Saïd Sadi quitte la présidence du RCD et donne l’exemple

Le président du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD), Saïd Sadi, a décidé de laisser sa place aux jeunes, avons-nous appris de sources proches du congrès.

Au terme de son congrès qui se tient en ce moment même à Alger à la coupole du complexe olympique du 5 juillet, le RCD devra élire un nouveau président parmi les congressistes.

Le Dr Sadi qui préside le parti depuis 23 ans, soit depuis sa création en février 1989, a décidé de manière irrévocable de céder sa place, pour donner une «leçon de pédagogie politique», assure son entourage. «Aux cris de Sadi président!», lançaient par plus d’un millier de congressistes, Saïd Sadi à répondu que ç ‘en est fini pour lui.

Cela étant dit, si le retrait de Saïd Sadi, une grande figure des luttes démocratiques en Algérie ne fait désormais plus l’ombre d’un doute, la question taraude les esprits quant à la personne qui aura la très lourde charge de le remplacer à la tête du RCD.

Difficile dans l’état actuel des choses de trouver un homme ou une femme capable de prendre la relève au sein d’un parti qui aura incontestablement marqué la jeune historie du pluralisme politique en Algérie. Et au-delà de l’impact interne au RCD, le départ de Saïd Sadi constitue incontestablement une gifle aux carriéristes de la politique qui règnent sans partage au sein de leurs partis.

Ceci d’autant plus que Dr Sadi âgé de seulement 65 ans peut encore beaucoup donner à son parti et au débat démocratique en Algérie. Aït Ahmed qui lui aussi à pris en otage son parti depuis sa fondation en 1963 devrait suivre l’exemple de son frère ennemi et laisser le parti aux nouvelles générations.

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Saïd Sadi quitte la présidence du RCD et donne l’exemple