Café littéraire de Bejaïa NON A LA FERMETURE DES ESPACES DU DEBAT D’IDEES
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Café littéraire de Bejaïa NON A LA FERMETURE DES ESPACES DU DEBAT D’IDEES
Café littéraire de Bejaïa
NON A LA FERMETURE DES ESPACES DU DEBAT D’IDEES
Le pouvoir montre son vrai visage, après s’être caché derrière une démocratie de façade, il frappe désormais fort. La série d’interdictions de conférences et rencontres à Tizi-Ousou et à Béjaia montre sa ferme volonté de réduire à sa portion congrue tout espace de libre expression en Algérie. Nous déduisons par là, que ce qui dérange le plus les tenants de l’autoritarisme, ce sont les rencontres entre l’intellectuel et son public.
Se rendant compte que la prolifération de cafés littéraires créant des espaces de débats publics indépendants autour de questions sociétales pourrait relever le niveau culturel et intellectuel des citoyens, le pouvoir a, sans doute, voulu supprimer progressivement toute tribune d’expression aux intellectuels éveilleurs de conscience.
Ceci étant souligné, notre inquiétude provient moins de la hargne des censeurs que du silence intrigant des écrivains, artistes et partis politiques s’égosillant à se réclamer du camp démocratique. Sachant que c’est ce genre d’espaces même qui leur permettent de se ressourcer. D’où les questions suivantes : où sont les défenseurs autoproclamés des droits et libertés ? Pourquoi ces interdictions ne sont-elles pas suivies de réactions à la mesure de leur haute gravité ?
Aujourd’hui, le devoir de chacun est d’abord de manifester sa réelle solidarité avec toute initiative citoyenne victime d’oppression. Toute entrave à la liberté d’expression, de réunion et de manifestation doit être aussi vigoureusement dénoncée. La société civile ne doit en aucun cas se soumettre au diktat de ceux qui veulent nous gouverner par la peur et la répression. Le déverrouillage des espaces d’expression est l’objectif majeur qui doit inspirer les mobilisations citoyennes unitaires à venir.
Pour le Café Littéraire de Béjaïa, il est impératif d’exiger le retour au régime déclaratif pour que l’on puisse organiser nos activités sans que celles-ci ne soient préalablement soumises à une quelconque autorisation. Mais, pour cela, la société civile doit se décider à se battre pour arracher enfin ce droit imprescriptible.
NON A LA FERMETURE DES ESPACES DU DEBAT D’IDEES
Le pouvoir montre son vrai visage, après s’être caché derrière une démocratie de façade, il frappe désormais fort. La série d’interdictions de conférences et rencontres à Tizi-Ousou et à Béjaia montre sa ferme volonté de réduire à sa portion congrue tout espace de libre expression en Algérie. Nous déduisons par là, que ce qui dérange le plus les tenants de l’autoritarisme, ce sont les rencontres entre l’intellectuel et son public.
Se rendant compte que la prolifération de cafés littéraires créant des espaces de débats publics indépendants autour de questions sociétales pourrait relever le niveau culturel et intellectuel des citoyens, le pouvoir a, sans doute, voulu supprimer progressivement toute tribune d’expression aux intellectuels éveilleurs de conscience.
Ceci étant souligné, notre inquiétude provient moins de la hargne des censeurs que du silence intrigant des écrivains, artistes et partis politiques s’égosillant à se réclamer du camp démocratique. Sachant que c’est ce genre d’espaces même qui leur permettent de se ressourcer. D’où les questions suivantes : où sont les défenseurs autoproclamés des droits et libertés ? Pourquoi ces interdictions ne sont-elles pas suivies de réactions à la mesure de leur haute gravité ?
Aujourd’hui, le devoir de chacun est d’abord de manifester sa réelle solidarité avec toute initiative citoyenne victime d’oppression. Toute entrave à la liberté d’expression, de réunion et de manifestation doit être aussi vigoureusement dénoncée. La société civile ne doit en aucun cas se soumettre au diktat de ceux qui veulent nous gouverner par la peur et la répression. Le déverrouillage des espaces d’expression est l’objectif majeur qui doit inspirer les mobilisations citoyennes unitaires à venir.
Pour le Café Littéraire de Béjaïa, il est impératif d’exiger le retour au régime déclaratif pour que l’on puisse organiser nos activités sans que celles-ci ne soient préalablement soumises à une quelconque autorisation. Mais, pour cela, la société civile doit se décider à se battre pour arracher enfin ce droit imprescriptible.
laic-aokas- Nombre de messages : 14034
Date d'inscription : 03/06/2011
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