Marche contre la construction d'un Célibatorium à Aokas le 15 septembre 2018

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[url=https://twitter.com/intent/tweet?text=Aokas %3A La population dit %C2%AB NON %C2%BB au c%C3%A9libatorium de la police&url=http://www.bejaia06.com/aokas-la-population-dit-non-au-celibatorium-de-la-police&via=BejaiaNews]Twitter [/url]

C’est en réponse à l’appel lancé par le collectif des associations de la commune d’Aokas que des centaines de personnes se sont convergées à la place Katia Bengana, jouxtant la poste d’Aokas, aujourd’hui à 10H. Des banderoles et des pancartes où on peut lire des slogans exprimant un rejet quant à la construction d’un célibatorium de la police sur une parcelle de terrain, d’une superficie de 2 000 m². La procession humaine a parcouru les artères de la ville avant d’atterrir au lieu de construction de la bâtisse où une prise de parole a été tenue pour dévoiler les dessous de cette affaire scabreuse qui peine à voiler un énième bradage des espaces publics de la région. Les marcheurs ont par la suite complété leur itinéraire par un passage au niveau de l’APC où une délégation a été désignée pour rencontrer un responsable présent sur place, mais sans suite, aucun responsable n’a été présent.

Pour rappel, le projet de construction du ledit célibatrorium fait état d’une construction illicite car ne présentant pas un permis de construire. Le Maire a saisi l’entrepreneur chargé du projet d’une mise en demeure en date du 3 septembre dont on peut lire : « …je vous mets en demeure d’arrêter les travaux immédiatement, et de présenter un permis de construire. Faute par vous d’obtempérer à la présente mise en demeure, je me verrai dans l’obligation de prendre les mesures qui s’imposent ». En réalité, derrière cette gesticulation de façade le P/APC ne cache pas son adhésion au projet, adhésion qu’il a exprimée devant les membres du collectif qui se sont déplacés auparavant pour s’en acquérir de l’état des lieux. Ce qui en dit long sur ces prétendus « élus du peuple ».

Par ailleurs, ce projet qui a été refusé dans d’autres régions, a atterri à Aokas et un choix de terrain a été défini et sanctionné par un procès verbal en date du 17 mai 2011, bien qu’un PV ne dispose d’aucune validité juridique. Les protestataires quant à eux ont met en garde quant à la continuité des travaux, sinon d’en assumer les conséquences qui en découleront.

Il est à signaler que la station balnéaire d’Aokas fait état d’un nombre incroyablement élevé de constructions illicites. Mais quand cela relève de ceux qui sont sensés l’éradiquer, en l’occurrence les forces de police, il y a de quoi se poser des questions.