Le Portail des Hommes Libres
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Smartphone Xiaomi 14 – 512 Go- 6,36″ 5G Double SIM à 599€
599 €
Voir le deal

En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie

Aller en bas

En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie Empty En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie

Message  moi Lun 7 Oct - 17:32

En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie
moi
moi

Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie Empty Re: En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie

Message  moi Lun 7 Oct - 17:32

Les années passent, le temps s’écoule, le monde change, l’univers évolue, mais l’Algérie maintient toujours les mêmes mauvaises habitudes. Les Algériens, ce peule qui jouit d’une grande histoire, d’une magnifique géographie, d’une nature enchanteresse, conservent tout de même une philosophie en total décalage avec les progrès et avancées de l’humanité.
Sinon comment expliquer que tout ce qui constitue la féminité, dans notre culture, nous les algériens, dans nos traditions, est fait d’interdits, d’éléments négatifs. A nos femmes, on nous enseigne à ne pas faire beaucoup plus qu’à faire. A nos filles, on apprend d’abord la méfiance, la peur, la crainte permanente, l’inconfort du doute, l’inutilité de réfléchir sur la vie, l’importance de l’obéissance, la soumission aux us et coutumes. Nos femmes, on leur parle rarement de droits, de liberté, de jouissance, de fantasmes, d’amour, de passion. Non, tout cela est tabou, Haram, interdit et à ne pas recommander.
Mais nous sommes tous volubiles avec nos femmes dés qu’il s’agit de devoirs, de respect de la tradition ancestrale, d’obligations familiales, de pudeur, virginité sacrée, de restrictions liberticides mais salutaires pour leur dignité. Oui, la dignité de la femme, c’est toujours l’homme algérien qui en sait quelque chose. C’est lui le baromètre de bonnes valeurs. C’est lui le dépositaire de la vérité sur la femme, sa congénère à laquelle il doit tout, mais ne fait rien pour lui permettre de vivre pleinement sa pureté, sa liberté. Le récit de cette jeune femme, devenue une mère célibataire après avoir croqué innocemment à l’amour, publié par nos soins, prouve on ne peut mieux que la femme, son corps et son âme, demeurent l’objet de la honte publique. Cette croyance, presque sacralisée, est encore ancrée dans les esprits de nos pères, frères et amis, brefs compatriotes. Qu’attendre donc d’une société composée d’hommes dont la seule référence morale est la honte ? Certainement pas beaucoup de chose. Cette jeune fille qui tombe enceinte, sans être mariée, comble du sacrilège, a vécu le plus terrible cauchemar. Elle a assisté au procès de sa féminité. Oui, tu es coupable non parce que tu as couché avec un garçon ou déshonoré le serment de ta virginité. Non, tu es d’abord coupable parce que tu es féminine. Féminine par ta sensibilité, ta douceur et ton rapport raffiné avec l’amour, et par là le monde dans ce qu’il a de plus profond et abyssal. Parce que tu es féminine, et donc perméable à l’émotion, le coeur de la vie, tu dois être jugée, diabolisée et rejetée.
La féminité est une maladie. C’est comme ça qu’elle est encore considérée en Algérie. A partir du moment où elle alimente la honte et la culpabilité, elle est un péché. Du coup, quand on viole une femme, c’est naturellement le tort de la femme. C’est elle qui a suscité le désir animalier de son bourreau. Quand on frappe une femme, c’est aussi son tort puisqu’elle doit toujours désobéir, jamais dire non. Si on répudie une femme, c’est également son tort car elle n’a pas honoré ses devoirs conjugaux. Finalement, l’Algérie ne méprise pas la femme. Il n’aime tout simplement pas la féminité. Il toujours la préférence à la femme, qu’il conçoit comme objet lui appartenant de droit, sur la féminité. Mais cela ne saura trop durer car il a tort de croire que la passivité est l’attribut éternel de la féminité…
moi
moi

Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie Empty Re: En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie

Message  moi Lun 7 Oct - 17:32

http://www.algerie-focus.com/blog/2013/10/en-algerie-on-parle-encore-de-la-feminite-comme-dune-maladie/
moi
moi

Nombre de messages : 8760
Date d'inscription : 30/01/2009

Revenir en haut Aller en bas

En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie Empty Re: En Algérie, on parle encore de la féminité comme d’une maladie

Message  Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum