Pourvu que le café littéraire d'Aokas, flambeau guetté par tous les éteignoirs, atteigne davantage de gens

« Ça reprend donc, au nez et à la barbe des flagorneurs et des coupeurs d'élan. Pourvu que le café littéraire d'Aokas, flambeau guetté par tous les éteignoirs, atteigne davantage de gens. Que l'on s'en inspire dans tout le pays pour raviver les ponts citoyens qu'instruisent et construisent la discussion, l'échange et le débat! La pègre a horreur de tout ce qui sème le beau dans le cœur des hommes; l'obscurantisme a horreur de la plus fluette des lumières, car elle éteint à elle seule un morceau de la nuit. Vivement les livres, les arts, les
rencontres, etc., pour que l'on réalise que le possible du vivre-ensemble harmonieux n'est pas l'apanage de l'État détenteur de la violence légitime, encore moins d'un État qui n'en est même pas un! »

Louenas Hassani