Remous à l’APC d’Aokas: La majorité aux commandes montrée du doigt

Dans une déclaration placardée sur les murs de la ville d’Aokas, les élus du Front des forces socialistes tirent à boulets rouges sur l’exécutif communal auquel ils reprochent d’avoir donné unilatéralement la présidence des commissions permanentes aux seuls élus du RCD et proposé aux autres de les intégrer en tant que membres. Par ailleurs, ils se démarquent des élus de l’ANR, leur partenaire de l’alliance de l’opposition, qui aurait dénoncé auparavant sans leur consentement, mais tout en les citant, le comportement des élus du parti aux commandes. Moins d’un semestre après leur installation, voilà que les élus de la nouvelle assemblée populaire communale d’Aokas se tirent dessus. Lors de la récente délibération, tenue à la fin du mois de mars dernier, quatre élus du FFS, deux de l’ANR et un du FLN avaient soulevé le problème du nombre de points inscrits à l’ordre du jour. Il y’avait vingt-trois au total. Les contestataires avaient remis en cause également la constitution des commissions permanentes présidées dans leur majorité par les élus du RCD. Au lendemain de cette réunion, qui s’est terminée en queue-de-poisson, une déclaration non signée, mais comportant en bas de page les noms d’un élu du FLN et des deux têtes de liste de l’ANR et du FFS, a été rendue publique. Quelques jours plus tard, soit avant-hier, le FFS pond une déclaration presque similaire, dans laquelle, il a rappelé, à la tête de liste de l’ANR, qu’il aurait dû commencer par « convaincre sa troisième colistière, qui aurait rejoint le parti relativement majoritaire, avant de se substituer aux autres élus pour afficher une déclaration non signée. » Chez les élus de la coalition aux commandes ce n’est plus la même entente affichée au départ. En effet, alors que la population pensait que les nouveaux élus s’étaient entendus à travailler dans l’intérêt de la population du fait que l’installation de l’exécutif n’avait souffert d’aucun problème. Celui-ci était constitué de quatre élus du RCD et ceux du FLN. Mais voilà que tout est remis en cause puisque le troisième élu du FLN s’est retiré de l’alliance au moment où une élue de l’ANR la rejoint. L’assemblée populaire communale est composée de cinq élus du RCD, quatre du FFS, trois du FLN et trois de l’ANR. Une alliance RCD-FLN a accouché d’un exécutif constitué de trois élus du RCD et d’un élu du FLN.

A. G.

http://www.depechedekabylie.com/evenement/122500-remous-a-lapc-daokas.html