220 MILLIARDS DE DINARS INVESTIS DANS LE TOURISME EN QUATRE ANS
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220 MILLIARDS DE DINARS INVESTIS DANS LE TOURISME EN QUATRE ANS
Considéré comme une ressource inépuisable qui peut générer des centaines de milliers d'emplois, le tourisme intéresse de plus en plus les investisseurs privés.
Longtemps délaissé en raison d'une économie qui puisait ses ressources essentiellement de la production et des exportations des hydrocarbures, le tourisme s'est refait peu à peu une santé, en attirant de plus en plus d'investisseurs privés.
Selon le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benmeradi, les opérateurs du secteur privé ont investi 220 milliards de dinars entre 2008 et 2012. Soit près de 2 milliards d'euros, un joli pactole qui a permis la concrétisation de 713 nouveaux projets venus s'ajouter aux centaines d'infrastructures déjà existantes.
En marge d'une rencontre dédiée à l'évaluation du secteur du tourisme, tenue dimanche à Alger, le ministre a rendu hommage aux opérateurs privés, en les remerciant pour toute l'aide qu'ils apportent pour la relance et le développement du tourisme dans notre pays. «Nous tenons à saluer le secteur privé pour sa contribution dans le développement du tourisme en Algérie, en consentant notamment 220 milliards de dinars pour la réalisation de 713 projets touristiques», a-t-il déclaré.
L'apport des investisseurs étrangers est loin d'être négligeable, en tout cas. Se situant à hauteur de 50 milliards de dinars, soit 25% de la somme totale investie, l'apport des opérateurs étrangers constitue une bouffée d'oxygène qui ne manquera pas de fouetter le secteur et l'aider dans sa quête de réalisation de nouveaux programmes. Car en dépit de tous les efforts qui ont été réalisés ces dix dernières années, le manque d'infrastructures hôtelières se fait cruellement sentir, particulièrement dans les grandes villes. Alger est certainement la moins nantie.
Ce ne sont pas 1500 lits supplémentaires comme l'a annoncé le ministre, mais 100.000 lits dont a besoin la capitale pour résoudre le déficit existant et mériter son statut. Les hôtels et palaces 5 étoiles, il en existe un peu partout dans Alger.
Par contre, il n'y a pas beaucoup d'hôtels 1 ou 2 étoiles, destinés à un public plus large. D'ailleurs, la plupart sont anciens et affichent souvent complets.
Le Sud algérien constitue une opportunité pour les investisseurs qui veulent promouvoir le tourisme dans cette région. Pour Mohamed Benmeradi, «c'est la destination préférée des touristes étrangers». Se référant aux statistiques établies par l'Office national algérien du tourisme, il a souligné que «le Sud algérien fascine et attire de plus en plus de touristes».
Il n'empêche que le tourisme national mérite d'être encouragé. C'est même une priorité si l'on veut rentabiliser les infrastructures hôtelières, surtout durant la période des grandes chaleurs, qui s'étale de mai à fin septembre.
A l'en croire, le gouvernement planche actuellement sur le sujet et prévoit une série de mesures destinées à encourager le tourisme de masse. «Le gouvernement étudie la possibilité d'exonérer d'impôts les agences de voyages les plus actives afin de les encourager», a-t-il confié.
L'année 2012 a vu la visite d'un million de voyageurs étrangers dont 600.000 touristes. Le littoral algérien attire, lui aussi, des millions d'estivants.
La concession des plages pose, cependant, problème, du moins, c'est ce que dénonce, chaque année, des milliers de baigneurs à qui on empêche par la force, parfois, l'accès à la plage au motif que celle-ci est payante. «L'accès aux plages est libre et gratuit conformément à la loi», a-t-il souligné. Il a toutefois admis que certains concessionnaires ont commis des dépassements en faisant payer aux citoyens des droits d'entrée à la plage.
Longtemps délaissé en raison d'une économie qui puisait ses ressources essentiellement de la production et des exportations des hydrocarbures, le tourisme s'est refait peu à peu une santé, en attirant de plus en plus d'investisseurs privés.
Selon le ministre du Tourisme et de l'Artisanat, Mohamed Benmeradi, les opérateurs du secteur privé ont investi 220 milliards de dinars entre 2008 et 2012. Soit près de 2 milliards d'euros, un joli pactole qui a permis la concrétisation de 713 nouveaux projets venus s'ajouter aux centaines d'infrastructures déjà existantes.
En marge d'une rencontre dédiée à l'évaluation du secteur du tourisme, tenue dimanche à Alger, le ministre a rendu hommage aux opérateurs privés, en les remerciant pour toute l'aide qu'ils apportent pour la relance et le développement du tourisme dans notre pays. «Nous tenons à saluer le secteur privé pour sa contribution dans le développement du tourisme en Algérie, en consentant notamment 220 milliards de dinars pour la réalisation de 713 projets touristiques», a-t-il déclaré.
L'apport des investisseurs étrangers est loin d'être négligeable, en tout cas. Se situant à hauteur de 50 milliards de dinars, soit 25% de la somme totale investie, l'apport des opérateurs étrangers constitue une bouffée d'oxygène qui ne manquera pas de fouetter le secteur et l'aider dans sa quête de réalisation de nouveaux programmes. Car en dépit de tous les efforts qui ont été réalisés ces dix dernières années, le manque d'infrastructures hôtelières se fait cruellement sentir, particulièrement dans les grandes villes. Alger est certainement la moins nantie.
Ce ne sont pas 1500 lits supplémentaires comme l'a annoncé le ministre, mais 100.000 lits dont a besoin la capitale pour résoudre le déficit existant et mériter son statut. Les hôtels et palaces 5 étoiles, il en existe un peu partout dans Alger.
Par contre, il n'y a pas beaucoup d'hôtels 1 ou 2 étoiles, destinés à un public plus large. D'ailleurs, la plupart sont anciens et affichent souvent complets.
Le Sud algérien constitue une opportunité pour les investisseurs qui veulent promouvoir le tourisme dans cette région. Pour Mohamed Benmeradi, «c'est la destination préférée des touristes étrangers». Se référant aux statistiques établies par l'Office national algérien du tourisme, il a souligné que «le Sud algérien fascine et attire de plus en plus de touristes».
Il n'empêche que le tourisme national mérite d'être encouragé. C'est même une priorité si l'on veut rentabiliser les infrastructures hôtelières, surtout durant la période des grandes chaleurs, qui s'étale de mai à fin septembre.
A l'en croire, le gouvernement planche actuellement sur le sujet et prévoit une série de mesures destinées à encourager le tourisme de masse. «Le gouvernement étudie la possibilité d'exonérer d'impôts les agences de voyages les plus actives afin de les encourager», a-t-il confié.
L'année 2012 a vu la visite d'un million de voyageurs étrangers dont 600.000 touristes. Le littoral algérien attire, lui aussi, des millions d'estivants.
La concession des plages pose, cependant, problème, du moins, c'est ce que dénonce, chaque année, des milliers de baigneurs à qui on empêche par la force, parfois, l'accès à la plage au motif que celle-ci est payante. «L'accès aux plages est libre et gratuit conformément à la loi», a-t-il souligné. Il a toutefois admis que certains concessionnaires ont commis des dépassements en faisant payer aux citoyens des droits d'entrée à la plage.
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
Re: 220 MILLIARDS DE DINARS INVESTIS DANS LE TOURISME EN QUATRE ANS
http://www.lexpressiondz.com/actualite/171275-le-nouvel-eldorado.html
Aokas Ultras- Nombre de messages : 4045
Date d'inscription : 28/02/2009
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