L'UN DE PREMIERS INFIRMIERS D'AOKAS:SAID ISSAHLIYEN

nè le 24 avril 1910 et decedè le 10 novembre 1995 ,il as travaillè comme infirmier chez le DR MONPERE et a l'hopital d'aokas,oued marsa a l'epoque et il est l'un des premiers infirmiers d'aokas ,il as soignè bcp d'aokassiens mais aussi bcp de gens de lota,souk el tenine et melbou a une epoque ou les algeriens n'ouvraient pas droit aux soins .

publié par Numerik

J'attends toujours l'avis de son neveu numerik sur l'article qu'on lui a consacré au 4eme numeros de l'echos de l'est

Zhafit a écrit:J'attends toujours l'avis de son neveu numerik sur l'article qu'on lui a consacré au 4eme numeros de l'echos de l'est

Que ce que tu attends Mr Numerik ....

on attend toujous...

apres cette attente je me manifeste ,en tt cas cet article m'a fait enormement plaisir et pas qu'a moi .
je profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage a mon grand pere

numerik a écrit:apres cette attente je me manifeste ,en tt cas cet article m'a fait enormement plaisir et pas qu'a moi .
je profite de cette occasion pour rendre un vibrant hommage a mon grand pere

evocation
SAHLI Saïd
le maître des maux


Quel est le quadragénaire d’Aokas qui n’a pas connu le défunt Saïd Issahlyen ?

Son vrai nom est SAHLI Saïd, mais tout le monde l’appelait respectueusement
« Ammi Saïd ».

Comment ne pas témoigner du respect à cet être bon, ô combien serviable, infirmier de son état, qui a visité toutes les demeures de sa région pour y aller apporter son expérience
et prodiguer des soins aux malades et aux nouveau-nés ?

Ammi Saïd était en son genre un pionnier de l’assistance médicale à domicile.

Formé auprès de prestigieux médecins comme le docteur Mon père,
dont la réputation à Aokas - Oued-Marsa à l’époque - était bien établie,
Ammi Saïd remplissait consciencieusement son devoir d’auxiliaire médical.

Après l’indépendance, il sera non pas un infirmier, mais l’infirmier de l’hôpital d’Aokas.
En effet, il suffit de prononcer le nom de cet établissement sanitaire
pour que l’image de Ammi Saïd vienne aussitôt à l’esprit.

Car son savoir-faire et sa simplicité attiraient l’admiration et le respect
de tous ses collègues, mais aussi de toute la population.

Chaque soir, après son service, il était souvent tiré de son repos par un habitant d’Aokas, de Lota, de Souk El Ténine ou de Melbou, pour solliciter sa présence auprès d’une personne souffrante.

Avec son aimable bonhomie, Ammi Saïd rassurait d’abord la personne avec un ton calme
et réconfortant avant de s’emparer de sa trousse et suivre sur le champ le visiteur.

Combien de malades a-t-il soignés ? Combien de patients a-t-il soulagés ?
Combien de petits, qu’une infection grave rongeait depuis longtemps, a-t-il sauvés d’une mort certaine ?

Un proverbe affirme :
« Il vaut mieux interroger celui qui possède l’expérience que celui qui possède des diplômes »
S’il y avait des doutes dans ce jugement,
Ammi Saïd serait assurément l’exception qui confirme la règle.

Ammi Saïd vint au monde le mardi 24 avril 1910,
et décéda le
10 novembre 1995.

Il a vécu un peu plus de
quatre-vingt-cinq ans.
ne regardera plus la route sans la voir
mais, assurément,
Il la verra bien en la regardant

lem

on apprend

on attend

Zhafit a écrit:J'attends toujours l'avis de son neveu numerik sur l'article qu'on lui a consacré au 4eme numeros de l'echos de l'est