MARIAGE:Entre le nécessaire et l'exhibitionnisme

Entre le nécessaire et l'exhibitionnisme
MARIAGE
Merzouk A L'Expression : 27 - 08 - 2001

Le mariage rituel sacrant l'union de deux personnes pour le meilleur et le pire n'est plus ce qu'il était. Evolution oblige.
Les valeurs qui primaient dans le choix de la compagne ou vice versa ont laissé place aux profits multiples, à un exhibitionnisme multiformel. Dans des temps révolus, le choix se basait sur des données relevant du jugement de valeurs et autres affinités familiales. Le contrat était souvent scellé entre membres de la gent féminine lors des fêtes, ziarrates...
A l'époque de l'Internet, du fax, ajoutés à l'immense changement instauré par l'école et l'émancipation qui en a découlé, les lieux du contrat et du premier contact ont changé. Les abords des lycées, des universités, des pizzeria...sont les sites de la «chasse». A ce stade, tout est conforme à l'ère. Ce qui dérange reste cet exhibitionnisme qui prévaut lors du jour «J» . Les mois de juillet et août sont la période souvent retenue pour célébrer officiellement. Passons sous silence les fastes gastronomiques, conjoncturels, chacun selon ses moyens. Ce qui ne peut passer restent ces cortèges qui «défient» toutes les lois en vigueur. Occupant la voie sur parfois 3 files, des automobilistes, en majorité jeunes «s'amusent» à slalomer, à faire la course en plein centre-ville «motivés» par la présence des jeunes filles, ces «invités» mettent alors en danger les citoyens et leurspassagers.
Le second désagrément causé aux riverains et qui dure dans le temps est la diffusion pendant 2 à 3 jours de tubes de raï. Sans aucune retenue, des décibels fusent à des heures tardives de la nuit.
Le week-end dernier, lors d'un mariage dans un quartier du centre-ville de Bouira, les citoyens ont assisté «médusés» à une scène qui en dit long sur l'anarchie qui prévaut de nos jours.
Des «invités» n'ont pas trouvé meilleure façon d'exprimer leur joie qu' avec des P.A (pistolet automatique), donc des armes de guerre. En entendant les coups de feu, les habitants du quartier et ceux des quartiers voisins avaient une «peur bleue» en entendant les détonations.
L'interrogation qui s'impose avec force est la suivante: où est l'Etat? La quiétude du citoyen et la crédibilité de l'Etat sont violées en permanence.

"L'interrogation qui s'impose avec force est la suivante: où est l'Etat? La quiétude du citoyen et la crédibilité de l'Etat sont violées en permanence."


d'un coté vous militez pour la citoyenneté et de l'autre vous appellez l'état répressif!!!!!

la citoyenneté ne s'accomode pas de la répression ,mais de la sensibilisation permanente de la société ,à traver un large tissu d'associatios de quartiers et autres formes d'associations.

azemour a écrit:"L'interrogation qui s'impose avec force est la suivante: où est l'Etat? La quiétude du citoyen et la crédibilité de l'Etat sont violées en permanence."


d'un coté vous militez pour la citoyenneté et de l'autre vous appellez l'état répressif!!!!!

la citoyenneté ne s'accomode pas de la répression ,mais de la sensibilisation permanente de la société ,à traver un large tissu d'associatios de quartiers et autres formes d'associations.

tu viens azemour de décrire LA DEMOCRATIE PARTICIPATIVE !

oui c'est la solution la plus adéquate pour une société responsable et sensible aux enjeux du quotidien .

Bravo azemour t'a fait un gros pas ver l'ouverture.