Chroniques Coupable de sa fierté (de l’interdiction de la conférence de Younes Adli)
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Chroniques Coupable de sa fierté (de l’interdiction de la conférence de Younes Adli)
Coupable de sa fierté (de l’interdiction de la conférence de Younes Adli)
Par Rachid Hitouche
Posté le 4 mars 2017
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CHRONIQUE (SIWEL) — La pensée Kabyle a été interdite de penser en kabyle, et en Kabylie.
En effet la conférence que devait animer Younes Adli, cet après-midi au centre culturel Slimane Rahmani d’Aokas à Bgayet, autour de son livre en deux tomes, la pensée Kabyle, s’est purement et simplement vue interdite par ceux qui ne veulent plus entendre parler du Kabyle, encore moins de ceux et celles qui pensent kabyle, rêvent kabyle, pleurent et rient Kabyle.
Comment peut-on nommer cet acte qui frise la barbarie intellectuelle ? Le régime négateur de l’identité d’abord puis de tout rayon de connaissance n’en peut plus, le voilà qu’il s’attaque au savoir. L’ignore-t-il encore ? Non, il le sait, la Kabylie le refuse et n’en veut plus d’une dictature longtemps instaurée. Une dictature combattue depuis des décennies. Le régime n’est plus aux abois, il aboie. Le régime rentre dans sa phase de folie, il ne sait plus quoi se prescrire, le remède est bien cher, il relève du savoir.
Dans cette contrée bien différente des autres, la savoir est d’or et la connaissance est recherchée. La conférence de M. Younes Adli ne devait pas se tenir à Oued-Souf, ni à Tatawin. M. Younes Adlli devait, logiquement, s’exprimer en Kabyle et en Kabylie. À Aokas précisément, petite ville rebelle, connue pour son amour à la démocratie, à la liberté et à sa Kabylité assumée.
Que le régime se calme à Aokas, comme à Taourit n Moussa, Akbou, At Yenni, Bouzegane ou Amizour et toute part ailleurs sur ses terres, la Kabylie a juré de ne plus s’incliner devant l’arbitraire, de ne plus mettre genou à terre devant la calamité.
La Kabylie ne se cherche plus, la Kabylie est sur son orbite de liberté. La Kabylie est victimes de sa fierté Kabyle et pour cette grâce, elle remercie la nature et assume pleinement sa différence. Elle ne doit plus rien au régime qui l’a trop longtemps réduite au silence.
Stigmatisée, taxée de tous les noms et subterfuges, pour peu que le régime arabo-islamisto-baathiste la salisse et la montre du doigt comme étant non algérienne et surtout pas Arabe. Oui ! La Kabylie vous rassure et de manière si civilisée, si courtoise, elle vous le dit : Elle n’est ni Algérienne ni Arabe, elle est juste dans sa véritable nature Kabyle. A bon entendeur.
Photo prise après l’interdiction de la conférence. On y voit Younes Adli et Rachid Hitouche, côte à côte.
Rachid Hitouche
SIWEL 042105 Mar 17
Par Rachid Hitouche
Posté le 4 mars 2017
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CHRONIQUE (SIWEL) — La pensée Kabyle a été interdite de penser en kabyle, et en Kabylie.
En effet la conférence que devait animer Younes Adli, cet après-midi au centre culturel Slimane Rahmani d’Aokas à Bgayet, autour de son livre en deux tomes, la pensée Kabyle, s’est purement et simplement vue interdite par ceux qui ne veulent plus entendre parler du Kabyle, encore moins de ceux et celles qui pensent kabyle, rêvent kabyle, pleurent et rient Kabyle.
Comment peut-on nommer cet acte qui frise la barbarie intellectuelle ? Le régime négateur de l’identité d’abord puis de tout rayon de connaissance n’en peut plus, le voilà qu’il s’attaque au savoir. L’ignore-t-il encore ? Non, il le sait, la Kabylie le refuse et n’en veut plus d’une dictature longtemps instaurée. Une dictature combattue depuis des décennies. Le régime n’est plus aux abois, il aboie. Le régime rentre dans sa phase de folie, il ne sait plus quoi se prescrire, le remède est bien cher, il relève du savoir.
Dans cette contrée bien différente des autres, la savoir est d’or et la connaissance est recherchée. La conférence de M. Younes Adli ne devait pas se tenir à Oued-Souf, ni à Tatawin. M. Younes Adlli devait, logiquement, s’exprimer en Kabyle et en Kabylie. À Aokas précisément, petite ville rebelle, connue pour son amour à la démocratie, à la liberté et à sa Kabylité assumée.
Que le régime se calme à Aokas, comme à Taourit n Moussa, Akbou, At Yenni, Bouzegane ou Amizour et toute part ailleurs sur ses terres, la Kabylie a juré de ne plus s’incliner devant l’arbitraire, de ne plus mettre genou à terre devant la calamité.
La Kabylie ne se cherche plus, la Kabylie est sur son orbite de liberté. La Kabylie est victimes de sa fierté Kabyle et pour cette grâce, elle remercie la nature et assume pleinement sa différence. Elle ne doit plus rien au régime qui l’a trop longtemps réduite au silence.
Stigmatisée, taxée de tous les noms et subterfuges, pour peu que le régime arabo-islamisto-baathiste la salisse et la montre du doigt comme étant non algérienne et surtout pas Arabe. Oui ! La Kabylie vous rassure et de manière si civilisée, si courtoise, elle vous le dit : Elle n’est ni Algérienne ni Arabe, elle est juste dans sa véritable nature Kabyle. A bon entendeur.
Photo prise après l’interdiction de la conférence. On y voit Younes Adli et Rachid Hitouche, côte à côte.
Rachid Hitouche
SIWEL 042105 Mar 17
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
Re: Chroniques Coupable de sa fierté (de l’interdiction de la conférence de Younes Adli)
http://www.siwel.info/coupable-de-sa-fierte-de-linterdiction-de-la-conference-de-younes-adli_1239.html
laic-aokas- Nombre de messages : 14024
Date d'inscription : 03/06/2011
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