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CHRONIQUES DE LA KABYLIE MARTYRISÉE (Moh Si Belkacem)

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Message  Zhafit Lun 3 Nov - 20:25

CHRONIQUES DE LA KABYLIE MARTYRISÉE
(Textes en français et en tamazight)
Bilingue français-tamazight
Moh Si Belkacem
Tira-Langues
ACTUALITÉ SOCIALE ET POLITIQUE MAGHREB, MONDE ARABE, MOYEN ORIENT


Cet ouvrage rassemble les chroniques publiées entre 2000 et 2003 dans le journal mensuel IZURAN paraissant en Kabylie. Après un semblant "d'espoir" éphémère suscité dans la société les premiers mois de l'arrivée de Bouteflika à la présidence de la république, le temps finira par dévoiler la véritable image du Président par sa volte-face sur les questions sensibles qu'il s'était engagé à régler, son attitude vis-à-vis de tamazight, l'amnistie des terroristes islamistes et les événements douloureux du Printemps noir de Kabylie.

ISBN : 2-7475-6339-1 • avril 2004 • 112 pages

Prix éditeur : 11,5 € / 75 FF
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Message  Zhafit Lun 3 Nov - 20:26

Chroniques de la Kabylie martyrisée
Par Moh si Belkacem
Cet ouvrage rassemble les chroniques publiées entre 2000 et 2003 dans le journal mensuel IZURAN paraissant en Kabylie par Moh si Belkacem.

La plupart de ces textes ont été rédigés pendant et après le Printemps noir (avril 2001) qui a secoué la Kabylie. En effet, cette période a été marquée un affrontement sans précédent entre la Kabylie et le régime d’Alger. Alors que des centaines de milliers de Kabyles sortent dans les rues pour manifester pacifiquement, les gendarmes de l’Etat algérien ont répondu par le feu, le feu qui a fait 130 victimes et des milliers de blessés dont plusieurs centaines handicapés à vie.


Ce qui s’est passé en Kabylie en 2001 sera certainement lourd de conséquence pour l’avenir de cette région de Tamazgha. Même si le régime algérien pense maîtriser la situation et qu’avec "fonds" pouvoir corrompre tout le monde, il se trompe. La mémoire d’un peuple jaloux de sa liberté et sa dignité ne saura être courte !

Si une partie de ces textes retrace les différentes phases et moments forts qu’a vue la résistance kabyle, d’autres traitent de la gestion faite des choses après les moments forts du Printemps noir aussi bien par les tenants du pouvoir à Alger que par les représentants du Mouvement dit citoyen.
A rappeler que le mensuel IZURAN a cessé de paraître depuis septembre 2003.

L’auteur, Moh Si Belkacem est né le 20 juin 1966 à Aït Meghzelmal (Cheurfa) dans la commune de Tizi-n-Tleta (Tizi-Ouzou). De formation scientifique (Ingénieur d’État en Chimie Industrielle), il se consacre au journalisme après avoir enseigné à l’université de Tizi-Ouzou.
Militant actif au sein du mouvement associatif amazigh, il collabore de 1993 a 1995 à l’hebdomadaire Le Pays-Tamurt, Moh si Belkacem est ensuite directeur de la rédaction du journal mensuel IZURAN dont il est co-fondateur. Depuis la cessation de parution du mensuel IZURAN, il est journaliste au quotidien algérien Liberté.


Par ailleurs, Moh si Belkacem est militant actif également du Rassemblement pour la Culture et la Démocratie (RCD), un parti à base kabyle, mais qui se veut national algérien. L’on peut donc imaginer le parti pris qui peut caractériser ses écrits !



Akli Uyidir.

- Moh Si Belkacem, Chroniques de la Kabylie martyrisée (Textes en français et en tamazight), L’Harmattan, Paris, 2004.
Collection "Tira - Langues, littératures et civilisations berbères."





--------------------------------------------------------------------------------


Sommaire de l’ouvrage.


Textes en français :

- Le ciel et l’abîme, février 2000.
- Pourquoi jamais ?, mars 2000.
- Fausses notes, mai 2000.
- Vigilance !, octobre 2000.
- Drôle d’époque, décembre 2000.
- De la pollution politique, février 2001.
- Honte à vous Messieurs !, mai 2001.
- Manipulation, juin 2001.
- "Ne me tuez pas, j’ai 20 ans", juillet 2001.
- Rupture, août 2001.
- La fin des tabous ?, septembre 2001.
- De la clandestinité officielle et légale, octobre 2001.
- Abandon de poste ?, novembre 2001.
- Fausses solutions et vrais problèmes, décembre 2001.
- Echec et mat !, janvier 2002.
- La loi du plus fort, février 2002.
- Basta !, mars 2002.
- Logique répressive, avril 2002.
- Les nouveaux défenseurs de tamazight, avril 2002.
- Détermination face à l’entêtement, mai 2002.
- La famille qui boycotte et la famille qui vote, mai 2002.
- L’après 30 mai, les législateurs et le peuple, juin 2002.
- Etat de fait accompli, juillet 2002.
- Trahison !, août 2002.
- Péril en la demeure, septembre 2002.
- Ces extrémistes qui..., octobre 2002.
- Mémoire insultée, novembre 2002.
- Des droits humains..., décembre 2002.
- Imbécillités, janvier 2003.
- L’Algérie des archs et l’Algérie d’une oligarchie, mars 2003.
- Le régime demeure, la répression aussi, avril 2003.
- Malédiction, mai 2003.
- La fin ou le début de la crise ?, juin 2003.
- Hallucinations, août 2003.


AWAL, Id’risen s tmazight (taqbaylit) :



- Tifrat ?, Yebrir 2000.
- Amennugh, Mayu 2000.
- Seg wecrured gher tikli..., Tuber 2000.
- Tighri I kenwi !, Dujenber 2000.
- D awal kan, Meghres 2001.
- Ala I lbat’el, Mayu 2001.
- Ajajih’ n tmess, Yunyu 2001.
- Lh’ukuma d “lâerc n tselwit”, Tuber 2001.
- Yal agdud s tedyant-is, Ctember 2001.
- Abrid ur nessufugh, Unbir 2001.
- Melmi ara yekfu zzur ?, Dujenber 2001.
- Yennayer uns’ib !, Yennayer 2002.
- Susem !, Furar 2002.
- Tewwed’ tfidi s ighes, Meghres 2002.
- D izzayriyen !, Yebrir 2002.
- Tafsut taberkant... di Fr’ansa, Mayu 2002.
- Tafrant n ughurru, Mayu 2002.
- Agdud m’ara yeddukkel !, Yunyu 2002.
- Ulac facal, Ghuct 2002.
- Anza, Ctember 2002.
- Ccfawat, Tuber 2002.
- Tazmert n wegdud, Tuber 2002.
- Lemmer ad yent’eq umezruy..., Unbir 2002.
- Izerfan n kra n yemdanen, Dujenber 2002.
- Lexdaâ n at wexxam, Yennayer 2003.
- Xzun ccit’an a Xalida !, Meghres 2003.
- Zzur ur yettghimi i lebda..., Yebrir 2003.
- Wa yemmut, wa yettradju..., Mayu 2003.
- Tit’ twala, tayed’ teqqen, Yunyu 2003.
- Ma tekref tghamsa, yekref wegdud, Ghuct 2003.
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Message  Zhafit Lun 3 Nov - 20:31

Emergence de la presse amazighophone algérienne


Des années de revendication de l’identité amazighe, des détentions de militants, des blessés et des morts parmi des manifestants pour la cause.
mardi 27 avril 2004.
Pour, surtout, lire et écrire en amazigh. Mais, aujourd’hui, après plusieurs expériences éditoriales, il n’existe aucune publication en langue berbère. La motivation pour la création de journaux en tamazight, ou du moins des rubriques dans ces mêmes publications, est la même : le volontarisme. La raison de leur cessation de parution est quasiment la même aussi : non-rentabilité commerciale et manque d’intérêt des lecteurs. Car, quelle qu’en fût la ligne éditoriale, partisane, associative ou indépendante, la presse d’expression amazighe, après la remarquable floraison des titres au début des années 1990, connaît un déclin tout aussi dramatique depuis l’entame de ce nouveau millénaire. Au total, six publications portant des éditions en tamazight ont été publiées depuis l’ouverture sur le multipartisme et la consécration constitutionnelle de la liberté de la presse.

Le parti du Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) était le pionnier dans l’édition en langue amazighe depuis la création du parti en 1989. Assalu (le sentier), mensuel édité par le parti, a réalisé 15 numéros avant de disparaître définitivement. Le Front des forces socialistes (FFS) emboîte le pas au RCD en publiant lui Amaynut (le renouveau). Le mensuel du FFS n’a toutefois pu éditer que deux numéros avant de s’éclipser carrément des étals. Particularité de ces deux publications : elles étaient entièrement rédigées en langue amazighe et contenaient de l’information et des analyses politiques. La propagande partisane avait également une part prépondérante dans l’espace éditorial.

A l’époque, le militantisme et l’ouverture démocratique, en consacrant la levée des restrictions sur la diffusion en langue amazighe, ont ouvert des voies à l’expression. Une demande existait réellement ; mais elle était beaucoup plus l’émanation d’une réaction à des années de déni identitaire que l’existence d’un véritable gisement de lecteurs, dont l’acte de lire était interprété comme l’indispensable passage de l’oralité à l’écrit. C’est ainsi que naquit en 1991 Le Pays-Tamurt. Au départ, l’hebdomadaire était lancé par des militants et des cadres du RCD et du FFS avant qu’il ne retombe quelques semaines avant même sa sortie dans les mains du RCD. Le Pays, édité à Tizi Ouzou, avait une vocation régionale ciblant le centre du pays. Moyenne de tirage : 30 000 exemplaires. Il était le premier journal à avoir publié des pages en tamazight pendant cinq ans (avec un intermède de quelques semaines en 1992). Pendant les deux premières années, Le Pays avait publié deux pages en tamazight en pages 23 et 24, puis il consacra huit pages dans la même langue dans le cahier central.

Triste sort d’un hebdomadaire qui avait cessé de paraître en 1995 et qui vit également disparaître deux de ces anciens journalistes et une secrétaire. Saïd Tazrout, qui était directeur de la rédaction de l’hebdomadaire était assassiné en septembre 1995. Il était alors chef du bureau du quotidien Le Matin dont les responsables continuent à lui dénier son statut de journaliste permanent. Moh Achour Belghezli était un autre journaliste du Pays assassiné dans son cabinet de communication en février 1996. Farida Bouziane, secrétaire, était assassinée quelques mois plus tard alors qu’elle était au chômage. Lourd tribut payé par une publication dont l’engagement pour la liberté et la cause amazighe était incomparable.

Plusieurs années plus tard, Allaoua Rabhi et d’autres universitaires berbérisants publient à Béjaïa L’Hebdo n’Tmurt (l’hebdomadaire du pays). Cet hebdomadaire avait innové : utilisation simultanée de deux langues (le français et tamazight dans une même page). C’est ainsi que l’on retrouvait sur la une des titres en langue française et en berbère. Après une éphémère expérience, le journal disparaît en 2000. La plus récente et relativement plus conséquente expérience pour la presse en tamazight reste incontestablement celle de la revue mensuelle Izuran-Racines qui avait confectionné 15 numéros en format magazine et 28 autres en format tabloïd. Lancé en 1999, Izuran cesse de paraître en 2003. Le mensuel tirait à 10 000 exemplaires, diffusait dans la région Centre et contenait 4 à 8 pages en tamazight en pages centrales. L’histoire la plus pathétique était sans nul doute celle de la revue ABC Amazigh. Cette revue qui avait un format poche était dirigée par Smaïl Medjber, un ancien militant de la cause amazighe. Sa revue sortait périodiquement depuis 1999 avant de cesser de paraître vers la fin 2001. Appel de détresse lancé par le directeur de la publication : « Chers lecteurs, lisez-nous, sinon la revue risque de disparaître. » Les lecteurs ne l’ont pas lue, la revue a disparu.

L’avenir de la presse en tamazight est-il alors derrière elle ? Ceux qui y croient pensent autrement. Idir Ahmed Zaïd, récemment auréolé du « prix de la résistance Matoub Lounès », spécialiste en linguistique berbère et responsable de la Fédération nationale des associations amazighes, nous a confié récemment que la revue de la Fnaca Izen Amazigh (message amazigh) sortira de nouveau.

La déception des journalistes et des militants de la cause amazighe est profonde, sachant qu’au Maroc existent cinq titres en tamazight (transcrite en latin et tifinagh) sur le marché éditorial. Au Maroc, soutient-on, c’est la classe bourgeoise et militante qui s’implique dans la prise en charge de la langue amazighe.

Moh Si Belkacem, ancien directeur de la rédaction de la revue Izuran, explique les raisons de la cessation de parution des publications en tamazight

Généralement, on ne se donne pas la peine de lire. Pour notre revue, on avait des acheteurs et des lecteurs fidèles dont le nombre ne dépasse guère les 3000. » L’expérience d’Izuran a plutôt bien marché pendant la période où Rahabi dirigeait le secteur de la communication. L’Etat avait consenti des soutiens à la presse à faible tirage, notamment les journaux à caractère social et culturel. Pendant les quatre ans qu’à duré la revue, ses responsables n’avaient jamais reçu de publicité. « Nous n’avons bénéficié ni de la publicité institutionnelle ni de celle du privé. L’Etat nous évite à cause de notre ligne éditoriale et le privé refuse de collaborer car nous ne sommes pas rentables commercialement, disent-ils. Nous avons fait du porte-à-porte de tous les industriels kabyles, de la zone d’Akbou à celle de Tizi Ouzou. A chaque fois, nous recevons une fin de non-recevoir de leur part », témoigne encore Moh Si Belkacem.

Par Saïd Gada, El Watan
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