Béjaia : Rassemblement des travailleurs de l’ETR

Les travailleurs de l’entreprise des travaux routiers (ETR) de la wilaya de Béjaïa se sont rassemblés hier devant le siège de la wilaya pour dénoncer le recrutement abusif des anciens retraités par l’entreprise.

Les travailleurs ont dénoncé les derniers recrutements opérés chez des retraités ayant bénéficiés d’avantages sociaux en l’occurence la prime de départ de 70 millions de centimes, pour se voir ensuite réintégrer de nouveau par l’entreprise alors que certains travailleurs déjà en poste n’ont bénéficié d’aucune augmentation de salaire depuis leur date de recrutement.

Face à cette situation délicate que vit l’entreprise les travailleurs ont exigé le départ définitif du directeur général.

Ce dernier a tenu à préciser que : «Ces travailleurs n’ont rien à voir avec l’entreprise ce sont des retraités de 2005 et la présence des représentants de l’UGTA et de la ligue des droits de l’homme venus spécialement soutenir ces protestataires ne donne aucun impact sur le bon fonctionnement de la société ».

Et d’ajouter que : «L’UGTA devrait soutenir ces travailleurs au moment ou l’entreprise traverse des situations difficiles par manque de financement, mais ces perturbateurs ne peuvent influer sur la bonne marche de l’entreprise et les travailleurs sont à leur poste et ils travaillent normalement quand eux, ils profitent de la situation actuelle dans la wilaya pour marquer leur mécontentement illégal».

Les habitants de Bouhamza ferment le siège de l’APC
Une centaine de jeunes chomeurs de la commune de Bouhamza dans la daïra de Seddouk ont fermés hier le siège de l’APC pour protester contre le recrutement de 17 ouvriers par la commune. Ces jeunes qui ont formulé des demandes d’emploi auprès de l’APC n’ont pas été retenus par la commission communale.

Le président de l’APC de Bouhamza a tenu à préciser que le recrutement de ces 17 ouvriers s’est fait dans la transparence totale. Il déclara a cet effet : «Nous avons enregistré 223 demandes, 120 demandeurs ont choisis le gardiennage alors que le besoin de la commune est de 6 gardiens. La commune n’a pas les moyens pour recruter davantage de jeunes chômeurs, les capacités financières de l’APC sont restreintes et les besoins sont d’ailleurs minimes par rapport à ce que pensent ces protestataires». Dans l’après midi d’hier le siège de l’APC était toujours fermé malgré l’appel au calme des sages de la communes pour libérer les lieux.

Mustapha Laouer

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