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FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE AMAZIGH

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Message  Zhafit Lun 28 Déc - 20:46

CULTURE

FESTIVAL NATIONAL DU THÉÂTRE AMAZIGH
Les artistes souffrent en silence
16 Décembre 2009 - Page : 20
Lu 938 fois



Parfois ils font d’affreux cauchemars qui les réveillent en sursaut et les secouent profondément...
Dans le cadre de la 1re édition du Festival national du théâtre amazigh, qui se tient depuis le 10 décembre dernier à Batna, la salle de spectacle de la Maison de la culture Mohamed El Aïd El Khalifa a accueilli la troupe Tachamlit de l’association culturelle Youcef-Oukaci de Fréha (Tizi Ouzou), qui a présenté une pièce intitulée Mazal El Khir Urazdhath (le meilleur est à venir), de Nourdine Aït Slimane et mise en scène par Hamid Aït Slimane. C’est l’histoire d’un poète, qui a trouvé le champ culturel déserté. Alors, il se met à la recherche des artistes réussissant à trouver les ateliers et les outils nécessaires, mais pas les artistes.
Découragé par cette situation, brusquement, un jeune artiste l’interpelle, ressuscitant l’espoir en lui. Engageant un dialogue sur l’histoire de l’art, et voilà un mystère: le retour des artistes. C’est un grand hommage rendu aux artistes qui ont tant donné d’eux-mêmes pour l’éveil des consciences, travaillant pour diverses disciplines telles que la littérature, le théâtre, les arts plastiques et tant d’autres domaines. Mêlant l’humour à l’étrange, le fantastique et le surréalisme, la pièce présentée consiste avant tout à révéler l’essence des choses du quotidien à travers un imaginaire et une intensité onirique originale.
L’objectif est distinctement de signifier, c’est-à-dire de mettre en lumière une contradiction, de raconter un concept ou d’objectiver une réalité. Contribuant ainsi à plonger le spectateur dans un univers angoissant, absurde et paradoxalement esthétique. Car, si les dessins sont riches de signifiants polysémiques et de digressions philosophiques pertinentes, ils n’en restent pas moins extrêmement beaux, touchants, stimulant équitablement le plaisir de voir et les exigences de la raison critique. D’où l’occasion de découvrir ou de redécouvrir des artistes accomplis qui ont su dévoiler l’irréductibilité de la condition humaine. La troupe Tagawt d Wawal, de l’association Numidia d’Oran, quant à elle, a présenté sur la pièce intitulée Aneggaru a d-yerr Tawwurt (le dernier ferme la porte), un genre contestataire, entre drame et comédie avec El Halqa, écrite et mise en scène par Djamel Benaouf.
L’histoire relate: Les morts avaient cette habitude de sortir de leurs tombes qu’une fois la nuit tombée: Cette fois-ci, ils profitèrent de l’absence de H’mida, le veilleur du cimetière, pour sortir enfin de leurs demeures et apparaître en plein jour à la recherche de leur liberté! Si H’mida, qui s’apprêtait pourtant à leur organiser une grande cérémonie à l’occasion de la naissance de l’artiste, en fut déçu.
Cachant sa colère, il prit la sage décision, qui consiste à les inviter à sortir de leurs tombes et d’aller vivre tels des fantômes et voir ce qu’il en reste des habitudes de ce bas monde. Maintenant qu’ils sont parmi les vivants, plusieurs questions se posent: comment vont-ils s’y prendre et comment se fera leur sortie de l’au-delà? A la fin de la pièce, on remarquera que ces morts vécurent dix mille ans parmi les vivants sans se soucier du temps, jusqu’au jour où ils se lassèrent de la vie, avec regret, ils décidèrent de regagner leurs tombes.
Cette fois-ci, le nouveau gardien du cimetière qui ne les reconnaissait pas, leur refusa l’accès...Dans toutes les sociétés réprimées, les êtres rêvent d’existence. Ils rêvent d’eux-mêmes, du moins de l’image qu’ils en ont, qui leur apporte paix et joie, et parfois ils font d’affreux cauchemars qui les réveillent en sursaut et les secouent profondément...
Le seul point important, c’est que la plupart ne maîtrisent pas leurs rêves. Ils les subissent; ils ne peuvent les provoquer, ils ne peuvent, encore moins en modifier le contenu et le cours...Par contre, certaines personnes y arrivent. Celles qui ont pris «conscience» qu’elles étaient les actrices de leur vie...et de leurs rêves...Alors, le cours des choses change...A méditer! Comme disait Mohia: «Illa yiwene yella, illa yiwene ulachith yella.» Cette pièce par exemple, est un thème récurrent de la situation de la culture dans une société où ses artistes vivent sous d’autres cieux, laissant la place aux «artistes parasitaires», faire de ce noble métier, un fonds de commerce, engendrant les corps malléables, les cerveaux qui se partagent, se vident et s’étirent.

De notre envoyé spécial à Batna Idir AMMOUR

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Message  Zhafit Lun 28 Déc - 20:47

Aneggaru a d-yerr tawurt au Festival du théâtre amazigh de Batna


Dans la lignée d’Alloula



16-12-2009


Photo : La Tribune
De notre envoyé spécial à Batna
Amirouche Yazid

La pièce intitulée Aneggaru a d-yerr tawurt, yeccur wesqif n ttmana (le dernier ferme la porte, l’asile est complet) a tenu en haleine le public du Théâtre régional de Batna. Œuvre de l’association culturelle Numidia du Théâtre régional d’Oran Abdelkader Alloula, le scénario a allié plusieurs facettes allant de la poésie contestataire à la musique engagée. Aneggaru a d-yyer tawurt, yeccur wesqif n ttmana est aussi l’expression du théâtre engagé. On y découvre l’empreinte d’Abdelkader Alloula et de ses halqa (poème et chants) basée sur la narration. Ceux qui étaient présent lundi soir dernier au théâtre de Batna se rappelleront la trilogie d’Alloula : El Goual, Litham et El Djouad. La forme dans laquelle a été présentée la pièce est révélatrice de la continuité de l’héritage d’Alloula, traducteur de la culture maghrébine.
La scène se passait pourtant dans un cimetière où sont opposés des morts virtuels à de vrais faux vivants. Ces derniers que le génie populaire a désignés par le statut de «déjà morts». Ecrite par Djamel Benaouf, également auteur de la mise en scène, la pièce a plongé l’assistance dans des interrogations complexes où il n’est guère facile de distinguer l’acteur vivant et celui qui symbolise la mort. Les morts avaient l’habitude de sortir de leurs tombes chaque nuit. Jusqu’au jour où ils profitèrent de l’égarement du veilleur du cimetière pour sortir en plein jour. Sortir pour aller où ? Ils partent à la conquête de la liberté. Si H’mida, le veilleur du cimetière, s’apprêtait, pourtant, à organiser une fête au cimetière pour célébrer la naissance de l’artiste. Même déçu par une telle attitude, Si H’mida s’adressa à ses «protégés». Il les a invités à sortir de leurs tombes pour aller vivre tels des fantômes et voir ce qu’il reste des habitudes de ce monde.
Une kyrielle d’interrogations envahit par la suite les planches quant au devenir de ces anciens morts. Comment vont-ils réintégrer le monde des vivants ? Comment va se faire leur retour de l’au-delà ? Où vont-ils prendre place ? Mystère. A mesure qu’il avance, le scénario de la pièce impose un retour lointain dans le passé, pour comprendre que les morts que surveillait Si H’mida vécurent 10 000 ans parmi les vivants sans se soucier du temps. Jusqu’à cet instant de rupture où ils vont se lasser de la vie. Ils décidèrent dès lors de regagner leurs tombes. Le retour au «bercail» ne se fera pas sans difficulté même quand ce bercail est un cimetière. Les morts de la pièce de la troupe Numidia ne sont pas les bienvenus dans leur cimetière. Pourquoi ce rejet ? Les morts ont perdu leur unique amitié dans le cimetière. Si H’mida a rejoint le royaume des morts. Et son successeur au poste du gardien des tombes ne reconnaît pas les habitués des lieux. Il leur refuse l’accès. Un interdit supplémentaire même pour se rendre au cimetière. C’est l’aboutissement d’un voyage liant drame et comédie, effectué par des morts sortis de leurs tombes à la recherche de leur liberté pour sauver leur âme.
Pendant 1h50mn, le texte de Benaouf et de son assistant Samir Zemmouri n’a pas lassé les spectateurs grâce à la forte dose d’humour que contient la pièce, mais aussi à sa dimension protestataire.
Il faut souligner que l’association Numidia d’Oran en est à sa troisième œuvre théâtrale. La première, réalisée en 2003, est intitulée Au pays de la moquerie. La deuxième sera le Gars à la calotte absent. Elle a été présentée en 2004. Le dernier ferme la porte a été exposée dans sa version première en 2005.
Trois pièces, c’est l’équivalent d’un palmarès de 9 prix.
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Message  Zhafit Lun 28 Déc - 20:51

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Message  Zhafit Lun 28 Déc - 20:52

Ahil (programme (ihanayen ( spectacles):
* Ass n Sem/Vendredi 11/12/2009 ɣef (à) 17h, 00. Deg tzeqqa umezgun aẓiyan “Ɛebdelqader Ɛellula” n Wehran (T.R.O)
G.M: D tajmilt i Muḥya d Buɛlam Ǧennat.
*Ass n Warim/Lundi 14/12/2009 ɣef (à) 19h, 00. Deg tzeqqa umezgun aẓiyan n Batnet (T.R.B)
G.M: Ilmend n tfaska umezgun amaziɣ.
---------------------------------------------
*Ass n Sed/Samedi 26/12/2009 ɣef (à) 20h, 00. Deg tzeqqa “Site d’hébergement » Aqbu
G.M: Ilmend n tfaska n tmedyazt tamaziɣt.
---------------------------------------------
*Ass n Ačer/Dimanche 27/12/2009 ɣef (à) 19h, 00. Deg wexxam n yelmeẓyen n Yeɣẓer Ameqqran.
G.M: Ilmend n tfaska n tmedyazt tamaziɣt.
---------------------------------------------------------
*Ass n Arim/Lundi 28/12/2009 ɣef (à) 19h, 00. Deg wexxam n yelmeẓyen n Tezmalt.
G.M: Ilmend n tfaska n tmedyazt tamaziɣt.
---------------------------------------------
*Ass n Aram/Mardi 29/12/2009 ɣef (à) 19h, 00. Deg wexxam n yelmeẓyen n Truna (At Maɛuc)
G.M: Ilmend n wesnubget n tɣiwant At Maɛuc.
---------------------------------------------
*Ass n Sem/Vendredi 15/01/2010 ɣef (à) 16h, 00. Deg tzeqqa umezgun aẓiyan n Wehran (T.R.O)
G.M: Ilmend n Yennayer.
------------------------------------------ Anṣuf yes-wen(t)/Soyez les bien venu(e)s.
---------------------------------------------
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Message  Zhafit Lun 28 Déc - 20:54

TAGDUDA TAZZAYRIT TAMAGDAYT TAƔERFANT
TAƔLIFT N YEDLES
AMEZGUN AẒIYAN « ƐEBDELQADER ƐELLULA » N WEHRAN
TIDDUKLA TADELSANT NUMIDYA
Tarbaɛt umezgun « TIGAWT D WAWAL » (ACTION ET PAROLE)
Ad awen-d-semlen / vous Présente la pièce :
« Aneggaru a d-yerr tawwurt, yeččur wesqif n ṭṭmana»
« Le dernier ferme la porte, l’asile est complet »
Aḍris d tririt s asayes / Texte et mise en scène:
Djamal Benaouf.
S tullin n / Assistant: Samir Zemmou
Anesɣamu aẓuran d wemsarez/ Conseill
artistique et coodinateur: Med Belaaroussi.
Imariren/Comédiens: Abdelhamid Bahf
Chahinaz Oualah, Mazigh Redjdal, Nacer Bouzrata,
Toufik Amouche, Younes Ressus, Youghourta Douadi,
Zohir Chemmali, Djidjiga Benahlal, Hafida Benmaamer,
Djamal Benaouf.
Asensayes/ Scénographie: Sid-Ali Ghou
Aẓawan, ccna d isemda/Musique
chants et effets : Youghorta Benaouf, Izem Zamouche.
Asfaw/Lumière: Belkacem Dir-melai
Timelsa /Costumes: A/ Hamid Bahf
Urmisen / Accesoires: Tigawt d waw
Imekni usayes/régisseur: Abdelkader Bouhdiba
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Message  Zhafit Lun 28 Déc - 20:56

matiere envoyée par l'association "Numidie" d'Oran
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