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TROIS UNITÉS D’ÉLITE ONT ÉVITÉ LE PIRE À TIGUENTOURINE

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TROIS UNITÉS D’ÉLITE ONT ÉVITÉ LE PIRE À TIGUENTOURINE Empty TROIS UNITÉS D’ÉLITE ONT ÉVITÉ LE PIRE À TIGUENTOURINE

Message  Madona Dim 20 Jan - 12:53

Trois unités d’élite de l’Armée nationale populaire (ANP) étaient engagées sur le terrain à Tiguentourine depuis le 16 janvier et font partie de l’élite des services de sécurité algériens. Deux groupes d’interventions ont été principalement affectés aux opérations, appuyés par des unités de commandos parachutistes. Il s’agit du GIS (Groupement d’intervention spéciale) et du DSI (Détachement spécial d’intervention) et les commandos parachutistes.
Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Le GIS est considéré comme une unité spéciale d’intervention rattachée au DRS (Département du Renseignement et de la Sécurité). Composée de trois cents éléments, cette structure d’élite de l’ANP a été créée à la fin des années 1980. La première intervention publique des éléments du groupement d’intervention spéciale remonte à 1998, lors du grand ratissage des forces de l’ANP effectué dans la localité d’Ouled Allel dans la région de Sidi Moussa. Une localité réputée pour être le fief des éléments terroristes du GIA. D’ailleurs, les éléments du GIS, qui disposait d’une section de démineurs (artificiers) équipés de robots, avait réussi lors de cette grande opération de ratissage à désamorcer des centaines de bombes. Ainsi, depuis 1992, le GIS s’est particulièrement distingué en menant une lutte implacable contre les terroristes du GIA, ceux de l’AIS et du GSPC. Selon des spécialistes, cette longue expérience dans la lutte antiterroriste lui a valu une reconnaissance de toutes les unités d’intervention dans le monde. Les Américains de l’USSOCOM vantent son efficacité et son expérience et les recommandent pour mener des formations aux unités similaires de plusieurs pays arabes, africains, mais également européens. Selon les mêmes sources, «les hommes du GIS sont initiés aux techniques de combat les plus extrêmes et peuvent intervenir en tous lieux et en tous temps pour n’importe quelle situation». L’autre unité ayant participé au dénouement de l’affaire d’In Amenas, est le DSI (Détachement spécial d’intervention). Créé par décret présidentiel, en date du 27 août 1989 et sous la direction directe du commandement de la Gendarmerie nationale, le DSI est composé de l’unité d’élite de cette dernière, à l’image du GIGN en France. Depuis sa création, le DSI/GN n’a cessé, de prendre de l’ampleur de par la multitude des missions qui lui sont confiées. Il a observé une mutation dans ses effectifs et son personnel spécialisé. La lutte antiterroriste et libération d’otages, la neutralisation de forcenés ou de malfaiteurs dangereux, la participation à des opérations de police judiciaire, l’escorte et le transfert de détenus dangereux, la protection rapprochée et l’escorte de hautes personnalités constituent les principales missions de cette unité d’élite. L’autre unité ayant pris part à cette opération est, les commandos parachutistes. Il s’agit de la 17e division parachutiste de l’ANP. Une unité à dominante infanterie créée en 1991 par décret présidentiel. Elle est spécialisée dans le combat aéroporté et l’assaut par air. «Sa vocation prioritaire est la projection dans l’urgence afin de fournir une première réponse à une situation de crise. Réactifs et légers, ses régiments sont à même d’être projetés rapidement en précurseurs d’une force plus étoffée», ajoutent des sources sécuritaires.
A. B.

Madona
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