Le collectif d'Aokas- "Ajouad" Algérie Mémoires: 22 mars 2015, journée contre l'oubli

Ils soulèvent des armées et endoctrinent des ado, mais nous qu'est ce qui nous empêche de nous réunir, de nous unir ?
Ce 22 mars - journée de la mémoire, action citoyenne et militante sera organisée dans les villes suivantes :
Montréal - Alger - Oran - Aokas - Saida - Mostaghanem - Paris - Toulouse
En attendant d'autres confirmations ...

oui

«…Une Algérie souffrante se reconnaît dans les siens, qu’il s’agisse de ceux qui sont ailleurs ou ceux qui sont ici... »
Pr. BEKHTI Benaouda
Professeur à l’institut Es-Senia, il était aussi poète et journaliste
Bekhti assassiné le 22 mai 1995 à Oran.

C'était écrit :
.... l’Algérie va devoir traverser une des périodes les plus cruciales de son existence en tant qu’Etat et que société. C’est de la sagesse de ses élites que dépendra dans une très large mesure la sortie rapide des crises à la fois politique, économique, culturelle et identitaire, qui se sont accumulées.
Deux cas de figures peuvent se présenter : Ou ses élites exploiteront à des fins politiques de prise de pouvoir, ces crises et le pays entrera dans une période de turbulences dont personnes ne peut imaginer l’issue et les conséquences, ou bien l’organisation de la compétition pour le pouvoir, privilégiera la nécessité du consensus social axé principalement vers la valorisation de toutes les potentialités en veilleuse dans la société … pour faire du pays un Etat fort, respecté et de la société algérienne une collectivité développé et solidaire qui s’assume dans ses différences….. ( M'hamed Boukhobza 1991 )

Etre fidèle à ceux qui sont morts, ce n'est pas s'enfermer dans la douleur
Il faut continuer de creuser son sillon, droit et profond.
Comme ils l'auraient fait eux-mêmes. Comme on l'aurait fait avec eux.
Pour eux.
Etre fidèle à ceux qui sont morts, c'est vivre comme ils auraient vécu.
Et les faire vivre avec nous.
Et transmettre leur visage, leur voix, leur message aux autres.
A un fils, à un frère, ou à des inconnus, aux autres, quels qu'ils soient.
Et la vie tronquée des disparus, alors, germera sans fin.
Martin Gray

Plus de 200000 Algériens sont assassinés par les islamistes durant la décennie noire. 22 mars est décrétée journée nationale contre l'oubli par l’association "Ajouad Algérie mémoire" présidée par le fils de Said Mekbel, Nazim Mekbel en l’occurrence. Aokas a déjà célébré cette journée contre l'oubli à quatre reprises et cette année est la cinquième célébration. La section Aokas "Ajouad Algérie mémoire" a concocté un riche programme pour célébrer le 22 mars 2018. il y aura un dépôt de gerbes de fleurs sur les tombes des victimes du terrorisme au niveau de la Daïra d'Aokas et un allumage de bougies en hommage aux victimes de la décennie noire à partir de 19 heures au niveau de la placette katia Bengana, victime de la barbarie islamiste, le jeudi 22 mars



On ne doit pas oublier les affres de la décennie du terrorisme connue sous l’appellation de la décennie noire puisque une société qui oubli sans passé est condamnée à le revivre et aucun Algerien qui a vécu les affres de cette décennie de sang ne souhaiterait revivre ce cauchemar.