritables, il y aurait déjà longtemps que la nation juive aurait été et serait encore le peuple le plus nombreux, le plus puissant, le plus heureux et le plus triomphant."
(Jean Meslier / 1664-1729 / Testament)

"Il n'y a plus aucun bien à espérer, ni aucun mal à craindre après la mort. Profitez donc sagement du temps en vivant bien et en jouissant sobrement, paisiblement et joyeusement, si vous pouvez, des biens de la vie et des fruits de vos travaux, car c'est le meilleur parti que vous puissiez prendre, puisque la mort met fin à toute connaissance et à tout sentiment de bien ou de mal."
(Jean Meslier / 1664-1729 / Testament)


"[A propos de Jean Meslier] Il est impossible de professer l'athéisme d'une manière plus claire et plus franche."
(Sylvain Maréchal / 1750-1803 / Dictionnaire des Athées anciens et modernes / 1800)

[Le premier véritable athée :] "Et il me plait que cette généalogie de l'athéisme philosophique procède d'un prêtre : l'Abbé Meslier, saint, héros et martyr de la cause athée enfin repérable..."
(Michel Onfray / né en 1959 / Traité d'athéologie / La Tribune des Athées, n°119, juin 2004)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:28

Citations de Karl Marx



"Elle [la philosophie] fait sienne la profession de foi de Prométhée : "Je hais tous les dieux." Cette profession de foi est sa propre devise qu'elle oppose à tous les dieux du Ciel et de la Terre qui ne reconnaissent pas pour divinité suprême la conscience que l'homme a de soi."
(Karl Marx / 1818–1883 / Différence de la philosophie de la nature chez Démocrite et Epicure)

"L'athéisme est une négation de Dieu et par cette négation, il pose l'existence de l'homme."
(Karl Marx / 1818–1883 / Manuscrits de 1844)

"La religion est le soupir de la créature opprimée, l'âme d'un monde sans cœur, comme elle est l'esprit des conditions sociales d'où l'esprit est exclu. Elle est l'opium du peuple."
(Karl Marx / 1818–1883 / avec Engels, Critique de "La philosophie du droit" de Hegel, 1844)

"Voici le fondement de la critique irréligieuse : c'est l'homme qui fait la religion, et non la religion qui fait l'homme."
(Karl Marx / 1818–1883 / avec Engels, Critique de "La philosophie du droit" de Hegel, 1844)

"Nier la religion, ce bonheur illusoire du peuple, c'est exiger son bonheur réel. Exiger qu'il abandonne toute illusion sur son état, c'est exiger qu'il renonce à un état qui a besoin d'illusions. La critique de la religion contient en germe la critique de la vallée de larmes dont la religion est l'auréole."
(Karl Marx / 1818–1883 / avec Engels, Critique de "La philosophie du droit" de Hegel, 1844)

"La critique de la religion détrompe l'homme, afin qu'il pense, qu'il agisse, qu'il forge sa réalité en homme détrompé et revenu à la raison, afin qu'il gravite autour de lui-même, c'est-à-dire autour de son véritable soleil. La religion n'est que le soleil illusoire, qui gravite autour de l'homme tant que l'homme ne gravite pas autour de lui-même."
(Karl Marx / 1818–1883 / avec Engels, Critique de "La philosophie du droit" de Hegel, 1844)

"Les philosophes n'ont fait qu'interpréter diversement le monde, il s'agit maintenant de le transformer."
(Karl Marx / 1818–1883 / Thèse sur Feuerbach)

"Le comportement borné des hommes en face de la nature conditionne leur comportement borné entre eux."
(Karl Marx / 1818–1883 / L'idéologie allemande)

"Les prolétaires n'ont rien à perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner. Prolétaires de tous les pays, unissez-vous !"
(Karl Marx / 1818–1883 / Manifeste du parti communiste)

"L'histoire de toute société jusqu'à nos jours n'a été que l'histoire de luttes de classes."
(Karl Marx / 1818–1883 / Manifeste du parti communiste)

"La critique de la religion aboutit à cet enseignement que l'homme est l'être suprême pour l'homme, c'est-à-dire à l'impératif catégorique de renverser tous les rapports sociaux qui font de l'homme un être humilié, asservi, abandonné, méprisable..."
(Karl Marx / 1818–1883 / Introduction à la critique de la philosophie du droit de Hegel)

"Ce n'est pas la conscience des hommes qui détermine leur existence, c'est au contraire leur existence sociale qui détermine leur conscience."
(Karl Marx / 1818–1883 / Oeuvres économiques)

"Le domaine de la liberté commence là où s'arrête le travail déterminé par la nécessité."
(Karl Marx / 1818–1883)

"Celui qui ne connaît pas l'histoire est condamné à la revivre."
(Karl Marx / 1818–1883)

"Les idées ne sont rien d'autre que les choses matérielles transposées et traduites dans la tête des hommes."
(Karl Marx / 1818–1883)
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Message  laic-aokas Mar 16 Aoû - 16:35

Citations de Sigmund Freud


"Le peuple [hébraïque] qui parvint à une telle concentration des propriétés divines ne fut pas peu fier de ce progrès. Il avait dégagé le noyau paternel qui était de tout temps dissimulé derrière chaque figure de dieu ; au fond, c’était un retour aux débuts historiques de l’idée de Dieu. Dès lors, Dieu était un être unique, les relations à lui pouvaient recouvrer l’intimité du rapport de l’enfant au père. Cependant, si l’on avait fait tant pour le père, c’est qu’on voulait être récompensé en retour, être pour le moins l’unique enfant à être aimé, le peuple élu. Beaucoup plus tard, la pieuse Amérique élève la prétention d’être «God’s own country» [la propre patrie de Dieu] et, pour l’une de ses formes sous lesquelles les hommes vénèrent la divinité, ce ne manque pas d’être exact."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Dès lors que l'homme en cours de croissance remarque qu'il est voué à rester toujours un enfant, qu'il ne peut se passer de protection contre les surpuissances étrangères, il confère à celles-ci les traits de la figure paternelle, il se crée des dieux dont il a peur, qu'il cherche à se gagner et auxquels il transfère néanmoins le soin de sa protection."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Elles [les doctrines religieuses] sont toutes des illusions, indémontrables, nul ne saurait être contraint de les tenir pour vraies, d’y croire. Quelques-unes d’entre elles sont tellement invraisemblables, tellement en contradiction avec tout ce que notre expérience nous a péniblement appris de la réalité du monde, que l’on peut - tout en tenant compte des différences psychologiques - les comparer aux idées délirantes. On ne peut pas juger de la valeur de la réalité de la plupart d’entre elles. Tout comme elles sont indémontrables, elles sont irréfutables."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Lorsqu'il s'agit de questions de religion, les hommes se rendent coupables de toutes les malhonnêtetés possibles. Les philosophes étirent la signification des mots jusqu'à ce que ceux-ci conservent à peine quelque chose de leur sens d'origine, ils appellent Dieu quelque vague abstraction qu'ils se sont créée et les voilà désormais, à la face du monde, déistes, croyants en Dieu, ils peuvent s'enorgueillir d'avoir reconnu un concept de Dieu plus élevé plus pur, bien que leur Dieu ne soit plus qu'une ombre sans substance..."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Ce fondement rationnel de l'interdit du meurtre, nous ne le communiquons pas, mais nous affirmons que c'est Dieu qui a édicté l'interdit. Nous osons donc deviner ses intentions et nous trouvons que lui non plus ne veut pas que les hommes s'exterminent les uns les autres. En procédant ainsi, nous revêtons l'interdit culturel d'une solennité toute particulière, non sans risque de faire dépendre son observance de la croyance en Dieu."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"La religion serait la névrose de contrainte universelle de l’humanité; comme celle de l’enfant, elle serait issue du complexe d’Œdipe, de la relation au père. Selon cette conception, il serait à prévoir que se détourner de la religion doit s’effectuer avec la fatale inexorabilité d’un processus de croissance et que nous nous trouvons aujourd’hui même au beau milieu de cette phase de développement."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

Religion, névrose universelle :
" [...] l'homme de croyance et de piété est éminemment protégé contre le danger de certaines affections névrotiques; l'adoption de la névrose universelle le dispense de la tâche de former une névrose personnelle."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"A mon avis, il faudrait très longtemps à un enfant non influencé pour qu’il commence à ce faire des idées sur Dieu et les choses au-delà de ce monde. Peut-être ces idées emprunteraient-elles alors les mêmes voies que celles qu’elles ont prises chez ses aïeux, mais on n’attend pas que ce développement ait lieu, on lui sert les doctrines religieuses à un moment où il n’a encore ni intérêt pour elles, ni la capacité d’en saisir la portée."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Une partie [du] refoulement des pulsions est accomplie par les religions, en tant qu'elles incitent l'individu à offrir en sacrifice à la divinité ses satisfactions pulsionnelles. "A moi la vengeance" dit le Seigneur. On croit reconnaître dans l'évolution des vieilles religions que bien des "forfaits" auxquels l'homme avait renoncé étaient "passés" à Dieu et étaient encore permis en son nom, de telle sorte que la cession à la divinité était le moyen par lequel l'homme se libérait de la domination de ses pulsions mauvaises et nuisibles à la société."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"La raison dernière du besoin de religion m'a frappé comme étant le désemparement infantile, tellement plus grand chez l'homme que chez les animaux. A partir de ce moment, il ne peut se représenter le monde sans parents, et s'octroie un Dieu juste et une nature bonne."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Ainsi, en retirant de l'au-delà ses espérances ou en concentrant sur la vie terrestre toutes ses énergies libérées, l'homme parviendra sans doute à la rendre supportable à tous, et la civilisation n'écrasera plus personne."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Il n'y a aucune instance au-dessus de la raison. Si la vérité des doctrines religieuses est dépendante d'une expérience vécue intérieure qui témoigne de cette vérité, que faire des nombreux hommes qui n'ont pas vécu une expérience si rare ? On peut réclamer de tous les hommes qu'ils appliquent le don de la raison qui est en leur possession, mais on ne peut édifier un devoir valable pour tous sur un motif qui n'existe que chez un très petit nombre."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Celui qui est parvenu à accepter sans critique toutes les absurdités que lui offrent les doctrines religieuses, et même à fermer les yeux sur leurs mutuelles contradictions, n’est pas quelqu’un dont la faiblesse de pensée doive nous surprendre outre mesure. Or nous n’avons pas d’autres moyens pour dominer nos pulsions que notre intelligence. Comment peut-on attendre de personnes qui se trouvent sous la domination d’interdits de penser qu’ils accèdent à l’idéal psychologique, au primat de l’intelligence?"
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Il serait certes très beau qu'il y eut un Dieu créateur du monde et une Providence pleine de bonté, un ordre moral de l'univers et une vie future, mais il est cependant très curieux que tout cela soit exactement ce que nous pourrions nous souhaiter à nous-mêmes."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"[…] il y aurait un indubitable avantage à laisser Dieu tout à fait hors du jeu et à admettre honnêtement l'origine purement humaine de tous les dispositifs et prescriptions culturels. En même temps que le caractère sacré revendiqué par les commandements et lois, tomberaient aussi leur rigidité et leur immutabilité. Les hommes pourraient comprendre que ceux-ci ont été crée non pas tant pour les dominer que bien plutôt pour servir leurs intérêts, ils établiraient avec eux un rapport plus amical, se fixant pour but, au lieu de les abolir, de seulement les améliorer."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'avenir d'une illusion)

"Dans les temps passés les représentations religieuses ont exercé sur l'humanité, malgré leur manque incontestable d'accréditation, la plus forte des influences. [...] Celles-ci, qui se donnent comme des dogmes, ne sont pas des précipités de l'expérience ou des résultats ultimes de la pensée, ce sont des illusions, accomplissements des souhaits les plus anciens, les plus forts et les plus pressants de l'humanité; le secret de leur force, c'est la force de ces souhaits."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ L'Avenir d'une illusion)

"L'ignorance est l'ignorance. Nul droit à croire quelque chose n'en saurait dériver."
(Sigmund Freud / 1856-1839 / L'avenir d'une illusion)

"Les idées religieuses, qui professent d'être dogmes, ne sont pas le résidu de l'expérience ou le résultat final de la réflexion : elles sont des illusions, c'est-à-dire la réalisation des désirs les plus anciens, les plus forts, les plus pressants de l'humanité, le secret de leur force est la force de ces désirs. Nous le savons déjà : l'impression terrifiante de la détresse infantile avait éveillé le besoin d'être protégé - protégé en étant aimé -, besoin auquel le père a satisfait; la reconnaissance du fait que cette détresse dure toute la vie a fait que l'homme s'est cramponné à un autre père, à un père cette fois plus puissant."
(Sigmund Freud / 1856-1839 / L'avenir d'une illusion)

"Le Dieu de chaque homme est à l'image du père, le rapport personnel à Dieu dépend du rapport au père charnel, il oscille et se transforme avec ce dernier, et Dieu n'est au fond qu'un père élevé au rang supérieur."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ Totem et tabou / 1913)

"Dans la phase animiste, c'est à lui-même que l'homme attribue la toute-puissance ; dans la phase religieuse, il l'a cédée aux dieux, sans toutefois y renoncer sérieusement, car il s'est réservé le pouvoir d'influencer les dieux de façon à les faire agir conformément à ses désirs. Dans la conception scientifique du monde, il n'y a plus place pour la toute-puissance de l'homme, qui a reconnu sa petitesse et s'est résigné à la mort, comme il s'est soumis à toutes les nécessités naturelles."
(Sigmund Freud / 1856-1839 / Totem et tabou / 1913)

"Seuls les croyants qui demandent à la science de leur remplacer le catéchisme auquel ils ont renoncé, verront d'un mauvais oeil qu'un savant poursuive et développe ou même qu'il modifie ses idées."
(Sigmund Freud / 1856-1939/ Au-delà du principe de plaisir)

"Le commandement "Aime ton prochain comme toi-même" est la défense la plus forte contre l'agression humaine et un excellent exemple de la démarche non psychologique du sur-moi-de-la-culture. Le commandement est impraticable ; une inflation aussi grandiose de l'amour peut seulement en abaisser la valeur, elle ne peut éliminer la nécessité. La culture néglige tout cela ; elle se contente de rappeler que plus l'observance du précepte est difficile, plus elle est méritoire. Mais celui qui, dans la culture présente, se conforme à un tel précepte ne fait que se désavantager par rapport à celui qui se place au-dessus de lui. Quelle ne doit pas être la violence de cet obstacle à la culture qu'est l'agression, si la défense contre celle-ci peut rendre aussi malheureux que l'agression elle-même !"
(Sigmund Freud / 1856-1939/ Le malaise dans la culture / 1930)

"Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité."
(Sigmund Freud / 1856-1939)

"Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu."
(Sigmund Freud / 1856-1939)
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Message  azemour Mer 17 Aoû - 10:44

"La culture, c'est comme la confiture, moins on en a, plus on l'étale."

cette citation s'applique parfaitement à sigmund freud ,qui parle trop ,pour en fin de compte ,des résultats entachés de doute .

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Message  Taremant.Ighil.Alemmas Lun 22 Aoû - 11:17

«L’intellectuel arabe se laisse emprisonner dans l’antinomie stérile : se moderniser, c’est se trahir ; rester fidèle à soi, c’est mourir à l’histoire.» (Abdallah Laroui)


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Message  azemour Lun 22 Aoû - 11:29

John F. Hylan (1868-1936), maire de New York de 1918 à 1925
“L'élimination progressive de la race humaine règlera tous les problèmes sur terre; sociaux et environementaux.”

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Message  azemour Lun 22 Aoû - 11:29

Richard Salant, ex-président de CBS News
“Les nouvelles sont ce que nous voulons supprimer. Tout le reste est de la publicité.”

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Message  azemour Lun 22 Aoû - 11:30

Ted Turner, milliardaire fondateur de CNN, dans une entrevue pour Audubon Magazine
“Le monde est gouverné par des personnages très différents de ce qui est imaginé par ceux qui ne sont pas derrière le rideau.”
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Message  azemour Lun 22 Aoû - 11:31

Max Weber (1864-1920), politicien et économiste allemand
“Il y a deux histoires: l'histoire officielle, menteuse, puis l'histoire secrète, où se trouvent les véritables causes des évènements.”

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Message  azemour Lun 22 Aoû - 11:31

George Herbert Walker Bush, 41e président américain, en référence à la crise du Golfe Persique
“L'éducation est comme l'alcool; certaines personnes ne le supporte pas.”

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Message  Zhafit Lun 22 Aoû - 16:41

"Donnez moi le contrôle sur la monnaie d'une nation,
et je n'aurai pas à me soucier de ceux qui font ses lois."

Mayer Amshel Rothschild (1743-1812)
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Message  Zhafit Lun 22 Aoû - 16:53

"En politique, rien n'arrive par hasard. Chaque fois qu'un évènement survient, on peut être certain qu'il avait été prévu pour se dérouler ainsi."

Franklin D. Roosevelt
Président des Etats-Unis (1933-1945)
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Message  Zhafit Lun 22 Aoû - 16:54

"Le monde se divise en trois catégories de gens: un très petit nombre qui fait se produire les évènements, un groupe un peu plus important qui veille à leur exécution et les regarde s'accomplir, et enfin une vaste majorité qui ne sait jamais ce qui s'est produit en réalité."

Nicholas Murray Butler
Président de la Pilgrim Society, membre de la Carnegie, membre du CFR (Council on Foreign Relations)
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Message  Zhafit Lun 22 Aoû - 16:55

"La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre contre les Etats-Unis. Une guerre permanente, économique, une guerre sans morts."
"Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde. Une guerre inconnue, une guerre permanente, sans morts apparemment, et pourtant une guerre à mort."

François Mitterrand
Commentaire fait lors d'un entretien privé à la fin de sa vie(cité dans Courrier International du 13 Avril 2000)
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