une crise de leadership chez l'opposition algérienne
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une crise de leadership chez l'opposition algérienne
Est-ce à dire, a contrario, que la toute puissance prêtée au DRS constituerait, en pareil cas, un obstacle à la volonté populaire ? Vous pouvez me citer un précédent historique où un appareil de renseignement, aussi puissant soit-il, a pu faire obstacle à la marche impétueuse d’un peuple déterminé et guidé par des leaders charismatiques, convaincus et résolus ? La Savak en Iran, la Pide au Portugal ou la Stasi en Allemagne ? Vous savez ce qu’il en est advenu ! Regardez seulement ces jeunes étudiants qui, tout dernièrement encore, ont pu déborder le service d’ordre mis en place à Alger jusqu’à faire basculer — momentanément, il est vrai — le rapport de forces. Les services de renseignement tout puissants et capables de faire échec — par l’infiltration ou l’affrontement, peu importe — à un véritable soulèvement populaire ? C’est de l’histoire ancienne ! Il ne s’agit pas de disculper ces services de renseignement de leur part de responsabilité dans l’état des lieux décrit dans cet entretien. Il ne s’agit pas de «sanctuariser» ces services et de les glorifier de manière béate. Quoi qu’en pensent les esprits simplistes, nous ne sommes pas, en présence d’une société «infantilisée», nous sommes en présence d’une société désorganisée qui souffre d’un manque patent de leadership. Pour l’heure, hisser à tout bout de champ l’épouvantail du DRS, c’est un procédé spécieux du cercle présidentiel qui cherche à dégager sa responsabilité dans la paralysie qui frappe le pays. Un prétexte commode chez certains leaders de l’opposition soucieux de justifier leur résignation symbolique à une situation de fait. Mais il est permis de s’interroger, ayant à l’esprit l’exemple de Youri Andropov qui, à la tête du KGB puis du PCUS, avait tenté de tout faire pour éviter le naufrage de la Russie et la disqualification irrémédiable de l’appareil soviétique de sécurité et de renseignement, il est permis de s’interroger, en effet, si les services de renseignement en Algérie, leur chef en tête, seront capables de devancer le cours de l’histoire ? C’est l’ANP, corps de bataille, qui, paradoxalement, pourrait être plus réceptive au souffle puissant de l’histoire
Re: une crise de leadership chez l'opposition algérienne
and I call :il est permis de s’interroger, en effet, si les services de renseignement en Algérie, leur chef en tête, seront capables de devancer le cours de l’histoire ?
je fais entiérement confiance à notre appareile sécuritaire .
un appareil sécuritaire qui a su se jouer du mossad israélien et de la cia américaine mérite toute notre confiance.
je fais entiérement confiance à notre appareile sécuritaire .
un appareil sécuritaire qui a su se jouer du mossad israélien et de la cia américaine mérite toute notre confiance.
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