Valorisation et protection des ressources marines d'AOKAS

Azul,

2008 est une année particulière puisque décrétée « Année internationale des Récifs ». En effet, cet écosystème très particulier est l’équivalent maritime des forêts tropicales humides. Occupant moins de 0,1 % de la surface des océans il abrite pourtant 30 % de toute la faune des océans. Sur les côtes algériennes, on le trouve à Cap Djinet, Boumerdès, Dellys, la Corniche Kabyle entre Bejaia et Jijel,etc...

En dehors de leur rôle majeur dans la biodiversité, les récifs sont également une ressource économique indispensable au développement régional : l’économie et les moyens d’existence de 500 millions de personnes, principalement dans les pays en voie de développement, dépendent des récifs coralliens.

Normalement, la réglementation algérienne oblige les armateurs à créer une usine de traitement après trois ans d'activité. Et c'est là que le bât blesse. Les autorités algériennes attendaient, en contrepartie des concessions accordées aux privés, la multiplication des ateliers de transformation et la naissance d'une petite industrie dont auraient tiré profit les villages côtiers complétement démunis.

En attendant les braconiers continuent l'extraction sauvage de cette ressource en utilisant la technique dévastatrice appelée la "croix de Saint-André" et qui consiste à balancer une lourde croix de fer dans les branchages de coraux et à remonter ensuite les morceaux dans des filets. Rappelons que cette technique avait été dénoncée par le commandant Cousteau dans les années 70, et normalement interdite.

Pour en savoir plus : http://iflisen2008.over-blog.com/article-27157291.html