Près de 4000 personnes marchent à Azazga
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Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Après la bavure militaire dont ont été victimes deux civils
Près de 4000 personnes marchent à Azazga
imene brahimi
Plusieurs milliers de personnes, 4.000 selon les organisateurs, moitié moins selon les services de sécurité, ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de crier le ras le bol de la population locale à cause de l'insécurité qui sème la psychose dans la région. La population présente réagissait également à la mort de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, victime d'une bavure militaire après l'attentat qui a ciblé jeudi 23 juin un convoi de l'ANP à moins d'une centaine de mètres de l'hôpital d'Azazga.
Le ratissage de l'armée dans ce quartier est décrite par la coordination des comités de villages comme "une descente punitive" . A travers cette marche, la population d'Azazga à laquelle se sont joints des habitants du village d'Oumaden, village natal de la victime a voulu aussi exiger que "justice soit faite et que des réparations soit accordées aux deux familles des victimes".
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daira avant de prendre la direction de l'hôpital Said Meghnem d'Azazga où une gerbe de fleur a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Une minute de silence a été observée à sa mémoire. Tout au long de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans dénonçant le pouvoir. Bien que la grève générale a été suspendue, la plupart des magasins sont restés fermés au moment de la marche en signe d'adhésion à cette action de protestation.
Lors des funerailles de la victime à Oumaden hier, les autorités de la wilaya, à leur tête le chef du cabinet du wali, ont rassuré la famille de la victime au sujet des réparations, de la traduction devant le tribunal concerné des militaires impliqués dans cette bavure. Le défunt obtiendra également le statut de victime de terrorisme au défunt.
http://www.tsa-algerie.com/divers/pres-de-4000-personnes-marchent-a-azazga_16268.html
Près de 4000 personnes marchent à Azazga
imene brahimi
Plusieurs milliers de personnes, 4.000 selon les organisateurs, moitié moins selon les services de sécurité, ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de crier le ras le bol de la population locale à cause de l'insécurité qui sème la psychose dans la région. La population présente réagissait également à la mort de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, victime d'une bavure militaire après l'attentat qui a ciblé jeudi 23 juin un convoi de l'ANP à moins d'une centaine de mètres de l'hôpital d'Azazga.
Le ratissage de l'armée dans ce quartier est décrite par la coordination des comités de villages comme "une descente punitive" . A travers cette marche, la population d'Azazga à laquelle se sont joints des habitants du village d'Oumaden, village natal de la victime a voulu aussi exiger que "justice soit faite et que des réparations soit accordées aux deux familles des victimes".
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daira avant de prendre la direction de l'hôpital Said Meghnem d'Azazga où une gerbe de fleur a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Une minute de silence a été observée à sa mémoire. Tout au long de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans dénonçant le pouvoir. Bien que la grève générale a été suspendue, la plupart des magasins sont restés fermés au moment de la marche en signe d'adhésion à cette action de protestation.
Lors des funerailles de la victime à Oumaden hier, les autorités de la wilaya, à leur tête le chef du cabinet du wali, ont rassuré la famille de la victime au sujet des réparations, de la traduction devant le tribunal concerné des militaires impliqués dans cette bavure. Le défunt obtiendra également le statut de victime de terrorisme au défunt.
http://www.tsa-algerie.com/divers/pres-de-4000-personnes-marchent-a-azazga_16268.html
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Azazga(Tizi-Ouzou) :Des milliers de citoyens dénoncent un crime d’Etat et des exactions
Par : Salim Haddad
Plusieurs milliers de citoyens ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de dénoncer des exactions militaires graves dont ont été victimes d’innocents citoyens de la part de soldats qui s’en sont pris, sitôt l’attaque terroriste dont ils ont été la cible jeudi à 13h 30 aux alentours de l’hôpital d’Azazga, aux habitants des maisons limitrophes du lieu de l’embuscade. Des actes, que les nombreux habitants assimilent à ceux perpétrés par l’armée coloniale. Cette marche s’est voulue un cri d’indignation et de révolte suite à l’assassinat de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, et les nombreuses victimes d’actes de pillage et d’extorsions. La coordination des comités de villages du Arch At-Ghobri dénonce “une descente punitive et exige à ce que justice soit faite” .
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daira avant de s’arrêter à l'hôpital d'Azazga où une gerbe de fleur a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Parmi les nombreux marcheurs, les députés du RCD (Arezki Aider, Boussad Boudiaf, Lila Hadjarab,Achour Imazaten et Mahmoud Boudaren),ainsi que de nombreux élus locaux étaient présents où tout au long du parcours de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans hostiles au pouvoir.
Cette exaction,rappelons-le a fait l’objet d’une déclaration virulente du RCD qui se pose la question de « Qui a intérêt à embraser la Kabylie en ce moment précis ? » et d’ajouter « Il y a longtemps que le RCD, à l’instar de nombreux acteurs et observateurs de la vie nationale, a appelé à la vigilance pour déjouer les scénarii qui travaillent méthodiquement à la déstabilisation de la Kabylie pour y semer la mort à chaque fois que le système est face à une impasse ».
ph::%20%20http://rcd1989.unblog.fr/2011/06/26/azazgatizi-ouzou-des-milliers-de-citoyens-denoncent-un-crime-detat-et-des-exactions/
Par : Salim Haddad
Plusieurs milliers de citoyens ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de dénoncer des exactions militaires graves dont ont été victimes d’innocents citoyens de la part de soldats qui s’en sont pris, sitôt l’attaque terroriste dont ils ont été la cible jeudi à 13h 30 aux alentours de l’hôpital d’Azazga, aux habitants des maisons limitrophes du lieu de l’embuscade. Des actes, que les nombreux habitants assimilent à ceux perpétrés par l’armée coloniale. Cette marche s’est voulue un cri d’indignation et de révolte suite à l’assassinat de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, et les nombreuses victimes d’actes de pillage et d’extorsions. La coordination des comités de villages du Arch At-Ghobri dénonce “une descente punitive et exige à ce que justice soit faite” .
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daira avant de s’arrêter à l'hôpital d'Azazga où une gerbe de fleur a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Parmi les nombreux marcheurs, les députés du RCD (Arezki Aider, Boussad Boudiaf, Lila Hadjarab,Achour Imazaten et Mahmoud Boudaren),ainsi que de nombreux élus locaux étaient présents où tout au long du parcours de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans hostiles au pouvoir.
Cette exaction,rappelons-le a fait l’objet d’une déclaration virulente du RCD qui se pose la question de « Qui a intérêt à embraser la Kabylie en ce moment précis ? » et d’ajouter « Il y a longtemps que le RCD, à l’instar de nombreux acteurs et observateurs de la vie nationale, a appelé à la vigilance pour déjouer les scénarii qui travaillent méthodiquement à la déstabilisation de la Kabylie pour y semer la mort à chaque fois que le système est face à une impasse ».
ph::%20%20http://rcd1989.unblog.fr/2011/06/26/azazgatizi-ouzou-des-milliers-de-citoyens-denoncent-un-crime-detat-et-des-exactions/
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
http://rcd1989.unblog.fr/2011/06/26/azazgatizi-ouzou-des-milliers-de-citoyens-denoncent-un-crime-detat-et-des-exactions/
Azul- Nombre de messages : 29959
Date d'inscription : 09/07/2008
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
une petite bavure ,et puis hop ,c'est le jour du jugement dernier .
mais pourquoi cette même kabylie ,aussi prompte à réagir ,amoureuse de la contestation et des marches ,pourquoi elle n'a pas réagi à la prostitution galopante dans la wilaya de tizi ouzou et béjaia ,pourquoi elle n'a pas réagi au fléau de la drogue ,qui fait beaucoup plus de ravages qu'une petite bavure de nos valeureux militaires .
mais pourquoi cette même kabylie ,aussi prompte à réagir ,amoureuse de la contestation et des marches ,pourquoi elle n'a pas réagi à la prostitution galopante dans la wilaya de tizi ouzou et béjaia ,pourquoi elle n'a pas réagi au fléau de la drogue ,qui fait beaucoup plus de ravages qu'une petite bavure de nos valeureux militaires .
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Bavure de l'armée à Azazga
Une ville sous le choc, les témoins racontent
Imene Brahimi
Deux jours après les tragiques évènements qui se sont déroulés à Azazga, les habitants sont toujours sous le choc. Jeudi, un attentat a visé des militaires qui, en poursuivant le groupe terroriste, ont tué un habitant et en ont blessé grièvement un autre. Une bavure pour la population et les responsables locaux. Une « méprise », pour le ministère de la Défense. Une enquête sera ouverte.
Mais les témoins de la scène, eux, n'ont aucun doute sur ce qui s'est passé. « Il devait être 13 h 30, c'était le moment de la visite à l'hôpital. Je m'apprêtais à y entrer pour rendre visite à un malade lorsque j'ai entendu une explosion à quelques dizaines de mètres, suivie de rafales, puis j'ai vu des militaires courir dans tous les sens, certains d'entre eux se sont introduits dans des habitations situées à proximité, et d'autre ont investi l'hôpital », raconte ainsi un témoin de la scène sous couvert d'anonymat.
Les militaires se déploient ainsi partout, « comme pris d'un mouvement de panique », raconte un habitant. Certains envahissent l'hôpital où, témoignent plusieurs personnes présentes, médecins, patients et visiteurs sont malmenés. D'autres s'introduisent dans deux habitations, indiquent les riverains que nous avons rencontrés. L'une d'entre elles appartient à un ancien officier de l'ALN surnommé le capitaine Rougi pendant la révolution. « Je n'ai pas vu ce qui s'est produit à l'intérieur de l'habitation, mais j'ai entendu plusieurs fois des rafales », témoigne un riverain. « Quelques minutes après, un homme en sang et vacillant sort de la maison suivi par des militaires. Quelques voix s'élèvent : "matchi terroriste, matchi terroriste", mais les militaires l'achèvent avec d'autres balles », poursuit‑il. Il s'agit de Mustapha D, un ouvrier de 42 ans et père de quatre enfants, qui travaillait pour le fils de l'ex‑officier de l'ALN.
Dans une habitation proche de celle de l'ancien capitaine Rougi, un autre ouvrier est reçoit une rafale de balles dans les jambes. Cette seconde victime est retrouvée à l'entrée du jardin et évacuée vers l'hôpital après le départ des militaires, racontent encore les riverains.
Dans une déclaration rendue publique hier à l'issue de sa réunion, la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga a vigoureusement dénoncé « cet acte ignoble commis la veille au lieu‑dit Tazaghart par des éléments de l'ANP ». Se basant sur les témoignages des nombreuses personnes ayant assisté à la scène, la coordination des comités de villages rapporte que « suite à une déflagration d'un engin explosif à leur passage, ces éléments se sont adonnés à une vindicte qui s'est soldée par l'exécution sommaire d'un innocent en l'occurrence Dial Mustapha, journalier et père de 4 enfants, et d'un blessé septuagénaire. L'acharnement de ces éléments s'est aussi traduit par le saccage et pillage de deux habitations ainsi que de plusieurs véhicules, le racket de plusieurs commerces, le délestage de téléphone portables. La barbarie n'a pas épargné le personnel de l'hôpital qui a subit lui aussi le même sort, bousculades et maltraitance ». Pour la coordination, « cet acte qui a touché la population d'Azazga s'assimile à une descente punitive. Alors, outrée et révoltée par la perte d'un de ses enfants, la population exige vérité, justice et réparation ».
Le wali de Tizi Ouzou a lui‑même reconnu qu'il y avait eu mort d'homme, saccage, vol et violation de l'intimité de citoyens. Devant ces mêmes représentants de villages, il a promis que des sanctions et des mesures judiciaires seront prises, en plus de réparations pour les familles des victimes.
Alors que la seconde victime est toujours en observation à l'hôpital, Mustapha a été enterré ce samedi 25 juin dans son village natal à Souamâa, dans la daïra de Mekla, à 25 km de la ville de Tizi Ouzou. A Azazga, le climat reste tendu. Après l'opération ville morte d'aujourd'hui, une marche est prévue demain.
http://www.tsa-algerie.com/divers/une-ville-sous-le-choc-les-temoins-racontent_16259.html
Une ville sous le choc, les témoins racontent
Imene Brahimi
Deux jours après les tragiques évènements qui se sont déroulés à Azazga, les habitants sont toujours sous le choc. Jeudi, un attentat a visé des militaires qui, en poursuivant le groupe terroriste, ont tué un habitant et en ont blessé grièvement un autre. Une bavure pour la population et les responsables locaux. Une « méprise », pour le ministère de la Défense. Une enquête sera ouverte.
Mais les témoins de la scène, eux, n'ont aucun doute sur ce qui s'est passé. « Il devait être 13 h 30, c'était le moment de la visite à l'hôpital. Je m'apprêtais à y entrer pour rendre visite à un malade lorsque j'ai entendu une explosion à quelques dizaines de mètres, suivie de rafales, puis j'ai vu des militaires courir dans tous les sens, certains d'entre eux se sont introduits dans des habitations situées à proximité, et d'autre ont investi l'hôpital », raconte ainsi un témoin de la scène sous couvert d'anonymat.
Les militaires se déploient ainsi partout, « comme pris d'un mouvement de panique », raconte un habitant. Certains envahissent l'hôpital où, témoignent plusieurs personnes présentes, médecins, patients et visiteurs sont malmenés. D'autres s'introduisent dans deux habitations, indiquent les riverains que nous avons rencontrés. L'une d'entre elles appartient à un ancien officier de l'ALN surnommé le capitaine Rougi pendant la révolution. « Je n'ai pas vu ce qui s'est produit à l'intérieur de l'habitation, mais j'ai entendu plusieurs fois des rafales », témoigne un riverain. « Quelques minutes après, un homme en sang et vacillant sort de la maison suivi par des militaires. Quelques voix s'élèvent : "matchi terroriste, matchi terroriste", mais les militaires l'achèvent avec d'autres balles », poursuit‑il. Il s'agit de Mustapha D, un ouvrier de 42 ans et père de quatre enfants, qui travaillait pour le fils de l'ex‑officier de l'ALN.
Dans une habitation proche de celle de l'ancien capitaine Rougi, un autre ouvrier est reçoit une rafale de balles dans les jambes. Cette seconde victime est retrouvée à l'entrée du jardin et évacuée vers l'hôpital après le départ des militaires, racontent encore les riverains.
Dans une déclaration rendue publique hier à l'issue de sa réunion, la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga a vigoureusement dénoncé « cet acte ignoble commis la veille au lieu‑dit Tazaghart par des éléments de l'ANP ». Se basant sur les témoignages des nombreuses personnes ayant assisté à la scène, la coordination des comités de villages rapporte que « suite à une déflagration d'un engin explosif à leur passage, ces éléments se sont adonnés à une vindicte qui s'est soldée par l'exécution sommaire d'un innocent en l'occurrence Dial Mustapha, journalier et père de 4 enfants, et d'un blessé septuagénaire. L'acharnement de ces éléments s'est aussi traduit par le saccage et pillage de deux habitations ainsi que de plusieurs véhicules, le racket de plusieurs commerces, le délestage de téléphone portables. La barbarie n'a pas épargné le personnel de l'hôpital qui a subit lui aussi le même sort, bousculades et maltraitance ». Pour la coordination, « cet acte qui a touché la population d'Azazga s'assimile à une descente punitive. Alors, outrée et révoltée par la perte d'un de ses enfants, la population exige vérité, justice et réparation ».
Le wali de Tizi Ouzou a lui‑même reconnu qu'il y avait eu mort d'homme, saccage, vol et violation de l'intimité de citoyens. Devant ces mêmes représentants de villages, il a promis que des sanctions et des mesures judiciaires seront prises, en plus de réparations pour les familles des victimes.
Alors que la seconde victime est toujours en observation à l'hôpital, Mustapha a été enterré ce samedi 25 juin dans son village natal à Souamâa, dans la daïra de Mekla, à 25 km de la ville de Tizi Ouzou. A Azazga, le climat reste tendu. Après l'opération ville morte d'aujourd'hui, une marche est prévue demain.
http://www.tsa-algerie.com/divers/une-ville-sous-le-choc-les-temoins-racontent_16259.html
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Des milliers de personnes ont marché hier pour Mustapha Dial
Azazga exige la vérité
Par : S. LESLOUS /A. IBERSIENE
Des milliers de personnes, venues des quatre coins de la région, mais surtout d’Azazga et de Mekla, ont pris part, hier matin, à la “marche d’indignation et de dénonciation” à laquelle ont appelé les membres de la Coordination des comités de village, ainsi que la cellule de crise installée au lendemain de ce triste événement, dans la ville d’Azazga, à 35 km de Tizi Ouzou.
La marche avait pour objectif d’exprimer la profonde colère de la population et son indignation suite à la bavure militaire qui a coûté, dans l’après-midi de jeudi passé, la vie à Mustapha Dial, un manœuvre âgé de 42 ans, originaire de la commune de Souamaâ.
La marche s’est ébranlée, peu après 10h, de la gare routière d’Azazga, d’où la grande marée humaine, après avoir sillonné les ruelles de la ville, s’est dirigée vers le siège de l’APC, situé dans le centre-ville, en empruntant le boulevard Ahmed-Zaïdat.
Une grande colère était visible sur le visage des marcheurs qui scandaient, tout le long du boulevard, à tue-tête, des slogans en hommage à Mustapha, victime de la bavure militaire : “Assa azekka Mustapha yella yella”, et beaucoup d’autres slogans hostiles au pouvoir tels que “Pouvoir assassin”, “Bouteflika Ouyahia houkouma irhabiya”… Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : “à qui le tour ?”, ou encore “Jugez les assassins”, comme pour demander que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est passé.
Pendant ce temps, beaucoup de commerces de la ville ont baissé rideau en signe d’adhésion aux mots d’ordre de la grève. C’est, pour rappel, le troisième jour consécutif, depuis jeudi, que les commerçants de la ville d’Azazga ferment pour exprimer, aux côtés de la population, leur consternation suite à ce que les comités de village ont qualifié, dans une déclaration rendue publique vendredi dernier, de “descente punitive qui a ciblé des civils désarmés”.
Arrivés devant le siège de l’APC, situé au centre-ville d’Azazga, les manifestants ont observé une halte durant laquelle une prise de parole a été improvisée par des élus locaux, ainsi que des membres des deux comités de village d’Azazga et de Souamaâ. La parole a été également donnée à l’un des frères du défunt, qui a tenu à remercier la population des deux régions, Azazga et Souamaâ, pour leur soutien et leur mobilisation.
Les manifestants se sont dirigés ensuite vers la sortie est de la ville, sur la route de Yakourène, pour se rendre sur le lieu exact où la victime a été tuée jeudi passé, à une distance de près de 3 kilomètres, juste à proximité de l’hôpital Maghnem-Lounès d’Azazga.
Une minute de silence a été observée dans un moment de grande émotion et de deuil à la mémoire de la victime et une gerbe de fleurs a été déposée sur le lieu même où Mustapha Dial a rendu, devant les yeux terrifiés de nombreuses personnes, son dernier souffle, après avoir été blessé auparavant à l’intérieur de la villa du très estimé ancien officier de l’ALN, dit le capitaine Rouget.
Notons que la manifestation s’est dispersée dans le calme et qu’aucun incident n’a été enregistré. Ce qui n’étonne guère, à vrai dire, tant depuis le drame, de jeudi dernier, les représentants des comités de village n’ont pas cessé d’appeler à la vigilance et, surtout, à ne pas tomber dans le jeu de ceux qui n’ont d’autres objectifs que de mettre le feu aux poudres en Kabylie et reproduire ainsi un autre Printemps noir qui ne fera qu’engendrer de nouvelles victimes. C’était justement à l’effet d’éviter un tel scénario que les autorités de wilaya, représentées par le wali, Abdelkader Bouazghi, et les responsables des services de sécurité se sont rendus au lendemain de ces tragiques évènements, soit vendredi dernier, à Azazga où ils ont tenu une réunion avec la Coordination des comités de village en présence des membres des familles des deux victimes.
Aussitôt, faut-il le rappeler, le représentant du gouvernement a reconnu que des “dépassements” ont été commis par les militaires mais qu’une enquête sera ouverte et que les éléments impliqués seront sanctionnés et des réparations seront accordées à la famille de la victime. Des promesses, faut-il encore le rappeler, renouvelées dans un communiqué rendu public par le ministère de la Défense
Liberté
Azazga exige la vérité
Par : S. LESLOUS /A. IBERSIENE
Des milliers de personnes, venues des quatre coins de la région, mais surtout d’Azazga et de Mekla, ont pris part, hier matin, à la “marche d’indignation et de dénonciation” à laquelle ont appelé les membres de la Coordination des comités de village, ainsi que la cellule de crise installée au lendemain de ce triste événement, dans la ville d’Azazga, à 35 km de Tizi Ouzou.
La marche avait pour objectif d’exprimer la profonde colère de la population et son indignation suite à la bavure militaire qui a coûté, dans l’après-midi de jeudi passé, la vie à Mustapha Dial, un manœuvre âgé de 42 ans, originaire de la commune de Souamaâ.
La marche s’est ébranlée, peu après 10h, de la gare routière d’Azazga, d’où la grande marée humaine, après avoir sillonné les ruelles de la ville, s’est dirigée vers le siège de l’APC, situé dans le centre-ville, en empruntant le boulevard Ahmed-Zaïdat.
Une grande colère était visible sur le visage des marcheurs qui scandaient, tout le long du boulevard, à tue-tête, des slogans en hommage à Mustapha, victime de la bavure militaire : “Assa azekka Mustapha yella yella”, et beaucoup d’autres slogans hostiles au pouvoir tels que “Pouvoir assassin”, “Bouteflika Ouyahia houkouma irhabiya”… Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire : “à qui le tour ?”, ou encore “Jugez les assassins”, comme pour demander que toute la lumière soit faite sur ce qui s’est passé.
Pendant ce temps, beaucoup de commerces de la ville ont baissé rideau en signe d’adhésion aux mots d’ordre de la grève. C’est, pour rappel, le troisième jour consécutif, depuis jeudi, que les commerçants de la ville d’Azazga ferment pour exprimer, aux côtés de la population, leur consternation suite à ce que les comités de village ont qualifié, dans une déclaration rendue publique vendredi dernier, de “descente punitive qui a ciblé des civils désarmés”.
Arrivés devant le siège de l’APC, situé au centre-ville d’Azazga, les manifestants ont observé une halte durant laquelle une prise de parole a été improvisée par des élus locaux, ainsi que des membres des deux comités de village d’Azazga et de Souamaâ. La parole a été également donnée à l’un des frères du défunt, qui a tenu à remercier la population des deux régions, Azazga et Souamaâ, pour leur soutien et leur mobilisation.
Les manifestants se sont dirigés ensuite vers la sortie est de la ville, sur la route de Yakourène, pour se rendre sur le lieu exact où la victime a été tuée jeudi passé, à une distance de près de 3 kilomètres, juste à proximité de l’hôpital Maghnem-Lounès d’Azazga.
Une minute de silence a été observée dans un moment de grande émotion et de deuil à la mémoire de la victime et une gerbe de fleurs a été déposée sur le lieu même où Mustapha Dial a rendu, devant les yeux terrifiés de nombreuses personnes, son dernier souffle, après avoir été blessé auparavant à l’intérieur de la villa du très estimé ancien officier de l’ALN, dit le capitaine Rouget.
Notons que la manifestation s’est dispersée dans le calme et qu’aucun incident n’a été enregistré. Ce qui n’étonne guère, à vrai dire, tant depuis le drame, de jeudi dernier, les représentants des comités de village n’ont pas cessé d’appeler à la vigilance et, surtout, à ne pas tomber dans le jeu de ceux qui n’ont d’autres objectifs que de mettre le feu aux poudres en Kabylie et reproduire ainsi un autre Printemps noir qui ne fera qu’engendrer de nouvelles victimes. C’était justement à l’effet d’éviter un tel scénario que les autorités de wilaya, représentées par le wali, Abdelkader Bouazghi, et les responsables des services de sécurité se sont rendus au lendemain de ces tragiques évènements, soit vendredi dernier, à Azazga où ils ont tenu une réunion avec la Coordination des comités de village en présence des membres des familles des deux victimes.
Aussitôt, faut-il le rappeler, le représentant du gouvernement a reconnu que des “dépassements” ont été commis par les militaires mais qu’une enquête sera ouverte et que les éléments impliqués seront sanctionnés et des réparations seront accordées à la famille de la victime. Des promesses, faut-il encore le rappeler, renouvelées dans un communiqué rendu public par le ministère de la Défense
Liberté
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Au-delà de la bavure, de sérieuses interrogations
Par : Mustapha Hammouche
Après trois jours de grève, Azazga a marché. Le drame qui a notamment frappé la famille du jeune Dial ne pouvait que susciter la douleur et l’incompréhension qu’engendre toute bavure. S’il ne s’agissait que de l’effet tragique d’une méprise.
Car les évènements d’Azazga, tels que les témoignages en rapportent le déroulement, ne correspondent pas à ce risque de bavure intégré par toute institution disposant de la prérogative de la violence légitime de l’état. Ils imposent alors immédiatement quelques interrogations sur l’institution de lutte contre le terrorisme et, plus globalement, de défense nationale.
En premier lieu, on peut observer que les troupes évoluent à l’aveugle en toute méconnaissance sociopolitique du terrain : pas besoin de développer des prodiges de renseignements pour savoir que les habitants du secteur ne peuvent être suspectés de connivence avec un acte terroriste. Cela aurait évité à l’ANP d’attaquer à l’arme lourde les domiciles du fils et du beau-frère d’un ancien officier de l’ALN.
En second lieu, le déchaînement de violence qui a suivi l’attentat semble être devenu incontrôlable : selon les témoignages, passants, personnel de l’hôpital, riverains, chacun y a pris pour son grade. Même le militaire — indépendamment de la relation hiérarchique — qui voulait empêcher la faute de son collègue, en criant “ce n’est pas un terroriste”, n’a pas été entendu. On n’est plus dans l’acte militaire, mais dans le défoulement psychologique. D’autant plus que certains actes rapportés de pillage donnent des concernés l’image, inédite s’agissant de l’Armée algérienne, d’une unité de soudards.
En troisième lieu, la scène n’a rien à voir avec une réponse tactique à une attaque violente : les hommes s’en sont pris à tout ce qui, autour, pouvait subir leur instinct de vindicte, y compris les appareils électroménagers, et même un piano, dans une des deux villas ciblées.
Enfin, il semble que la chaîne de commandement n’était pas préparée à gérer la confusion qui suit une attaque surprise, sinon qu’elle est vite rompue quand il s’agit de riposter à une situation d’urgence tactique.
On espère infondés ces constats de profane. Mais l’interrogation s’impose quand on sait qu’un quinzaine d’amis déjeunaient, le jeudi précédent, dans la maison ciblée. Il est temps que le pouvoir se départisse du réflexe officiel qui est de toujours décharger l’auteur de la bavure aux dépens de sa victime, comme on l’a observé dans d’autres cas, et cesse d’entretenir la confusion entre la responsabilité personnelle et la responsabilité institutionnelle qui fonde tous les excès des fonctionnaires de toute échelle. L’ANP n’a pas vocation à brutaliser et d’attenter à l’intégrité et à la vie d’Algériens : les éléments qui, en son sein, se rendent coupables de crimes contre les citoyens doivent les assumer. La solidarité malsaine.
Le “qui-tue-qui”, qui a indirectement imposé l’issue équivoque de “la réconciliation nationale”, est le fruit de cette connivence malsaine entre l’individu et l’institution face à la société, perçue, elle, comme menace. Et c’est cette “réconciliation” contre-nature qui fait que le soldat et le policier ne discernent plus le terroriste du citoyen et confondent une habitation avec un refuge.
Les bavures aussi ont un fondement politique.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr
Par : Mustapha Hammouche
Après trois jours de grève, Azazga a marché. Le drame qui a notamment frappé la famille du jeune Dial ne pouvait que susciter la douleur et l’incompréhension qu’engendre toute bavure. S’il ne s’agissait que de l’effet tragique d’une méprise.
Car les évènements d’Azazga, tels que les témoignages en rapportent le déroulement, ne correspondent pas à ce risque de bavure intégré par toute institution disposant de la prérogative de la violence légitime de l’état. Ils imposent alors immédiatement quelques interrogations sur l’institution de lutte contre le terrorisme et, plus globalement, de défense nationale.
En premier lieu, on peut observer que les troupes évoluent à l’aveugle en toute méconnaissance sociopolitique du terrain : pas besoin de développer des prodiges de renseignements pour savoir que les habitants du secteur ne peuvent être suspectés de connivence avec un acte terroriste. Cela aurait évité à l’ANP d’attaquer à l’arme lourde les domiciles du fils et du beau-frère d’un ancien officier de l’ALN.
En second lieu, le déchaînement de violence qui a suivi l’attentat semble être devenu incontrôlable : selon les témoignages, passants, personnel de l’hôpital, riverains, chacun y a pris pour son grade. Même le militaire — indépendamment de la relation hiérarchique — qui voulait empêcher la faute de son collègue, en criant “ce n’est pas un terroriste”, n’a pas été entendu. On n’est plus dans l’acte militaire, mais dans le défoulement psychologique. D’autant plus que certains actes rapportés de pillage donnent des concernés l’image, inédite s’agissant de l’Armée algérienne, d’une unité de soudards.
En troisième lieu, la scène n’a rien à voir avec une réponse tactique à une attaque violente : les hommes s’en sont pris à tout ce qui, autour, pouvait subir leur instinct de vindicte, y compris les appareils électroménagers, et même un piano, dans une des deux villas ciblées.
Enfin, il semble que la chaîne de commandement n’était pas préparée à gérer la confusion qui suit une attaque surprise, sinon qu’elle est vite rompue quand il s’agit de riposter à une situation d’urgence tactique.
On espère infondés ces constats de profane. Mais l’interrogation s’impose quand on sait qu’un quinzaine d’amis déjeunaient, le jeudi précédent, dans la maison ciblée. Il est temps que le pouvoir se départisse du réflexe officiel qui est de toujours décharger l’auteur de la bavure aux dépens de sa victime, comme on l’a observé dans d’autres cas, et cesse d’entretenir la confusion entre la responsabilité personnelle et la responsabilité institutionnelle qui fonde tous les excès des fonctionnaires de toute échelle. L’ANP n’a pas vocation à brutaliser et d’attenter à l’intégrité et à la vie d’Algériens : les éléments qui, en son sein, se rendent coupables de crimes contre les citoyens doivent les assumer. La solidarité malsaine.
Le “qui-tue-qui”, qui a indirectement imposé l’issue équivoque de “la réconciliation nationale”, est le fruit de cette connivence malsaine entre l’individu et l’institution face à la société, perçue, elle, comme menace. Et c’est cette “réconciliation” contre-nature qui fait que le soldat et le policier ne discernent plus le terroriste du citoyen et confondent une habitation avec un refuge.
Les bavures aussi ont un fondement politique.
M. H.
musthammouche@yahoo.fr
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Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
pourquoi ces kabyles ,zaama connu pour leur grand nif ,ne marchent pas contre la prostitution ,contre la drogue ,contre le squattage des espaces publics par des commerçants qui ne payent pas leur impots ,et qui se font des fortunes colossales sur le dos de la population désoeuvrée et pauvre
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Azazga(Tizi-Ouzou) :Des milliers de citoyens dénoncent un crime d’Etat et des exactions
Posté par rcd1989 le 26 juin 2011
Par : Salim Haddad
Plusieurs milliers de citoyens ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de dénoncer des exactions militaires graves dont ont été victimes d’innocents citoyens de la part de soldats qui s’en sont pris, sitôt l’attaque terroriste dont ils ont été la cible jeudi à 13h 30 aux alentours de l’hôpital d’Azazga, aux habitants des maisons limitrophes du lieu de l’embuscade. Des actes, que les nombreux habitants assimilent à ceux perpétrés par l’armée coloniale. Cette marche s’est voulue un cri d’indignation et de révolte suite à l’assassinat de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, et les nombreuses victimes d’actes de pillage et d’extorsions. La coordination des comités de villages du Arch At-Ghobri dénonce “une descente punitive et exige à ce que justice soit faite” .
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daira avant de s’arrêter à l'hôpital d'Azazga où une gerbe de fleur a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Parmi les nombreux marcheurs, les députés du RCD (Arezki Aider, Boussad Boudiaf, Lila Hadjarab,Achour Imazaten et Mahmoud Boudaren),ainsi que de nombreux élus locaux étaient présents où tout au long du parcours de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans hostiles au pouvoir.
Cette exaction,rappelons-le a fait l’objet d’une déclaration virulente du RCD qui se pose la question de « Qui a intérêt à embraser la Kabylie en ce moment précis ? » et d’ajouter « Il y a longtemps que le RCD, à l’instar de nombreux acteurs et observateurs de la vie nationale, a appelé à la vigilance pour déjouer les scénarii qui travaillent méthodiquement à la déstabilisation de la Kabylie pour y semer la mort à chaque fois que le système est face à une impasse ».
Posté par rcd1989 le 26 juin 2011
Par : Salim Haddad
Plusieurs milliers de citoyens ont pris part ce dimanche 26 juin à la marche populaire à laquelle avait appelé la coordination des comités de villages et des élus d'Azazga. L'objectif de cette marche était de dénoncer des exactions militaires graves dont ont été victimes d’innocents citoyens de la part de soldats qui s’en sont pris, sitôt l’attaque terroriste dont ils ont été la cible jeudi à 13h 30 aux alentours de l’hôpital d’Azazga, aux habitants des maisons limitrophes du lieu de l’embuscade. Des actes, que les nombreux habitants assimilent à ceux perpétrés par l’armée coloniale. Cette marche s’est voulue un cri d’indignation et de révolte suite à l’assassinat de Mustapha Dial, cet ouvrier, père de 4 enfants, et les nombreuses victimes d’actes de pillage et d’extorsions. La coordination des comités de villages du Arch At-Ghobri dénonce “une descente punitive et exige à ce que justice soit faite” .
La marche s'est ébranlée de la gare routière d'Azazga pour se diriger vers le siège de l'APC, puis vers celui de la daira avant de s’arrêter à l'hôpital d'Azazga où une gerbe de fleur a été déposée à la mémoire de Mustapha Dial. Parmi les nombreux marcheurs, les députés du RCD (Arezki Aider, Boussad Boudiaf, Lila Hadjarab,Achour Imazaten et Mahmoud Boudaren),ainsi que de nombreux élus locaux étaient présents où tout au long du parcours de la marche, les manifestants n'ont cessé de scander des slogans hostiles au pouvoir.
Cette exaction,rappelons-le a fait l’objet d’une déclaration virulente du RCD qui se pose la question de « Qui a intérêt à embraser la Kabylie en ce moment précis ? » et d’ajouter « Il y a longtemps que le RCD, à l’instar de nombreux acteurs et observateurs de la vie nationale, a appelé à la vigilance pour déjouer les scénarii qui travaillent méthodiquement à la déstabilisation de la Kabylie pour y semer la mort à chaque fois que le système est face à une impasse ».
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Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
source:
http://rcd1989.unblog.fr/2011/06/26/azazgatizi-ouzou-des-milliers-de-citoyens-denoncent-un-crime-detat-et-des-exactions/
http://rcd1989.unblog.fr/2011/06/26/azazgatizi-ouzou-des-milliers-de-citoyens-denoncent-un-crime-detat-et-des-exactions/
Zhafit- Admin
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Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
Kabylie:Crime d’Etat et impunité
Posté par rcd1989 le 24 juin 2011
Source:Site du RCD
La Kabylie vient encore une fois d’être le théâtre d’une opération militaire sanglante. Une fois de plus des victimes innocentes tombent sous les balles du système dans une conjoncture politique particulièrement sensible. Le RCD s’associe aux douleurs des familles des victimes, se tient à leur côté et exige à ce que justice soit rendue.
Cette agression criminelle marque un palier supplémentaire dans le funeste rituel des attaques menées contre la Kabylie.
A l’insécurité chronique entretenue par les kidnappings, les attaques terroristes et le banditisme vient de s’ajouter des exactions militaires d’une exceptionnelle gravité. Des soldats s’en sont pris, sitôt l’attaque terroriste dont ils ont été la cible jeudi à 13h 30 aux alentours de l’hôpital d’Azazga, aux habitants des maisons limitrophes du lieu de l’embuscade. Des actes dignes de l’époque coloniale ont été commis envers des citoyens désarmés.
Selon des témoignages de victimes, les militaires ont assassiné à bout portant un jeune homme et en ont mitraillé un autre, le blessant gravement. D’autres soldats sont rentrés dans les maisons et ont lâché des rafales vers des chambres. Les familles font état d’actes de pillage et d’extorsions. Plusieurs citoyens dont les commerçants ont été délestés de leur argent. Violant les franchises hospitalières, les militaires ont brutalisé médecins et patients et saisi plusieurs téléphones portables à l’intérieur même de l’hôpital, privant le personnels de tout contact avec l’extérieur.
Ce énième dépassement est le résultat de l’antikabylisme entretenu et de la stratégie de pourrissement menée sur la Kabylie. Le RCD pose la question de savoir à qui profite ce carnage.
Qui a intérêt à embraser la Kabylie en ce moment précis ?
Cet acte rappelle étrangement l’assassinat commis sur un jeune lycéen par un gendarme à l’intérieur d’une brigade en 2001. Sauf que cette fois, il sera difficile d’invoquer l’erreur ou la maladresse d’un homme.
Il y a longtemps que le RCD, à l’instar de nombreux acteurs et observateurs de la vie nationale, a appelé à la vigilance pour déjouer les scénarii qui travaillent méthodiquement à la déstabilisation de la Kabylie pour y semer la mort à chaque fois que le système est face à une impasse.
Alger, le 24 juin 2011
Le RCD
Posté par rcd1989 le 24 juin 2011
Source:Site du RCD
La Kabylie vient encore une fois d’être le théâtre d’une opération militaire sanglante. Une fois de plus des victimes innocentes tombent sous les balles du système dans une conjoncture politique particulièrement sensible. Le RCD s’associe aux douleurs des familles des victimes, se tient à leur côté et exige à ce que justice soit rendue.
Cette agression criminelle marque un palier supplémentaire dans le funeste rituel des attaques menées contre la Kabylie.
A l’insécurité chronique entretenue par les kidnappings, les attaques terroristes et le banditisme vient de s’ajouter des exactions militaires d’une exceptionnelle gravité. Des soldats s’en sont pris, sitôt l’attaque terroriste dont ils ont été la cible jeudi à 13h 30 aux alentours de l’hôpital d’Azazga, aux habitants des maisons limitrophes du lieu de l’embuscade. Des actes dignes de l’époque coloniale ont été commis envers des citoyens désarmés.
Selon des témoignages de victimes, les militaires ont assassiné à bout portant un jeune homme et en ont mitraillé un autre, le blessant gravement. D’autres soldats sont rentrés dans les maisons et ont lâché des rafales vers des chambres. Les familles font état d’actes de pillage et d’extorsions. Plusieurs citoyens dont les commerçants ont été délestés de leur argent. Violant les franchises hospitalières, les militaires ont brutalisé médecins et patients et saisi plusieurs téléphones portables à l’intérieur même de l’hôpital, privant le personnels de tout contact avec l’extérieur.
Ce énième dépassement est le résultat de l’antikabylisme entretenu et de la stratégie de pourrissement menée sur la Kabylie. Le RCD pose la question de savoir à qui profite ce carnage.
Qui a intérêt à embraser la Kabylie en ce moment précis ?
Cet acte rappelle étrangement l’assassinat commis sur un jeune lycéen par un gendarme à l’intérieur d’une brigade en 2001. Sauf que cette fois, il sera difficile d’invoquer l’erreur ou la maladresse d’un homme.
Il y a longtemps que le RCD, à l’instar de nombreux acteurs et observateurs de la vie nationale, a appelé à la vigilance pour déjouer les scénarii qui travaillent méthodiquement à la déstabilisation de la Kabylie pour y semer la mort à chaque fois que le système est face à une impasse.
Alger, le 24 juin 2011
Le RCD
Zhafit- Admin
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Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
http://rcd1989.unblog.fr/2011/06/24/kabyliecrime-detat-et-impunite/
Zhafit- Admin
- Nombre de messages : 13508
Date d'inscription : 26/04/2008
Re: Près de 4000 personnes marchent à Azazga
donc il y a exactement 4000 kabyles ,c'est insuffisant pour les inclure dans la prochaine révision constitutionnelle
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