Rachid Ali Yahia, l'invité de l'association culturelle Rahmani Slimane!

Tanemmirt-ik a Reda

une occasion à ne pas rater!

Sur la présentation de l’éditeur on peut lire « L’Algérie a acquis un niveau de conscience nationale encore insuffisant, de surcroit inégalement reparti. Au sein même de la communauté berbère berbérophone où cette prise de conscience nationale est plus avancée, elle est loin d’être la même dans les régions qui la composent. Mais elle va s’étendant et s’éclaircissant à un rythme qui ne manquera pas de grandir en liaison avec l’esprit de modernité désormais impossible à enrayer totalement et durablement ». Cela étant, l’auteur présume que le moment est peut être venu pour nous deux communautés nationales, œuvrant fraternellement, la main dans la main, et s’entraidant mutuellement, de passer dans le domaine linguistique, à un stade supérieur de l’organisation de la lutte de la langue berbère et de l’arabe algérien. « Il s’agit d’une part d’accroitre la pression exercée sur le pouvoir en place de telle sorte qu’elle devienne de plus en plus irrésistible. Il s’agit d’autre part de travailler au déploiement d’un vaste et puissant mouvement patriotique , démocratique et social dont l’une des tâches essentielles sera d’encourager, d’aider concrètement de multiples façons, y compris financièrement, indépendamment du pouvoir en place , au développement , à l’unification, à l’enseignement , au rayonnement de l’une de l’autre de nos deux langues nationales , à leur utilisation croissante dans les médias mais aussi dans la création d’œuvres littéraires, et à l’édition et à la diffusion de ces œuvres littéraires » peut-on lire aussi sur la présentation de l’éditeur

Sur la présentation de l’éditeur on peut lire « il n’y a à cela aucun doute, le moment est venu, s’il ne l’est déjà depuis longtemps, en Algérie, en Afrique du nord, en vérité dans tous les pays qui se réclament à tort ou à raison de l’arabité, d’organiser un large et sérieux débat autour de la question de l’arabe classique. Langue élitiste par ses complications difficilement maîtrisables, surtout au niveau de sa morphologie et de sa syntaxe , elle a été imaginée, à l’instar d’autres langues élitistes qui ont sévi dans des périodes antique et médiévale de l’évolution des sociétés, au temps de la dynastie omeyyade, par les servants de l’aristocratie arabe mecquoise soucieuse de la préservation et du développement de ses intérêts particuliers. C’est une langue ségrégationniste, une langue discriminatoire destinée à maintenir les larges couches populaires méprisées et exploitées dans l’ignorance et dans la soumission. Dans les pays conquis sous couvert de l’islam elle a été également un instrument de colonisation. Et pour la soustraire à toute interrogation et à toute discussion, l’aristocratie mecquoise s’est empressée de faire audacieusement et habilement la langue du coran, la langue sacrée, la langue de dieu »

merci

vive la culture

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