Des militants se traînent dans la boue…Le FFS victime de sa propre vindicte
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Des militants se traînent dans la boue…Le FFS victime de sa propre vindicte
Des militants se traînent dans la boue…
Le FFS victime de sa propre vindicte
La crise qui secoue le FFS au lendemain de sa participation aux dernières élections législatives cristallise toutes les manœuvres antidémocratiques que le plus vieux parti d’opposition a opérées contre ses rivaux de l’opposition ou ses adversaires du pouvoir. Comme une repousse soudaine de mauvaises herbes nourries d’engrais, les accusations les plus grasses envahissent le débat entre les frères déchirés de la machine déréglée du Front des forces socialistes.
Les pires reproches fusent en public pour dénoncer la cupidité des uns, le vol commis par celui‑là, la trahison de ces derniers pour punir une vieille structure d’opposants chevronnés au régime rattrapés par leur mauvais exemple. Le piètre choix dialectique qui s’est imposé sans qu’on ne tienne de congrès pour décider que « tous ceux qui ne sont pas de l’avis du FFS seraient des vendus, des indicateurs, des agents des moukhabarate ou des complices de la police politique… »
À présent, il n’est pas étonnant que les militants, longtemps biberonnés à ce lait qui dope l’intolérance et stimule la vindicte, usent et abusent des pires étiquettes dont ils affublent leurs complices d’hier dans l’usage de ce langage ordurier davantage lié à la médisance qu’au discours politique. Les petits gars gonflés à bloc contre tout le monde ont pris de l’âge et se livrent à des échauffourées qui n’ont rien à envier aux bagarres de rue où tous les coups sont permis. Derrière la tête ou au‑dessous de la ceinture.
Comme on aiguisait il y a quelques années sa langue pour souiller l’image du rival politique en Kabylie, le RCD participationniste aux élections quand la maison d’Aït Ahmed décidait de les boycotter, voilà que les militants du même parti, le FFS qui s’est cette fois engagé dans la bataille électorale, se lacèrent le visage avec les vieux couteaux rouillés de leur populisme politique qui a finalement plus servi le pouvoir en place qu’il ne l’a gêné.
Le spectacle indécent qui éclate à la une des journaux n’est pas pour nous faire croire à la défense des valeurs proclamées depuis des années comme slogans de l’opposition. Il est des vulgarités incompatibles avec la pratique démocratique. Antinomiques avec les audacieuses prétentions affichées par le nouveau secrétaire général de remobiliser les citoyens et de les rassembler. Qui serait tenté de l’écouter après avoir entendu les fusillades fascisantes de mots assassins voués à tuer socialement leurs cibles au lieu de se contenter d’un KO politique ? Ali Laskri serait d’abord sommé d’obtenir un cessez‑le‑feu interne qui tairait les insanités balancées chaque jour vers les médias.
Sommé de méditer aussi sur la méthode de dénigrement systématique des concurrents qu’on a appliquée depuis des plombes et que ces victimes ont retournée contre leurs auteurs, forts du soutien objectif des frondeurs à l’intérieur du FFS. Avec le même toupet, le RCD boycotteur de la conjoncture renvoie indirectement au FFS ses vieilles rengaines sur la compromission avec le DRS ou les djins, dès lors que les dernières options de Da l’Hocine laissent supposer des arrangements avec le pouvoir, « des accointances dignes de Saïd Sadi ».
Voilà ce qu’on récolte à semer les graines de la violence verbale. Des mots toxiques empoisonnent le champ politique en asphyxiant le seul débat qui devrait intéresser les Algériens : comment bâtir une vraie démocratie qui fonctionnerait sans insulter… l’avenir de l’Algérie !
Le FFS victime de sa propre vindicte
La crise qui secoue le FFS au lendemain de sa participation aux dernières élections législatives cristallise toutes les manœuvres antidémocratiques que le plus vieux parti d’opposition a opérées contre ses rivaux de l’opposition ou ses adversaires du pouvoir. Comme une repousse soudaine de mauvaises herbes nourries d’engrais, les accusations les plus grasses envahissent le débat entre les frères déchirés de la machine déréglée du Front des forces socialistes.
Les pires reproches fusent en public pour dénoncer la cupidité des uns, le vol commis par celui‑là, la trahison de ces derniers pour punir une vieille structure d’opposants chevronnés au régime rattrapés par leur mauvais exemple. Le piètre choix dialectique qui s’est imposé sans qu’on ne tienne de congrès pour décider que « tous ceux qui ne sont pas de l’avis du FFS seraient des vendus, des indicateurs, des agents des moukhabarate ou des complices de la police politique… »
À présent, il n’est pas étonnant que les militants, longtemps biberonnés à ce lait qui dope l’intolérance et stimule la vindicte, usent et abusent des pires étiquettes dont ils affublent leurs complices d’hier dans l’usage de ce langage ordurier davantage lié à la médisance qu’au discours politique. Les petits gars gonflés à bloc contre tout le monde ont pris de l’âge et se livrent à des échauffourées qui n’ont rien à envier aux bagarres de rue où tous les coups sont permis. Derrière la tête ou au‑dessous de la ceinture.
Comme on aiguisait il y a quelques années sa langue pour souiller l’image du rival politique en Kabylie, le RCD participationniste aux élections quand la maison d’Aït Ahmed décidait de les boycotter, voilà que les militants du même parti, le FFS qui s’est cette fois engagé dans la bataille électorale, se lacèrent le visage avec les vieux couteaux rouillés de leur populisme politique qui a finalement plus servi le pouvoir en place qu’il ne l’a gêné.
Le spectacle indécent qui éclate à la une des journaux n’est pas pour nous faire croire à la défense des valeurs proclamées depuis des années comme slogans de l’opposition. Il est des vulgarités incompatibles avec la pratique démocratique. Antinomiques avec les audacieuses prétentions affichées par le nouveau secrétaire général de remobiliser les citoyens et de les rassembler. Qui serait tenté de l’écouter après avoir entendu les fusillades fascisantes de mots assassins voués à tuer socialement leurs cibles au lieu de se contenter d’un KO politique ? Ali Laskri serait d’abord sommé d’obtenir un cessez‑le‑feu interne qui tairait les insanités balancées chaque jour vers les médias.
Sommé de méditer aussi sur la méthode de dénigrement systématique des concurrents qu’on a appliquée depuis des plombes et que ces victimes ont retournée contre leurs auteurs, forts du soutien objectif des frondeurs à l’intérieur du FFS. Avec le même toupet, le RCD boycotteur de la conjoncture renvoie indirectement au FFS ses vieilles rengaines sur la compromission avec le DRS ou les djins, dès lors que les dernières options de Da l’Hocine laissent supposer des arrangements avec le pouvoir, « des accointances dignes de Saïd Sadi ».
Voilà ce qu’on récolte à semer les graines de la violence verbale. Des mots toxiques empoisonnent le champ politique en asphyxiant le seul débat qui devrait intéresser les Algériens : comment bâtir une vraie démocratie qui fonctionnerait sans insulter… l’avenir de l’Algérie !
Azul- Nombre de messages : 30000
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Des militants se traînent dans la boue…Le FFS victime de sa propre vindicte
http://www.tsa-algerie.com/politique/le-ffs-victime-de-sa-propre-vindicte_21036.html
Azul- Nombre de messages : 30000
Date d'inscription : 09/07/2008
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