déclaration
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déclaration
club scientifique et culturel "Les Amis du Livre"
déclaration
Ces derniers mois, l’actualité est marquée essentiellement par une recrudescence d’émeutes ; blocages de routes, fermetures de sièges d’APC et de daïra, sit-in devant les différents ministères, grèves des travailleurs et manifestations.
Le 05 janvier, l’émeute s’est généralisée, touchant pratiquement tout le territoire national, ou la jeunesse s’est soulevée spontanément en s’attaquant aux signes de richesses de la bourgeoisie exhibés ostentatoirement, et à l’Etat qui n’est que son expression politique.
Cette révolte est l’expression d’un profond malaise social. Les larges masses, cloitrées et négligées, sont livrées à elles-mêmes, confisquées du fruit de leur travail : chômage endémique, crise de logement, déperdition scolaire et restriction des libertés individuelles, collectives et syndicales (l’interdiction aux travailleurs du secteur privé de s’organiser en syndicat, …), sont les conséquences de l’orientation libérale prônée par le gouvernement.
La politique économique libérale a livré notre économie construite par les efforts gigantesques des travailleurs durant deux décennies à la bourgeoisie nationale et internationale, en se soumettant aux injonctions du fond monétaire international et de la banque mondiale, qui ont imposé la politique de rééchelonnement de la dette, dévaluation du dinar, plan d’ajustement structurel et d’autres injonctions qui ont eu des répercussions dramatiques sur les larges masses populaires avec la destruction de l’industrie, fermeture de plusieurs entreprises publiques, privatisation et licenciement de millions de travailleurs et le désengagement financier vis-à-vis des secteurs jugés improductifs et non rentables (santé, éducation et enseignement).
Sans organisation, la révolte s’est essoufflée sans acquis pour la population. En réponse à la révolte, l’Etat, expression politique de la bourgeoisie, a levé les taxes sur les importations et réduit la TVA au profit des barons d’importation, et des grands commerçants au détriment des travailleurs, chômeurs et tous les opprimés.
Les répercussions de la crise financière de 2008 qui a secoué l’économie capitaliste se font cruellement sentir par tous les travailleurs et autres opprimés du monde vu qu’ils étaient les seuls à payer les conséquences d’une telle crise. En France, Espagne, Grèce, Portugal, Maroc, Egypte des attaques contre le monde du travail étaient menées et des acquis étaient remis en cause.
La misère a fait sortir les masses dans les rues, mais le manque d’un parti qui pourrait offrir des perspectives politiques réelles aux masses opprimées peut laisser le champ libre pour des organisations libérales et réactionnaires pour se proposer comme une alternative aux victimes du libéralisme.
Pour nous, les revendications sociales et démocratiques vont de paire. La démocratie est aussi le droit à un travail décent, à un logement, le droit à la scolarité, le droit d’accès à des soins gratuits et le droit de se syndiquer, l’égalité des sexes. Pour nous, le changement ne peut venir que des travailleurs et des chômeurs, et de tous les marginalisés par des actions (manifestations et grèves) autour de revendications telles : l’augmentation des salaires et une échelle mobile des salaires, monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, nationalisation des secteurs stratégiques.
Nous appelons le peuple, travailleurs, chômeurs, et étudiants à l’auto-organisation autour de leurs revendications de classe.
C.S.C Les Amis du Livre,
Bejaïa, le 10/02/2011
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Ces derniers mois, l’actualité est marquée essentiellement par une recrudescence d’émeutes ; blocages de routes, fermetures de sièges d’APC et de daïra, sit-in devant les différents ministères, grèves des travailleurs et manifestations.
Le 05 janvier, l’émeute s’est généralisée, touchant pratiquement tout le territoire national, ou la jeunesse s’est soulevée spontanément en s’attaquant aux signes de richesses de la bourgeoisie exhibés ostentatoirement, et à l’Etat qui n’est que son expression politique.
Cette révolte est l’expression d’un profond malaise social. Les larges masses, cloitrées et négligées, sont livrées à elles-mêmes, confisquées du fruit de leur travail : chômage endémique, crise de logement, déperdition scolaire et restriction des libertés individuelles, collectives et syndicales (l’interdiction aux travailleurs du secteur privé de s’organiser en syndicat, …), sont les conséquences de l’orientation libérale prônée par le gouvernement.
La politique économique libérale a livré notre économie construite par les efforts gigantesques des travailleurs durant deux décennies à la bourgeoisie nationale et internationale, en se soumettant aux injonctions du fond monétaire international et de la banque mondiale, qui ont imposé la politique de rééchelonnement de la dette, dévaluation du dinar, plan d’ajustement structurel et d’autres injonctions qui ont eu des répercussions dramatiques sur les larges masses populaires avec la destruction de l’industrie, fermeture de plusieurs entreprises publiques, privatisation et licenciement de millions de travailleurs et le désengagement financier vis-à-vis des secteurs jugés improductifs et non rentables (santé, éducation et enseignement).
Sans organisation, la révolte s’est essoufflée sans acquis pour la population. En réponse à la révolte, l’Etat, expression politique de la bourgeoisie, a levé les taxes sur les importations et réduit la TVA au profit des barons d’importation, et des grands commerçants au détriment des travailleurs, chômeurs et tous les opprimés.
Les répercussions de la crise financière de 2008 qui a secoué l’économie capitaliste se font cruellement sentir par tous les travailleurs et autres opprimés du monde vu qu’ils étaient les seuls à payer les conséquences d’une telle crise. En France, Espagne, Grèce, Portugal, Maroc, Egypte des attaques contre le monde du travail étaient menées et des acquis étaient remis en cause.
La misère a fait sortir les masses dans les rues, mais le manque d’un parti qui pourrait offrir des perspectives politiques réelles aux masses opprimées peut laisser le champ libre pour des organisations libérales et réactionnaires pour se proposer comme une alternative aux victimes du libéralisme.
Pour nous, les revendications sociales et démocratiques vont de paire. La démocratie est aussi le droit à un travail décent, à un logement, le droit à la scolarité, le droit d’accès à des soins gratuits et le droit de se syndiquer, l’égalité des sexes. Pour nous, le changement ne peut venir que des travailleurs et des chômeurs, et de tous les marginalisés par des actions (manifestations et grèves) autour de revendications telles : l’augmentation des salaires et une échelle mobile des salaires, monopole de l’Etat sur le commerce extérieur, nationalisation des secteurs stratégiques.
Nous appelons le peuple, travailleurs, chômeurs, et étudiants à l’auto-organisation autour de leurs revendications de classe.
C.S.C Les Amis du Livre,
Bejaïa, le 10/02/2011
lyescommuniste- Nombre de messages : 64
Date d'inscription : 19/11/2009
Re: déclaration
Moubarek vient de tomber, a qui le tour?
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
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