Quelques dessins de Aicha Aissou (une artiste d'Aokas)

dessin de Aicha Aissou (une fille d'Aokas)

Aokas mange ses enfants

La région d’Aokas n’a rien à donner à ses enfants à part l’exil ou la mort. Aokas est l’une des régions de l’Algérie qui contraint le plus ses enfants à choisir le chemin de l’immigration. Aokas est une ville répulsive et elle est désertée ainsi par ses meilleurs enfants. En d’autres termes, Aokas est vidée de sa substance ! Les Aokassiens et dernièrement les Aokassiennes aussi sont éparpillés un peu partout sur cette planète, ils ont préféré de s’installer même dans les pays les plus démunis d’Afrique noire que de rester sans rien faire chez eux à Aokas. Pour ceux ou celles qui choisissent de rester chez « eux », l’ex-capitale de Oued Marsa leur offre tout simplement la mort. Aokas a battu tous les records du taux du suicide et elle concurrence à chaque fois pour obtenir le sinistre palme d’or du suicide à l’échelle de tout le pays. La meilleure illustration est le fait qu’Aokas a son actif 5 victime qui sont immolées par le feu. C’est grave et tout ça démontre parfaitement le grand désarroi dans lequel est plongé la jeunesse de cette région de la Kabylie maritime. « Aokas est une petite région aux grands problèmes » "Aokas est un patelin de toutes les souffrances » … à méditer…

Zedghegh di tmurt n wahat
Cbigh tili tetca tafat
T3ussugh itra di tegrest

Nezra ul-im d ayen netta a yessen
ifuk fell-am d fell-anegh wissen
Imi akal d tmedlin fell-as rsen

Nnan-d ayen i3eddan ifat
Nek dregh s cfawat
Asmekti d azaylal di tallast

AICHA AISSOU

Ra3egh gar wawalen
Agsar d ussawen
Aken yettawi wadhu iferrawen
Gherqegh deg useqsi ayen
A Rebbi ayen ?
Ghas zrigh d ayen
Yetel-it lekfen





Aicha Aissou.

Iruh ur te3awed id Yeqqel..... Ulama ibern-d s tiwa.... iruh yetatsa.....Yah a Rebbi te3fut-as...(A.A)

Aokas mange ses enfants
La région d’Aokas n’a rien à donner à ses enfants à part l’exil ou la mort. Aokas est l’une des régions de l’Algérie qui contraint le plus ses enfants à choisir le chemin de l’immigration. Aokas est une ville répulsive et elle est désertée ainsi par ses meilleurs enfants. En d’autres termes, Aokas est vidée de sa substance ! Les Aokassiens et dernièrement les Aokassiennes aussi sont éparpillés un peu partout sur cette planète, ils ont préféré de s’installer même dans les pays les plus démunis d’Afrique noire que de rester sans rien faire chez eux à Aokas. Pour ceux ou celles qui choisissent de rester chez « eux », l’ex-capitale de Oued Marsa leur offre tout simplement la mort. Aokas a battu tous les records du taux du suicide et elle concurrence à chaque fois pour obtenir le sinistre palme d’or du suicide à l’échelle de tout le pays. La meilleure illustration est le fait qu’Aokas a son actif 5 victime qui sont immolées par le feu. C’est grave et tout ça démontre parfaitement le grand désarroi dans lequel est plongé la jeunesse de cette région de la Kabylie maritime. « Aokas est une petite région aux grands problèmes » "Aokas est un patelin de toutes les souffrances » … à méditer…

Dahdah Näbíl

Je me demande que passera-il si les jeunes d'Aokas avaient décidé de rester a Aokas d'attendre d’espéré pourquoi pas changer, c'est vrai que les Aokasiens tolère sauvant la fuite, c'est vrai aussi qu'Aokas s'est vidé de ses jeunes mais Aokas restera a jamais tel qu'elle est et elle continuera a faire naitre d'autres ... la génération qui refusera de la quitter qui décidera de rester et de changer ...

Dahdah Näbíl

 Nous sommes d'Aokas, je suis moi-même d'Aokas, demandons plutôt ce que nous avons donné a Aokas pour attendre qu'elle nous donne quelque chose, c'est nous qui doivent donné a la région d'Aokas pour attendre qu'on récolte les fruits de ce que nous avons semé.