Toute cette haine et ce mépris envers femmes sont vraiment incroyables

Et voilà, toutes les pages, les groupes islamistes et cei n'ont rien trouvé de mieux à partager que les photos de cette petite qui laisse apparaître ses jambes.... Bien sur comme se veut la tradition pour la maudir et la traiter de tout les noms de oiseux.
Je vous déconseille vivement de lire les commentaires si vous tombez sur les photos de cette pauvre petite en pages Anngeriennes c'est vraiment à vomir...
Comment peut-on sortir des horreurs pareilles !!!!
Toute cette haine et ce mépris sont vraiment incroyables .

la frustration sexuelle est probléme majeur de notre jeunesse

De notre historique :
Hirsute, violent, édenté, sale, yeux exorbités, rageur, ongles courbés, intolérant, affamé, cannibale et impossible à fréquenter. C’est le portrait imposé de « l’arabe », alias le musulman de souche, de l’Océan à l’Océan
شعوب مكبوتة ، عدوانية ، متخلفة ،متوحشة ،جد عدوانية، .... إلخ توصف شعوبنا من المحيط إلى المحيط بأقبح الصفات ... و نتجرأ على فتح أفواهنا لنقول أننا أفضل أخرجت للناس ..

Le monde se divise en deux 😊 ceux qui voient la vie en rose et ceux qui la voient noir sur noir 😊en d'autres termes : ceux qui vivent et ceux qui attendent la mort .
Bref le hic c'est que ces derniers essaient à tout prix de traîner les autres avec eux ,ils veulent que tout le monde sombrent dans l'obscurité et attendre l'au-delà pour pouvoir profiter du réel bonheur.... A chacun sa vision de la vie...
Si tu veux t'étouffer c'est ton choix mais respecte stp le mien.
PS : La femme reste à jamais Leur cible préférée.

#Témoignage :
Émouvant témoignage
À lire jusqu'a la fin, un excellent texte qui reflète le vécu de bcp de fillettes, filles et femmes
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Lu chez nous amis(es) Sawt Nssa
Bonne lecture
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Aujourd'hui, il ne s'est (encore) rien passé. Normal, je suis dans mon lit, seule chez moi et il est 6h du matin. Tout à l'heure quand je sortirai, il se passera quelquechose, surement. Des choses. Ou même s'il ne se passe rien, je sortirai avec cette appréhension, qui pèse, qui m'accompagne partout et qui m'épuise. Je sais que cette peur est necessaire, vitale même (dans un patriarcat), je sais qu'elle vient d'un danger réel et qu'elle est là pour que je reste vigilante, mais ******* qu'est ce qu'elle me fait chier!

Aujourd'hui je me suis réveillée avec l'envie de parler, de raconter, de TOUT raconter!

1. Je joue avec mes cousins, je dois avoir dans les 3 ou 4 ans. Eux doivent avoir 13 ou 14 ans. Je porte une jupe. wahed fihoum galli "on voit ta culotte" et l'autre rajoute "tu sais on ne devrait pas voir la culotte d'une fille, demande à ta mère de pas te mettre de jupe ou bien fais attention quand tu t'assois, croise les jambes". Je m'étais sentie tellement honteuse. Mais je vous emmerde connards! Qu'est-ce qui vous a pris de regarder ma culotte!!!

2. 8 ans, maman m'envoie faire des courses à l'épicerie du coin. J'aime pas y aller. "Il me fait s'assoir sur ses genoux et me fais des bisous tout mouillés". J'aime pas ça. Je ne sais pas si ma mère ne comprends pas ou si elle pense vraiment que la présence de mon frère va changer qqchose. Elle a besoin de lait et de sucre, donc elle nous envoie quand même. Il m'assoie encore sur ses genoux et me fais des bisous mouillés pendant que sa main traine je ne sais où. Mon frère ?? Passé derrière le comptoir, il se régale des bonbons gratuits étalés devant lui. Il sait y faire le gentil monsieur... Plus grande, j'ai voulu aller lui cracher à la figure à ce connard. Je ne l'ai jamais fait. Alimentation générale fermée et puis pas forcément envie/le courage de revoir sa gueule de pervers.

3. Ecole primaire, je suis en deuxième année : je fais la queue pour sortir de l'école. On est entassés car pressés de quitter l'établissement. Je suis pressée aussi, pas pour les mêmes raisons. Depuis que je suis dans cette foutue queue, une main est collée à ma fesse droite. Maintenant j'en suis sure. ça ne peut pas être autre chose. J'ai pas arréter de me dire que ce n'est rien, surement un cartable qui me frole, ou un truc du genre, je dois m'imaginer des choses... Mais au fait non, la main se veut palpante. Je ne sais pas quoi faire. Je ne sais pas quoi dire. Je n'ose pas bouger. J'essaie de me coller un peu plus à ma camarade devant moi (la pauvre). Je cherche ma maitresse des yeux. Elle comprendra peut-être. Elle va leur dire d'arréter. Mais elle ne verra rien. Personne ne verra rien. Je sors enfin du rang, soulagée et dégoutée. Je n'ose pas me retourner. sur ma fesse, plus de main mais une sensation de brulure persiste. J'espère que cette main sera mutilée ! kech brulure au 3éme degrè wela...

4. Même période, chez moi. Trop jeune pour vivre seule (dommage). Mon cousin (le même) qui habite au dessus de chez nous est venu jouer avec mon frère et moi. Rien d'anormal. il veut qu'on joue à la poupée. Bizzare, il se moque de moi d'habitude. Trop contente de trouver des camarades de jeu, je sors mes barbies, et là il me fait "on joue avec les poupées ensuite on refait la même chose nous trois" et il commence à les faire s'embrasser sur la bouche, à se coller tout allongéEs (oui j'avais que des barbies femmes). Mais moi je veux pas faire ça? Je n'ai jamais appris à dire non. On m'a appris à dire oui ou à me taire. Je me suis donc tue. Je n'ai pas souvenir qu'il m'ait réellement embrassé mais la gêne que j'ai sentie suffit. N3al bouh!
Un autre jour, il nous a proposé de jouer à fort boyard, on devait se mettre les uns sur les autres. Evidemment j'étais au milieu w houwa fougui. Evidemment il a collé son sexe contre mes fesses. J'ai pas aimé ce jeu. A l'époque j'avais pas compris. J'étais juste très mal à l'aise. Aujourd'hui, en écrivant, j'ai la gerbe.
On devrait apprendre aux petites filles à faire confiance à leur instinct. Si tu te sens agressée, ne perds pas de temps à te demander si t'interprête bien, c'est que tu l'ES ! Quelqu'un est entrain de t'agresser! Et si tu peux, barre-toi !

5. Je suis à la fac. Je suis féministe. Je suis libérale et "libérée". Mon petit copain de l'époque m'appelle et me dis "ma soeur est absente, elle m'a laissé sa maison, vient on en profite". Je suis mal à l'aise à l'idée. Je refuse. Et puis je n'aime pas les monsonges et les choses non assumées. Il me fait son chantage affectif à la con. J'ai besoin de réfléchir. Je raccroche. Je rappelle et dis oui. Il a le chantage efficace. Et puis je le connais bien, c'est un gentil lui. Et puis ça sera toujours mieux qu'une salle de cinéma pour s'embrasser. Pas besoin de se cacher. (Qu'est ce que je pouvais être con!)
Comme prévu on s'embrasse. Et puis on se touche, tout habillés. Jusqu'à là tout va bien. Et puis il me déshabille. Putain pourquoi ? J'avais pas prévu ça! Mais je peux pas l'arréter je suis venu, je l'ai "allumé", j'assume. Par contre, je garde ma culotte. ça j'ai pas laissé faire. Mais déjà je ne prends plus plaisir. Je me sens comme qui dirait dépassée par les évènements. Et puis là il prend ma main et la pose sur son pénis et commence à se masturber. avec MA main! Mais merde j'avais pas imaginé ça! C'était dégueulasse. J'étais pas prête pour ça. Sa petite affaire faite, il m'embrasse et me fais déguerpir.
Culpabilité et honte.
J'y suis retournée une autre fois. Même scénario. J'étais prête, je pensais. Au fait non, cette fois c'est un peu différent. Il enlève ma culotte et se met à me frotter le sexe comme un malade. C'est désagréable, et trés vite douloureux. Je ne l'arréte que quand ça devient insupportable. Il réclame une fellation. Je refuse. Je ne suis vraiment pas prête pour ça. Il boude. On s'embrasse. Je le masturbe. Je sors.
Culpabilité, honte et douleur. Sur le coup je me disais ça doit être ça le plaisir. Sur le coup je me disais c'est une relation de couple normale.
Aujourd'hui je SAIS que c'était une agression sexuelle. Et que ce n'était absolument pas de ma faute.

6. Je fais un master à Tlemcen, je bosse sur un projet avec un camarade jusqu'à 20h. Je suis claquée. En plus, il est con le mec. Bref. Il m'accompagne à la cité universitaire. Porte fermée. Je frappe longtemps. Le gardien ne veut pas ouvrir. Qu'est ce que je fais dehors à cette heure-ci ? De quoi je me mèle connard?! Je répond gentiment que j'étais à la biblio. Je ss fatiguée. J'ai une présentation en fin de semaine. Il finit par ouvrir la porte. Regard entendu avec son collègue. J'ai envie de le giffler. Je baisse la tête et trace jusqu'à ma chambre. Merde alors!

7. Je fais un stage pour mon master, à Alger. grosse boite pharmaceutique. Un connard de la maintenance (de l'âge de mon père) me propose un massage des épaules car j'arréte pas de m'étirer sur ma chaise. Je suis mal à l'aise à l'idée. Mais vous l'aurez compris j'ai un peu de mal à dire non. Et puis je suis pas une fille coincée. Un massage n'est pas forcément sexuel. Evidemmet pour lui ce n'est pas innocent. Il m'embrasse. Je l'arrete et me lève. Je suis choquée et le lui dit. De quel droit fait-il un truc pareil ? Je ne veux pas que ça recommence sinon je le signale à ma responsabe. Il dit qu'il a compris et il s'excuse. Il m'énerve. Il se barre. Je boue. Je me promets que s'il recommence j'irai me plaindre. Il a peut-être harcelé d'autres stagières le fera surement à d'autres encore. Dégueulasse. Il n'a pas recommencé. Je n'en ai jamais parlé à ma responsable. Mon féminisme je me le suis mise dans le Q. Je n'étais qu'une stagière de toutes façons.

8. Je visite un appartement à alger. il est tard. Je suis seule avec le mec de l'agence. L'appartement est vide. Il veut que nous dinions ensemble. wa9il hesbeh tête à tête. Je refuse poliment. Il insiste, je refuse plus fermement et dis que s'il continue j'écourte la visite. Il essaie de s'approcher et de me prendre la main. Beurk! Je m'écarte tant bien que mal. Je lui dit que la visite est finie. Et comme une conne je le raccompagne!

9. moul kiosque taht dari. il doit avoir la 40aine ou la 50aine. Il est gentil et serviable. Je suis nouvelle dans le quartier. Neflixy 3andeh presque koul youm. Un jour il me demande mon numéro. Je demande pourquoi. gallek juste comme ça, ça peut servir. Mon oeil oui. Je me dis que hada win flexit, il l'a déjà mon numéro au fait. Evidemment il m'harcèle au téléphone. Evidemment je le bloque et ne vais plus chez lui. Mais c'est quand même chiant de devoir aller plus loin juste pour l'éviter.

10. Mon père. Un connard fini. Même pas envie de rentrer dans les détails. Le jour où j'ai appris qu'il avait violé des prostituées.

Je ne parle pas de tous les harceleurs qui se sont collés à moi dans le bus, harceleurs sans nom et sans visage, sans age aussi. Harceleurs qui m'ont mis une main aux fesses, li galouli "nelhashalek" dans la rue, ceux qui m'ont sifflé, ceux qui m'ont insulté. Ceux qui ont réclamé que je dévoile plus mes seins ou au contraire rallonge ma jupe. Ceux qui m'ont suivi. Ceux qui pensent que mon corps leur appartient et me le font comprendre. Ceux qui pensent qu'il valent mieux que moi parce qu'il ont un pénis et qu'ils ont donc le droit d'utiliser cette supériorité. Ceux qui me MECspliquent la vie et comment je devrais réagir. Ceux qui veulent. Ceux qui savent. Ceux qui font...Ceux qui m'ont fait peur et ceux qui m'ont donné la haine.

Aves tout ça je m'estime chanceuse de pas avoir été violemment agressée ou violée.
Chanceuse ?!
****** de patriarcat

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Djura ,la Femme aux mille combats .
" Je sui celle qui porte le nom FEMME et celle pour qui le repos n'existe pas." Djura.

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