Hommage à feu Hamid NACER-KHODJA Un intellectuel post-indépendance

Émouvante conférence-débat hommage à l'illustre universitaire et écrivain Hamid Nacer-khodja.

La bibliothèque municipale d'Aokas a abritée, cet après-midi, une importante conférence-débat animée conjointement par Rénia Aouadène, écrivaine, et Boualit Farida, professeur de lettres françaises à l'Université de Béjaïa, pour rendre hommage à l'écrivain, poète, essayiste, journaliste et professeur Hamid Nacer-khodja qui est décédé dernièrement en laissant derrière lui ses étudiants, sa famille et un dernier roman intitulé : Jumeau.
L'émotion était forte parmi la nombreuse assistance et les invités, nombreux parmi ses étudiants, ont beaucoup témoigné du travail raffiné du défunt Hamid.
Selon les conférenciers, le défunt universitaire et écrivain Hamid a énormément travaillé pour mettre en valeur les autres, notamment Jean Sénac, auquel il a consacré des études pour bien éclairer son travail.
Les présents ont été, également, unanimes à dire que le monument défunt Hamid Nacer-khodja a été des plus bénévole, dévoué pour son travail, très sociable et prolifique dans ses écrits dans les divers médias et autres travaux de recherche universitaire.
Maintenant, il reste aux étudiants et autres doctorants des universités, de mettre à leurs tours en valeur les travaux du défunt universitaire, surtout en regroupant tous ses écrits consacrés à divers sujets littéraire.
À signaler, enfin, que cette rencontre a drainée un nombre record d'amoureux de la littérature et que l'écrivaine Rania Aouadène a dédicacée son livre intitulé "Un maure dans la Sierra".

Émouvante conférence-débat hommage à l'illustre universitaire et écrivain Hamid Nacer-khodja.

La bibliothèque municipale d'Aokas a abritée, cet après-midi, une importante conférence-débat animée conjointement par Rénia Aouadène, écrivaine, et Boualit Farida, professeur de lettres françaises à l'Université de Béjaïa, pour rendre hommage à l'écrivain, poète, essayiste, journaliste et professeur Hamid Nacer-khodja qui est décédé dernièrement en laissant derrière lui ses étudiants, sa famille et un dernier roman intitulé : Jumeau.
L'émotion était forte parmi la nombreuse assistance et les invités, nombreux parmi ses étudiants, ont beaucoup témoigné du travail raffiné du défunt Hamid.
Selon les conférenciers, le défunt universitaire et écrivain Hamid a énormément travaillé pour mettre en valeur les autres, notamment Jean Sénac, auquel il a consacré des études pour bien éclairer son travail.
Les présents ont été, également, unanimes à dire que le monument défunt Hamid Nacer-khodja a été des plus bénévole, dévoué pour son travail, très sociable et prolifique dans ses écrits dans les divers médias et autres travaux de recherche universitaire.
Maintenant, il reste aux étudiants et autres doctorants des universités, de mettre à leurs tours en valeur les travaux du défunt universitaire, surtout en regroupant tous ses écrits consacrés à divers sujets littéraire.
À signaler, enfin, que cette rencontre a drainée un nombre record d'amoureux de la littérature et que l'écrivaine Rania Aouadène a dédicacée son livre intitulé "Un maure dans la Sierra".

UN CENTRE POUR PÉRIPHÉRIE EXTRÊME

Hamid Nacer-Khodja est né en janvier 1953 à Lakhdaria. La Faucheuse l'a pris il y a 42 jours aujourd'hui. En bon croyant qu'il était et se sachant condamné par un terrible cancer, il a demandé à Dieu une rallonge tellement il avait de choses à finir. Je ne sais pas pourquoi Diable elle ne lui a pas été accordée. Il est mort donc à 63 ans et des poussières de temps, avant même de prendre sa retraite.
Hamid Nacer-Khodja a d'abord été poète. Il a été révélé par Jean Sénac, grand découvreur de talents devant l’Éternel, grâce à son émission radiophonique POÉSIE SUR TOUS LES FRONTS sur les ondes d'Alger chaîne 3 des années 60 et/ou 70. Puis c'est à ce même Jean Sénac qu'il consacra l'essentiel de sa carrière universitaire en soutenant une thèse de doctorat sur son oeuvre à l'université de Montpellier puis en axant une partie de ses recherches.
Hamid Nacer-Khodja a d'abord fait l'université via le cursus de l'ENA, ses parents l'ayant probablement aiguillonné sur une carrière administrative au regard du prestige du poste de sous-préfet en ces temps là. Il a d'ailleurs exercé les fonctions de chef de daïra dans les Aurès avant d'embrasser pleinement une carrière universitaire lorsque cela lui fut permis.
Il a été un universitaire brillant dans son domaine. Combien de professeurs d'université en lettres françaises en Algérie ont eu l'aura qu'il a eue ? Et c'est là que se remarque sa singularité. Il est poète jusqu'au bout du rêve et il a arrêté ( ou presque) d'écrire de la poésie. Il a préféré consacré sa passion et son énergie à faire briller les autres. "Il a été un médiateur de la littérature algérienne auprès du grand public -- le seul dirais-je et je mesure mes mots." dixit Farida Boualit, professeure de lettres françaises et conférencière de l'hommage au défunt, qui dit aussi qu'il a eu le grand mérite d'avoir trouvé le point d'équilibre entre les extrêmes que constituent les universitaires, les pamphlétistes, les panégyristes, ...: il fut un essayiste hors pair en trouvant toujours le bon mot pour dire la vérité sans blesser.
Hamid Nacer-Khodja a toujours considéré la littérature comme un lieu d'échange, tout humaniste qu'il a tout le temps été, par ses diverses facettes de journaliste, enseignant, etc, au sens classique du terme ou bien humanité grecque opposée aux dogmatisme. Il a toujours cru en l'homme, en la nature humaine, en sa perfection, et s'est attelé dans son travail-sacerdoce à y apporter sa petite pierre.
Rénia Aouadène, écrivaine et poétesse, a parlé dans son intervention de Hamid Nacer-Khodja l'ami, l'homme au grand cœur et à la disponibilité à toute épreuve. Elle a eu beaucoup de mal à retenir son émotion pour parler de sa soutenance de thèse de doctorat à laquelle elle a assisté et de la dernière fois où elle l'avait reçu à Marseille pour un travail qu'il avaient accompli ensemble sur un peintre que je ne connaissais pas et dont j'ai oublié le nom. Parce que Hamid Nacer-Khodja était aussi incollable sur le monde des arts plastiques algériens.
Photos de Mustapha Laidi et Zidani Azeddine