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Ben Bella, je ne suis pas un algérien!

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Ben Bella, je ne suis pas un algérien! Empty Ben Bella, je ne suis pas un algérien!

Message  fetchx Mer 18 Mai - 19:43

Salam Alikoum,

Si chez nous en France on ne parle que des aventures de DSK, en Algérie ces jours-ci on ne parle que de monsieur Ben Bella, premier président algérien après l’indépendance.

Lors d’un entretien avec le magazine Jeune-Afrique, il a déclaré qu’il n’était pas algérien mais qu’il est en fait, comme de nombreux révolutionnaires algériens, un marocain.

Est-ce une manière d’anticiper le rétablissement des relations entre l’Algérie et le Maroc ? Ou, est-ce une façon pour mourir avec une bonne conscience ? (sachant qu’il a dépassé les 90 ans)

Dans tous les cas, les haineux de la junte militaire ont failli s’étouffer !

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la tranquilité de l'autre est quelque chose de sacrée...


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Message  azemour Mer 18 Mai - 20:02

maaliche (ça ne fait rien) s'il est d'origine marocaine ,l'essentiel le maroc et l'algérie ,deux pays fréres et musulmans ont retrouvé l'indépendance .
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Ben Bella, je ne suis pas un algérien! Empty Re: Ben Bella, je ne suis pas un algérien!

Message  fetchx Mer 18 Mai - 20:20

Deux pays indépendants, obligé de renier l'islam et d'adopter la laicité la République et les lois françaises?

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Message  azemour Mer 18 Mai - 20:24

maaliche (ça ne fait rien) s'il est d'origine marocaine ,l'essentiel le maroc et l'algérie ,deux pays fréres et musulmans ont retrouvé l'indépendance
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Message  fetchx Mer 18 Mai - 20:50

Said Medjkane
Qui est le khabit "traître" de Ben Bella qui insulte SIADOUS Kabyles ?

Premier de la république algérienne de 1963 à 1965
Date de Naissance : 25 juin 1916
Lieu de Naissance : né au Maroc
Pays de Naissance : Maroc
Un des 11(*) dirigeants de l'insurrection de 1954 du F.L.N - Ben Bella vécut en prison 23 années de sa vie.
Faits marquants : arrestation suite au détournement, le 22 octobre 1956 par l'armée française, de l'avion civil marocain, entre Rabat et Tunis, en direction du Caire (Égypte).Interné en France de 1956 à 1962
Dates importantes :
nversé par BOUMEDIENNE en 1965, il est emprisonné quatorze ans dans le Sud algérien.
Contexte :
L'état-civil et toutes les fiches de police font naître Ahmed Ben Bella, dit « Hemmimed », alias Abdelkader Mebtouche ou Messaoud Mezziani, le 25 juin 1916. Cette date est fausse. Il est né en réalité le 25 décembre 1918. Son père l'avait vieilli de deux ans pour qu'il pût se présenter plus tôt au certificat d'études. Ce père, Embarek Ben Madjoub, était un tout petit paysan près de Marnia, à la frontière algéro-marocaine, et comme il venait de perdre son fils aîné, sachant qu'il aurait besoin d'aide aux champs, il imagina ce stratagème pour gagner deux ans sur l'adversité. (Algérien d’origine marocaine fils de paysans pauvres venus très jeunes vivre en ALGERIE. Je n’ai vu que récemment l’endroit où ils sont nés, dans les environs de la ville de Marrakech.)
Passionné de football dès l'enfance, il ne dissimulait pas sa brève appartenance à l'Olympique de Marseille, durant sa période de service militaire, ni le plaisir qu'il avait pris à constituer une équipe d'amateurs dans sa petite ville natale. Parmi tous les paradoxes qui jalonnent la vie d'Ahmed Ben Bella, il faut savoir qu'il aurait bien pu devenir footballeur professionnel en France, ou faire une carrière militaire, voire conserver la nationalité marocaine qu'avaient ses parents. Durant la Seconde Guerre mondiale, il sera d'ailleurs versé dans un goum (compagnie) de tabors marocains, en qualité de sergent-chef, puis d'adjudant.

« Brillants états de service », c'est ce que disait le maréchal Juin à Alain de Sérigny, l'ancien directeur de L'Écho d'Alger, champion de l'Algérie française, peu suspect de la moindre sympathie à l'égard de Ben Bella. « Conduite militaire tout à fait correcte », c'est ce que dit toujours le colonel Argoud, ancien de l'O.A.S, qui demeure convaincu que, si Ben Bella avait pu devenir officier, il n'aurait jamais choisi « la rébellion ». En 1940, sergent au 14e régiment d'infanterie alpine, Ahmed Ben Bella obtient la Croix de guerre pour avoir abattu un stuka dans le port de Marseille. Et en 1944, au 5e régiment de tirailleurs marocains, il est quatre fois cité, dont deux fois à l'ordre de l'armée, et le général de Gaulle lui remet en personne la Médaille militaire, lors d’une prise d'armes qui consacre l'énorme sacrifice des soldats nord-africains en Italie.

C'est durant la bataille du Monte Cassino que Ben Bella sauve son capitaine, Offel de Villaucourt.

Ben Bella n'a cessé de dire « Nous les Français » à chaque fois qu'il évoque sa campagne d'Italie et le combat contre le nazisme. Le choc a été d'autant plus grand pour lui que le 8 mai 1945, jour de « sa victoire », l'armée française d'Algérie, l'aviation et la marine, le général de Gaulle au pouvoir à Paris avec des ministres communistes, réprimèrent férocement les émeutes du Constantinois.

C'est évidemment ce jour-là que Ben Bella commence à comprendre où se trouve son camp. Il ne joue pas tout de suite la carte de la violence. Mais, comme tous les futurs fondateurs du Front de libération nationale, il sait bien que le 8 mai 1945 est en fait le premier jour de la longue guerre d'Algérie.

Le 19 juin 1965, l'armée est toujours « populaire », mais le peuple ne bouge pas quand les officiers de l'état-major arrêtent, dans la nuit, le président Ben Bella qui tente encore d'argumenter. « Ne te fatigue pas, Si Ahmed, lui disent-ils, voilà longtemps que tu parles et que nous ne t'écoutons plus... » L'ont-ils jamais écouté ? Il leur a servi de marchepied, leur a donné le pouvoir, leur a garanti les prébendes. Décidément, il y a déjà longtemps que la guerre d'Algérie est finie !

Après le coup d'État de 1965, Ben Bella, arrêté en pleine nuit et en pyjama, non autorisé à emporter ses vêtements, en déduisit qu'il allait être rapidement exécuté. Détenu d'abord dans une cave du Ministère de la défense (à l'ancien quartier Rignault, siège du nouveau pouvoir comme la villa Joly était le siège de l'ancien), cette présence souterraine permit au colonel Boumediène de diriger son pouce vers le sol et de préciser énigmatiquement à l'ambassadeur de France, Georges Gorse, puis au représentant du général de Gaulle, Jean de Broglie, que "l'ancien président Ben Bella était à sa merci, sous son talon". Objet d'une surveillance constante, soumis au secret absolu, porte de la cellule toujours ouverte, sous la menace des armes de deux factionnaires toujours muets, Ahmed Ben Bella n'eut personne à qui parler durant huit mois. Assez vite transféré au Château Holden, il connut un régime qu'il appelle lui-même « de tombeau » et qui aurait dû provoquer à court terme la démence. Cantonné dans deux pièces aux fenêtres blanchies à la chaux, surveillé par caméras de télévision et micros, jamais autorisé à se rendre dans le jardin, il eut enfin droit aux visites de sa mère qu'on fouillait méticuleusement, au point de défaire ses nattes, et à qui on imposait en dépit de son grand âge un voyage de trois jours pour lui faire croire que la résidence de son fils n'était pas dans la Mitidja, mais très éloignée d'Alger.

Les conditions s'améliorent quand meurt Boumediene, à la fin de 1978. Mais six mois s'écoulent avant la décision du transfert en résidence surveillée dans le sud, à M'Sila jusqu' en octobre 1980. Exilé en Europe, il revient en Algérie en 1990, vivant aussi en Suisse où il a conservé un appartement.

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Message  fetchx Mer 18 Mai - 20:55

Mr le traître de Ben-Bella et consorts du clan d'Oujda, dites nous si vous avez fait un transfert officiel de souveraineté nationale dès l'indépendance avec vos maîtres qui vous ont injectés au pouvoir en 1962?

Où sont –ils les 80 photocopies de documents officiels sur les dérives qu'a connue l'Algérie à partir de 1962 qui ont portés préjudices aux intérêts de notre pays , à la crédibilité de nos institutions , au peuple algérien remis au président Liamine Zeroual –Ahmed Attaf- -Hacène Laskri-Yahia Guidoum –Med Adami – Habbachi –Harchaoui—Lakhdari-Hadjar - Mme Mechernene - Benameur et le procureur de la république.
Ces documents ont démontrés qu'après la proclamation de l'indépendance le 3 juillet 1962, la France n'a jamais à ce jour procédée au transfert de la souveraineté totale de l'Algérie à ceux qui se sont accaparés du pouvoir par la force qui s'appellent " Clan d'Oujda dirigé par A.Ben-Bella qui a proposé avant d'envahir Alger que la ville de Tlemcen soit la capitale de l'Algérie, heureusement les nobles authentiques de Tlemcen ont catégoriquement rejetés cette idée.
Les documents comptables, archives, patrimoine en Algérie et à l'étranger non reconstitués à l'époque.
L'Etat algérien est géré en comité de gestion par des groupes d'individus qui ont fait passer leurs intérêts personnels avant ceux de la nation et du peuple algérien
Quelques exemples suffisent pour fermer la gueule aux propagandistes qui ont violés la constitution à ce jour.

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Message  fetchx Mer 18 Mai - 20:57

Nacer Boudiaf répond à Ben Bella : «Vous, l’adjudant choisi par De Gaulle à la tête de l'Algérie…»
Samedi, 14 Mai 2011, 08:19 | Nacer Boudiaf
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Les propos tenus récemment par l’ancien président algérien, Ahmed Ben Bella, 94 ans, dans l’hebdomadaire Jeune Afrique, continuent de susciter la polémique en Algérie. Au cours de cette interview informelle, Ben Bella avait qualifié Mohamed Boudiaf, héros de la révolution assassiné le 29 juin 1992, de « zéro sur le plan militaire ». Son fils, Nacer Boudiaf répond à Ben Bella dans cette tribune que DNA publie intégralement.
Monsieur le Président. Dans votre dernière interview à « Jeune Afrique », vous avez qualifié Mohamed Boudiaf de « Zéro sur le plan militaire ». Si vous insinuez que s’il était un peu plus rusé sur ce plan, il ne serait pas lâchement assassiné, les militaires algériens apprécieront. Quant à son algérianité, vous n’en parlez pas pour la raison simple qu’elle est irréprochable, contrairement à la votre. Est-ce votre incomplète algérianité qui vous a permis de tenter de vendre l’Algérie à l’Egypte ?
En effet, dans son livre « l’Indépendance confisquée » - et vous savez très bien par qui- Feu Ferhat Abbas nous informe que : « A Gamal Abdel Nasser, quand il vint en Algérie, il (Ben Bella) proposa l’union de l’Algérie avec la République Arabe Unie (RAU). Du drapeau algérien, encore humide du sang des chouhada, il (Ben Bella) voulait faire une simple étoile parmi celles figurant sur le drapeau de la RAU ! ».
Toujours dans l’Indépendance confisquée, Ferhat Abbas rapporte un témoignage de Abane Ramdane où il dit : « C’est Ben Bella qui dénonça en 1950 notre Organisation Spéciale (O.S.) ; du moment qu’il était arrêté, rien ne devait subsister après lui. C’est un ambitieux sans courage. Pour parvenir à ses fins, il passera sur le corps de tous ses amis. Il est sans scrupule ». C’est à cause de cela que vous avez été très loin de la réunion des 22, donc du déclenchement de la Révolution du 1er Novembre 1954 et que votre présence au Congrès de la Soummam n’était pas souhaitée par les Grands de la Révolution qui ont eu vent de votre piètre prestation devant la police française en 1950.
En effet, au cours de votre audition devant le Commissaire de police Havard Jean, le 12 mai 1950, vous n’avez affiché aucune résistance et le procès-verbal complet de l’audition est actuellement disponible sur la toile Internet.
Je vous cite quelques extraits de votre audition : « La fausse carte d’identité, l’extrait de naissance au nom de Mebtouche Abdelkader, né le 9 mars 1919, que vous avez trouvés dans ma chambre m’ont été remis par le député Khider et ce, dans les conditions suivantes : quelques temps après l’attentat perpétré contre la poste d’Oran, la police est allée me chercher à Maghnia, à mon domicile. Mes parents m’ont averti. C’est alors que j’ai demandé à Khider de me procurer de faux papiers. »
Pour sa part, Lounis Aggoun dans son ouvrage, « la colonie française en Algérie » cite Roger Rey qui raconte comment vous avez refusé l’évasion de la prison. Il dit à ce sujet : « Ben Bella aurait pu se retrouver très tranquillement en Allemagne et prendre ses responsabilités politiques. Mais j’ai l’impression que, là aussi, le principal intéressé ne l’a pas voulu….Au dernier moment, Ben Bella a refusé de monter dans la voiture…Les captifs de rang élevé qui ne se sont pas décidés à sortir avaient sans doute de bonnes raisons de rester tranquilles là où ils étaient (en prison). »
Quant à Benyoucef Benkhedda, dans son livre « Abbane – Ben M’hidi », il attire l’attention du lecteur sur le fait que : « Le Colonel Fethi Dib, l’un des patrons des services spéciaux du rais (Nasser), manœuvre dans ses rapports avec les représentants du FLN au Caire, et tente de faire de Ben Bella son interlocuteur privilégié. En réalité, son but visait à l’imposer comme seul maître de la délégation extérieure, l’estimant, sans doute, plus malléable que ses autres collègues ».
La France, elle aussi, se rend compte de votre facile malléabilité et réalise la fameuse prise d’otage de l’avion qui vous conduisait du Maroc vers la Tunisie. Messieurs Hocine Ait Ahmed, Mohamed Boudiaf, Mohamed Khider et Mostfa Lacheref étaient dans ce même avion. Et de toutes ces augustes figures, la France décide d’appeler cette opération « l’Avion de Ben Bella ».
D’emblée de jeu, la France vous choisit pour faire de vous une image et manipule les médias et les foules pour faire oublier les hommes comme Abbane, Boudiaf, Ait Ahmed, Khider, Krim et bien d’autres. Plus tard, le Général De Gaulle ne souhaitait pas, pour des raisons évidentes, avoir en face de lui, dans une Algérie indépendante, un Ferhat Abbas, un Boudiaf, un Ait Ahmed. Très fin manipulateur, De Gaulle enchaîne plusieurs manœuvres d’écarter deux pharmaciens (Abbas et Benkhedda) et réussit à placer à la tête de l’Algérie un adjudant décoré par l’Armée française.
Ainsi, vous n’hésitez pas une seconde à répondre favorablement à l’Etat Major quand il vous a proposé le pouvoir. Une proposition qui a été faite d’abord à Mohamed Boudiaf quand il était en prison à Aulnoy. Il avait refusé et condamné les manœuvres fractionnelles de l’Etat Major. Le Président Ferhat Abbas cite le nom du messager qui a été envoyé par l’Etat Major à Mohamed Boudiaf.
Aussitôt arrivé au pouvoir, vous écartez les Algériens dignes de ce nom et faites appel à Hervé Bourges qui, dans son ouvrage « de mémoire d’éléphant », dit qu’il a reçu un appel téléphonique de Boumaaza au cours duquel ce dernier lui dit : « Je vous téléphone de la part de Ahmed Ben Bella. Il garde un bon souvenir de son geôlier, et il aimerait que vous puissiez faire partie de son cabinet pour le faire profiter de votre expérience administrative et juridique. Formellement, vous serez son conseiller technique chargé de l’information et de la jeunesse. En pratique, il aurait besoin de vous consulter sur d’autres thèmes ».
Dès que vous arrivez à la tête de l’Etat algérien, votre police arrête Mohamed Boudiaf par le même policier qui l’avait arrêté avant l’indépendance, le poussant ainsi à se poser la question : « Où va l’Algérie ? », une question toujours d’actualité.
Vous arrêtez également Ferhat Abbas, et avec Boudiaf, vous les envoyez tous les deux dans les conditions les plus pénibles au fond du sahara. Sur son arrestation Ferhat Abbas apporte ce témoignage : « En 1964, je fus arrêté parce que je ne voulais pas suivre Ben Bella dans son aventurisme et son gauchisme effréné. J’ai démissionné de la présidence de l’Assemblée Nationale Constituante dès le jour où la Constitution du pays fut discutée et adoptée en dehors de l’Assemblée que je présidais et des députés élus pour ce faire. La discussion et l’adoption eurent lieu pour cadre une salle de cinéma de la ville « Le Majestic ».
Depuis lors, les acteurs ont changé mais le peuple vit dans un cinéma animé par le même scénario.
Maintenant, je reviens à Mohamed Boudiaf. Voilà ce qu’il a dit de vous a Ferhat Abbas : « Ben Bella est un homme impossible. Il veut rester seul et il restera seul ». Vous resterez seul parce qu’un moment où quelqu’un a fait de vous « le sage des sages de l’Afrique », vous n’hésitez pas à vous immiscer dans sa privée que vous étalez en public.
Vous resterez seul parce qu’au moment où l’Algérie est en proie à toutes les manœuvres de déstabilisation, vous qualifiez un homme d’envergure telqu’Ait Ahmed de « kabyle plus qu’Algérien ». Le peuple n’est pas dupe et il ne tombera pas dans le piège de « diviser pour régner ».
Et même s’il y a de sérieux problèmes en Kabylie, les Algériens ne tomberont pas cette fois-ci dans ce piège.
Actuellement, là où l’Algérie a le plus mal, c’est l’école. Et vous en portez une historique responsabilité car dès 1963, Mohamed Boudiaf, dans « Où va l’Algérie ? », remarque pertinemment que : « A Cuba, les prisons et les casernes sont transformées en écoles. En Algérie, les logements d’instituteurs servent de prison. Qui dit mieux ? ».
Toujours dès 1963, Mohamed Boudiaf tente d’alerter le peuple algérien, dans où va l’Algérie en nous disant : « Il est bon de souligner la responsabilité personnelle de Ben Bella dans toute cette affaire lamentable : il a été le rassembleur de toutes les forces politiques et sociales qui voulaient faire de l’Algérie indépendante une profitable affaire privée ».
Abane assassiné, Boudiaf et Abbas emprisonnés, Ait Ahmed écarté dès les premiers mois de l’indépendance, alors vous vous décernez le statut de bourreau de l’indépendance d’Algérie ; et comme le dit Jean Paul Sartre, « Je déteste les victimes quand elles respectent les bourreaux ».
En essayant de jeter de l’huile sur le feu en ce moment en Algérie, vous voulez aider les concepteurs des plans de déstabilisation dans notre région. Mais comme à votre habitude, vous vous y prenez maladroitement et perdez l’occasion de préparer votre départ. Le peuple ne vous pardonnera pas d’avoir enchaîné Abbas, Boudiaf et tant d’autres pour vendre l’Algérie aux moins offrants.
Le peuple ne vous pardonnera pas de sortir le 8 mai 2011, donc 66 ans après les événements du 8 mai 1945, pour essayer de le plonger dans une dangereuse incertitude. Pour cela, le peuple ne vous accordera pas une place au cimetière d’El Alia, pour ne pas côtoyer Boudiaf, Abbas, Ben M’Hidi, Ben Boulaid, Khider, Fatma N’Soumer et bien d’autres hommes et femmes cent pour cent algériens.
Enfin, votre dernière sortie sur « Jeune Afrique », me rappelle volontiers Jacques Brel quand il dit : « Finalement, finalement, il nous fallut bien du talent pour être vieux sans être adultes. » Dont Acte
Nacer Boudiaf
Lire sur le même sujet : Ben Bella : «Bouteflika le célibataire, Ait Ahmed plus kabyle qu’algérien, Boudiaf zéro militaire»

Lire l'article original : Nacer Boudiaf répond à Ben Bella : «Vous, l’adjudant choisi par De Gaulle à la tête de l'Algérie…» | DNA - Dernières nouvelles d'Algérie
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Message  azemour Mer 18 Mai - 21:04

nous refusons d'étre un forum au service des anciens maquisards pour régler leur compte
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Message  fetchx Mer 18 Mai - 21:06

Ben Bella l'assassin du colonel Chaabani...
Ben Bella l'assassin du colonel Chaabani...



Mohamed Chaâbani, un adepte de Ben Badis, disciple du Cheikh Bachir Ibrahimi est né le 6 Octobre 1934 à Oumache, un petit village de Biskra qui devient à partir de 1954, lieu de transit pour les armes qui arrivent de Libye par la Tunisie, à destination des wilayas historiques. C’est dans cette région dont la rudesse imprégnait les hommes qu’il entama ses études à l’école coranique que gérait son père, puis l’école primaire à la Medersa TWT (Tarbia Waa Taâlim) de Biskra. Désireux d’approfond...


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Message  fetchx Mer 18 Mai - 21:11

http://www.google.fr/url?sa=t&source=web&cd=9&ved=0CF4QFjAI&url=http%3A%2F%2Fwww.youtube.com%2Fwatch%3Fv%3DSWy_ivKPVHU&rct=j&q=Ben%20bella%20l%27assassin&ei=hAvUTaaDN4Kv8gOEm8CDCw&usg=AFQjCNE-82d9uc7jB7Yqsu53UYTf68qsgg&cad=rja

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Message  azemour Mer 18 Mai - 21:29

trop de polymiques pour rien ,ça n'intéresse personne
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Message  fetchx Mer 18 Mai - 22:11

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Le maroc Israële contrôle l'Algérie
Depuis l'indépendance l'Algérie n'as jamais été contrôlée par un algérien, jamais.Même Boumédienne était un marocain musulman du Rif, c'est pour cela qu'il était proche des algériens.Tous les autres font partie de la cour du roi Juif le Roi Hasssan 2 ou mohamed 6, je le dis les richesses pétrolière ont été confisqué par les juifs marocains.Quant à Al Quaida Magreb tout le monde sait que c'est le Maroc Israel qui fait tout pour destabiliser l'Algérie.Ils importent des tonnes de drogues pour corrompre la jeunesse.C'est la promotion Oujda Lacoste qui dirige le pays.Belkheir Lamari faisait partie des soldats qui ont exécutés les 45 000 fellahas au stade de Sétif en 1945.

Mohamed 6 à son tour d'être bénit par le rabin Juif Amar venu d'Israël.
"Grâce à Hassan II, l'acceptation de l'idée d'Israël fut possible. J'ai pu accompagner le grand rabbin d'Israël, chef du monde Sépharade qui a fait la demande dès son élection pour aller bénir le roi du Maroc et ce vœu fut exaucé.
Le roi Mohamed VI l'a reçu dans son palais de Tanger pour le bénir lui, le prince Moulay Rachid et le prince Moulay Hassan. Quand Hassan II est mort, on a fait des sondages qui ont montré qu'il était le chef d'état dans le monde qui a eu la meilleure note de l'opinion Israélienne avant même le président des Etats Unis!"
un extrait du "Miel de la haine" d´Abderrahmane Zenati sur le site de Emarrakech
Video LE ROI DU MAROC BENNI PAR UN RABBIN JUIF !!!! - MAROC, TUNISIE, ALGERIE, MAGHREB, SECRET - Dailymotion Share Your Videos

Ils ont appris aux Algériens à détester leur pays
Par Le Matin dz | 16/08/2008 00:17:00 | 14928 lecture(
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Par Saâd Lounès
La déconstruction de l'identité algérienne vient de trouver son explication historique et ses véritables concepteurs. La déliquescence de l'Etat, l'immobilisme politique, la désintégration sociale, la déculturation chronique, la tentation de l'exil et de la harga, la haine de son propre pays ne sont pas le fruit d'une malédiction ni d'une tare collective.
C'est le résultat d'un double processus prémédité, une conjugaison de deux forces qui ont remplacé le pouvoir colonial dès la fin de la guerre de libération en 1962… et qui gouvernent encore en 2008.
D'une part, Abdelhafidh Boussouf avait prémédité la création d'une «Armée de l'ombre» dont la première promotion Larbi Ben M'Hidi formée à Oujda était composée exclusivement de «recrues marocaines» (1). Ils se disent «algériens de longue date», mais ils sont nés et ont vécu au Maroc. Leur histoire n'a jamais été écrite et on ne sait toujours rien de leur parcours personnel, familial et militant, 50 ans après leur entrée dans les rangs du Malg et de l'ALN. Ils n'ont «découvert» le sol algérien qu'après l'indépendance. Par simplification sémantique et en vertu du «droit universel du sol», nous les nommerons sans nuance les «Marocains de la SM». Ils étaient si nombreux que, selon un témoignage du journaliste Paul Balta, «Houari Boumediene, qui était guidé par un souci permanent de préserver l'unité nationale, avait interdit que les notices biographiques officielles des responsables comportent leur lieu de naissance.»
D'autre part, le général De Gaulle, revenu au pouvoir en 1958 à la faveur du putsh d'Alger, avait prémédité, à la façon d'un grand stratège militaire, l'indépendance qu'il voulait négocier par «la paix des braves». «Nous avons laissé 140.000 harkis infiltrés dans les rangs de l'ALN», selon ses propos rapportés par son fils dans son livre «Mon père De Gaulle». Ceux qu'on nomme les DAF «déserteurs de l'armée française», ont rejoint les rangs de l'ALN vers la fin de la guerre, essentiellement dans l'armée des frontières, avec des grades subalternes, mais formeront plus tard le «clan des généraux».
La déconstruction du FLN par Boumediene
C'est la conjugaison de ces deux «forces frontalières», l'une occulte, l'autre organisée, formée et disciplinée en uniformes placées sous l'autorité de l'Etat Major Général (EMG) et du «clan d'Oujda» dirigés par le colonel Houari Boumediene, qui a achevé la dislocation de la direction historique du FLN, entamée par les colons et… par Boussouf avec l'assassinat de Abane Ramdane.
Le FLN créé en 1954 était le fruit d'un long combat contre la «nuit coloniale», porté par plusieurs générations depuis 1830 et le soulèvement de l'Emir Abdelkader. L'Etoile Nord-Africaine de Messali Hadj, PPA, MTLD, UDMA,… ont formé le mouvement et la conscience politique nationale qui ont abouti au 1er Novembre 1954. Tous les leaders de la Révolution Algérienne ont été ensuite laminés par la machine de guerre coloniale… et achevés par la machine de guerre de l'armée des frontières et de la sécurité militaire. Les héros de la Révolution ont été victimes de la devise : «Dieu ! Préservez-moi de mes amis, mes ennemis, je m'en charge.»
Les «fellagas authentiques» des maquis algériens avaient pourtant mis à genoux la France coloniale au point de désintégrer son régime politique. Après avoir liquidé les indépendances indochinoise, marocaine et tunisienne, la IVe République s'apprêtait à en terminer avec la guerre d'Algérie. Une répression féroce, dirigée par le général Massu, s'est abattue sur les chefs du FLN. Mais le coup d'Etat du 13 mai 1958 provoque le renversement du régime, le retour au pouvoir du général De Gaulle et l'adoption d'une nouvelle Constitution le 28 septembre 1958, qui consacre l'avènement de la Ve République.
Sans sa légitimité historique, militaire et populaire, De Gaulle lui-même et son régime ont failli être renversé par le putsch d'avril 1961 du «quarteron des généraux» dirigé par le Général Raoul Salan qui devint chef de l'OAS, avant d'être arrêté, condamné à perpétuité, puis gracié en 1968.
Le processus de construction politique national d'un Etat démocratique porté par Ferhat Abbès, Benyoucef BenKhedda, Mohamed Boudiaf, Hocine Ait-Ahmed, Mohamed Khider, Krim Belkacem, etc… a été brutalement stoppé par la «dictature militaire» de Boumediene qui s'est appuyé sur les «Marocains de la SM» et les DAF pour asseoir son pouvoir personnel et autoritaire sur l'embryon d'Etat algérien. Il n'a laissé que deux choix aux vrais maquisards et militants de la première heure, «se soumettre ou se démettre». C'est ce qui explique que beaucoup sont rentrés dans le rang, alors que d'autres se sont exilés ou ont été emprisonnés ou exécutés. Pour éluder les questionnements de la population sur cette terrible répression qui s'abattait sur les dirigeants de la Révolution, l'intox des «Marocains de la SM» avait diffué la rumeur que ces gens là avaient volé le «trésor de guerre du FLN» sans autre explication.
Boumediene avait réussi à concentrer entre ses mains tous les pouvoirs et légiférait par ordonnance. Il était président du Conseil de la Révolution, chef de l'Etat, chef du gouvernement, ministre de la Défense, chef d'état-major et chef de la Sécurité militaire. Il était en outre partisan de l'organisation monopolistique du parti-Etat, de l'idéologie socialiste importée, et d'une mégalomanie du genre «le peuple c'est moi». L'enfance paysanne de Boumediène a profondément influencé son mode de gouvernance. Il avait une «conception très paysanne» de l'appropriation des responsabilités, comme si c'étaient des parcelles de terre, d'où cette absence totale de séparation des pouvoirs qu'il a instauré, et que les algériens subissent encore aujourd'hui. Il était plongé dans une mystique de volontarisme et de déterminisme politique telle qu'il interdisait même à l'Histoire de contredire ses choix qu'il décrétait «irréversibles» comme le socialisme ou la révolution agraire. Il «cassait les marches arrières» comme disent les oranais.
Marqué par les massacres du 8 mai 1945, alors qu'il était un adolescent de 13 ans, il découvrit la dure réalité coloniale qu'il combattra toute sa vie. Il communiquera cette farouche combativité à toute une génération d'adolescents dont il deviendra l'idole et le modèle.
Durant le règne du «géant» Boumediene, on ne pouvait s'intéresser à l'itinéraire des «fourmis» qui l'entouraient, et dont on ne soupçonnait même pas l'existence, notamment les «Marocains de la SM» et les DAF, dont l'identité réelle était totalement inconnue du peuple non initié à la réalité du pouvoir. C'est ainsi que s'est construit ce fameux mythe de la SM, que les algériens nommaient ironiquement «sport et musique» et qu'on a fini par voir «caché derrière chaque algérien». Par ailleurs, tous les algériens qui faisaient leur service national durant deux ans étaient durement «dressés à l'obéissance» par les DAF et à avoir peur de l'armée, ce qui les marquera à vie. De nombreux jeunes, citadins et ruraux, en ont gardé un profond traumatisme.
En lui succédant après sa mort en 1978, Chadli Bendjedid tenta de «déboumediéniser» le pouvoir en restructurant les services secrets et en se débarrassant des «Marocains de la SM». Il écarta Bouteflika, Merbah, Zerhouni, Tounsi, etc... Il radia aussi de nombreux DAF des rangs de l'ANP. Mais depuis sa destitution en janvier 92, les deux clans sont revenus en force et ont porté le Marocain Bouteflika au pouvoir en 1999, après une première tentative avortée en 1994.
Les désastres diplomatiques de Bouteflika
Tout a déjà été dit dans le livre «Bouteflika, une imposture algérienne» écrit par le journaliste Mohamed Benchicou (2). Il y décrit «le faux civil, le faux maquisard, le faux diplomate, le faux opposant». Mais Benchicou a été dupé par ses informateurs qui ne lui ont pas tout dit sur l'imposture généralisée de tous les Marocains introduit dans tous les rouages de l'Etat. Il a vu subitement s'abattre sur lui les foudres des Marocains Zerhouni, Ould Kablia, Tounsi, etc… et de leur servile agent Ouyahia qui l'ont jeté en prison pour deux ans et dépossédé de son journal et de ses biens. Même les DAF janviéristes, qu'il a ardemment soutenu, n'ont pas levé le petit doigt pour le sauver, scellés qu'ils sont par le pacte de silence et de complicité qu'ils ont signé avec les Marocains du Malg.
Comme l'a si bien dit le diplomate Lakhdar Brahimi, «C'est la Révolution algérienne qui a porté les diplomates algériens, ce ne sont pas les diplomates algériens qui ont porté la Révolution algérienne». Bouteflika, qui a construit son mythe sur les succès diplomatiques de Boumediene et de la Révolution algérienne, vient encore de prouver sa totale imposture historique. Il a refusé de recevoir l'envoyé spécial des putschistes mauritaniens et l'a fait savoir. C'est une première dans les annales des relations avec nos voisins que l'Algérie ne va pas tarder à payer par un rapprochement maroco-mauritanien. Avant cela, il donna une image désastreuse de la diplomatie algérienne quand il laissa Sarkozy s'improviser en porte-parole pour annoncer sa participation au sommet de l'UPM.
Depuis son installation à la tête de l'Etat, en Avril 1999, l'Algérie n'a pas cessé de collectionner les échecs diplomatiques. En total déphasage avec la réalité du monde d'aujourd'hui, Bouteflika, ses "hommes d'Etat", ses conseillers et ambassadeurs "chevronnés", septuagénaires et octogénaires commettent des erreurs, des catastrophes, des désastres.
Manque de réalisme, improvisation, valse-hésitation, navigation à vue, attentisme,… Sur tous les dossiers stratégiques qu'il devait gérer, l'Oujdi Bouteflika, «ses ministres et ses diplomates Marocains» ont eu tout faux et porté un très grave préjudice à la crédibilité de l'Algérie sur la scène internationale. OMC, UPM, Accord d'Association avec l'UE, Politique Européenne de Voisinage, Sahara Occidental, Médiation avec la Rébellion Touarègue, Traité d'Amitié et Repentance avec la France, Ligue Arabe, NEPAD, etc… sont autant d'échecs consommés. Avec une diplomatie à la dérive qui a perdu toute capacité d'initiative, d'action et de leadership qu'elle avait jadis, notre pays a plongé dans l'isolement et l'anonymat qui caractérisent un petit pays sans envergure, ni ambitions. Les puissances ne se rappellent de l'Algérie que pour son gaz.
La corruption institutionnelle et insurrectionnelle
Le colonel Ahmed Bencherif, ex-commandant de la Gendarmerie sous Boumediene avait dit: «La première corruption est venue de ceux qui ont monnayé leur attestation de moudjahid et des 10.000 Algériens qui travaillaient dans l'administration marocaine et qui étaient rentrés au pays en 1962.» On les appelait au Maroc «2ème franciss», français de deuxième collège, ou «Wasti», interprètes et intermédiaires entre les indigènes marocains et l'armée française. Leur retour et leur insertion ont été favorisés et encouragés par les Marocains de la SM.
Il serait très opportun de relire le procès de l'affaire Khalifa avec cette nouvelle révélation des Marocains du Malg et de la SM. Le père de Rafic, Laroussi Khalifa était l'adjoint de Boussouf et le directeur du 1er stage des «recrues marocaines» du Malg. Devenus dirigeants du pays, ils ont manifesté leur reconnaissance à son fils, en l'aidant à monter son groupe et à dilapider les deniers publics tout en se servant au passage. On peut affirmer aujourd'hui que Bouteflika était le réel «parrain ordonnateur» de cette «gabegie nationale» du groupe Khalifa qui a commencé en 1999, et dont son propre frère Abdelghani était l'avocat.
Cette nouvelle mystification de l'affaire Khalifa n'est que l'aboutissement scandaleux des réseaux de cooptation et de corruption institutionnelle que les «Marocains du Malg» ont instauré depuis l'indépendance. Ils se sont accaparés des nominations de tout ce qu'on appelle les «postes à mangeoire», en écartant les indésirables par leurs fameuses «enquêtes d'habilitation».
Les «familles du pouvoir» se sont réservés les postes diplomatiques auxquels les algériens de l'intérieur ne pouvaient avoir accès qu'au prix d'une recherche éperdue de pistons et de recommandations, jusqu'à en perdre leur dignité et leur décence. Tous les concours d'accès n'étaient que des mascarades pour cacher les réels critères de sélection claniques.
Il en est de même pour les entreprises qui offraient des perspectives de voyages ou de nominations à l'étranger (Sonatrach, Air Algérie, Cnan, Aps, etc…). L'accès à l'encadrement dans ces sociétés était quasiment interdit aux fils du peuple. Même le sport n'a pas échappé à leur gourmandise. Plusieurs «Marocains du Malg» se sont retrouvés présidents de fédérations sportives et de clubs… simplement pour voyager à l'œil. D'autres se sont carrément créés des «tirelires personnelles», qui servaient accessoirement d'officines de la SM, comme l'ex-adjoint de Boussouf, Lakhdar Bentobbal qui présida l'Union Arabe du Fer et de l'Acier à Cheraga, que dirigeait un certain Mohamed Laid Lachgar.
On se rappelle tous de ces étudiants en fin de cycle, qui se questionnaient les uns les autres sur leurs connaissances mutuelles et les possibilités d'intervention pour obtenir des bourses à l'étranger ou intégrer tel ou tel secteur d'activité juteux. Le mérite et l'intelligence étaient secondaires, il fallait être introduit et coopté systématiquement.
Quitter le pays pour étudier ou travailler «à l'étranger» était devenu un sport national, une compétition ouverte à tous les reniements nationaux, régionaux et toutes les dérives familiales et personnelles.
C'est de cette haine cumulée des réseaux de corruption et de cooptation que sont nés la corruption insurrectionnelle et les secteurs informels tacitement admis par les citoyens exclus des bienfaits de la cooptation, et qui sont devenus aujourd'hui ingérables par l'administration et la justice. (3) Le déracinement des cadres algériens
Les «Algériens du Maroc», 2ème franciss, qui ont découvert l'Algérie après l'indépendance pour s'accaparer des pouvoirs sécuritaire, militaire, administratif et judiciaire, ont vécu le syndrome des «déracinés». Ils ont donc fait du déracinement des cadres algériens un «principe de gouvernance» et ont «trouvé normal» de leur imposer des affectations systématiques, contre leur gré, hors de leurs wilayas et leurs régions d'origine. Ils ont camouflé et justifié ce déracinement «au nom de l'unité nationale».
C'est ainsi que des directeurs de la culture, du tourisme, de la jeunesse, des domaines, de l'habitat, du social, etc… se sont retrouvés affectés d'office, avec leurs familles, dans des wilayas et des régions dont ils ne connaissaient rien. Ni la langue dans les zones berbérophones, ni les traditions, coutumes, histoires, géographie, territoires, tribus, familles, etc… Ils n'ont donc jamais pu gérer correctement des problèmes et des citoyens dont ils ne comprenaient rien. Le temps qu'ils apprennent quelques bribes superficielles de la culture locale, ils sont déjà affectés ailleurs, et le cycle s'est reproduit indéfiniment depuis l'indépendance. Le déracinement des cadres de l'administration a été érigé en principe national d'autodestruction des tissus économiques, sociaux, culturels, touristiques, sportifs, etc… En outre, ils se sont arrangés pour «faire venir leurs cousins et leurs copains» et leur offrir des postes subalternes ou des terrains, locaux, avantages, etc…. Des commerçants, agents, plantons et chauffeurs se sont retrouvés travaillant en «j'menfoutistes» à des centaines ou des milliers de kilomètres de chez eux. Ils n'avaient aucun état d'âme dans leurs actes puisque personne ne les connaissait, ni ne savait même d'où ils venaient pour certains. Les fonctionnaires des collectivités locales «déracinés» se sont blindés dans une «soumission» à leur hiérarchie en se moquant sans scrupules de ce que pouvait penser d'eux des citoyens qui leur étaient «étrangers» et à qui ils n'avaient aucun compte à rendre. Rares sont ceux qui se sont intégrés et installés dans le tissu local.
On constate aussi cette dérive dans les corps constitués. De jeunes soldats, gendarmes, policiers «gaspillent» plusieurs années de leur jeunesse loin de leurs familles. Certains d'entre eux ont passé des journées entières à tenir des barrages fixes se sentant imprégnés «d'une totale inutilité» isolé d'une population qui ne les connaît pas.
Par exemple, dans le Grand Sud, aucune brigade ne se risque à se déplacer sans les indispensables «guides touarègues». La dernière affaire des otages d'Illizi a démontré l'impuissance de toute une armée à se mouvoir sans les pisteurs touarègues. Et on ne peut s'empêcher de se poser la question: depuis 1962, pourquoi n'y a-t-il aucun officier touarègue dans aucun corps constitué?
C'est de ce déracinement administratif, social et culturel du personnel qualifié des démembrements locaux de l'Etat que sont nés les travers de la société algérienne que décrivent les journalistes depuis plusieurs années sans jamais oser en citer nommément les causes réelles et les responsables, astreints à une censure aliénante.
Le coup de gueule de Abdou B. sur la déconstruction culturelle algérienne est significatif et accablant : «Le pays s'est trouvé déguisé d'oripeaux afghans, pakistanais, wahabites, soudanais, iraniens, tous n'ayant aucune filiation avec les traditions millénaires, les costumes, les musiques, la fête, l'altérité féconde, les cuisines, les boissons soft ou hard qui font la richesse, la séduction, l'histoire et l'attrait qu'exerce depuis des milliers d'années la Méditerranée. Des gouvernances sages, intelligentes, tournées vers l'avenir, immergées dans leur propre histoire, respectueuses des femmes et des hommes, qui ont fait que la Méditerranée n'est à nulle autre pareille, ont oeuvré pour que leur pays méditerranéen le reste. Ces pays ont intégré, sans rien renier de leur originalité, de leur génie, de leurs apports à la civilisation mondiale, les empires, les colonialismes, les invasions et les apports dans tous les domaines de leurs envahisseurs, colonisateurs, pour les ingérer, les digérer, les «nationaliser» et s'épanouir aux yeux du monde. Les diverses religions, les rites et rituels, les danses, les costumes, les arts culinaires et sportifs, les fêtes de la plus petite, locale à celle d'envergure nationale, les grands pays méditerranéens les ont parfaitement adoptés, adaptés et surtout fructifiés. Prenons la langue française, les ruines romaines, l'arrivée des Arabes avec l'Islam, la colonisation «soft» turque, les «courses», les pirates et les corsaires, l'amazighité dans toutes ses déclinaisons, de tout cela, qu'ont fait les premiers décideurs nationaux. De 1962 jusqu'à l'été 2008, qu'ont-ils fait de ces couleurs, de ces richesses propres à la Méditerranée? … Ce pays, pour des raisons historiques, indiscutables est africain, musulman, amazigh, aux frontières de l'Europe, arabe depuis des siècles par la langue, mais il est foncièrement méditerranéen par ses rivages. Comme le sont le Liban, l'Egypte, la Tunisie, l'Espagne, etc. Il l'est par le métissage de ses musiques andalouses, berbères, de l'extrême sud, des Aurès, du mélange orano-espagnol, …» (Quotidien d'Oran du 14-08-08)
Abed Charef laisse aussi éclater sa colère contre les Marocains Bouteflika, Zerhouni, Ould Kablia et Tounsi sans les nommer. «Le drame de Sidi Aïssa a montré à quelles dérives peut mener la déliquescence sociale et institutionnelle. L'engrenage commence en haut de l'échelle, où opèrent des responsables aveugles. Malgré Chlef, Oran, Berriane et toutes ces villes algériennes qui se sont embrasées, parfois pour des prétextes futiles, souvent pour des revendications légitimes, ces hommes à qui incombe la gestion des affaires du pays se sont montrés incapables de comprendre cette colère sourde qui traverse la société, et qui ne cherche que des prétextes pour exploser.
Ces hauts responsables sont relayés, au niveau local, par une administration aveugle, incapable elle aussi de gérer une société déchirée, déstructurée, sans perspective. Préoccupé d'abord par l'impératif d'asseoir son pouvoir, de gérer ses réseaux de clientèle et rester dans les bonnes grâces du prince, le responsable local n'a guère de temps à consacrer à ce qui préoccupe ses sujets. Cette alliance entre un pouvoir central aveugle, et une administration locale tout aussi aveugle, débouche inévitablement sur cette violence aveugle, faite de haine et de destruction, qui explose régulièrement dans les villes algériennes et constitue un élément central dans la gestion des villes. A un point tel que, pour nombre de responsables locaux, c'est devenu une hantise : comment éviter l'émeute sans régler les problèmes des citoyens? Ils ne cherchent ni à gérer, ni à apporter des solutions, mais simplement à faire en sorte que l'accumulation des doléances ne se règle pas dans la rue.» (Quotidien d'Oran du 14-08-08)
Les algériens d'ici et de là-bas
On peut mesurer la déstabilisation de l'algérien du terroir dans sa vie quotidienne quand on le compare à l'algérien de là-bas. Au fil de l'amélioration de ses conditions sociales, professionnelles et financières, l'émigré ou l'exilé, qui a quitté les entraves et le carcan de son pays pour réussir sa vie ailleurs, mesure au jour le jour la dégradation identitaire de ses proches causée par le système qui gouverne ce pays depuis 1962.
Il suffit de rester quelque temps dans un taxiphone pour constater la névrose déconstructive qui oppose les émigrés à leurs parents restés au bled. Un vieux retraité eut un geste de dépit en raccrochant le téléphone et en grommelant des insanités. Rappelé à l'ordre par le gérant du taxiphone, il déclara impuissant : «ça fait 40 ans que j'ai émigré et jamais, je n'ai pu finir une conversation avec mes proches avec le sourire, la joie, le bonheur, toujours des insultes! J'en ai marre d'entendre les faux problèmes du bled !»
Par ailleurs, on peut voir dans certains quartiers de Paris, Londres, Rome ou Madrid le nombre hallucinant d'algériens en situation irrégulière. Ils souffrent le martyre (chômage, crise de logement, marginalisation, délinquance, drogue, clochardise, …), mais ils préfèrent cette misère plutôt que de retourner vivre dans la hogra et le désespoir en Algérie. Ils offrent un contraste saisissant avec les fils de la nomenklatura qui vivent la belle vie et bénéficient de bourse d'études, voitures, appartements, etc… Le contraste est très saisissant à la rue du Mont Blanc à Genève, où les corrompus du régime cigare à la bouche côtoient la plèbe de l'émigration algérienne vivant de menus larcins, drogue ou prostitution.
L'image de l'Algérien s'est considérablement dégradée. Il n'est plus considéré comme le révolutionnaire fier, rebelle et belliqueux, fer de lance du tiers-mondisme. L'authenticité de son identité a été gravement brouillée et on en connaît maintenant l'explication.
Il est temps de passer de la République des «Marocains de la Sécurité Militaire» à une véritable République Démocratique et Populaire d'une Algérie Authentique, par la dissolution immédiate du DRS et un rajeunissement radical des états-majors de l'ANP.
www.saadlounes.com (1) La double trahison des Marocains qui gouvernent l'Algérie
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=42736
(2) Téléchargez le livre sur ce lien
http://benchicou.unblog.fr/2007/07/14/955/
(3) L'affaire Khalifa dévoile la corruption insurrectionnelle
affairekhalifadvoilelacorruptioninsurectionnelle1.pdf

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kossasdz


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MessagePosté le: Jeu 5 Mai - 15:40 Sujet du message: L'Algérie est dirigée par des goumiers marocains Répondre en citant
L'ART ET LA CULTURE POUR TOUS
> Messages de la semaine 3 / 2011
> Abderrahmane Zenati: AL HOGRA ...

11 janvier 2011 Abderrahmane Zenati: AL HOGRA ...

Dans ce livre, Abderrahmane ZENATI ose nous révéler, avec une vérité pure et dure, les origines de l'animosité entre Algériens et marocains, à Oujda. Cela peut choquer, piquer, voir irriter certains..





« éxtrait »


« … Mais oui, mon enfant ! Le droit à la mémoire devrait être un devoir que chacun doit s'imposer pour ne pas perdre sa logique et son humanité.... Le droit à la mémoire devrait être plus qu'un devoir pour éviter de se retrouver replongé dans les errements qui parfois conduisent les hommes et des systèmes à ériger d'effroyables actions qui les transforment en monstres... Tu dois savoir, mon enfant, qu'entre Marocains et Algériens à Oujda, beaucoup de faits d'une importance capitale restent ignorés. Jusqu'à nos jours, aucun historien digne de ce nom ne veut les immerger de l'ombre des oubliettes... Non, mon enfant, je ne te dis pas cela pour réanimer ou attiser la haine déjà suffocante entre les deux peuples frères, mais juste pour que tu saches... La page de l'histoire doit être écrite, lue et déchirée ensuite. Il ne faut pas faire l'autruche, mon fils ! Il ne faut pas tout ignorer, ne rien savoir sur le passé, c'est revivre les mêmes erreurs... C'est une autre façon de perpétuer le déchirement entre les peuples, mon fils... C'est surtout courir le risque de transformer une simple boutade en guerres fratricides... C'est détruire ce que la sagesse de l'Islam a édifié en plusieurs siècles... Tout cela risque d'être écroulé en quelques jours... Tu vois, mon enfant, je crois que je n'exagère pas si je t'affirme qu'il serait difficile de trouver un seul adulte marocain qui ne soit au courant des malheurs des Oujdis avec la forte colonie algérienne à Oujda, durant le protectorat français.. Tu sais, dans ma mémoire, je revois encore cette époque où les gens vivaient dans cette ville comme au Far-West...

Presque tous les quartiers étaient peuplés d'aventuriers de souches mélangées et souvent équivoques, allant du légionnaire français devenu subitement aristocrate au bagnard tatoué algérien libéré et pas tout à fait assagi.... De l'usurier Kabyle avare qui troqua son pays, sa dignité et sa religion contre la nationalité française au berger ignorant de la banlieue oranaise se pliant en courbettes pour le sourire hypocrite des français. Du berger désespéré venu des campagnes de Sidi Bel-Abbès à l'ivrogne de Aïn Témouchente. C'est vrai, mon enfant, les gens de ma génération ont vu le génie français engendrer de grandes œuvres à Oujda et dans l'ensemble du Maroc; mais nous avons vu aussi les Oujdis subirent la flagrante injustice du protectorat français et surtout de suffocante «domination » de la forte colonie algérienne... Si, si, si... C'est une réalité, mon enfant !... La France se conduisait avec le peuple marocain, tel le loup de la fable qui portait sur sa gueule un masque d'agneau. Alors qu'elle couvait certains algériens, considérés par elle comme français à part entière, alors qu'elle dirigeait la descendance de ces derniers vers le savoir, les grandes écoles et la culture, cette même France cupide, perfide et hypocrite, élevait une «muraille de Chine » autour du Marocain, le privant ainsi de toute souveraineté et refusant à sa progéniture toute forme de connaissance. Le Marocain, mon enfant, n'avait droit qu'à l'école coranique.
Tout ce qu'i avait appris ne dépassait pas le fait de réciter, comme un perroquet, quelques versets élémentaires du Coran. Du psittacisme. Il répétait mécaniquement de longues phrases qu'il entendait et qu'il apprenait par cœur sans y rien comprendre. Il ne pouvait ni raisonner, ni avoir présent à l'esprit le sens et les idées des mots puissants qu'il disait mécaniquement. Plusieurs magouilleurs Algériens d'Oujda, amis de la France sont devenus riches !... Immensément riches et fort instruits. Ils étaient est sont toujours fiers de cet état de fait, mon enfant... Ils se considéraient dans leur euphorie et se considèrent toujours de race et d'intelligence supérieure à leurs «frères » Marocains ! Tu dois savoir, mon enfant, qu'à cette époque, la ville d'Oujda était riche et prospère. C'était l'Eldorado de l'Afrique du Nord. Les compagnies des mines de Zinc et de Manganèse à Touissit et celles des charbonnages à Jérada recrutaient énormément de main-d'œuvre. Comme le miel attire les mouches, Oujda avait attiré toute la racaille de malfaiteurs, de criminels, de bandits, d'escrocs algériens... De tous les coins d'Algérie, les gens y affluaient pour l'embauche. Beaucoup de ceux qui vivaient dans l'adversité de la rapine chez eux, s'étaient établi à Oujda, avec la bénédiction de la France. D'autres misérables Européens venaient par centaines d'Espagne, du Portugal, d'Italie, mais le gros du lot venait de l'Algérie. Tous les aventuriers de Marnia, d'Oran, de Tiaret, de Frenda, de Mascara, de Saïda, de Tlemcen et de Sidi-Bel-Abbès avaient trouvé refuge à dans cette ville. Oujda était devenue un véritable dépotoir, mon enfant. Tous les miteux avaient trouvé refuge dans cette ville ! Des convoies traversaient toute l'Algérie, déversant à Oujda des cargaisons entières d'aventuriers, de repris de justice, de pauvres poussés par la faim, d'individus qui, en Algérie, n'avaient accumulé que des échecs... Mais il y avait des idéalistes aussi, mon enfant !... Tous débarquaient dans l'Oriental, pleins d'espoirs ; les uns rêvant de richesse et de réussite ; les autre rêvant d'un monde pur où l'humanité allait s'épanouir dans la bonté et la vertu. Oujda était devenue la plaque tournante entre l'Algérie, et le reste du Maroc. Il faut bien croire, mon enfant, que, c'est parce que la ville d'Oujda était riche, prospère, florissante et stable que des centaines d'Algériens avaient fait bâtir des résidences de rêve. De vrais châteaux, mon enfant ! D'immenses quartiers qui portent toujours leurs noms. Mais, mon petit, si la ville était riche et prospère, cette prospérité ne rejaillissait que sur les français, les Algériens et certains Fassi qui jouaient double jeu : Celui de nationaliste et celui de la France colonialiste. Oui, Oujda était aisée, mais cette aisance concernait très peu les humbles Oujdis qui continuaient à vivre dans la misère, l'ignorance et le mépris... Il faut préciser, mon enfant, que, pendant que la majorité des Oujdis vivaient dans l'indigence, « l'homme millionnaire » incarnait le rêve de tous les magouilleurs Algériens et les cupides Fassi. Alors que l'Algérien, le Fassi et le Juif possédaient les immenses fermes fertiles, les usines, les hôtels et les cinémas, pour les Oujdis de souche c'était plus que de la misère... C'était la détresse, l'humiliation, presque de la déchéance, mon enfant...
Des centaines d'Algériens, sans scrupules ne reculaient devant rien, pour s'enrichir. Beaucoup avaient renié l'Islam et leur patriotisme. Une forme de «bourgeoisie algérienne» inculte et fermée était née dans la ville. Des noms étaient devenus et sont toujours célèbres et légendaires. La France encourageait cet état de fait. Les marocains avaient compris depuis belle lurette que les mots : « Liberté, Egalité, Fraternité » inscrites sur les bâtiments publics du protectorat français étaient chimère. Sous le slogan de sa «mission civilisatrice », la France coloniale manœuvrait tout bas la désunion et le déchirement entre marocains et algériens. Sous la devise de sa «mission protectrice », l'armée française accélérait la discorde et la haine entre les deux peuples frères... Sous prétexte d'indiquer «la bonne voie » et le «progrès », aux maghrébins, l'administration française tirait la ficelle de mille et un pantins Algériens perfides, cupides et haineux, qu'elle entretenait sur place, créant ainsi de véritables bombes à retardement pour l'avenir de l'Afrique du Nord. Le clan d'Oujda qui dirige actuellement la République Algérienne en est le meilleur exemple. L'affaire du Sahara Occidental est un autre exemple... Au fait, mon enfant, pourquoi ne parle-t-on que de « liberté » pour le « peuple » du Sahara occidental ? Où est passé le « Sahara oriental » et son peuple, sous domination algérienne? Pourquoi ne parle-t-on pas là aussi d'autodétermination ? Qu'ils parlent de tout le Sahara ou qu'ils nous fichent la paix... c'est clair... Tu sais, mon enfant, autrefois, certains colons français, avec leur politesse mielleuse et perfide, avec leur charme menteur et leur hilarité hypocrite, avaient réussi à se faire aimer eux et leur pays par les Oujdis. Ces derniers, par milliers avaient versé leur sang dans les Ardennes et à Mont Cassino, pour que vive cette France qu'ils avaient adoptée et... sincèrement aimée. Mais la France négligea d'exploiter cet élan du cœur... Elle gâcha bêtement ce témoignage d'amitié. De faux calculs, de grandes convoitises, une forme d'ingratitude et de lâcheté détournaient les responsables français du Maroc et des Marocains. Des difficultés d'ordre intérieur, de graves soucis extérieurs, empêchaient la France de raisonner et de voir clair. C'était là le début des années de haine et ce fut là pour la France le début de sa défaite en Afrique du Nord. Il faut dire les choses, comme elles sont, mon enfant.... Ce sentiment d'incompréhension fraternelle entre Algériens et Marocains, avait prit racine dans le cœur de chacun sous l'action du Service Français de l'Action Psychologique. Aujourd'hui cette bouture est devenue plus grande qu'un séquoia... Nous sommes en l'an 2004 et les frontières restent hermétiquement fermées entre les deux pays... Ce n'est pas normal ! Alors que l'Europe s'unis, les responsables des deux pays ne veulent pas dépasser les passions et instaurer la paix et le bonheur pour l'ensemble... Mais que veux-tu, mon enfant, les Algériens ne s'entendent même pas entre eux. Comment veux-tu qu'ils s'entendent avec nous ? Par expérience, les Oujdis ont appris que tout finit toujours par s'arranger, tandis qu'avec les Algériens, le pire reste le pire et se complique davantage... Tu peux me croire, mon enfant ! Le peuple marocain à trop enduré avec le caractère souvent maussade des Algériens... Lors des événements de la guerre d'Indépendance d'Algérie, nos « frères » Algériens, que Dieu leur pardonne comportaient à Oujda d'une manière navrante et intolérable !... Dans leur arrogance, ils se conduisaient avec nous, comme si, nous autres marocains, étions leurs pires ennemis... C'est vrai, ils détestaient viscéralement notre Roi et nous abhorraient à mort... Beaucoup plus que l'Armée française qu'ils combattaient... Sache que c'était presque comme le Liban... Les Moudjahiddines avaient la même conduite dans notre ville que la plus nuisible des armées d'occupation. C'était, comme un véritable Etat dans l'Etat. Certains Oujdis vous diraient qu'il n'y a pas pire oppresseur au monde qu'un Algérien. A l'époque, mon enfant, les responsables marocains ne savaient plus comment réagir. Hospitalité oblige, ils n'osaient rien dire et rien faire... Les Algériens, dans leur fougue, avaient interprété à tort cet état de fait, comme une faiblesse de la part des autorités marocaines. Alors, ils «piétinèrent » le marocain jusqu'aux larmes, jusqu'au sang. C'était affreux, mais nous n'avions aucun droit à la parole, dans notre propre pays... Beaucoup de marocains, beaucoup d'Oujdis ignorent tout sur leur ville. Ils ne savent rien sur l'époque du protectorat, sur les vexations et la suffocante Hogra commises par les Algériens. Et dire qu'à cette époque, au nom de la fraternité, les Oujdis, bras ouverts et le cœur tendre, avaient reçu sur leur terre des milliers de ces «frères» fuyant les bombes françaises qui tombaient comme de la pluie sur leur pays... Le devoir de l'hospitalité entre «musulmans » oblige, ces réfugiés algériens étaient partout à Oujda et dans le reste du Maroc, comme chez eux. Ils avaient ouvert des commerces, achetés des maisons, des fermes et des usines... Beaucoup d'entre eux avaient une conduite exemplaire, mais certains Moudjahiddines arrogants se conduisaient comme ces cow-boys que nous voyons dans les westerns américains. Armés jusqu'aux dents, ils dégainaient leur pistolet dans les bars et tiraient à la mitraillette en plein rue. Sans aucune pudeur, certains maquisards se conduisaient en terre marocaine, comme s'ils étaient dans un pays conquis... Le grand poète algérien Mouloud Mammeri avait dit un jour :

« Quand trop de sécheresse brûle les cœurs.
Quand la faim tord les entrailles.
Quand on bâillonne trop de rêves,
C’est comme quand on ajoute bois sur bois sur le bûcher.
A la fin il suffit du bout de bois d'un esclave pour faire, dans le ciel de Dieu, et dans le cœur des hommes, le plus énorme incendie »


*********

Abderrahmane Zenati expose chaque été ses ouvrages en plein air à Saïdia, la belle plage de Maroc-Oriental



ŒUVRES DÉJÀ PARUES (à tirage limité):


Les Cigognes reviendront-elles à Oujda ?
Mémoire de la Fourmi.
Vol de la Fourmi.
La Déchirure.
L’Aube des Maudits
Le retour du bigame
Marjana
La seconde épouse
La maison en face
Tamoula
Paroles de fous
Al hogra
La Vallée des Oliviers
Un Homme Simple
Paroles Étranglées
L’Homme en Colère
Adieu Oujda, ma bien-aimée
L’Homme d’Amérique
Mon ami Tchita le juif
De la Haine en Héritage
Confidences d’un âne de l’Oriental
Haffou le fou
La Malédiction d’Allah
Le Vent de l’Est s’arrête à Figuig
Un Homme Presque Parfait
Ces hommes fous de l’Oriental
Des Mots à la place du pain
Le Fou de Sarah
Le Chemin de l’Enfer
Khalti Fatna
La Vallée Oubliée
Goût de cendre
Crépuscule des Anges
Nous n’irons pas tous au Paradis
Le cri de l’agneau
Merguez et Harissa
Grain de sable
Un dimanche à Saïdia
Le mal de l’absence

Tous ces ouvrages ne se trouvent pas dans le commerce. Pour se procurer un ou plusieurs exemplaires, contactez directement l’auteur :

Abderrahmane Zenati
B.P. 338 Poste de Saïdia Maroc
Tel : (212) 0661829262

Écrivez-lui et il vous adressera par e-mail les premiers chapitres d'un ouvrage que vous aimeriez découvrir :

abderrahmanezenati@yahoo.fr



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MessagePosté le: Jeu 5 Mai - 15:42 Sujet du message: L'Algérie est dirigée par des goumiers marocains Répondre en citant
Lutter contre la corruption en Algérie??, Le système judiciaire lui même est corrompu !!
Posted by admin on January 6, 2011 · 2 Comments

Prévue depuis 2006, la Commission nationale de prévention et de lutte contre la corruption est enfin opérationnelle. Son président et ses membres ont prêté serment, hier, lors d'une cérémonie organisée à la cour d'Alger. «La commission entamera ses fonctions à partir d'aujourd'hui», a déclaré le président de cet organe, Brahim Bouzeboudjene, à l'issue de cette cérémonie. Selon lui, la commission nationale préparera des rapports annuels sur le phénomène de la corruption qui seront présentés au président de la République. Les membres de cette structure, explique encore son président, vont recenser tous les sujets relatifs à la corruption. «Cela exige une mobilisation de tous les services de l'Etat afin d'élaborer des politiques servant les intérêts du pays. Les missions dévolues à cet organe seront menées sans laxisme, sans alarmisme et avec sérénité. Il faut également protéger les agents de l'Etat de toute délation», a affirmé encore M. Bouzeboudjene. Selon lui, la commission collaborera même avec des organismes étrangers dans le cadre de ses missions. Des missions définies par le décret présidentiel portant création de cette commission. Ainsi, l'organe, lit-on dans ce texte, comprend trois structures. Il ya d'abord le conseil de veille et d'évaluation, la direction de la prévention et de la sensibilisation et la direction des analyses et des investigations. La commission est chargée, entre autres, de recueillir «périodiquement les déclarations de patrimoine des agents de ......

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MessagePosté le: Jeu 5 Mai - 15:42 Sujet du message: Publicite Xooit
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kossasdz


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MessagePosté le: Jeu 5 Mai - 15:44 Sujet du message: L'Algérie est dirigée par des goumiers marocains Répondre en citant
La promotion Lacoste gouverne l'Algérie Après Yous et Souaïdia, un ex-officier de la DRS sort de son "anonymat"

Nouvelles attaques contre des généraux

L’ANP est à nouveau dans le collimateur.

Kamal Zekri, Liberte, 4 août 2001

Après les accusations, dont elle fut objet à travers La sale guerre de Habib Souadia et Qui a tué à Bentalha ? de Yous Nasrallah, l’ANP encore ciblée. Cette fois-ci, c’est un soi-disant ex-colonel de la DRS, un certain Mohamed Sahraoui, dit Lahabib, originaire de Annaba, qui apporte de l’eau au moulin des pourfendeurs de la Grande muette à travers des "révélations" sidérantes. Jeudi, sur le plateau de l’émission Bila Houdoud, diffusée sur la chaîne qatarie El-Djazira, chaîne connue pour ses positions sur les événements que vit l’Algérie, il accepte de parler à visage découvert pour livrer ses vérités sur les tenants et aboutissants de la crise algérienne. Extrêmement tendu, mais déterminé dans sa démarche, Mohamed Sahraoui, qui dit avoir quitté les services depuis 96, explique d’emblée à Ahmed Mansour, l’animateur de l’émission, que son témoignage ne vise pas "l’armée algérienne en tant qu’institution qui compte dans ses rangs des hommes honnêtes et patriotes", mais la poignée de généraux qui font partie de "la promotion Lacoste".

Il cite dans le désordre Khaled Nezzar, Larbi Belkheïr, Mohamed Lamari, Smaïn Lamari et Mohamed Mediène, dit Toufik. "Les malheurs de l’Algérie sont le fait de ces hommes qui tiennent les leviers depuis l’interruption du processus électoral en 91". Il explique que les présidents qui se sont succédé à la tête de l’état n’étaient, en fait, que des "fusibles", des "pantins" qui sautaient invariablement en phase de surtension politique. Méthodique, Mohamed Sahraoui, qui dit être l’ami du colonel Malek, le frère de Chadli Bendjedid, procède, dans son témoignage, par ordre chronologique.

"Les événements d’Octobre 88, dit-il, ne sont pas spontanés". Dans son livre à paraître prochainement, il promet de décliner des vérités sur cet épisode trouble de l’histoire du pays. Il en arrive ensuite à la fameuse date de l’interruption du processus électoral. "Ce que je vais vous dire là est très dangereux". Cette phrase revient tel un leitmotiv dans ses propos. Il nous apprend qu’avant les élections législatives de 91, les Services avaient mis en garde l’ex-président Chadli contre le risque d’organiser cette consultation au motif que le FIS allait rafler la mise. Passant outre cette recommandation, dit-il, l’ex-président décide d’organiser les élections en se fiant à un autre sondage donnant 30% de voix au FLN, 30% au FIS et 30% aux démocrates.

Auparavant, il indiquera le rôle éminent joué par les Services dans la création de certains partis politiques en mettant à leur disposition des moyens logistiques. Arrive la destitution de Chadli. Le colonel Lahbib parle d’un conclave secret des officiers d’état-major. "Nezzar a menacé Chadli Bendjedid de le faire partir". Il souligne que le sort de l’ancien président était scellé dès lors qu’il avait accepté de cohabiter avec le FIS, après son entrevue avec Abdelkader Hachani.

Selon cet ex-colonel, un plan destiné à arrêter 1 001 cadres du FIS devait être exécuté. "La machine s’est mise en branle mais un contre-ordre a été donné à une heure du matin. Après le limogeage de Chadli, les auteurs du "coup d’État" ne pouvaient assumer directement le pouvoir politique. Ils avaient besoin d’une personnalité civile qui a du charisme". Nous apprenons que la carte Boudiaf n’a été sortie qu’en dernier moment. "Ils ont d’abord pensé à Benbella, mais ils ont eu peur qu’il se retourne contre eux. Ils ont appelé Aït Ahmed qui est un démocrate, il a refusé l’offre. Ensuite, ils ont pensé à Taleb Ibrahimi, mais Sid-Ahmed Ghozali s’y était opposé en leur expliquant que l’homme était "un imam en cravate"". Ce n’est qu’après ce tour d’horizon que l’option Boudiaf a été retenue. "C’est son fils Nasser, qui travaillait au ministère des Droits de l’homme, qui avait établi le premier contact. Ali Haroun, ministre chargé du département des DH, s’était, ensuite, rendu à Kenitra pour convaincre Boudiaf de rentrer en Algérie". Détail important, Boudiaf aurait rencontré d’abord le roi Hassan II, affirme encore le colonel Lahbib. Au sujet de la composante du HCE, "une fiction politique", dit-il, qui obéit à un savant dosage. "Ali Haroun, pour la façade démocratique, Tidjani Haddam, président de la mosquée de Paris, pour la façade islamiste, Ali Kafi, président de l’ONM, pour les moudjahidine et Nezzar comme représentant de l’armée". Après deux mois, apparaissent les premiers couacs entre les responsables de la hiérarchie militaire et Boudiaf qui s’apprêtait à désigner un nouveau Premier ministre. "Il avait le choix entre Amine Ben Abderahmane et Saïd Sadi", témoigne encore le colonel Habib qui affirme que les initiatives du président du HCE commençaient à irriter sérieusement les généraux. Comme, par exemple, la création du RPN.

Le sort de Si Tayeb El Watani a été scellé le jour où il avait décidé de se délester de l’affaire du Sahara Occidental. Mais, ajoute le colonel Lahbib, "la décision de l’exécuter est prise le jour où il a limogé Mohamed Lamari". C’est là un détail jusque-là inconnu. Restait à définir le mode d’exécution. Boudiaf devait être assassiné à Oran. Il n’a eu, ce jour-là, vie sauve que grâce à un policier. Arrive alors la visite de Annaba. "S’il n’était pas exécuté à la Maison de la culture, une bombe devait exploser à El-Hadjar, où il allait se rendre et, si ça ratait encore, il devait manger un couscous empoisonné à l’hôtel militaire". Le colonel Sahraoui révèle qu’un des officiers ayant goûté à ce couscous a été immédiatement transféré à l’hôpital. Sur Boumarafi, l’auteur du témoignage ne tarit pas de détails, ni d’éloges aussi.

Il le gratifie d’une intelligence supérieure à la normale.

"En tant qu’élément du GIS, il ne devait pas être dans la garde rapprochée. C’est Smaïl Lamari qui l’avait reçu auparavant dans son bureau, qui l’avait imposé au commandant Hamou. La grenade qu’il avait utilisée était volée de mon bureau". Après avoir tiré sur Boudiaf, Boumarafi devait être exécuté par deux ses camarades.

"Mais comme il est intelligent, il a pris le risque de sauter un mur de 2 mètres de haut pour se rendre à la police de Annaba". Pour le colonel Habib, la thèse de l’acte isolée ne tient pas la route. Boumarafi avait fait l’objet d’un conditionnement psychologique pour éliminer Mohamed Boudiaf "devenu menaçant pour les intérêts des généraux". Juste après l’attentat, apprend-on, "Khaled Nezzar provoque une réunion avec les officiers supérieurs pour leur expliquer que le commandant Hamou n’y était pour rien". Concernant la commission d’enquête Bouchaïb, le colonel Lahbib apporte un autre élément d’information. Il s’agit de l’exécution de Youcef Fathallah qui, selon lui, a payé de sa vie pour avoir refusé de mettre sa signature au bas du rapport.

Autre révélation importante : la création du GIA. Elle serait l’œuvre exclusive des Services. "Je fais partie de ceux qui ont créé le GIA avec le commandant Guettouche Kamal et le sergent Djaffar. Ces deux derniers étaient chargés de rédiger les faux communiqués destinés à la presse", dit-il. Surprenant encore, il poursuit : "Chebouti était en contact permanent avec nous. Il roulait à bord d’une Renault 9 de couleur crème". L’ex-officier évoque aussi une réunion entre lui et Smaïl Lamari en Allemagne. "On devait exécuter Sahraoui et Rabah Kebir.

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fetchx

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Ben Bella, je ne suis pas un algérien! Empty Re: Ben Bella, je ne suis pas un algérien!

Message  azemour Jeu 19 Mai - 1:47

je cite du texte "De l'usurier Kabyle avare qui troqua son pays, sa dignité et sa religion contre la nationalité française "

est ce que avec ce rat d'égout que vous demandez à azemour d'accépter la monstruosité de l'autonomie kabyle
est ce que vous osez demander à azemour d'avaler une telle couleuvre.
inaadine babakoum.
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Ben Bella, je ne suis pas un algérien! Empty Re: Ben Bella, je ne suis pas un algérien!

Message  fetchx Sam 21 Mai - 20:27

Amar Bentoumi répond aux délires de Ben Bella : " Il a donné l'OS "

Mardi 17 mai 2011
Par Amar Bentoumi*
Après les déclarations de Ben Bella à Jeune Afrique, je me dois de rétablir la vérité sur certains faits dont j’ai eu connaissance en ma qualité d’avocat du PPA-MTLD, puis du FLN.



Rôle de Ben Bella au sein de l’Organisation spéciale (OS)



Après avoir mis sur pied l’OS qu’il a dirigée pendant environ une année, Mohamed Belouizded a dû, pour des raisons de santé très graves (tuberculose contractée au cours de la reconstitution du parti (décimé lors des massacres du 8 Mai 1945) dans le Constantinois, cesser ses activités. La commission des Quatre composée de Lahouel, Lamine Debaghine, Boukadoum et Aït Ahmed, a proposé au Bureau politique Aït Ahmed comme chef de l’OS en remplacement de Belouizded, ainsi que l’adoption d’un découpage territorial en cinq zones calqué sur celui du PPA-MTLD. Ces propositions adoptées, Aït Ahmed prend le commandement de l’OS qu’il a dirigée pendant deux ans durant lesquels il a élaboré les manuels de formation des cadres et des militants, un manuel relatif à l’attitude des militants en cas d’arrestation. Aït Ahmed a mis en place les structures de l’OS et grandement renforcé la logistique que Belouizded a commencé à mettre en place. Ben Bella a été désigné à la tête de la zone de l’Oranie et Mohamed Boudiaf à la tête du Constantinois. L’inspection qui eut lieu, pour établir le bilan avant la réunion du Comité central élargi de Zeddine, fin décembre 1948, a révélé que les résultats obtenus par Boudiaf étaient nettement supérieurs à ceux, plutôt décevants, de Ben Bella.


Lors de la crise dite «berbériste» de 1949, Aït Ahmed, soupçonné d’en être l’instigateur, a été écarté de la direction de l’OS. En octobre 1949, Ben Bella a été désigné à la tête de l’état-major de l’OS. Ce qui lui a valu ce poste, en dépit de ses maigres résultats à la tête de l’Oranie, était plutôt ses dix ans passés au sein de l’armée française (1937-1947) et ses «exploits» pendant la Seconde Guerre mondiale, dont il ne cessait de se vanter et qui lui ont valu sa médaille militaire et ses quatre citations. Mais Ben Bella n’est resté à la tête de l’OS que près de sept à huit mois. Le parti avait loué pour Ben Bella un appartement situé au 36, rue Auber-Seger, à Alger, chez une femme européenne. Lorsqu’en mars-avril 1949, la police a commencé à enquêter sur l’affaire de l’OS, le parti a ordonné à Ben Bella de quitter l’appartement en question et de se mettre au vert mais ce dernier a refusé de s’y soumettre, préférant rester en compagnie de Madame Tendière avec qui il entretenait une relation intime. C’est ainsi que Ben Bella a été arrêté en mars 1950 sans opposer aucune résistance et a même remis spontanément à la police son arme – un 7,65 appartenant à l’OS de l’Oranie qu’il a illégalement gardé – qui se trouvait sur la table de nuit de la chambre de la dame qui l’hébergeait.


Début mai 1950, Ben Bella est présenté par le commissaire Havard de la PRG au commissaire divisionnaire Costes, qui lui a donné une paire de gifles pour s’être allié à «anti-français» lui disant qu’en raison de ses états de service pendant la Seconde Guerre mondiale, il ne souhaitait pas lui infliger le même traitement que subissaient les autres membres de l’OS, à condition qu’il livre toutes les informations en sa possession. Le commissaire divisionnaire Costes a averti Ben Bella qu’il était informé par Belhadj Djilali (inspecteur général de l’OS) de tout ce qui concerne l’OS et son rôle personnel (celui de Ben Bella, ndlr) et qu’il ne s’avise pas de mentir ou de cacher des informations. Du papier et un crayon ont été remis à Ben Bella installé dans une pièce pour rédiger son «récit». Au bout de quelque temps, Ben Bella frappe à la porte pour demander du papier. C’est dire, selon le jargon policier, qu’il a vidé son sac !


Déféré devant le juge d’instruction, il a confirmé ses déclarations faites devant la police et par lesquelles il a dénoncé Saïd Amrani qui l’a remplacé à la tête de l’OS et dont la police ignorait même l’existence. Ben Bella avait livré beaucoup de militants et de cadres dont Khider, Boutelilis, etc.


A propos de l’affaire de la poste d’Oran, Ben Bella a écrit dans sa déposition : «S’il me revenait d’autres détails, je ne manquerais pas de vous en faire part ou de les dire au juge d’instruction.» Le juge d’instruction a ordonné son incarcération à la prison de Blida où je lui ai rendu visite en compagnie de Maître Kiouane. Ce dernier a transmis à Ben Bella les instructions fermes du parti qui ordonne à tous les militants détenus de revenir sur leurs déclarations faites à la police, invoquant la torture et dénonçant un complot policier contre le MTLD, parti légal. Dans un premier temps, Ben Bella a catégoriquement refusé d’obtempérer sous prétexte qu’il ne pouvait «se déjuger». Ce n’est qu’après de fortes pressions qu’il a fini par obéir aux instructions du parti et adopter la même attitude que ses codétenus.


Rôle de Ben Bella dans l’affaire de la poste d’Oran


Près de soixante ans après, Ben Bella s’attribue à lui seul les mérites de l’affaire de l’attaque de la poste d’Oran. «L’organisation principale du coup jusqu’au moindre détail, c’est moi», déclare-t-il. C’est une contrevérité et une falsification grossière de l’histoire. Il n’y était pas. Il n’y a pas participé. Sa seule contribution consistait à présenter Bekhti Nemmiche, agent de la poste d’Oran, à Aït Ahmed qui ont étudié le plan des lieux ensemble.


Comment le père de Ben Bella a acquis ses biens à Maghnia


Entre 1952 et 1953, la commune mixte de Maghnia a attaqué en justice la famille Ben Bella, notamment la mère et la sœur de Ahmed Ben Bella, pour les déposséder de leurs biens fonciers et immobiliers. L’objet de cette action en justice était la révocation des concessions accordées au père Ben Bella par la commune de Maghnia pour services rendus à la France. Ces concessions consistaient en un caravansérail qui servait d’écurie et de fondouk, des terrains agricoles et des vergers d’oliviers et divers arbres fruitiers. Cette action en justice a été engagée contre la famille Ben Bella pour se venger de son fils Ahmed après son évasion de la prison de Blida.




Le tribunal de grande instance de Tlemcen qui a cité à comparaître la mère, la sœur et par défaut Ahmed Ben Bella, a donné raison à la commune de Maghnia et a ordonné la dépossession des Ben Bella et leur expulsion y compris de la maison où ils habitaient. J’ai été chargé par le parti de m’occuper de cette affaire qui n’avait aucun rapport direct avec la répression et j’ai introduit un appel auprès de la cour d’Alger où je me suis présenté pour défendre les intérêts de madame Ben Bella et de sa fille et implicitement de Ahmed Ben Bella. A la veille du déclenchement de la guerre de Libération nationale, j’ai plaidé cette affaire devant la cour d’Alger et j’ai fait infirmer la décision du tribunal de Tlemcen.



La question qui se pose en fin de compte, pourquoi ce Marocain qu’était le père de Ben Bella, a-t-il obtenu des autorités coloniales de pareilles concessions ? Je n’ai pas trouvé de réponse immédiatement. Plus tard, lors de ma détention au Sud, ordonnée par le même Ben Bella, un compagnon de détention, en l’occurrence Bensoltane, natif de Maghnia et militant de la première heure du PPA, m’avait dit qu’il a su que cette récompense dont a bénéficié le père de Ben Bella après l’avoir fait quitter le Maroc pour le protéger, était le résultat des trahisons et des crimes qu’il avait commis au Maroc.



Le père de Ben Bella a donc été récompensé parce qu’il a trahi son peuple marocain, sa patrie et son roi. C’est ça la marocanité héréditaire de Monsieur Ahmed Ben Bella. Par ailleurs, j’ai une question à poser à Monsieur Ben Bella même si j’ai, en partie, la réponse. Que sont devenus les bijoux collectés dans le cadre du Fonds de solidarité (Soundoq ettadhamoun), au début de l’indépendance et qui s’estimaient à des quintaux, si ce n’est à des tonnes d’or et d’argent dont les femmes algérienne se sont dépouillées pour se parer de la liberté retrouver et aider l’économie algérienne à prendre son essor ? Une partie de ce fonds a été retrouvée à la Villa Jolie, où des sacs de bijoux étaient entassés dans des pièces jusqu’au plafond. Et c’est Ben Bella qui les y avait déposés. L’inventaire de ce qui a été retrouvé a été établi officiellement après le coup d’Etat du 19 juin 1965, par le président de la Cour suprême de l’époque et par son procureur général respectivement Benbahmed et Maître Mostafaï El Hadi. Des sacs pleins de devises ont été également retrouvés à la Villa Jolie, car Monsieur Ben Bella puisait comme bon lui semblait dans le fonds de devises de la Banque centrale pour distribuer l’argent selon ses humeurs. La question reste posée : où est passé le reste de Soundouq ettadhamoun et qu’en a-t-il fait ?


A propos du déclenchement du 1er Novembre


Là aussi Ben Bella dit : «Le 1er Novembre, c’est moi.» Une autre ignominie. Car tout le monde sait que le 1er Novembre n’a pas été décidé au Caire où s’était réfugié Ben Bella, mais en Algérie. Tout le monde sait aussi le rôle joué par Boudiaf, Taïeb El Watani, dans la préparation du déclenchement de la guerre de Libération nationale. Sans Boudiaf, sans les démarches qu’il a entreprises, sans l’aide qu’il a reçue de la part d’un nombre réduit de militants dont Didouche, la réunion des 22 n’aurait jamais pu avoir lieu.


Le principe d’une action armée a été décidé lors de la réunion des 22 à laquelle Ben Bella n’a pas participé, parce qu’il ne pouvait pas y être puisqu’il était au Caire. L’assemblée des 22 a mandaté les Cinq auxquels s’était joint Krim Belkacem pour devenir le comité des Six qui s’est réuni chez Mourad Boukchoura à Bologhine et a décidé de la date du 1er Novembre pour lancer l’insurrection.


Donc, Ben Bella n’a pas participé à cette décision et, à ce titre, ne peut prétendre que le 1er Novembre, c’était lui. Mieux encore, Ben Bella n’a pas assisté à la création du CRUA dont le véritable artisan était Boudiaf qui en a eu le financement grâce à Lahouel et dont l’organe central, Le Patriote, était dirigé par Salah Louanchi et tiré et distribué à partir du local des SMA, à la Pêcherie. Ben Bella n’y est pour rien dans cet épisode glorieux.


Ben Bella était plutôt à l’origine de l’arrestation au Caire de Lagha, président des SMA. D’ailleurs, au Caire, Ben Bella était l’agent de Fethi Dib, chef des services secrets égyptiens. Quand Lahouel Hocine est arrivé en novembre 1954 au Caire, en compagnie de Mhamed Yazid pour discuter de l’ouverture de la représentation du MTLD à l’extérieur et dont le chef était Mohamed Khider, il s’est indigné du fait que ses interlocuteurs soient des éléments des Moukhabaret. Lahouel a refusé de dialoguer avec la police égyptienne et a exigé qu’il soit reçu par un niveau politique supérieur.


Lahouel avait déclaré alors : «Nous sommes un parti politique, nous exigeons de discuter avec des autorités politiques.» Ce coup de gueule de Lahouel contre les Egyptiens et Ben Bella a valu au leader centraliste l’ire du Caire ce qui l’avait contraint à se réfugier en Allemagne puisqu’en Algérie, la révolution avait déjà commencé.


Le rôle de Ben Bella dans la révolution


Khider était le premier à se réfugier au Caire lors du démantèlement de l’OS et après la levée de son immunité parlementaire. Le MTLD lui avait alors demandé de se rendre aux autorités coloniales, mais Khider a refusé et avec l’aide de M’hamed Yazid, il s’est rendu en Suisse avant de rejoindre le Caire. Aït Ahmed, en sa qualité d’ancien responsable de l’OS et craignant d’être arrêté, le parti lui ordonna de quitter l’Algérie et de se rendre au Caire. Enfin, et après son évasion organisée par le parti, Ben Bella était le troisième à rallier le Caire.Il est exact que Ben Bella a fait partie du Bureau du PPA au Caire. Il est tout aussi exact, à l’instar des autres membres du Bureau du Caire, Mohamed Khider et Hocine Aït Ahmed, il a opté pour le FLN. A ce titre, chacun des trois membres de la délégation du FLN à l’extérieur avant d’être rejoint par Boudiaf, était chargé d’une mission : Khider était chargé des questions politiques. A ce titre, il a été contacté par la SFIO pour tenter d’entrer en contact avec le FLN et engager des négociations. Aït Ahmed était chargé des relations internationales qui, assisté de M’hamed Yazid, a représenté le FLN lors de la conférence des non-alignés à Bandong. C’est toujours Aït Ahmed qui représentait l’Algérie aux Nations Unies jusqu’à son arrestation. Ben Bella était chargé de pourvoir les maquis en armes. De 1954 à 1955, aucune arme n’a été fournie par Ben Bella aux maquis, ce qui a poussé Benboulaïd à puiser dans ses propres fonds dans l’espoir de se rendre en Libye pour acheter des armes. C’est d’ailleurs lors de son périple à pied vers la Libye qu’il a été arrêté aux frontières tunisiennes. En 1956, la situation n’a pas changé et le bilan de Ben Bella était négatif. C’est pour cette raison que Larbi Ben M’hidi a pris le risque de se rendre au Caire où il a eu une discussion orageuse avec Ben Bella à propos de sa mission qu’il n’a pas remplie. Dès son retour, en Algérie, Ben M’hidi a rendu compte de sa mission au Caire à Abane.


Le Congrès de la Soummam


Ben Bella prétend qu’il a été empêché par Abane d’assister au Congrès de la Soummam. Ben Bella oublie de dire qu’il voulait que le Congrès se tienne à San Remo, situé à la frontière franco-italienne, ce qui constituait un risque sérieux pour la sécurité de la direction de la Révolution. Ben Bella était alors à Madrid. Il a envoyé à San Remo Khider pour la délégation de l’extérieur et Doum pour la Fédération FLN de France. Pour Abane, il n’était pas question de tenir le congrès ailleurs qu’en Algérie aussi bien pour des raisons de symbolique politique que pour des raisons sécuritaires.


Au-delà de ces considérations, le Congrès concerne, en premier lieu, ceux qui étaient à l’intérieur et qui affrontaient l’ennemi militairement et politiquement. Pour mémoire, le Congrès devait se tenir dans un autre endroit que la région d’Ifri mais toujours dans la Kabylie. Ce lieu a été bombardé. Pour rappel aussi, Zighoud Youcef avait proposé la tenue du Congrès dans le Nord constantinois.


A propos du «cinéma» vestimentaire de Messali Hadj


Monsieur Ben Bella ! L’accoutrement de Massali Hadj, à savoir sa chéchia, sa gandoura, son burnous et sa canne, avait un sens identitaire qui le différenciait des colonialistes qu’il combattait. Cette façon de s’habiller n’était ni excentrique ni fantasmagorique. Elle faisait partie de la dimension politique de l’homme qu’était Messali. Elle avait une valeur aux yeux du peuple. Par cet accoutrement, Messali affirmait la personnalité algérienne. Quant à la barbe qui le caractérisait depuis son engagement politique, Messali a juré de ne la raser qu’après l’indépendance. Pourquoi Ben Bella ne parle-t-il pas du charisme de Messali, de sa verve et son talent de tribun hors pair et de sa foi inébranlable en l’indépendance du pays ? Il a résisté à tout le monde et aujourd’hui on présente les Oulémas comme des révolutionnaires à l’origine de l’indépendance. C’est une autre monstruosité et une falsification éhontée de l’histoire.


Le père du nationalisme algérien est bel et bien Messali Hadj. Cependant, il mérite d’être condamné pour ses choix à la veille du 1er Novembre 1954, pour le sang qu’il a fait verser entre les Algériens, pour sa mégalomanie, oui l’histoire le jugera. Mais jusqu’à la création du CRUA, Messali a été le représentant du nationalisme algérien.

Lorsque Messali a commencé à parler de la présidence à vie du parti, de pleins pouvoirs, il s’est mis sur le banc des accusés et le peuple a tranché le 1er Novembre et en 1956 en choisissant le FLN contre le MNA. C’est cet épisode que Ben Bella aurait dû aborder et non l’aspect vestimentaire d’un homme qui a réussi à imposer le fait national algérien et l’idée de l’indépendance alors que les assimilationnistes étaient légion au sein du mouvement national.


En tout état de cause, Ben Bella est mal placé pour critiquer le culte de la personnalité de Messali Hadj et de sa folie des grandeurs. N’a-t-il pas fait pire quand il était président de la République ? Je me souviens d’une réunion du gouvernement qu’il a présidée après son retour d’un voyage en Guinée. Il n’a pas cessé de parler du «cinéma» de l’accueil qui lui a été réservé. Il jubilait au point de regretter qu’en Algérie, ce genre de «cinéma» n’existait pas.

Enfin, je tiens à dire que Ben Bella est responsable de la fin tragique de beaucoup de héros de la Révolution. Qu’il se souvienne, lui qui n’a pas tiré un coup de feu durant les sept ans et demi de la Révolution, de sa décision d’exécuter Chaâbani, chef de la wilaya, colonel de l’ALN de l’intérieur. Du rôle qu’il a joué dans l’exécution de Abane et j’en passe.


Les trahisons de Ben Bella


Pour finir, je tiens à dévoiler un fait que Khider m’a raconté. Khider a soutenu Ben Bella après un accord commun. L’un et l’autre visaient le pouvoir. L’un et l’autre avaient ses raisons. A ce titre, ils s’étaient entendus de se partager le pouvoir. Khider espérait en fait être président de la République à titre honorifique et Ben Bella chef du gouvernement avec les pleins pouvoirs de l’exécutif. Pour Khider, Ben Bella était jeune, il avait tout l’avenir devant lui. Donc Khider espérait faire un mandat à la tête du pays avant de se retirer dans une ferme à Douéra pour finir sa vie. Ben Bella est venu d’Oran à Alger où les armées de la Wilaya IV régnaient en maîtres. Lors d’une réunion de nuit chez Rabah Bitat, en présence de Khider, de Bousmaha, de Lakhdar Bouragaâ, de Boumaâza et de moi-même, il a été dit à Khider qu’il était le bienvenu, mais Ben Bella n’avait pas intérêt à venir à Alger. Les responsables de la Wilaya IV ont informé Khider qu’ils ne voulaient ni de Ben Bella ni de Boumediene même comme députés. C’est Khider qui a fait venir Ben Bella clandestinement à Alger et c’est Fares qui l’a hébergé dans une villa à Rocher-Noir, à Boumerdes, un hélicoptère était prêt à l’évacuer en cas de besoin. Plus tard, Fares, le commandant Azzedine, moi et d’autres avons été mis en résidence surveillée.


Lors de la réunion des cadres du parti tenue au lycée Amara-Rachid, tous les commissaires politiques, à l’exception de Mostghalmi, se sont engagés à reprendre les armes pour empêcher Ben Bella de prendre le pouvoir. Ben Bella, ayant été informé par Mostghalmi de ce qui se tramait, a quitté Alger pour Oran. Ben Bella a fait intervenir l’ambassadeur d’Egypte à Alger pour trouver un arrangement avec Khider à qui il a demandé de s’éclipser pendant six mois, et à son retour, l’engagement pris pour le partage du pouvoir sera respecté. A son retour, Khider a compris le jeu de celui qu’il considérait comme son fils.


Ben Bella a trahi tous ceux qui l’ont aidé, y compris Khider. Sur le plan intellectuel, Ben Bella n’a aucune honnêteté. J’ai travaillé avec lui et je sais de quoi je parle. Il s’approprie les idées des autres en les étalant dans les journaux.

Entre 1956 et 1962, il a été emprisonné sans se donner la peine d’améliorer son français. Entre 1965 et 1982, date de sa libération par Chadli, il n’a fait aucun effort pour apprendre l’arabe classique, lui qui se dit arabe.

Aujourd’hui, Ben Bella verse, à travers son délire, dans la désinformation et le détournement de l’histoire. C’est pour cette raison que j’ai tenu à lui répondre car le devoir de mémoire m’est imposé comme il s’impose à tous les témoins vivants de notre histoire.

Je suis en train d’écrire pour dire et rétablir les vérités telles que vécues. Nul n’a le droit de se taire sur la falsification de l’histoire qui est le patrimoine de tous les Algériens.


A. B.


*Amar Bentoumi a été avocat du PPA-MTLD

de 1947 à 1954, puis avocat du FLN jusqu’en 1962. Député de Constantine à l’Assemblée constituante, il a été le premier ministre de la Justice de l’Algérie indépendante. Après un désaccord avec Ben Bella qui l’a poussé à quitter le gouvernement, il a été interné en compagnie de Farhat Abbas à Adrar.

Ancien bâtonnier d’Alger.


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Message  fetchx Sam 21 Mai - 21:02

Les Algériens veulent connaitre la vraie histoire, monsieur Ben Bella.

Posté par Rédaction LQA le mai 19th, 2011 // 27 Commentaires - Imprimer PDF
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Par Ait Benali Boubekeur

Dans le numéro précédent du jeune Afrique(8 au 14 mai 2011), Ahmed Ben Bella a accordé une interview, pas sous sa forme formelle, à Renaud de Rochebrune, intitulée « Une soirée avec Ben Bella ». Bien que l’ex président ait affiché une forme physique éblouissante, selon le journaliste, il n’en reste pas moins que ce dernier avertit le lecteur que « Pour traduire certains de ses propos -ou un mot- qui ne lui venaient pas à l’esprit qu’en arabe quand la fatigue et quelquefois une mémoire défaillante ! « Cela se brouille dans ma tête », dit-il [Ben Bella] alors ! » Cela dit, quand il s’agit de tacler ses anciens camarades du principal parti nationaliste, le PPA-MTLD, il n’avait pas de mal à trouver les mots blessants voire haineux. Dans cette interview en prose, il s’attaque sans fard ni acrimonie aux figures de proue du mouvement national, à l’instar de Hocine Ait Ahmed, et ce bien qu’il le respecte, à Mohamed Boudiaf et Ramdane Abane. Avant de lancer les estocades, il s’attribue d’emblée le meilleur rôle dans toutes les phases de la révolution. Sa morgue le pousse jusqu’à déclarer au journaliste du Jeune Afrique : « Excusez-moi de parler ainsi, mais il est certain que nous avons fait énormément de conneries. Mais je suis peut être celui qui s’est le moins trompé ».

Cependant, afin que je respecte l’ordre chronologique, [et là je m’intéresse qu’à la période coloniale], Ben Bella revient sur les événements dont il fut surement l’un des acteurs. Le propos ici n’est nullement de nier la participation de Ben Bella à la révolution. Cependant, dans cette rencontre, il revient d’emblée sur le huld-up de la poste d’Oran. Il rappelle que l’organisateur principale de l’attaque, et ce au moindre détail, c’était lui. Au passage, il s’en prend à Hocine Ait Ahmed l’accusant d’être plus Kabyle qu’Algérien. Mais être Kabyle c’est aussi être Algérien. C’est ce que les mathématiciens appelle une relation d’équivalence. Mais pour un étranger, il est difficile qu’il devienne entièrement Algérien, bien qu’il ait pu être le premier magistrat du pays. Cependant, sur le plan purement historique, la quasi-totalité des livres d’histoire attribuent à Hocine Ait Ahmed un rôle de responsable national. Il fut à ce titre celui qui avait dirigé le plus longtemps l’organisation spéciale, l’OS. Selon Amar Bentoumi : « Ait Ahmed prend le commandement de l’OS qu’il a dirigé pendant deux ans durant lesquels il a élaboré les manuels de formation des cadres…etc ». Ce même ancien avocat du PPA-MTLD, pour clore cette affaire de la poste d’Oran, explique que la participation de Ben Bella fut limitée : « Sa seule contribution consistait à présenter Bekhti Nemmiche, agent de la poste d’Oran, à Ait Ahmed qui ont étudié le plan des lieux ensemble». Quant à la liquidation de l’OS, Nacer Boudiaf apporte la preuve selon laquelle Ben Bella eut une part de responsabilité dans son démantèlement. Il cite, pour corroborer cette thèse, le témoignage de Ramdane Abane à Ferhat Abbas : « C’est Ben Bella qui dénonça en 1950 notre organisation spéciale l’OS ; du moment qu’il était arrêté, rien ne devait subsister après lui ». Par ailleurs, la seconde cible de Ben Bella n’est autre que l’un des grand animateurs ayant donné naissance au FLN, Mohamed Boudiaf. D’ailleurs, pour l’histoire, il ne subsiste aucun doute. Boudiaf fut l’un des animateurs les plus actifs dans la préparation du 1er novembre 1954. Bien qu’il l’accuse de « zéro sur le plan militaire », les documents, de l’époque de l’OS déjà, prouvent le contraire. Voila ce qu’écrit Amar Bentoumi : « L’inspection qui eut lieu, pour établir le bilan avant la réunion du comité central élargi de Zeddine, fin décembre 1948, a révélé que les résultats obtenus par Boudiaf étaient nettement supérieurs à ceux, plutôt décevants, de Ben Bella ». Toutefois, la divergence principale entre Boudiaf et Ben Bella se situa vers la fin de la guerre. Bien que la lutte armée ait été inéluctable pour sortir du joug colonial, Boudiaf n’estima pas nécessaire d’imposer une solution militaire au peuple algérien une fois l’indépendance recouvrée. En effet, contacté en premier par Boumediene, le chef tout puissant de l’état-major général (EMG), Boudiaf refusa la proposition d’être porté au pouvoir par les armes. C’est après ce refus que le chef de l’EMG choisit Ben Bella. Cependant, le fantome qui continue d’hanter Ben Bella est celui de Ramdane Abane. Bien que les années et les décennies aient passé, Ben Bella garde une animosité à l’architecte de la révolution algérienne. Mais comment peut-on douter une seconde qu’Abane ne voulut pas la participation au congrès de Ben Bella, alors qu’il était le rassembleur de tous les partis algériens dits, à ce moment-là, modérés. En effet, de l’automne 1955 au printemps 1956, Abane réussit à convaincre les militants des partis (UDMA de Ferhat Abbas, les Ulémas, les Centralistes) de dissoudre leurs partis et d’adhérer individuellement au FLN. L’autre élément qui discrédite l’argument de Ben Bella est la présence de Ben Mhidi à la Soummam. Il faut rappeler que vers avril 1956, Ben Mhidi avait séjourné au Caire, dans la même capitale ou se trouvait Ben Bella depuis 1952. Et Ben Mhidi fut le président du congrès tenu à Ifri Ouzzelaguene.

Finalement, cette soirée avec Ben Bella n’aide aucunement les Algériens à connaitre leur véritable histoire. Dans une analyse complète, Amar Bentoumi parvient à rétablir la vérité sur plusieurs points. Heureusement, les archives sont là aussi. Sinon, chacun ferait l’histoire selon ses convenances. D’ailleurs, là où les allégations de Ben Bella sont exagérées c’est lorsqu’il affirme que « Le 1er novembre, c’est moi ». Or, ce dernier se trouvait au Caire au moment où les membres du CRUA (Comité Révolutionnaire pour l’Unité et l’Action) préparerent le passage à l’action armée. Le groupe des 22, auquel d’ailleurs n’appartinrent pas les membres de la délégation extérieure, décida l’action armée comme voie pouvant rassembler tous les militants. Ainsi, les rôles joués par Boudiaf, Ben Boulaid, Krim, Didouche, Bitat et Ben Mhidi (Le fameux groupe des six) furent primordiaux. Et surtout il n’eurent pas besoin d’un Ben Bella pour coordonner leur travail. En somme, Chaouis, Kabyles, Algérois, Oranais, Constantinois, etc, réussirent à engager le pays vers la voie de la liberté.


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Message  azemour Dim 22 Mai - 16:32

je cite " Les Algériens veulent connaitre la vraie histoire, monsieur Ben Bella"

qui t'as autorisé à parler au nom des algériens et surtout en mon nom moi azemour .
j'apporte ici un démenti officiel que je ne veux rien connaitre de cette histoire ;ça ne m'intéresse pas ,ce qui m'intéresse c'est les réalisations grandioses et gigantesques de notre président bouteflika .
et puis laissant notre grand pére ahmed ben bella tranquille .
la majorité des algériens ,à part une petite minorité dite "démocrate" ,veulent un avenir radieux ,et ça ne se fera qu'avec notre président bouteflika avec l'aide de notre premier ministre ahmed ouyahia ,inchallah
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Message  Zhafit Dim 22 Mai - 16:56

Abdeslam Abdenour interpelle les enseignants de l’université de Tizi Ouzou “Il faut déchoir Ben Bella du titre de Dr honoris causa” Par : Rubrique Radar Après les déclarations scandaleuses de Ben Bella sur les dirigeants de la Révolution, Abdenour Abdesla...m a interpellé les enseignants de l’université de Tizi Ouzou pour leur demander tout simplement de déchoir l’ex-président de sa qualité de Dr honoris causa qui lui a été octroyée en 2007. “Outre le fait que vous l’avez promu à l’une des plus prestigieuses distinctions, décernée par les établissements d’enseignement supérieur, mais imméritée dans ce cas précis, vous avez aussi violé les franchises universitaires, en les ouvrant à un homme sans aucune référence universitaire, qui plus est un dictateur”, écrit Abdenour Abdeslam, qui ajoute : “Il est de votre devoir d’universitaires de prendre vos responsabilités devant l’histoire et devant l’opinion publique en annulant et en retirant la distinction que vous lui aviez injustement décernée.”
Par : Belaid Tagrawla
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Message  Zhafit Dim 22 Mai - 16:58

Kamel Bouamara

Seg zik ay qqareɣ i yinelmaden/tinelmadin-iw, win/tin yebɣan ad iɣer tamaziɣt, yeǧǧ ayen akken i qqaren deg ubrid...
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