L'association culturelle "Slimane Rahmani" renaît
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L'association culturelle "Slimane Rahmani" renaît
L’association culturelle «Slimane Rahmani» renaît
L’association culturelle «Slimane Rahmani» qui a une excellente réputation dans la wilaya de Bejaia et même en dehors. Connue aussi par ses oeuvres et sa présence dans les grandes occasions a cessé malheureusement ses activités et elle est restée en hibernation pendant plusieurs longues années faute de structuration et de bonne gestion. La longue attente des habitants d’Aokas d’une éventuelle relancée de l’Association leur fait croire, que la belle ère et les longues années de sacrifices n’ont donné finalement aucun fruit et que l’Association culturelle «Slimane Rahmani» a définitivement disparu, et face à cette situation incertaine, et contrairement à toute attente, un groupe de jeunes universitaires hyper motivés et très actifs , surgit afin de remettre cette association riche et pauvre à la fois sur rails et tenter de la réanimer à nouveau. «Il est honteux de ruiner l’association qui porte le nom d’un grand écrivain de la région, Slimane Rahmani en l’occurrence», dit Lyes Touati, membre fondateur et membre du bureau exécutif de l’Association. Leur choix est porté donc sur Reda Senoune, cadre universitaire pour présider l’association qui a installé à son tour le bureau exécutif. Il est à noter que l’agrément de l’association est renouvelé récemment et un riche plan d’action a été déjà élaboré, les membres se disent déjà prêts à célébrer les plus proches occasions, à commencer par la commémoration de Yennayer, nouvel an amazigh , le 12 janvier prochain.
QUI EST SLIMANE RAHMANI ?
Slimane Rahmani est un écrivain algérien, né en février 1893 à Aokas dans la wilaya de Béjaïa. Il fut instituteur de 1910 à 1917, au village d’Aït Amrous, puis professeur d’arabe et de berbère à l’Ecole normale de Bouzaréah et dans les différents lycées de l’Algérois jusqu’en 1964, année de son décès. Docteur en lettres, agrégé de l’université d’Aix (Marseille) en 1954, il obtint auparavant (entre 1936 et 1940) un diplôme en langue berbère et une certification d’études supérieures en langue et littérature arabes. Membre actif au sein de la société historique algérienne depuis 1934, il fut également président d’un cercle littéraire international et participa aux différents congrès organisés par la fédération des sociétés de l’Afrique du Nord, dont notamment ceux tenus à Venise (Italie) en 1949 et à Vienne (Autriche) en 1952. Par ailleurs, ses travaux ethnologiques et sociologiques sur les populations du bassin de Oued Mrsa (Béjaïa) lui valurent, en 1942, le prix littéraire d’Algérie. Ses publications et les synthèses de ses recherches constituent un riche répertoire d’études sérieuses, citons: - Recueils de notes et mémoires de la société archéologique, historique et géologique du département de Constantine (1933); - Coutumes et labours chez les Aït Amrous (1933); - Le mois de mai chez les Kabyles, (1955); - Rites relatifs à la vache au lait, (1935) - La grossesse et la naissance chez la population de Cap Aokas (1937); - L’enfant chez les Kabyles jusqu’à la circoncision (1938); - Le mariage chez les Kabyles de Cap Aokas (1939) ; - Le divorce chez les Kabyles (1940); - Le tir à la cible et le «nif» en Kabylie (1949). Editer ses oeuvres est un devoir de mémoire!
Hafit Zaouche (le courrier du jeudi 07 janvier 2010)
L’association culturelle «Slimane Rahmani» qui a une excellente réputation dans la wilaya de Bejaia et même en dehors. Connue aussi par ses oeuvres et sa présence dans les grandes occasions a cessé malheureusement ses activités et elle est restée en hibernation pendant plusieurs longues années faute de structuration et de bonne gestion. La longue attente des habitants d’Aokas d’une éventuelle relancée de l’Association leur fait croire, que la belle ère et les longues années de sacrifices n’ont donné finalement aucun fruit et que l’Association culturelle «Slimane Rahmani» a définitivement disparu, et face à cette situation incertaine, et contrairement à toute attente, un groupe de jeunes universitaires hyper motivés et très actifs , surgit afin de remettre cette association riche et pauvre à la fois sur rails et tenter de la réanimer à nouveau. «Il est honteux de ruiner l’association qui porte le nom d’un grand écrivain de la région, Slimane Rahmani en l’occurrence», dit Lyes Touati, membre fondateur et membre du bureau exécutif de l’Association. Leur choix est porté donc sur Reda Senoune, cadre universitaire pour présider l’association qui a installé à son tour le bureau exécutif. Il est à noter que l’agrément de l’association est renouvelé récemment et un riche plan d’action a été déjà élaboré, les membres se disent déjà prêts à célébrer les plus proches occasions, à commencer par la commémoration de Yennayer, nouvel an amazigh , le 12 janvier prochain.
QUI EST SLIMANE RAHMANI ?
Slimane Rahmani est un écrivain algérien, né en février 1893 à Aokas dans la wilaya de Béjaïa. Il fut instituteur de 1910 à 1917, au village d’Aït Amrous, puis professeur d’arabe et de berbère à l’Ecole normale de Bouzaréah et dans les différents lycées de l’Algérois jusqu’en 1964, année de son décès. Docteur en lettres, agrégé de l’université d’Aix (Marseille) en 1954, il obtint auparavant (entre 1936 et 1940) un diplôme en langue berbère et une certification d’études supérieures en langue et littérature arabes. Membre actif au sein de la société historique algérienne depuis 1934, il fut également président d’un cercle littéraire international et participa aux différents congrès organisés par la fédération des sociétés de l’Afrique du Nord, dont notamment ceux tenus à Venise (Italie) en 1949 et à Vienne (Autriche) en 1952. Par ailleurs, ses travaux ethnologiques et sociologiques sur les populations du bassin de Oued Mrsa (Béjaïa) lui valurent, en 1942, le prix littéraire d’Algérie. Ses publications et les synthèses de ses recherches constituent un riche répertoire d’études sérieuses, citons: - Recueils de notes et mémoires de la société archéologique, historique et géologique du département de Constantine (1933); - Coutumes et labours chez les Aït Amrous (1933); - Le mois de mai chez les Kabyles, (1955); - Rites relatifs à la vache au lait, (1935) - La grossesse et la naissance chez la population de Cap Aokas (1937); - L’enfant chez les Kabyles jusqu’à la circoncision (1938); - Le mariage chez les Kabyles de Cap Aokas (1939) ; - Le divorce chez les Kabyles (1940); - Le tir à la cible et le «nif» en Kabylie (1949). Editer ses oeuvres est un devoir de mémoire!
Hafit Zaouche (le courrier du jeudi 07 janvier 2010)
Red@_Senoune- Nombre de messages : 1986
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laic-aokas- Nombre de messages : 14024
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