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MOHCINE BELLABÈS, PRÉSIDENT DU RCD À L’OUVERTURE DES TRAVAUX DU COLLOQUE :«Donner un nouveau départ à l’Algérie pour parachever le combat libérateur par l’instauration du régime de la citoyenneté»

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MOHCINE BELLABÈS, PRÉSIDENT DU RCD À L’OUVERTURE DES TRAVAUX DU COLLOQUE :«Donner un nouveau départ à l’Algérie pour parachever le combat libérateur par l’instauration du régime de la citoyenneté»  Empty MOHCINE BELLABÈS, PRÉSIDENT DU RCD À L’OUVERTURE DES TRAVAUX DU COLLOQUE :«Donner un nouveau départ à l’Algérie pour parachever le combat libérateur par l’instauration du régime de la citoyenneté»

Message  rebelle kabyle Sam 23 Aoû - 21:20

MOHCINE BELLABÈS, PRÉSIDENT DU RCD À L’OUVERTURE DES TRAVAUX DU COLLOQUE :
«Donner un nouveau départ à l’Algérie pour parachever le combat libérateur par l’instauration du régime de la citoyenneté»


Le premier responsable national du RCD note, d’emblée, que la célébration du Congrès de la Soummam ne constitue pas un fait nouveau pour son parti «visant à revisiter la première plateforme détaillée de l’Algérie combattante ayant tracé les contours du modèle d’Etat et du projet de société à offrir à l’Algérie indépendante». «Le 20 Août 1956 reste une date privilégiée dans l’histoire des luttes du peuple algérien», clame l’orateur tout en précisant que la rencontre de Béjaïa est «d’abord un travail de mémoire mais aussi un travail de perspective». «En plus d’avoir donné une meilleure structuration au mouvement de libération, instauré une meilleure discipline et assuré un meilleur encadrement aux populations, les participants au Congrès de la Soummam anticipaient déjà sur la nature du futur Etat», explique Mohcen Bellabès mettant en exergue certaines résolutions prises par les participants au congrès préconisant la primauté de l’intérieur sur l’extérieur et du politique sur le militaire et en affirmant l’objectif tracé par les leaders révolutionnaires consistant en l’instauration d’un Etat moderne et social loin de toute tutelle étrangère. Le président du Rassemblement dresse dans son intervention un sévère réquisitoire de la situation politique et économique du pays tout en appelant à donner un nouveau départ à l’Algérie pour «parachever le combat libérateur par l’instauration du régime de la citoyenneté» indique-t-il. «C’est parce que la plateforme de la Soummam a été occultée et l’indépendance confisquée et le peuple dessaisi de sa souveraineté que le système politique qui a été instauré depuis 1962 continue de sévir et de reproduire l’échec», assène l’actuel premier responsable du RCD devant une nombreuse assistance composée de militants, cadres du parti et d’invités venus de différents horizons. L’actuel responsable du Rassemblement estime que la crise n’épargne aucun secteur. «La crise perdure, s’aggrave et atteint tous les domaines de la vie nationale parce qu’elle n’est pas liée à une circonstance ou une conjoncture ni même le fait d’un seul dirigeant», explique-t-il dans sa lancée. Pour l’orateur, «cette crise est permanente parce que le système qui l’a générée est toujours en place. Si les hommes en charge de l’autorité de l’Etat privilégient le statu quo et n’arrivent pas à s’adapter, c’est parce qu’ils sont incapables d’ambition pour le pays. Leur ambition est personnelle, elle se nourrit de la disponibilité de la rente», martèle-t-il. Dans le même tableau noir, le président du RCD est revenu sur la dépendance de l’Algérie à l’égard des hydrocarbures. «Pour les tenants du pouvoir, l’économie est synonyme de dépenses publiques pour acheter la paix sociale et de bradage des deniers de l’État. Ils découragent le travail et la création de richesses. Ils accusent les patrons et suspectent tous ceux qui ont envie de réussir (...) l’impunité voire la protection dont jouissent les auteurs de la prédation et de la corruption condamnera à terme l’État algérien à la déchéance», poursuit dans son réquisitoire Mohcine Bellabès. La corruption, la crise qui secoue la vallée du M’zab, l’impunité face aux dérives sont autant de points noirs abordés dans son intervention par Mohcine Bellabès qui est aussi revenu sur le travail accompli par son parti pour l’instauration de la démocratie dans le pays. Sur ce registre, il citera la dernière initiative avec d’autres partenaires politiques dans le cadre de la CNLTD tout en fustigeant au passage «ceux qui veulent entraîner l’ANP dans le jeu politique du pays». Le président du RCD n’a pas manqué, à l’occasion avant de céder la tribune au premier communicant du colloque, Nordine Aït Hamouda, d’adresser quelques flèches en direction du FFS. Insistant sur la nécessité d’un sursaut patriotique pour l’avenir du pays, l’orateur estime que «Ni un parti, ni une institution ni aucune personnalité ne peut seul réparer un désastre historique de cette ampleur» . «Le Congrès de la Soummam a été un nouveau départ pour la révolution, il s’agit à présent de donner un nouveau départ à l’Algérie pour parachever le combat libérateur par l’instauration du régime de la citoyenneté. Cela suppose un compromis historique qui postule le rétablissement de la souveraineté populaire. il ne s’agit pas de chercher un consensus suspect avec le pouvoir en place sur le dos du peuple . Un tel projet n’a pas besoin d’un médiateur. C’est au pouvoir, qui détient l’ensemble des prérogatives, de donner des gages de bonne volonté et non l’inverse», a indiqué Mohcine Bellabès en réponse à l’initiative du consensus national proposée par le FFS.
– avec Salah A-y.

rebelle kabyle

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