Que cherche le pouvoir à travers ces interdictions de conférences et de rencontres publiques comme celle de Younes Aîdli, aujourd'hui à Aokas ou celle du Forum Social Algérien à Alger ?

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Que cherche le pouvoir à travers ces interdictions de conférences et de rencontres publiques comme celle de Younes Aîdli, aujourd'hui à Aokas ou celle du Forum Social Algérien à Alger ?
Si l'objectif immédiat est de normaliser le champ public avant l'entame de la compagne des législatives, l'objectif stratégique est d’achever la restructuration autoritaire avec la caution de la classe politique ou sa neutralisation.
A cet effet, les partis ayant décidés de participer aux prochaines élections auraient mieux fait de conditionner leurs participations à l’arrêt de ces atteintes et à l'ouverture de plus d’espaces de débats publics au lieu d'avancer l'argument d'une "participation sous contrainte" de la loi qui fait d'eux des otages du nouvel âge du régime.
Ceci dit, rien n'est perdu, puisqu'il n'est jamais trop tard pour renverser la perspective et de faire de la lutte de tous les instants le garant du pluralisme et de la liberté.
A cet effet, il faut persister à dire que le pouvoir se trompe lourdement de méthodes et d'approches ; car seul la démocratie est en mesure de faire avancer la cause de la stabilité et de la paix, à l'heure des menaces multiples qui pèsent sur le pays.
Pour finir ce petit commentaire, je tiens à condamner fermement ces atteintes répétées à la liberté d'expression.
Le choix de la répression est un choix suicidaire.

Brahim Tazaghart

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