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Aokas : Après 14 ans d’absence, Timechret ressuscitée à Tabellout

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Aokas : Après 14 ans d’absence, Timechret ressuscitée à Tabellout Empty Aokas : Après 14 ans d’absence, Timechret ressuscitée à Tabellout

Message  Azul Dim 30 Mar - 20:44

Aokas : Après 14 ans d’absence
 Timechret ressuscitée à Tabellout

Aokas : Après 14 ans d’absence, Timechret ressuscitée à Tabellout 55265211


Moins d’un kilomètre après avoir entamé le CW15, menant d’Aokas vers Tizi N’Berber, une bifurcation du côté droit mène vers le village Tabellout et se prolonge jusqu’à la commune de Tizi N’Berber.
Limitrophe avec la commune rurale de Tizi N’Berber, ce village englobait, autrefois, tout le côté Ouest de la commune d’Aokas, mais au fil du temps, les quartiers de Tikheroubine, Laazib et Amerzay se sont surpeuplés au point de s’ériger en villages autonomes. Tabellout se limite, actuellement, à la partie comprise entre Laazib, Tikheroubine (Aokas) et Medkour (Tizi N’Berber). Donc, en empruntant la sinueuse route menant vers le village Tabellout, situé sur les hauteurs, c’est à partir d’Ihebounen que celui-ci prend ses racines. Les premières habitations juchées sur un versant apparaissent et font penser à la Casbah tellement elles sont presque collées l’une à l’autre. Il s’agit du lieu dit Z’ghaoui, relié à la route intercommunale de Tabellout par une bretelle bitumée. Plus loin, c’est une autre bretelle qui desservira un lot d’habitations et à quelques encablures, y a le lieu dit Aguelmime, centre de Tabellout, où se trouve des magasins de commerce dont une cafétéria et une boulangerie. Dans la matinée du vendredi dernier, une action de solidarité dite timechret ou zerda a été organisée sur la colline dominante d’Ablat Wezrar, par le comité du quartier, à laquelle ont pris part plusieurs personnes. Sur les lieux, des morceaux de viande de veau étaient dispersés sur une grande bâche et quelques membres de l’association socioculturelle du village s’affairaient à les répartir par des petites parts d’environs deux kilos chacune. Une fois l’opération terminée, Réda, un membre de l’association, prend un registre et informe, à haute voix, la population des frais engagés pour l’achat des trois veaux qui ont servi pour cette zerda. « Les trois veaux achetés ont été égorgés et dépecés, la veille, par des volontaires du village », nous dira Aami Ali, un septuagénaire du village, en précisant que la dernière zerda organisée à Tabellout remonte à l’année 2000. Pour procéder équitablement et démocratiquement à l’opération de remise de lots aux pères de famille, un petit garçon a été appelé pour tirer au sort le nom de la première famille qui sera servie. À souligner que le quartier de Tabellout est habité par une dizaine de grandes familles représentant près d’un demi millier de foyers. La tâche fut achevée aux environs de midi et ce n’est qu’après la prière du vendredi que les concernés se sont acquittés financièrement de leur dû auprès des membres du comité chargés de l’opération. Si presque tout le monde a payé sa part, il y a quelques familles démunies qui en ont bénéficié à titre gracieux. Du village Tabellout, une vue imprenable sur la ville d’Aokas donne à ce quartier la fierté de dominer la ville sous la bénédiction de « Yemma Thadrart », la sœur jumelle de Yemma Gouraya. Un taudis construit sur la cime de la montagne représente le mausolée de la sainte « Yemma Thadrart ». Un sinueux sentier, de deux kilomètres approximativement, à partir de la placette dite Ablat Wezrar, mène à ce mausolée que plusieurs touristes visitent, particulièrement, au printemps et en été. Certaines familles profitent durant les journées ensoleillées pour y faire un pique-nique. Du haut de la montagne de « Yemma Thadrart », à laquelle sont accrochées les habitations formant le village de Tabellout, on peut admirer le centre-ville d’Aokas et la mer comme si on était accoudé à un balcon. Ce n’est pas le seul mausolée qui se trouve à Tabellout, il y a également, à proximité de la grande placette d’Ablat Wezrar, le mausolée de Sidi El hadj qui est aussi le cimetière du village. Les villageois de Tabellout se suffisent de petits potagers et ne se sont pas tellement investis dans l’agriculture. Par contre, ils sont plutôt citadins, rien qu’à voir les belles villas construites dans ce quartier.

 Organisation parfaite

Louziâa est l’une des plus anciennes traditions héritées de nos ancêtres. Elle consiste à sacrifier, généralement, des veaux au profit de toutes les familles qui partagent le même village. C’est l’occasion aussi de rassembler tous les habitants pour un objectif commun. A Tabellout, un petit village à quelques 3 kilomètres au sud du chef-lieu de la commune d’Aokas, a eu lieu la deuxième grande activité de l’association socioculturelle du village, le vendredi dernier, en organisant un évènement tant attendu par tous les habitants, louziaâ en l’occurrence. Récemment renouvelée, l’association socioculturelle du village Tabellout fixe comme objectif de rassembler et d’enrichir le quotidien des habitants. Resté plusieurs années sans aucune activité, le village vient de retrouver vie avec les jeunes du village qui ont décidé de renouer avec les activités, ce qui fait le bonheur des habitants du village, petits et grands. L’association « Yemma Thadrart », ainsi dénommée par Yazid, membre de l’association, a entamé l’opération, jeudi dernier, avec l’abattage des veaux et c’est tout le village qui s’est mobilisé aux côtés des organisateurs. Une organisation de fourmilière s’en est suivie, le lendemain, pour le découpage, la mise en place et la distribution des parts de viande. « Cette activité est, certes, organisée pour aider les petites bourses, mais aussi pour rassembler tous les habitants et de les associer à bien mener nos projets à l’avenir », dira Nouredine, le président de l’association «Yemma Thadrart ». Les habitants de cette paisible bourgade, rencontrés sur les lieux et interrogés sur la dernière Louziâa organisée au village, ne se souviennent plus de cet évènement. Selon certains, cet évènement fait plusieurs années qu’il n’a pas été célébré au village, au point que les jeunes, à la vingtaine, ne connaissent pas louziâa.   

A. Gana/ Réda Senoune
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Read more at http://www.depechedekabylie.com/kabylie/bgayet/135401-timechret-ressuscitee-a-tabellout.html#5EU3Q0taxhUd9U1I.99[/color]

Moins d’un kilomètre après avoir entamé le CW15, menant d’Aokas vers Tizi N’Berber, une bifurcation du côté droit mène vers le village Tabellout et se prolonge jusqu’à la commune de Tizi N’Berber.
Limitrophe avec la commune rurale de Tizi N’Berber, ce village englobait, autrefois, tout le côté Ouest de la commune d’Aokas, mais au fil du temps, les quartiers de Tikheroubine, Laazib et Amerzay se sont surpeuplés au point de s’ériger en villages autonomes. Tabellout se limite, actuellement, à la partie comprise entre Laazib, Tikheroubine (Aokas) et Medkour (Tizi N’Berber). Donc, en empruntant la sinueuse route menant vers le village Tabellout, situé sur les hauteurs, c’est à partir d’Ihebounen que celui-ci prend ses racines. Les premières habitations juchées sur un versant apparaissent et font penser à la Casbah tellement elles sont presque collées l’une à l’autre. Il s’agit du lieu dit Z’ghaoui, relié à la route intercommunale de Tabellout par une bretelle bitumée. Plus loin, c’est une autre bretelle qui desservira un lot d’habitations et à quelques encablures, y a le lieu dit Aguelmime, centre de Tabellout, où se trouve des magasins de commerce dont une cafétéria et une boulangerie. Dans la matinée du vendredi dernier, une action de solidarité dite timechret ou zerda a été organisée sur la colline dominante d’Ablat Wezrar, par le comité du quartier, à laquelle ont pris part plusieurs personnes. Sur les lieux, des morceaux de viande de veau étaient dispersés sur une grande bâche et quelques membres de l’association socioculturelle du village s’affairaient à les répartir par des petites parts d’environs deux kilos chacune. Une fois l’opération terminée, Réda, un membre de l’association, prend un registre et informe, à haute voix, la population des frais engagés pour l’achat des trois veaux qui ont servi pour cette zerda. « Les trois veaux achetés ont été égorgés et dépecés, la veille, par des volontaires du village », nous dira Aami Ali, un septuagénaire du village, en précisant que la dernière zerda organisée à Tabellout remonte à l’année 2000. Pour procéder équitablement et démocratiquement à l’opération de remise de lots aux pères de famille, un petit garçon a été appelé pour tirer au sort le nom de la première famille qui sera servie. À souligner que le quartier de Tabellout est habité par une dizaine de grandes familles représentant près d’un demi millier de foyers. La tâche fut achevée aux environs de midi et ce n’est qu’après la prière du vendredi que les concernés se sont acquittés financièrement de leur dû auprès des membres du comité chargés de l’opération. Si presque tout le monde a payé sa part, il y a quelques familles démunies qui en ont bénéficié à titre gracieux. Du village Tabellout, une vue imprenable sur la ville d’Aokas donne à ce quartier la fierté de dominer la ville sous la bénédiction de « Yemma Thadrart », la sœur jumelle de Yemma Gouraya. Un taudis construit sur la cime de la montagne représente le mausolée de la sainte « Yemma Thadrart ». Un sinueux sentier, de deux kilomètres approximativement, à partir de la placette dite Ablat Wezrar, mène à ce mausolée que plusieurs touristes visitent, particulièrement, au printemps et en été. Certaines familles profitent durant les journées ensoleillées pour y faire un pique-nique. Du haut de la montagne de « Yemma Thadrart », à laquelle sont accrochées les habitations formant le village de Tabellout, on peut admirer le centre-ville d’Aokas et la mer comme si on était accoudé à un balcon. Ce n’est pas le seul mausolée qui se trouve à Tabellout, il y a également, à proximité de la grande placette d’Ablat Wezrar, le mausolée de Sidi El hadj qui est aussi le cimetière du village. Les villageois de Tabellout se suffisent de petits potagers et ne se sont pas tellement investis dans l’agriculture. Par contre, ils sont plutôt citadins, rien qu’à voir les belles villas construites dans ce quartier.

 Organisation parfaite

Louziâa est l’une des plus anciennes traditions héritées de nos ancêtres. Elle consiste à sacrifier, généralement, des veaux au profit de toutes les familles qui partagent le même village. C’est l’occasion aussi de rassembler tous les habitants pour un objectif commun. A Tabellout, un petit village à quelques 3 kilomètres au sud du chef-lieu de la commune d’Aokas, a eu lieu la deuxième grande activité de l’association socioculturelle du village, le vendredi dernier, en organisant un évènement tant attendu par tous les habitants, louziaâ en l’occurrence. Récemment renouvelée, l’association socioculturelle du village Tabellout fixe comme objectif de rassembler et d’enrichir le quotidien des habitants. Resté plusieurs années sans aucune activité, le village vient de retrouver vie avec les jeunes du village qui ont décidé de renouer avec les activités, ce qui fait le bonheur des habitants du village, petits et grands. L’association « Yemma Thadrart », ainsi dénommée par Yazid, membre de l’association, a entamé l’opération, jeudi dernier, avec l’abattage des veaux et c’est tout le village qui s’est mobilisé aux côtés des organisateurs. Une organisation de fourmilière s’en est suivie, le lendemain, pour le découpage, la mise en place et la distribution des parts de viande. « Cette activité est, certes, organisée pour aider les petites bourses, mais aussi pour rassembler tous les habitants et de les associer à bien mener nos projets à l’avenir », dira Nouredine, le président de l’association «Yemma Thadrart ». Les habitants de cette paisible bourgade, rencontrés sur les lieux et interrogés sur la dernière Louziâa organisée au village, ne se souviennent plus de cet évènement. Selon certains, cet évènement fait plusieurs années qu’il n’a pas été célébré au village, au point que les jeunes, à la vingtaine, ne connaissent pas louziâa.   

A. Gana/ Réda Senoune
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Read more at http://www.depechedekabylie.com/kabylie/bgayet/135401-timechret-ressuscitee-a-tabellout.html#5EU3Q0taxhUd9U1I.99[/color]
Moins d’un kilomètre après avoir entamé le CW15, menant d’Aokas vers Tizi N’Berber, une bifurcation du côté droit mène vers le village Tabellout et se prolonge jusqu’à la commune de Tizi N’Berber.
Limitrophe avec la commune rurale de Tizi N’Berber, ce village englobait, autrefois, tout le côté Ouest de la commune d’Aokas, mais au fil du temps, les quartiers de Tikheroubine, Laazib et Amerzay se sont surpeuplés au point de s’ériger en villages autonomes. Tabellout se limite, actuellement, à la partie comprise entre Laazib, Tikheroubine (Aokas) et Medkour (Tizi N’Berber). Donc, en empruntant la sinueuse route menant vers le village Tabellout, situé sur les hauteurs, c’est à partir d’Ihebounen que celui-ci prend ses racines. Les premières habitations juchées sur un versant apparaissent et font penser à la Casbah tellement elles sont presque collées l’une à l’autre. Il s’agit du lieu dit Z’ghaoui, relié à la route intercommunale de Tabellout par une bretelle bitumée. Plus loin, c’est une autre bretelle qui desservira un lot d’habitations et à quelques encablures, y a le lieu dit Aguelmime, centre de Tabellout, où se trouve des magasins de commerce dont une cafétéria et une boulangerie. Dans la matinée du vendredi dernier, une action de solidarité dite timechret ou zerda a été organisée sur la colline dominante d’Ablat Wezrar, par le comité du quartier, à laquelle ont pris part plusieurs personnes. Sur les lieux, des morceaux de viande de veau étaient dispersés sur une grande bâche et quelques membres de l’association socioculturelle du village s’affairaient à les répartir par des petites parts d’environs deux kilos chacune. Une fois l’opération terminée, Réda, un membre de l’association, prend un registre et informe, à haute voix, la population des frais engagés pour l’achat des trois veaux qui ont servi pour cette zerda. « Les trois veaux achetés ont été égorgés et dépecés, la veille, par des volontaires du village », nous dira Aami Ali, un septuagénaire du village, en précisant que la dernière zerda organisée à Tabellout remonte à l’année 2000. Pour procéder équitablement et démocratiquement à l’opération de remise de lots aux pères de famille, un petit garçon a été appelé pour tirer au sort le nom de la première famille qui sera servie. À souligner que le quartier de Tabellout est habité par une dizaine de grandes familles représentant près d’un demi millier de foyers. La tâche fut achevée aux environs de midi et ce n’est qu’après la prière du vendredi que les concernés se sont acquittés financièrement de leur dû auprès des membres du comité chargés de l’opération. Si presque tout le monde a payé sa part, il y a quelques familles démunies qui en ont bénéficié à titre gracieux. Du village Tabellout, une vue imprenable sur la ville d’Aokas donne à ce quartier la fierté de dominer la ville sous la bénédiction de « Yemma Thadrart », la sœur jumelle de Yemma Gouraya. Un taudis construit sur la cime de la montagne représente le mausolée de la sainte « Yemma Thadrart ». Un sinueux sentier, de deux kilomètres approximativement, à partir de la placette dite Ablat Wezrar, mène à ce mausolée que plusieurs touristes visitent, particulièrement, au printemps et en été. Certaines familles profitent durant les journées ensoleillées pour y faire un pique-nique. Du haut de la montagne de « Yemma Thadrart », à laquelle sont accrochées les habitations formant le village de Tabellout, on peut admirer le centre-ville d’Aokas et la mer comme si on était accoudé à un balcon. Ce n’est pas le seul mausolée qui se trouve à Tabellout, il y a également, à proximité de la grande placette d’Ablat Wezrar, le mausolée de Sidi El hadj qui est aussi le cimetière du village. Les villageois de Tabellout se suffisent de petits potagers et ne se sont pas tellement investis dans l’agriculture. Par contre, ils sont plutôt citadins, rien qu’à voir les belles villas construites dans ce quartier.

 Organisation parfaite

Louziâa est l’une des plus anciennes traditions héritées de nos ancêtres. Elle consiste à sacrifier, généralement, des veaux au profit de toutes les familles qui partagent le même village. C’est l’occasion aussi de rassembler tous les habitants pour un objectif commun. A Tabellout, un petit village à quelques 3 kilomètres au sud du chef-lieu de la commune d’Aokas, a eu lieu la deuxième grande activité de l’association socioculturelle du village, le vendredi dernier, en organisant un évènement tant attendu par tous les habitants, louziaâ en l’occurrence. Récemment renouvelée, l’association socioculturelle du village Tabellout fixe comme objectif de rassembler et d’enrichir le quotidien des habitants. Resté plusieurs années sans aucune activité, le village vient de retrouver vie avec les jeunes du village qui ont décidé de renouer avec les activités, ce qui fait le bonheur des habitants du village, petits et grands. L’association « Yemma Thadrart », ainsi dénommée par Yazid, membre de l’association, a entamé l’opération, jeudi dernier, avec l’abattage des veaux et c’est tout le village qui s’est mobilisé aux côtés des organisateurs. Une organisation de fourmilière s’en est suivie, le lendemain, pour le découpage, la mise en place et la distribution des parts de viande. « Cette activité est, certes, organisée pour aider les petites bourses, mais aussi pour rassembler tous les habitants et de les associer à bien mener nos projets à l’avenir », dira Nouredine, le président de l’association «Yemma Thadrart ». Les habitants de cette paisible bourgade, rencontrés sur les lieux et interrogés sur la dernière Louziâa organisée au village, ne se souviennent plus de cet évènement. Selon certains, cet évènement fait plusieurs années qu’il n’a pas été célébré au village, au point que les jeunes, à la vingtaine, ne connaissent pas louziâa.   

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Message  Azul Dim 30 Mar - 20:45

Moins d’un kilomètre après avoir entamé le CW15, menant d’Aokas vers Tizi N’Berber, une bifurcation du côté droit mène vers le village Tabellout et se prolonge jusqu’à la commune de Tizi N’Berber.
Limitrophe avec la commune rurale de Tizi N’Berber, ce village englobait, autrefois, tout le côté Ouest de la commune d’Aokas, mais au fil du temps, les quartiers de Tikheroubine, Laazib et Amerzay se sont surpeuplés au point de s’ériger en villages autonomes. Tabellout se limite, actuellement, à la partie comprise entre Laazib, Tikheroubine (Aokas) et Medkour (Tizi N’Berber). Donc, en empruntant la sinueuse route menant vers le village Tabellout, situé sur les hauteurs, c’est à partir d’Ihebounen que celui-ci prend ses racines. Les premières habitations juchées sur un versant apparaissent et font penser à la Casbah tellement elles sont presque collées l’une à l’autre. Il s’agit du lieu dit Z’ghaoui, relié à la route intercommunale de Tabellout par une bretelle bitumée. Plus loin, c’est une autre bretelle qui desservira un lot d’habitations et à quelques encablures, y a le lieu dit Aguelmime, centre de Tabellout, où se trouve des magasins de commerce dont une cafétéria et une boulangerie. Dans la matinée du vendredi dernier, une action de solidarité dite timechret ou zerda a été organisée sur la colline dominante d’Ablat Wezrar, par le comité du quartier, à laquelle ont pris part plusieurs personnes. Sur les lieux, des morceaux de viande de veau étaient dispersés sur une grande bâche et quelques membres de l’association socioculturelle du village s’affairaient à les répartir par des petites parts d’environs deux kilos chacune. Une fois l’opération terminée, Réda, un membre de l’association, prend un registre et informe, à haute voix, la population des frais engagés pour l’achat des trois veaux qui ont servi pour cette zerda. « Les trois veaux achetés ont été égorgés et dépecés, la veille, par des volontaires du village », nous dira Aami Ali, un septuagénaire du village, en précisant que la dernière zerda organisée à Tabellout remonte à l’année 2000. Pour procéder équitablement et démocratiquement à l’opération de remise de lots aux pères de famille, un petit garçon a été appelé pour tirer au sort le nom de la première famille qui sera servie. À souligner que le quartier de Tabellout est habité par une dizaine de grandes familles représentant près d’un demi millier de foyers. La tâche fut achevée aux environs de midi et ce n’est qu’après la prière du vendredi que les concernés se sont acquittés financièrement de leur dû auprès des membres du comité chargés de l’opération. Si presque tout le monde a payé sa part, il y a quelques familles démunies qui en ont bénéficié à titre gracieux. Du village Tabellout, une vue imprenable sur la ville d’Aokas donne à ce quartier la fierté de dominer la ville sous la bénédiction de « Yemma Thadrart », la sœur jumelle de Yemma Gouraya. Un taudis construit sur la cime de la montagne représente le mausolée de la sainte « Yemma Thadrart ». Un sinueux sentier, de deux kilomètres approximativement, à partir de la placette dite Ablat Wezrar, mène à ce mausolée que plusieurs touristes visitent, particulièrement, au printemps et en été. Certaines familles profitent durant les journées ensoleillées pour y faire un pique-nique. Du haut de la montagne de « Yemma Thadrart », à laquelle sont accrochées les habitations formant le village de Tabellout, on peut admirer le centre-ville d’Aokas et la mer comme si on était accoudé à un balcon. Ce n’est pas le seul mausolée qui se trouve à Tabellout, il y a également, à proximité de la grande placette d’Ablat Wezrar, le mausolée de Sidi El hadj qui est aussi le cimetière du village. Les villageois de Tabellout se suffisent de petits potagers et ne se sont pas tellement investis dans l’agriculture. Par contre, ils sont plutôt citadins, rien qu’à voir les belles villas construites dans ce quartier.

 Organisation parfaite

Louziâa est l’une des plus anciennes traditions héritées de nos ancêtres. Elle consiste à sacrifier, généralement, des veaux au profit de toutes les familles qui partagent le même village. C’est l’occasion aussi de rassembler tous les habitants pour un objectif commun. A Tabellout, un petit village à quelques 3 kilomètres au sud du chef-lieu de la commune d’Aokas, a eu lieu la deuxième grande activité de l’association socioculturelle du village, le vendredi dernier, en organisant un évènement tant attendu par tous les habitants, louziaâ en l’occurrence. Récemment renouvelée, l’association socioculturelle du village Tabellout fixe comme objectif de rassembler et d’enrichir le quotidien des habitants. Resté plusieurs années sans aucune activité, le village vient de retrouver vie avec les jeunes du village qui ont décidé de renouer avec les activités, ce qui fait le bonheur des habitants du village, petits et grands. L’association « Yemma Thadrart », ainsi dénommée par Yazid, membre de l’association, a entamé l’opération, jeudi dernier, avec l’abattage des veaux et c’est tout le village qui s’est mobilisé aux côtés des organisateurs. Une organisation de fourmilière s’en est suivie, le lendemain, pour le découpage, la mise en place et la distribution des parts de viande. « Cette activité est, certes, organisée pour aider les petites bourses, mais aussi pour rassembler tous les habitants et de les associer à bien mener nos projets à l’avenir », dira Nouredine, le président de l’association «Yemma Thadrart ». Les habitants de cette paisible bourgade, rencontrés sur les lieux et interrogés sur la dernière Louziâa organisée au village, ne se souviennent plus de cet évènement. Selon certains, cet évènement fait plusieurs années qu’il n’a pas été célébré au village, au point que les jeunes, à la vingtaine, ne connaissent pas louziâa.   

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Aokas : Après 14 ans d’absence, Timechret ressuscitée à Tabellout Empty Re: Aokas : Après 14 ans d’absence, Timechret ressuscitée à Tabellout

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